PDV YURI

*suite du flashback précédent*

La lumière indiquait qu'une personne arrivais et les portes métalliques s'ouvrirent, j'arrivais à distinguer une ombre puis deux se battant. Je compris que mon compagnon d'arme et pas seulement, était sorti de sa cachette.
Plusieurs coups s'échangèrent au vu des bruits de poings et des deux ombres qui bougeait sans répit. L'une d'elle vint à bout de l'autre et mon coeur se serra à l'idée que se soit Jimin le vaincu. Mais mon soulagement remplaça cette angoisse lorsque je vis la silhouette noire prendre l'arme de l'homme à terre.
Je sorti à mon tour de cette cage avec le petit à mes côtés, Chimchim me lança l'arme qu'il avait récupéré avec les recharges qui allait avec.
Nous primes ensuite les escaliers et non l'ascenseur qui nous mènerait directement à l'entrée de ces lieux et par conséquent dans la gueule du loup.
Aucun de nous trois parlaient, c'est à peine si l'on respirait et je crois bien que cette comparaison était véridique pour le jeune homme qui se trouvait devant moi protéger par Jimin à l'avant. Au moindre bruit, craquement, ou autre nous pointions nos armes vers la direction où nos oreilles on ouï un mouvement. La tension était palpable et cela se ressentait d'autant plus dans l'atmosphère qui régnait.
Au dernier étage monté, mon bel étalon regardait par le trou de la serrure si la voix était libre et ce fis le cas car il l'ouvrit.
En à peine quelques secondes nous franchissions ce passage et nous nous retrouvâmes au sein d'un couloir qui nous proposait deux issues, droite ou gauche.
Quel chemin prendre? Par où se trouvais la sortie, dans quel direction était il possible de trouver au moins une salle vide avec des fenêtres pour pouvoir nous échapper? Dans cette situation chaque agent devrait être capable de reconstitué approximativement et méthodiquement le plan des lieux avec seulement ce qu'il a dans son champs de vision. Sauf que là, il n'y avait rien, à droite se trouvait un simple couloir et de l'autre un couloir avec des portes fermés. En une dizaine de secondes mon choix était fais sur la deuxième situation: le couloir de gauche. Je levais ma tête pour avoir un eyes contact avec Jimin pour lui dire mon avis et je vis ses yeux ancré les miens avec un mouvement de tête qui indiquait la même solution.
D'un hochement de tête j'approuvais et nous nous dirigeâmes vers cette direction.
Pourquoi ce choix?
Tout simplement parce que s'il n'y avait pas de portes dans l'autre couloir c'est qu'il servait à donner la direction du passage que nous empruntions actuellement à une personne qui descend d'un ascenseur, en d'autre terme nous supposions qu'un ascenseur se trouvait là bas après l'angle qui nous bouchait la vue et donc se serait probablement une impasse.
Jimin reprit aussitôt sa marche et l'adolescent le suivi avec moi derrière.
Nous arrivions devant plusieurs portes et il fallait tente notre chance en ouvrant l'une d'entre elles et prier pour que la pièce qui se trouve derrière celle ci soit déserte et avec des fenêtres.
Comme on dirait c'est à l'instinct! Mon beau brun s'arrêta et me fit comprendre qu'il comptait tenté sa chance sur celle là, si on loupe notre coup, on risque gros, il faudrait que l'on court vraiment vite, très très vite même et avec le jeune homme que l'on doit sécurisé au maximum c'était peine perdue, c'était carrément voué à l'échec.
Avant de descendre la poignée de la porte Jimin inspira et expira un bon coup en me regardant encore une fois avec ses yeux ébènes qui témoignaient son inquiétude.
Le fils du président quand à lui, il était comment dire, nerveux, effrayé, terrorisé et ces trois adjectifs sont des euphémismes par rapport à l'état dont il se trouve face à moi.
Le bruit de la poignée s'enclencha et à ce moment mon coeur était encore une fois mis à rude épreuve, Jimin ouvrit d'un seul coup la porte en tapant du pied contre celle ci et mis sa tête dans l'ouverture qu'il venait de nous faire. Heureusement pour nous, personne ne se trouvait dans cette salle et c'est lorsque mon compagnon d'arme pénétra dans cette pièce que je le compris.
Je poussais l'adolescent en faisant une pression sur son épaule afin qu'il entre lui aussi, il ne réalisait toujours pas qu'il fallait se dépêché pour ne pas être vu, à ce moment là, sa peur devait prendre le dessus.
Je refermai la porte précipitamment à clé grâce à mon invention et rejoignis les deux hommes qui m'accompagnent à droite de la pièce, qui se trouvait être une salle de réunion. L'avantage de cette espace c'est qu'il donnait sur une grande baie vitrée pouvant ainsi voir ce qu'il y avait dehors.

- On n'est dans un coin complètement paumé...

Dit Jimin plus pour lui même que pour nous.

- Qu'est ce que l'on peut faire à ton avis?

Je regardais l'horizon complètement éloigné de la ville qu'il inspectait tout en posant ma question.

- Tu sais où est ce qu'ils ont pu garer les voitures avec lesquelles ils nous ont emmenés?

- Et bien..... Je réfléchissais un instant... Sachant qu'ils nous ont enfermé dans l'étage le plus bas de cet immeuble, les véhicules doivent être sûrement à l'arrière car le parking était censé être là où nous nous trouvions sauf qu'ils en ont fait une sorte de prison....

- Très bien, sachant que nous nous trouvons au dernier étage et que nous en avons monté cinq en comptant celui ci, il nous faudrait au moins cinq minutes pour tout redescendre et nous rendre au lieu où l'on suppose que les voitures sont garés.... Petit est ce que tu sais conduire?

Il regardait le fils du président enfin le dénommé Jisung.

- Ouais enfin je pense...

- Tu penses?

- Jimin il n'a que quinze ans...

- Ouais...

- Pourquoi tu lui as demandé ça?

- En cas d'urgence. Bon bref donc on va déclencher l'alarme incendie et on a cinq minutes pour rejoindre là où les voitures sont supposées être. Donc va falloir encore courir.

Dit il en regardant Jisung, qui hocha la tête avec un air pas très rassuré?

Enfin bon le plan était plutôt simple mais avec l'adolescent à protéger, cela se compliquait, de plus qu'on suppose juste que les voitures sont à l'arrière. Mais bon comme on dit: " Qui ne tente rien n'a rien."

Jiminie se dirigeait vers l'alarme en question et je pris Le Bras du jeune homme et le conduit avec moi devant la porte, je fis signe à Jimin coéquipier que l'on était prêt et je mis ma main sur la poignée, d'un regard commun, il appuya sur le bouton et dès ce moment, dès que le son strident est parvenu à nos oreilles, j'abaissais la poignée et couru avec Jisung derrière moi et Jimin qui nous rattrapa bien vite malgré la distance de quelques mètres qui nous séparait tout à l'heure.
On dévalait les escaliers et nous nous retrouvions tout en bas en six minutes, une minutes de plus qu'il ne fallait, une seule minutes qui peut nous coûter chère. Comme prévu nos "kidnappeurs" se trouvaient à l'avant de l'immeuble, et les voitures se situaient à l'arrière.
On en prit une au hasard, le temps pressait car nos ennemies devaient normalement nous chercher afin de nous évacuer aussi, donc ils verraient sûrement que nous avons assommé un de leur camarade et commenceraient à nous chercher.
Chimchim ouvrit l'une des portières arrières grâce à l'une des techniques que nous avions apprise et demanda à Jisung d'entrer rapidement, il força ensuite celle du côté conducteur et magouilla les fils pour la faire démarrer.
Soudain j'entendis des bruits de pas et des voix, bordel, ils arrivent, Jimin le compris vite car il accéléra la cadence et affichait une mine soucieuse. L'automobile émit un bruit et Jimin me projeta sur le siège et appuya sur un des boutons qui fit ouvrir le coffre dans lequel se trouvait des armes je suppose.

- Vas y roule, et mets Jisung en sécurité, je vais les retenir, si nous partons tous ensemble il réussiront à nous rattraper vite et comme ils sont nombreux ils nous natterons.

- Jimin...

- Fais ce que je te dis, roule vite d'accord, dès que tu attendras le coffre se fermer tu pars.

- Je t'attendrais plus loin, la règle des dix minutes...

- Il n'y a pas cette règle dans cette situation Yuri, tu le sais bien, cela serait trop risquer, la seule qu'il y a à ce moment précis, c'est celle qui dit: " Tout agent se trouvant en situation délicate avec un client et un ou plusieurs compagnon d'arme devra faire le meilleure pour assurer sa sécurité et celle de la personne avec laquelle elle se trouve (s'il y en a une)et par conséquent, laisser s'il le faut des coéquipiers afin de protéger le client. Une fois en sécurité, il ne devra pas retourner sur les lieux seul, mais attendre du renfort." Rappel toi de cela.

Je le regardais et j'écoutais confuse, ses yeux ébènes me transperçaient et fis battre mon coeur à cent à l'heure. Je vis dans son regard de la tendresse, de l'inquiétude et son encouragement à faire ce qu'il venait de me dire.
Il s'approcha encore un peu plus de moi et déposa ses lèvres sur les miennes comme si s'était la dernière fois qu'il les embrassait.
Il claque ensuite ma portière et se dirigea d'un pas rapide vers l'arrière du véhicule.
Je vis dans le rétroviseur qu'il prit possession d'arme et son bras se tendu afin d'attraper la parti pour fermer complètement le véhicule.
Lorsque je le vis en train de descendre son bras mon coeur se serra et les larmes commençaient à monter, lorsque le bruit de fit retentir, j'appuyais sur l'accélérateur et je vis des hommes courir vers nous par le rétroviseur, je croisai une dernière fois le regard de mon compagnon et appuyait encore plus sur l'accélérateur.

Des coups de feu se firent entendre et une larme se déversa sur ma joue, mais je repris vite mon sérieux.
Avec la vitesse à laquelle je roulais, en moins de cinq minutes nous étions déjà bien loin du lieu où nous nous trouvions tantôt. Je regardais Jisung brièvement et celui ci avait le teint pâle.

- Jisung tous va bien?

- Oui oui madame....

- Je vais ralentir ne t'inquiète pas.

Accompagnant les gestes à la parole, je levais doucement mon pied de la pédale et la voiture ralentit petit à petit.

- C'est votre compagnon? La voix de mon client me questionnait et je répondu par un hochement de tête.

En réalité, nous nous trouvions pas bien loin de la ville, le bâtiment de nos ennemis se trouvait juste dans une zone à l'écart de la population.

Avec cinq minutes de plus nous arrivions au QG de "l'entreprise" et je mis le garçon en sécurité avec d'autres agents.
Et c'est à ce moment là, que je décidais, pour la première fois d'enfreindre les règles.
Je me dirigeais vers une des voitures de l'agence et pris quelques armes transportables et m'engageai ensuite sur la route afin de secourir Jimin.
Voyant que je partais seule, des agents coururent après moi mais bien évidemment étant en voiture il ne me rattrapèrent guère. De toute façon ils réussiront à me trouver en quelques minutes avec le traceur qu'il y a en dessous du véhicule.
Je mis le kilométrage à fond et ne réfléchissais plus à rien, à part comment sauver mon compagnon.

*fin du flashback*