Chapitre 19 : Retrouvailles humides
Accompagné de Keigo et de Shoto, je suis sur le chemin direction la place du village. Je suis peu à l'aise, ayant l'impression d'un changement d'atmosphère dans l'air. La fuite de Toya remet de l'huile sur le feu, et tombe au mauvais moment. J'avance doucement, les deux Drākõn menant la marche. Je suis encore légèrement vaseux, mais je parviens à mettre un pied devant l'autre sans tanguer, ce qui est en soit plutôt rassurant. Quand nous arrivons enfin au centre du village, c'est la cohue intégral. Keigo ainsi que son fils se dirigent vers Enji alors que je reste les bras ballant, en retrait. Je suis de trop et je le sais. C'est en les voyant se prendre dans leurs bras et se sourire amoureusement, que je me rends compte du vide autour de moi. Où sont mes compagnons ?
- Izuku !
Ces voix, rauques et tendres à la fois, je les reconnaîtrais entre mil. Derrière moi, Eijiro et Katsuki apparaissent main dans la main. Ils viennent à ma rencontre un demi sourire aux lèvres, un air inquiet sur leur visage. Je ne sais absolument pas comment les accueillir. Dois-je les embrasser ? Leur offrir une accolade ? J'ai à peine le temps d'y réfléchir qu'ils m'englobent dans leurs bras puissants et chauds pour m'offrir une étreinte tant attendu. Cette chaleur m'a terriblement manqué, encore plus que leurs baisers. Katsuki niche sa tête dans mes cheveux tandis que Eijiro trouve sa place dans le creux de mon cou. Un sourire de soulagement m'échappe alors qu'ils déposent de multiples baisers. Cela me réconforte et me fait un bien fou. Je décide enfin à les prendre dans mes bras, posant mes mains sur leurs épaules. Ils resserrent leur étreinte par peur de me perdre et je ne suis pas contre. J'ai besoin de ce réconfort.
- Tu nous as affreusement manqué. Souffle Eijiro tout contre la peau sensible de mon cou. Nous nous demandions quand tu allais te réveiller. L'attente était extrêmement longue. Il dépose ses lèvres sur ma jugulaire, sans tenir compte du monde autour de nous.
- Je suis désolé. Je parviens à dire entre deux soupirs de bien être. Je ne voulais pas vous inquiéter. J'ai agis bêtement et je le sais. Je pose ma tête sur le pectoral gauche de Katsuki alors que Eijiro continue de m'offrir des baisers humides.
- Nous t'en avons voulu. Gronde Katsuki dans mes cheveux. Fortement d'ailleurs. Mais ce sentiment ne vaut rien comparé à notre peine. Ne refais plus jamais une chose pareille, en notre présence ou non. C'était irréfléchi et dangereux.
Je retiens un sanglot de justesse mais ne parviens pas à retenir mes larmes de couler. Elles s'échappent de mes iris pour glisser sur mes joues. Elles s'échouent au sol en un bruit sourd et je fais un bruit bien pitoyable. Ils relèvent leur visage pour me regarder et je vois dans leurs yeux toute la tristesse et la peur qu'ils ont accumulés. Je n'aurais jamais pensé qu'ils tenaient à moi à ce point mais que moi aussi, je sois aussi retourné au risque de les perdre. Nos cœurs sont finalement bien plus emmêlés que je ne l'aurais cru.
Eijiro lève une main pour essuyer mon œil gauche alors que Katsuki vient happer ma larme de sa bouche.
- Ne pleure pas. La voix de Katsuki se brise et le voir ainsi me fend le cœur.
- Nous ne voulions pas te faire pleurer. S'excuse Eijiro en baissant les yeux.
J'essuie mes yeux pitoyablement à l'aide de mes poignets alors que mes larmes, ces traîtresses, continuent de couler.
- Ce n'est pas vous. Je viens simplement de réaliser à quel point je tiens à vous. J'ai agis sans réfléchir et j'en suis terriblement navré. Je ne voulais pas vous perdre, et je ne le désire toujours pas.
Leurs yeux s'écarquillent et je me rends compte de mes paroles. Une déclaration camouflée, ni plus, ni moins. Nous ne sommes pas encore à un stade où certains mots reflètent nos sentiments mais avec le temps, je suis certain d'être capable de mettre des mots sur ce que je ressens à leur égard. Katsuki n'attend pas plus, et m'offre un langoureux baiser. Ses mains sur mes hanches, sa queue dans mon dos, et ses lèvres sur les miennes. Nos langues se caressent pour se retrouver alors que je gémis sans me contenir. Il ne me laisse pas le temps de respirer et donne sa place à Eijiro. Cette fois, c'est moi qui investi la bouche de mon compagnon en explorant sa cavité tel un affamé.
- Et bien, et bien. Que de retrouvailles humides.
Je me détache à contrecœur de mon Drākõn rouge pour ouvrir les yeux en grand. Mais que fait-il ici ?
- Lindel, que nous vaut ce déplaisir ? Katsuki passe un bras protecteur autour de moi et Eijiro sans lâcher le nouveau venu du regard.
Lindel sourit de manière narquois avant de fanfaronner, la queue haute.
- Voyons, mon roi, baisse ta garde. Je ne compte pas te le voler. Il baisse son regard sur moi et m'offre un sourire tendre, accompagné d'un léger clin d'œil. Je lui souris, comprenant qu'il se moque de lui. Du moins, pas aujourd'hui. Il se remet bien droit et je prend enfin conscience qu'il porte son habit officiel. Il est donc bel et bien en mission ici. Mais pour qui ? Est-il venu nous surveiller ? Nous dire que finalement, il est venu pour nous séparer ? Mon sentiment doit les alarmer puisque brusquement, Eijiro et Katsuki baissent les yeux sur moi.
- Tu vas bien ? Demande Eijiro dans un murmure. Je hoche la tête pour simple réponse, ma gorge nouée d'appréhension.
Lindel nous regarde de trois quart avant de tourner les talons.
- Nous nous reverrons à votre retour. D'ici là, profitez bien tous les trois.
Il disparaît dans la foule dans un nuage de poussière dorée. Je reprends enfin mon souffle, soulagé.
- J'ai cru qu'il venait pour t'arracher à nous. Gronde Eijiro en collant son torse au mien. J'ouvre les yeux en grand comprenant que nous venons d'avoir la même pensée.
- Ce n'est pas son rôle. Si il est ici, c'est uniquement pour le comportement de Toya. Le Grand Conseil se doit de faire régner l'ordre. Mais la disparition de ce fichu gosse n'arrange rien. À ce stade, il aggrave sa peine. Katsuki pose une main sur son visage et frotte ses yeux. Je pose une main sur son biceps.
- Tu sembles fatigué. Dis-je en fronçant les sourcils.
Il s'approche de nous et nous prend une nouvelle fois dans ses bras.
- Nous avons très peu dormi donc oui, la fatigue commence à se faire sentir.
- Si ce n'est que ça, vous devriez aller vous reposer. J'annonce en souriant.
- Pas question. Tonne la voix de Eijiro. Mes yeux ne te quittent plus désormais alors si nous, nous allons dormir, toi, tu viens avec nous.
Je lève mes yeux pour rencontrer les iris rouge de Eijiro. Il a un fin sourire, signe que cette idée cache quelque chose de bien plus sucré qu'une simple sieste. Néanmoins, je ne suis absolument pas en forme pour cette activité. Mon corps est encore trop mou. Je me fais couper dans mes pensées par l'arrivée d'une famille que je commence à bien connaître. Keigo s'approche de moi, Enji lui tenant la main. Leur queue sont enroulées l'une à l'autre alors que Shoto les regarde de biais. Je souris aux pères de famille et tends une main à Keigo. Il la regarde sans comprendre. Me sentant bête, la main pendue dans le vide, je m'empresse de me justifier.
- Merci infiniment de m'avoir soigné et veillé. Je vous dois beaucoup. Il saisit ma main en baissant la tête.
- Ne me remerciez pas, je suis le guérisseur de Rokiā, je ne fais que mon travail.
- Tout de même, que ce soit ou non votre métier, vous méritez ces remerciements.
Il semble touché puisque j'aperçois ses yeux briller. Il n'a pas le temps de me répondre que son mari me tend à son tour sa main. Il me fait une révérence très prononcé et mon dos se fige. Voir un tel homme s'abaisser ainsi pour moi n'est pas commun, mais alors pas du tout.
- Sachez que je m'excuse pour mon comportement. Jamais je ne mettrais la vie des miens en danger et pourtant, j'ai faillis. Après avoir serré sa main, il se redresse et plante ses yeux dans les miens. Il est clair que cela ne fait aucun doute. Humain ou Drākõn, je m'en moque. Vous avez pris le risque de donner votre vie pour un enfant que vous ne connaissez pas. Qui plus est, qui n'est pas de votre espèce. Sachez que dorénavant, vous avez ma bénédiction.
Il tape du pied deux fois, et tout le monde tourne sa tête vers nous. Si mes compagnons ne se trouvaient pas dans mon dos, je me serais enfui de peur. Pourtant, je comprends que rien de grave ne va m'arriver. Shoto et Keigo me sourient tandis que Enji garde un air sérieux.
- Moi, Endeavor, Drākõn de feu et membre du Grand Conseil, donne à Izuku, compagnon de Ground Zero et de Red Riot, ma bénédiction pour son union prochaine. Puisse Ateas te guider et longue vie à toi !
Enji ainsi que tous les autres Drākõn présents se mettent à déployer leurs ailes et hurler bien fort.
- Longue vie à Izuku !
Si je n'étais pas autant fatigué, j'en aurais pleuré de joie. Mon acceptation par le peuple de Rokiā vient de se faire. Enfin, j'ai gagné le cœur et le respect du peuple de mon roi. Est-ce que mon chemin est déjà tout tracé ? J'en aie la forte impression. Ce n'est absolument pas pour me déplaire, bien au contraire. Ce chemin est bien meilleur que tout ceux que j'ai emprunté.
- Je ne sais pas quoi dire. Je pose une main sur mes yeux et souffle. Vous venez de refaire ma journée. J'en perds mes mots. Eijiro déloge ma main pour venir embrasser mes phalanges. Je le regarde faire, administratif, avant de me rappeler la présence de la famille. Je ne sais pas encore ce que je peux faire pour vous remercier mais je n'oublie pas ce que vous avez fait pour moi. Merci.
Keigo semble ne plus tenir et vient m'offrir une accolade. Nous nous serrons bien fort, comme si c'était un adieu. Hors je sais bien que ce n'est pas le cas. Je veux encore profiter de Rokiā et de ses secrets. Quand il se détache, il vient caresser ma joue et pose son front sur le mien.
- Puisse Ateas te guider, et t'apporter joie et prospérité. Il se détache et rejoint son compagnon. C'est Shoto qui s'approche de moi pour venir serrer ma main à son tour.
- Sachez que je suis heureux de vous avoir rencontré et j'espère que nous pourrons nous revoir ultérieurement. Un léger mouvement de tête et un sourire plus tard, il disparaît à son tour avec la famille.
Au moment où je m'apprête à me retourner, une nouvelle main agrippe la mienne. Natsuo apparaît de nulle part, légèrement essoufflé, mais toujours droit.
- Je suis heureux pour vous. Vous méritez amplement cette bénédiction. Vous êtes devenu un héro pour cet enfant. Il se baisse, pose son front contre ma main et part à son tour. Je suis un peu pantelant, mais heureux comme jamais.
- C'est une journée qui se termine bien je trouve. Dit Katsuki, les poings sur les hanches. Nous allons pouvoir aller manger et dormir le cœur léger. Il plante ses iris dans les miennes pour m'offrir un sourire carnassier. Je n'arrive pas encore à savoir si c'est nous qui avons de la chance de t'avoir, ou l'inverse. Il secoue la tête et attrape ma main. Peu importe, retournons à l'auberge.
Eijiro attrape mon autre main, et c'est dans une ambiance légère que nous nous dirigeons vers une maisonnette faite de poutre et de terre. Mon sourire s'agrandit, comprenant que je vais enfin profiter pleinement de mon temps en leur compagnie. Si peu de temps séparé et déjà mon cœur se serre. Quand nous pénétrons à l'intérieur, une ambiance chaleureuse nous accueille. Un petit salon, un guichet et plusieurs peintures sur les murs. Nous prenons immédiatement les escaliers direction le dernier étage.
Arrivé dans la chambre, je ne peux m'empêcher de regarder dans tous les recoins. C'est vraiment magnifique. J'ai à peine le temps de regarder autour de moi que Eijiro me devance. Je le vois passer sur ma gauche et se retourner vers moi. Il a un sourire un peu... Étrange. Il me bloque la vue, littéralement. Je ne peux donc admirer que le salon, la cheminée et une petite table basse. Katsuki le rejoint et lui murmure quelque chose à l'oreille. Cela ne me plaît pas. Ils me cachent quelque chose.
Je me poste devant eux, bras croisés, un air plus que renfrogné sur le visage. Ils se tournent vers moi tel deux automates et sourient.
- Ne me prenez pas pour plus bête que je ne le suis. Vous me cachez quelque chose.
Ils s'échangent un regard, et c'est Katsuki qui se dévoue.
- Pas le moins du monde. Dit Katsuki en avançant vers moi, roulant des hanches. Est-ce une parade de séduction pour détourner mon attention ? Je crois bien que oui.
- Je vois bien que si. Je regarde autour de nous, énervé. C'est rare pour moi de l'être mais je commence à sentir mon sang bouillir. Pourquoi se font ils aussi cachottiers d'un coup ? C'est censé être une chambre, néanmoins, je ne vois aucun lit. Je les regarde tour à tour, voyant bien qu'ils attendent que je parle. Ce qui signifie que le lit est derrière toi. Eijiro se frotte la nuque et montre ses dents pointues.
- Izuku, ce n'est pas ce que tu crois...
Alors c'est vrai, ils ont couchés avec un autre pendant que je dormais à quelques maisons d'ici ? Ils m'ont déjà trompés ? Quel débile j'ai été. Aveuglé par leur beauté, leur gentillesse et leurs mots doux. Crétin d'Izuku.
- Laisse moi passer. Je grogne, et dépasse Katsuki sans attendre. Arrivé devant Eijiro, je lui offre un regard glacial, il déglutit. Pousse toi. Il relève les yeux, sans doute pour regarder Katsuki. Je pense qu'ils sont surpris, autant que moi. C'est bien la première fois que je m'énerve aussi vite. Le sang afflue dans mes veines et bouillonne dans mon corps. C'est bien la première fois que je suis ainsi. Je suis animé par une seule chose. Voir l'homme qui a volé mes compagnons. Si Eijiro campe sur ses positions, c'est qu'il est toujours dans le lit.
- Eijiro, laisse le passer. Le Drākõn rouge fronce les sourcils mais obtempère. Je ne me fais pas prier pour avancer.
Je tombe alors de très haut, le rouge me montant aux joues. Il n'y a personne. Le lit est tout ce qu'il y a de plus vide. Les couvertures sont défaites, quelques plumes traînent au sol et certains coussins sont éparpillés mais non, il n'y a aucun homme dans notre lit. Je me sens affreusement bête. Deux présences se font dans mon dos, quatre mains parcourent mon corps, deux langues s'attardent dans mon cou. Je me laisse couler contre leur peau offerte.
- Tu croyais sincèrement que nous désirons quelqu'un d'autre que toi ? Eijiro lèche ma nuque, descendant jusqu'à la barrière de tissu.
- Si le lit est dans un tel état, c'est simplement parce que nous avons profités de la suite tous les deux. Katsuki ronronne, mordant mon cartilage d'oreille. Je couine, aimant son traitement.
- Je ne voulais pas y croire. Dis-je en gémissant.
- Maintenant que tu es là, profitons ensemble. Murmure Katsuki dans mon oreille.
Il me porte tel un prince et vient me déposer sur le lit. J'enfonce ma tête dans l'oreiller malmené, regardant les deux Drākõn s'embrassant au bout du lit. Leurs vêtements volent dans tout les sens, et bien vite ils finissent nus devant mes yeux, leur sexe au garde-à-vous. Ils terminent leur baiser, et déposent leurs yeux sur mon corps encore habillé. Ils s'approchent de moi et viennent poser leurs mains sur mes épaules. Eijiro attrape la fermeture éclair et la fait descendre, dévoilant ma peau tachetée. Il se lèche les lèvres, s'attardant sur mon ventre. Quand la fermeture arrive à mes hanches, mon sexe se dévoile, claquant sur mon bas-ventre. Katsuki soulève mon bassin, et il enlève complètement mon vêtement. Je suis donc étendu sur le lit, les jambes écartées, offert. Katsuki vient vers moi et dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Eijiro disparaît entre mes jambes et la seule chose que je vois à présent, c'est ses cheveux ornant ses cornes. Sa tête remonte et descend sur ma verge, m'offrant une fellation tant attendu. Je gémis dans la bouche de Katsuki qui aspire ma voix. Ses mains viennent titiller mes tétons, alors que ses doigts les pincent. Je gémis plus fort encore, appréciant avec délice leurs caresses. Leur chaleur m'a tellement manquée, beaucoup trop même.
Je sens Eijiro caresser mes bourses, jouant avec ma fine peau. Il continue de faire tournoyer sa langue autour de ma verge, aspirant comme un damné. Katsuki alterne entre caresse sur mon torse, et baiser fiévreux. Je suis trop épuisé pour tenir longtemps. Je ne peux empêcher mes reins de remuer, m'enfonçant dans cette bouche brûlante et humide. Eijiro gémit, accentuant ses mouvements. Je lève une jambe, la déposant dans son dos. Mon pied caresse ses ailes, alors qu'elles se mettent à remuer. Je sens la jouissance arriver, je prends donc sa tête à pleine main, prenant ses cornes entre mes doigts, et je m'enfonce profondément en un dernier mouvement de hanche. Ma semence inonde sa gorge, et je sens sa langue laper mon gland pour récupérer les dernières gouttes. Ils remontent vers moi, et quand son corps repose sur le mien, son sexe est lui aussi humide. Il a jouit en me faisant une fellation. Cette information m'électrise, accentuant le feu dans mon ventre.
À nos côtés, Katsuki lâche mes lèvres, passant sa langue dessus et jouit en un mouvement de poignet ferme. Je regarde son visage crispé, partagé entre soulagement et délivrance. Je garde en mémoire ce visage, ne voulant oublier aucune seconde. J'observe ses lèvres gonflées et rouges, signe que nous nous sommes embrassés trop longtemps.
Nos corps finissent par se mêler, et je finis une nouvelle fois entre deux corps puissants. C'est définitivement ma place, à moi et à moi seul. Je me sens complet à leurs côtés, mais surtout, aimé. Oui, c'est le mot. Je me sens aimé.
- Endors toi, mon aimé. Tu dois avoir sommeil. Eijiro dépose une longue traînée de baiser sur ma tempe, passant ses mains sur mes reins.
- Nous veillerons sur toi. Katsuki pose également ses mains sur moi, liant ses doigts à ceux de Eijiro.
Apaisé et rassuré, mais aussi épuisé, je ferme les yeux, accueillant Morphée avec plaisir. Une seul chose me traverse l'esprit, ce que nous allons faire demain.
_____
Les voilà enfin les retrouvailles ^^
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top