*regarde l'horizon, d'un air nostalgique* Je me souviens de ces jours où je pouvais lire la même histoire, avec le même scénario, trente fois sans jamais me rendre compte que c'était cliché. Les beaux jours de l'insouciance...

*sourire brisé, se retourne vers la caméra* MAINTENANT, je fais des clichés Undertale, les dissèque, analyse, pleure dessus pendant des heures et finalement les écris pour vous les montrer ! Si vous êtes intéressé, appelez au 911 du « UwU Help Me » département, comme ça nous souffrirons tous ensemble !

Patronne : Coupé ! Parfait, poulette. Ça sera notre nouvel slogan, mais ne te réjouis pas trop tu as encore du boulot sur la planche.

*sueurs, regarde vers vous* Oui, chef !

Patronne : *part*

*fait un coucou de la main, heureuse de vous voir* Salut tout le monde ! J'espère que vous avez le moral, parce que...

*déglutit*

Je—On parle d'un sujet que j'avais un peu BEAUCOUP de réticence à aborder.

*grandes inspirations*
Bon, oui, ça va aller. C'est rien, on a tous connu pire ensemble, les amis ! *visage qui se décompose*

J'crois...

*grand sourire* Bref, bref ! Le cliché d'âme-sœurs ne vous est pas inconnus, c'est un fait. Ça rend nos personnages un peu rigolos, ça les force à...participer à de la pédophilie. (Ugh—)

*nerveuse* Mais là, c'est même pire.
Les fameux clichés comparables au Alpha/Oméga qu'on croise dans le Yaoi. Toutefois, ici c'est le même contexte *tousse* volé, et il est caché sous le nom : « âmes-sœurs », dans la fanbase Undertale, avec quelques particularités en plus.

*cringe* Bon, sachant que le sujet n'est pas si simple à comprendre, je vais essayer de le simplifier. L'alpha est genre...le chef de la relation et l'oméga c'est le gros soumis. C'est genre un truc décidé par "nature" et—et...ugh, c'est souvent utilisé dans un contexte souvent sexuel et dégradant.
Il y a des rutes (comme des bêtes oui, tout va bien, il y a même des concepts de réclamer son partenaire/territoire avec des odeurs, TOUT VA BIEN J'VOUS—) et beaucoup de concepts de dominance sans...sans...

✨ c o n s e n t e m e n t ✨

Yes.

Et...c'est à peu près la même chose avec ce cliché. Sauf que c'est un mélange d'âme-soeur, ce qui inclue d'autres trucs pas sympas (bah OUI, sinon ça serait pas marrant. *sourire forcé*), ceux où les deux partenaires ressentent les sentiments de l'autre, quand un est en danger/colère, triste, etc. Parfois c'est littéralement des PENSÉES.

Genre que ça, quoi.
Imagine ton partenaire sait que tu penses à tuer des enfants et de—*censure, pour les lecteurs sensibles*, grave ouf.

Puis, POUR EN RAJOUTER, ça rend les personnages d'autant plus possessifs et qu'ils veulent BIIIIIEN ken à cause de ces rajouts.

*tousse*
En d'autres mots, le  p a r a d i s  des fangirls.

*soupire, fait un geste de la main pour faire amener l'exemple.*

Exemple : « PDV Reader

Lalaladi-lalala.
Je me promenais tout tranquillou avec Frisk -parce que, why not- et on appréciait la vie en-dehors des ruines. Genre, hyper cool, la neige et tout ça ! Il caille par contre. Mais tranquille, j'apprécie grave ma vie maintenant, ma dépression et mes dents qui se sont cassés avec le câlin de Toriel -parce que bien sûr, elle m'apprécie de ouf-, mais genre d'un coup, un truc pas sympas se passe. J'entends une branche se briser comme ma virginité mentale quand j'ai commencé les lemons Wattpad.

Puis,
BAM.
VIOOOOM, VROOOM, KSKSSKSKS, CRACK CRACK ET CHICACHIA.

Frisk s'est mangé des os à la gueule, des têtes des rayons lazers et des coups, des chips, puis quand iel tomba au sol, des coups de pieds et un soda sur la tronche -oui c'était un peu gratuit, du coup, n i c e-.

Ah la BONE heure !

Je me suis toujours demandé à quoi ça ressemblait quand un protagoniste mourrait sous ses yeux, c'est pas hyper impressionnant pour le coup. Ça arrive genre plus rapidement et beaucoup moins dramatiquement que les animes. Nul, quoi. Je vois son âme rouge sortir de son corps, signifiant sa mort, et je hausse les épaules. Rien à faire du chacal. Il puait d'la gueule.

Puis, là, il y avait un squelette -celui qui avait détruit le gros cul de Frisk- qui faisait genre deux fois ma tête. Wallah, j'ai juré. Il murmura et grognait des trucs HYPER creepy en mode : « C'est ma soulmate, elle est MIENNE. », ça m'offusquait grave. Puis il me kidnappait oklm après en nous tp autre part. MAIS J'ALLAIS QUAND MÊME DIRE CE QUE JE PENSAIS.

Moi : Non mais oh, genre j'ai grave trop l'impression d'avoir un lien amoureux parce que MAGIE du scénario, mais je suis MIENNE ~

Sans : *grogne, WOUAF WOUAF* Tu es MA soulmate belle fille. *l'enlace*

J'adorai bizarrement le contact, il était doux, malgré son fort contact, chaleureux même si il n'était fait que d'os, attachant même si il venait de buter mon poto et super consentant maintenant que je décide que je l'aime bien...c'est pas COMME SIIIII il m'avait pas demandé mon avis.

Wesh, c'est pas un peu paradoxal tout ça ?
Même pour moi c'est un peu trop poétique, ew.

Sans : *renifle comme un chien, bave* Tu sens bon {T/P} ~

Puis c'est là que ça m'a frappé.
J'avais pas de déodorant et je chlinguais.
Je chlinguais comme un chu baka.

Ahah.
Elle est bien ma vanne, rigolez.

Moi : T'as un problème frère. Même pour moi.

C'était badant sa mère comme situation.
Genre, limite, bandante.
Hehe.
Toujours pas ?

Sans : Tout va bien, tkt, je suis ton Alpha et tu es ma soumise. Allons nous accoupler avant que les autres ne te remarquent et voient comment tu es magnifique. *👁🫦👁*

Moi : *transpire* Heuuu....je suis pas grave chaude à l'idée, tu vois ?

Sans : Non mais... *pleure* je t'aime {T/P} !!! JE NE PEUX PAS VIVRE SANS TOI !!!

Il savait mon nom, alors que je ne lui avais jamais dit, sympas. Oui, c'est le mot. Puis, d'un coup, grâce au fait qu'on est ânes-soeurs, je tombe amoureux de lui et je réalise à quel point j'ai été merdique de vouloir le refuser et partir ! Je devrai avoir honte. C'est HONTEEEEHEUU. Je pleurais et avouais mes sentiments.

Moi : MOI AUSSI JE T'AIME BEL INCONNU !!!!

*Happy ending...après 200 lemons et certains non-consentis...ou alors très proche d'en être* »

*frissons de dégoût, pleure, se cache en boule sous un bureau*

*SAUVEEEEZ-MOIIII*
*AHHHHHHHHHHHHHHHHHH.*

*Une semaine plus tard en thérapie, l'écrivaine retrouvait le courage de revenir affronter cette bête noire*

Bon, ce revu, c'est clairement un des pires que j'ai pu abordé. Mais élançons-nous tout de même. *grande inspiration* Bah, déjà, c'est le seul "scénario" dit "logique" que vous verrez essayer d'excuser et expliquer de façon "rationnelle" pourquoi la romance est inexistante, bâclée, toxique, remplie/banalise de lemons/non-consentis, en train de banaliser le kidnapping, essaye de banaliser les pensées dégueulasses de vouloir "prendre" son partenaire alors qu'iels ne se connaissent même pas et, par dessus tout, m-merdique.

Vraiment, dès le moment où il avait le cliché d'âmes-sœurs, c'était clairement pas fameux. Mais en plus comblé de concepts non-différents que des bêtes et de banalisations, en essayant de le raisonner...c'est naturel de dire que ce cliché a perdu mon respect en tous points.

Ah, quoique. Je respecte ces écrivains qui tentent, en moins de trois chapitres, de marathon leurs relations amoureuses au stade de : "je ne peux plus me passer de toi". En plus, c'est quand même incroyable d'essayer, par tous les moyens possibles, tout en tentant de convaincre les lecteurs que c'est "normal", de kidnapper (*tousse* et de l'oublier deux chapitres après) et de toucher contre son gré une autre personne QU'ON NE CONNAÎT PAS...parce qu'iels sont simplement "âme-sœurs" et "mates".

Non mais vraiment, c'est respectable d'être aussi disjoncté.

*roule des yeux*

Pour continuer, comme si ce n'était pas suffisant, dans ce genre de revu où Sans est extrêmement possessif...il y aura évidemment minimum une bagarre dans ce genre d'histoires. Tu sais pas qui, mais cette personne elle va se manger un os dans d'cul par Sans pour le plaiiiisir du scénario. Et ça réjouit toujours le Reader, ah non excusez-moi, *tousse* iel se sent "protégé", voire flatté.

*ironique*
Parce que, sinon, là ça serait bizarre.

Mmmmmahhhh oui, c'est étrange de se réjouir de la mort de quelqu'un, mais alors se sentir protégé, T-O-T-A-L-E-M-E-N-T, COOL.

*Chante*
ILLLLLLSSS SE FOUTENT DE NOTRE GEUUUULEEEEE ~

Et, bien sûr, comme cliché possessif qui se respect... le cliché que Sans déteste Mettaton suivra, parce que sinon ça ferait un squelette trop "logique" qui est capable d'accepter les autres.

Ouais de ouf.
Sans ? Genre s'en battre les couilles ? Totaleemmmment pas son genre, bien sûr.

(Trop difficile pour les écrivains de le rendre normal et possessif, après tout, son canonique lui s'en foutrait pas mal du Reader. *tousse*)

Ce qui s'additionne souvent aussi avec ce genre de scénario c'est le Reader qui est une...victime de ses grands morts. Incapable de se défendre au moment important et surtout pour se laisser faire par Sans.
Genre c'est un complot parfait par les écrivains pour que nous, les lecteurs, on ferme bien notre gueule et qu'on se laisse faire. *tousse* Encore une fois, trop difficile de développer une romance avec un personnage qui a toutes ses facultés intellectuelles.

*gros yeux*
Genre, incroyable.
Il y a tout qui me choque et m'émerveille quand je lis ce revu.

Non non, promis,
pas en bien.

OUUUUU, LES SEULS MOMENTS OÙ IEL FOUT QUELQUE CHOSE, C'EST POUR IMPRESSIONNER SANS AU BOUT DU COMPTE.

BAH OUI, BAH OUI, BIENNNNN ÉVIDEMMENT. C'EST PAS INTÉRESSANT SINON !

*GROGNE DE FRUSTRATION*

CE QUI M'ÉTONNE ET M'ÉNERVE PRINCIPALEMENT C'EST À QUEL POINT LES ÉCRIVAINS UTILISENT CE SCÉNARIO POUR TOOOOOUT EXCUSER.
EXCUSER LE FAIT QUE LE READER AIME UN FILS DE TCHOIN POSSESSIF, "LIMIIIITE" YANDERE, EXCUSER QUE SANS AIME UNE GRUGRUCHE INUTILE ET N'APPORTE AUCUNS DÉVELOPPEMENTS PSYCHOLOGIQUES ET C'EST BOOOOOORDEL D'ÉCRIVAINS QUI—

*tousse parce qu'elle a trop hurler*

Ouais, en gros, j'aime pas ce revu.
Il me traumatise.

C'était une fille qui en avait marre du cliché : « traumatisme. »....wait, c'était pas sensé être le titre du chapitre, je voulais juste me référer. Et merde. *pleure et part*