* flashback*

PDV DU CHEF

Vous étiez dans le coma à l'époque, il n'y a pas un jour ou je ne venais pas, après tout c'est de ma faute si vous étiez dans cette état. J'entrais quotidiennement pendant un mois dans une salle sans vie, vous voyant allongés pales, maigres, n'entendant plus le sons de votre voix mais celui des machines qui vous retenaient dans ce monde. Comme inséparable, comme si le monde ne voulait  vous séparez, vous étiez dans la même chambre d'hôpital respirant grâce au même appareil, avec les mêmes battements de coeur. Pendant un mois à la même heure je venais et espérais vous voir assis, me regardant entrer dans ce lieux maudit, avec en fond sonore un Jimin qui ne me respectait pas et une Yuri qui souriait d'un sourire étincelant.

* fin du flashback*

PDV JIMIN

J'étais devant cette foutu chambre, ma respiration était saccadé et mon coeur battait comme jamais du à l'essoufflement, ce gouverneur n'a pas hésité sur les moyens de sécurité. Combien de garde de corps peut on avoir? Je ne sais pas, mais il devrait y avait une limite à cela. Mon corps était déjà en piteux état avant de venir, mais là mon aspect est vraiment lamentable. Mon portable vibra et je le sorti Un message du leader. C'était une image. À cette vue mes yeux s'écarquillèrent et mon sang bouillait en moi. Je devais me calmer et réfléchir à la situation avant de faire ce que je m'apprêtais de faire, mais la colère montait en moi, je ne pouvais plus me contrôler même si ma conscience me le disait. Je débarquais dans la chambre de cet enfoiré en tirant des coups de balles dans la porte afin d'éliminer quelques hommes qui se trouvent dans cette pièce, et ouvris la porte d'un coup de pied, cinq personnes à vue d'œil étaient morte mais plusieurs garde encore une fois ce trouvaient face à moi, je les descendais un à un avec mon revolver, je me pris une, deux balles, mais je m'en foutais royalement, à quoi bon vivre maintenant, je n'ai plus aucune raison. Et il était clair que cette raison ne reviendra pas. Mon sang coulais encore une fois, je commençais à me sentir faible et à partir, mais la photo me fit reprendre connaissance et mon but. J'arrivais devant cet homme dont je ne peux pas qualifié le nom tellement j'ai de la haine en moi. Il était assis seul,le sourire au lèvres, avec un air victorieux et supérieur, il croit sûrement que je n'ai plus de force pour le battre à mort, ce qui est vrai, mais cette image qui c'est imprégné dans ma tête fut une source d'énergie, me disant de ne pas tomber avant de l'avoir tuer.

- CONNARD! CRÈVES! JE VAIS TE TUER!

J'hurlais tellement fort, que ma voix s'irrita instantanément, mes coups étaient tellement fort que je saignais. Je m'auto détruisais, à cause de cette rage en moi, et l'homme que je battais le ressentais. Il était sur le point de mourrir quand je me ressaisis de cette haine. J'aurais dû l'achever, mais je ne suis pas un tueur, pas comme lui. Je me dégageai et m'écartais pour finir dans un piteux état aussi. Mon sang coulait toujours et je sombrais aussi ne ressentant plus rien.

PDV DU CHEF

- Monsieur vous êtes sûr que c'était une bonne idée d'envoyer l'agent Park? Il était tout de même assez blesser.

- Oui. Ne t'inquiète pas pour cela, après la photo que je lui ai envoyé, il a dû se déchaîner.

- Justement, par rapport à cette photo c'était judicieux? Imaginez, qu'il la croit morte et qu'il voit que son compagnon l'est? Il ne serait pas effondré à la place? On n'est pas dans un film après tout, on ne peut pas prédire ses actions, s'il faisait le contraire de ce que vous planifiez, vous vous rendez compte des conséquences?

- Rahhh ARRÊTES DE TROP PARLER! SORS!

Ce subordonné, partit et je me levai de mon siège, et commençais à faire les cent pas. Ce qu'il vient de dire est la vérité, je ne peux pas prédire l'avenir, je ne sais si montrer une photo de Yuri l'hôpital, et le cercueil de Jin à pu éveiller la colère de Jimin, mais il fallait que je tente le tout pour le tout.

MAIS qu'est ce qui m'a pris bon sang. Suis je stupide à ce point!? Pourquoi je joue avec les vies de mes agents. Pourquoi suis je ainsi? Pourquoi mes décisions sont elles aussi absurde les une que les autres. Pourquoi tout simplement ce poids repose sur moi. Je risque encore une fois de l'anéantir, et de les séparer et cela pour toujours.

Cette scène est en train de recommencer, Yuri est déjà à l'hôpital, mais elle est dans un état, dont je ne peux qualifier d'état. Jin, quant à lui, il est parti succombant à ses blessures....
Mon quotidien d'il y a quelques mois reprend sa forme, entre la peur, la tristesse, et l'angoisse, tout cela se renouvelle comme un contrat sans fin, un contrat que j'ai signé sans le vouloir.  Je vais redécouvrir le bruits des machines et entrer dans cette pièce blanche sans vie.

Tout est de ma faute, si je ne les avais pas envoyé dans cette maison pour faire diversion, pour avoir le temps de planifier un plan, elle ne serait pas recouvert de fils qui la maintiennent en vie, et lui il ne serait pas partit. Elle est une marionnette emprisonné dans des filets entre la lumière et les ténèbres, et d'un seul coup elle peut tomber dans l'un de ces deux mondes, d'un seul faux pas, d'un seul mauvais mouvement, elle ne sera plus qu'une poupée tombant dans un milieu sombre en perdant toute son éclat, toute sa vie. Et cela encore une fois, à cause de moi.

Tout compte fais c'est moi le marionnettiste, c'est moi qui les fait souffrir.