Coucou mes sushis ! Nous sommes enfin de retour après une si longue période de retard , avec un chapitre plutôt important , car c'est la que l'histoire débute, bonne lecture , bisous !

XxHouda

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- Nous sommes arrivés ? Interrogea Maxime Raphael qui était en train de conduire calmement sur la route menant à la forêt concernée, celle où on allait passer le weekend.

Ce dernier devint irrité par les questions que lui posait Maxime, du genre "j'ai faim, tu pourrais m'acheter un Doritos de l'épicerie qu'on vient de passer par ? " ou"combien il nous reste de temps pour arriver à destination? " ou encore "Peux tu changer cette chanson qui me tape sur les nerfs et mettre 'Jude' de The Beattles?" et encore plus...

- Tu peux te la fermer un peu Max ? Arrête avec tes questions saoulantes et essaie de dormir comme le font les autres! Répliqua Raph au bord des nerfs.

Maxime souffla en croisant ses bras puis s'adossa sur son siège conducteur cherchant le sommeil.

Un vrai gamin! Pensai-je.

Le silence s'installa à nouveau dans la voiture, les autres dormaient profondément et je les fixais tendrement . J'ai vraiment la chance de les avoir. Je ne saurais quoi faire sans eux dans ma vie, et je ne voudrais pas y penser maintenant. Raphael me regardait par le rétroviseur, un sourire gentil aux lèvres, je le lui rendis et posai directement ma tête sur la vitre gelée de la voiture, les souvenirs d'hier faisaient surface, image après image, me faisant rappeler les événements d'hier. Et sans sentir mes yeux se fermer, je sombrais dans un sommeil profond.

Flash-back :

Je me réveillai en sursaut, la sueur perlant sur mon front, les larmes au coin de mes yeux et la bave sur la commissure de ma bouche. J'ai passé une nuit affreuse et maintenant je sens que ma tête va exploser d'une minute à l'autre si je ne prends mas mes comprimés. Je n'ai même pas remarqué que la pièce où j'étais plongeait dans l'obscurité totale et un silence étrange y régnait. Je me levai doucement du lit et aperçus une lampe que j'allumai. La pièce n'était ni grande ni petite, bien décorée et jolie à mon goût. Une télévision plasma se trouvait devant mon lit, une table de nuit à ma gauche, un fauteuil à ma droite et derrière ce dernier un balcon. Mais où suis je?Je ne pouvais distinguer s'il faisait jour ou nuit puisque le rideau cachait complètement le balcon.

Soudain, l'envie de faire pipi m'envahit. Je sortis du lit qui me procurait une chaleur d'enfer, me dirigeai vers la porte pieds nus, l'ouvrit et commençai à chercher la salle de bain, enfin trouvé j'y entrai.

- Il ne faut jamais sous-estimer l'appel de la nature ! Murmurais-je.

Une fois ma toilette faite, je regagnai ma chambre dans un calme parfait. Mais mon cœur rata un battement quand je vis la lumière de la pièce allumée, à ce que je sache, la lampe de chevet était seule à éclairer la chambre. Ma respiration se faisait saccadent et je manquai d'air. J'avais peu. Mes jambes refusaient de bouger, déjà paralysées par l'angoisse. Mes pensées se dirigèrent directement vers le tueur en série, et si c'était lui? Si je me rappelle bien, il assassinait ses victimes dans leur maison. Serais-je sa prochaine victime? Est-il venue pour mettre fin à mes jours?

" Arrête de te poser des questions stupides et va vérifier les lieux, tu me fous la nausée avec ton caractère de gamine. Je me demande toujours pourquoi je t'appartiens . Une vraie poule mouillée! " répliqua ma conscience agacée.

Je l'ignorai et entrai dans la pièce franchissant le seuil de la porte.

-S'il te plaît, ne me tue pas. Je suis encore jeune pour rendre l'âme. Je t'en supplie, je ne veux pas mourir! Répliquai-je les yeux clos et un sourire mécontent collé au visage.

Un éclat de rire se fit entendre, j'ouvris les yeux qui s'exhorbitèrent à la vue de Kill en train de se moquer de moi, plié en deux et les bras croisés sur son ventre.

- Je te fais rire maintenant? Rétorquais-je sévèrement.

-Non, bien sûr que non tu ne me fais pas rire, voyons! Dit-il entre deux éclats de rire.

Je l'ignorais et m'assis sur le lit .

-Hey, je ne le faisais pas exprès. Et puis arrête de bouder, je suis désolé. Répliqua-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Il s'assit à mes côtés, me pris délicatement le visage et m'embrassa. Je répondis à son baiser qui se faisait plus doux, mais je le rompis avec regret en me rappelant l'image du couteau dans son casier entrouvert.

Kill fronça les sourcilles et se redressa, devant le regard inquiet que j'affichais.

-Je peux te poser une question ?

-Oui, bien sûr.

-Il faisait quoi ce couteau dans ton casier?

Il me regarda avec un air d'incompréhension, m'incitant à continuer:

-Arrête de jouer l'innocent Kill, il était là le couteau, je l'ai vu de mes propres yeux, ce n'est pas toi qui vas venir me contredire!

-Mais de quoi tu parles? De quel couteau? Je ne saisis plus rien là?

-Hier ou j'en sais plus quand, je suis passée par le couloir et comme par hasard, j'ai trouvé un couteau dans ton casier ouvert!

-De un, je ne laisse jamais mon casier déverrouillé, et ça tu le sais. De deux, je n'emporte jamais avec moi des couteaux, ils me serviront à quoi déjà? Et de trois, tu...tu ne me fais pas confiance? Dit-il tristement.

-Je...Je suis désolé Kill. Bien sûr que si je te fais confiance et je t'aime plus que tout. Je me suis juste emportée, ne fais pas attention à ce que je dis. Je m'excuse encore une fois.

Il me pris dans ses bras et m'enlaça tendrement me faisant sourire, et oublier mon mal de tête.

-Ce n'est pas grave, ça arrive. Me répondit-il.

Un toussotement nous fit sortir de notre bulle, je relevai ma tête et vis Raphael appuyé sur l'encadrement de la porte en train de nous fixer sereinement, il nous sourit puis lança:

-Déjà réconciliés?

-On ne s'est même pas disputés! Rétorqua Kill froidement.

-Exact. Confirmais-je en lui pinçant le nez .

-Sinon mélodie, ça va mieux? M'interrogea-t-il. le sourire au coin.

- Je vais parfaitement bien comme tu le vois! M'exclamai-je en lui faisant un clin d'oeil.

- Excellent, maintenant vous allez sortir de chez moi, préparer vos bagages. On se verra devant le centre commercial.

-ok chef. C'est chez toi ici?

-Oui, Mélodie.

J'hochais la tête, le saluai et sortis de la maison avec Kill.
Quand j'y pense, je ne suis jamais venu chez lui auparavant, c'est la première fois, en tout cas sa maison est jolie.

-Je te dépose chez toi, tu ranges tes affaires, et quand tu auras fini, tu m'appelleras, je viendrais chez toi.

J'acquisai et sur ce, il m'embrassa et me déposa chez moi.

Fin du flashback :

- Mélodie, Mélodie réveille toi, nous sommes arrives princesse.

J'ouvris les yeux et vis Kill en train de me secouer afin de me réveiller.

-C'est bon, je suis réveillée là! Lui dis-je le sourire aux lèvres.

Je baillai et sortis en trombe de la voiture. Je levai mes bras au ciel, levai ma tête et hurlai assez fort devant les autres qui se moquaient de moi.

- On a intérêt à passer une bonne journée, alors pas de disputes, pas de bagarres, et surtout interdit les mauvaises blagues! s'exclama Eloïse.

- Compris! Cria Vanessa.

- Une soirée sans blagues n'est pas une soirée. Bouda Maxime.

- T'as pas intérêt. Le menaça Eloïse du doigt.

On se mit tous dans un fou rire, sans exception. Et surtout quand Max ajouta:

-D'accord maman!

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Merci pour votre patience , et pour vos votes ainsi que vos commentaires, c'est grâce à eux que l'histoire aie pour nous une certaine importance ! Continuez ainsi...

XxHouda