Chapitre 1

Je suis désolée si je vous ai fait attendre pour ce chapitre mais j'étais en vacances avec ma famille ce qui fait que je n'ai pas pu vraiment écrire ou alors c'était quand je faisais semblant d'aller au petit coin pour noter rapidement une idée...

J'espère qu'il vous plaira quand même ! Profitez bien de la lecture !

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Je marche dans les rues vides de la grande ville dans laquelle j'habite. Le fait que la ville soit tellement vivante pendant la journée et que à peine à 1 heure du matin toute activité s'arrête. Pas de fêtes. Pas de bruits venant briser la bulle dans laquelle je suis enfermée avec mes écouteurs ne diffusant aucune musique dans mes oreilles.

J'aperçois enfin le lieu que je recherche. Le centre ville. Une fête foraine s'est installée ici pour les trois semaines à venir et j'ai toujours rêver d'aller seule dans une grande roue pendant la nuit.

Les lumières sont encore allumées bien que personne ne se trouve dans le petit parc d'attractions.

Je retire mes écouteurs ne me servant décidément a rien et avance un peu plus vite vers le grillage me séparant de la fête foraine. Je passe par au dessus en faisant attention à ne pas accrocher mon sac au dessus par la même occasion.

Je me balade d'abord entre tout les manèges de la fête foraine profitant du calme et du vent frais que la nuit apporte. Je repère une machine a grappin et fouille dans mes poches pour vérifier si j'ai pris une ou deux pièces. J'en sors une après deux longues minutes de recherche à cause de mes écouteurs qui s'enroulaient à mes doigts.

J'insère la pièce tant recherchée dans le bloc contenant toutes sortes de peluches et commence ma partie. J'ai toujours rêver de gagner une de ces peluches minions ou pingouin.

Malheureusement après deux tentatives j'ai échouer et je n'ai plus de monnaie sur moi. Je pars donc vers un stand de barbe à papa! Les machines sont encore allumées. J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur c'est flippant. Je prends une des barbes à papa sur le comptoir et avale une bouché de ce merveilleux sucre rose en nuage. Et maintenant... Voici le clou du spectacle. Je prends une bouteille de bière assez alcoolisée dans le frigo derrière le comptoir et m'approche d'une des nacelles de la grande roue.

Je monte dans la première nacelle venant en la faisant grincer et tourne sur moi même déposant au passage ma bouteille sur le sol grisé.

Je regarde attentivement mes chaussures tandis que le froid doux de la nuit me mord légèrement la peau ainsi que mes lèvres.

La nacelle arrive à son point culminant. C'est maintenant que la photo se prend. Je me lève et me mets dos à la caméra prenant la photo regardant la fête foraine endormie.

Je termine le tour qui a dû durer cinq petites minutes et descends rapidement de la nacelle en attrapant la bouteille que j'ai à moitié commencer.

Je dirais que si j'étais une ado comme tout les autres, avec des amis et une vie autre que virtuelle, je traînerais avec eux, rigolerais avec ma famille. Je ne m'enfermerais pas dans ma chambre en dessinant encore et encore le même signe sur ma peau ayant bien trop peur de ce que je pourrais faire autrement.

Je pense que je sortirais et que j'attraperais une pierre afin de la jeter à la fenêtre de ma meilleure amie pour soit lui demander de sortir ou alors m'incruster chez elle pour nous faire un marathon de film.

Je pense que je resterais des heures durant au téléphone à rigoler de ce qu'il s'est passé durant la journée.

Ou alors je pourrais juste profiter du moment présent. Dehors dans une fête foraine vide et noire sans presque aucune lumière pour que je puisse distinguer mon chemin dans cette obscurité presque totale.

Je tire mon portable de ma poche arrière et regarde quelques uns des messages dans la conversation entre moi et mes amies virtuelles mais n'y réponds pas pour autant. Je parcours mes musiques et active Wait du groupe M83.

Wait.

Send your dreams.
Where nobody hides.
Give your tears.
To tide.

No time.
No time.

There's no end.
There is no goodbye.
Disappear.
With the night.

No time.
No time.
No time.

No time.
No time.
No time.

Cette chanson me rappelait un seul et unique film. Nos étoiles contraires. Je dois avouer que je n'ai jamais compris pourquoi l'auteur avait décider de nommer son livre comme ça mais je le trouvais d'autant plus poétique.

Je veux vivre ma vie tant que je le peux encore. Car je ne serais jamais aussi jeune que je le suis maintenant. J'ai besoin de partir et de tout lâcher.

***

franchement ce chapitre est nul mais -comme le dirait mon grand père- il a le mérite d'exister. J'espère qu'il vous a plut quand même et que je n'ai pas mis trop longtemps à l'écrire et à le poster. J'ai profiter d'être encore dans le train pour le terminer. Bonne nuit pour ceux qui dorment!

Bisous!!!!

PS: vous voulez un nom de team mes fidèles lectrices?

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