Chapitre 9 /!\
Yoongi claque sa porte derrière lui une fois que nous sommes rentrés dans la chambre. Il me tire par la main jusqu'à son lit double et me pousse dessus, m'y faisant chuter sur le dos. Immédiatement, il grimpe à son tour sur l'espace moelleux et se met à quatre pattes au-dessus de mon corps.
Nos visages se rejoignent mais je dois légèrement me redresser pour capturer ses fines lèvres. Elles ne sont pas très épaisses, mais qu'est-ce qu'elles sont délicieuses. Tellement sucrées, une si bonne sucrerie, la meilleure. En plus... elles sont à quantité illimitée, je peux les gouter, les déguster, autant que je le veux. Je les aime tant.
Mon corps s'excite si vite, en une fraction de seconde. Je grogne contre la bouche de Yoongi en passant mes mains dans sa nuque pour le forcer à appuyer plus notre contact. Ses lèvres se collent si bien aux miennes, elles s'y glissent avec une facilité tellement exquise.
Une de mes jambes passe par-dessus son bassin, le faisant s'abaisser contre moi grâce à la force de mon mollet et de ma cuisse qui appuient sur son corps. Tout en le gardant emprisonné de ma jambe, mon bassin commence des mouvements aléatoires contre son bassin à lui, frottant nos hanches, nos pubis et nos entrejambes ensemble. Nous grondons, surtout lui car il ne sait pas faire autre chose que râler tout le temps, de plaisir pendant que nous nous embrassons.
« Yoongi ! Pl-Plus ! Encore p-plus ! Hyung... ! »
Yoongi ondule encore plus vite contre moi. Mon pantalon me brule même à travers mon caleçon tant il frotte fort nos deux tissus ensemble. Ils vont finir par s'enflammer. Ou nous enflammer nous, des putains de combustibles pris au piège par un comburant que nous ne retirons pas.
Sauf que je ne veux pas finir comme une crevette en train de griller sur un barbecue, et je n'ai pas envie que Yoongi me suive dans cette optique-là.
Mes mains se glissent le long de son corps jusqu'à arriver au niveau de sa ceinture. Sa bite y est si grosse putain, je sens si bien sa bosse qui déforme son pantalon alors même que je ne la touche pas. J'appuie sur son érection, le faisant grogner contre mon visage pendant que je lui déboucle aveuglément son accessoire en cuir, il ne veut pas arrêter de râler ? Je vais le faire taire s'il continue. Une fois la boucle débouclée, je lui retire sa ceinture, la jetant au sol aléatoirement.
Nos respirations se frappent ensemble pendant que nous retirons au fur et à mesure nos vêtements.
« Je vais le démarrer ton putain de jean. »
Yoongi se bat contre mon jean, et moi, je l'écoute s'énerver. Ça m'amuse et ça m'excite, quand il est en colère, ce qu'il est en ce moment. Son envie de se dépêcher est si forte qu'il n'arrive même pas à défaire le bouton qui tient mon jean fermé.
« Laisse-moi faire, espèce d'incompétent. »
Je me prends un regard noir de sa part, mais j'en ai strictement rien à foutre. Il faut voir la vérité en face, et malheureusement, ce que je dis est la vérité. Il n'est pas si diabolique à défaire, mon jean, j'en suis la preuve même, je viens de le défaire sans m'affairer dessus comme un fou. Pauvre Yoongi pas doué. Il ne me remercie même pas, en plus, il se contente juste de me le retirer avec précipitation pour pouvoir se reconcentrer sur moi.
Nos deux corps nus se replacent l'un contre l'autre, et nous reprenons ce que nous avions dû arrêter à cause de notre déshabillage. Je n'ai même pas besoin de lui demander de se coller à moi, il le fait directement, rassemblant nos deux corps brûlants.
Nos sexes glissent l'un contre l'autre, se décalottant d'eux-mêmes en fonction de nos mouvements. On mouille tous les deux, surexcités. Des bruits de bouche et de salive emplissent la chambre. C'est presque à se demander si nos bouches ne sont pas en train de baiser ensemble tellement elles font des bruits forts et obscènes. C'est tellement excitant. Tellement putain d'excitant.
Quand sa bouche s'éloigne de la mienne, pour nous permettre de reprendre notre respiration, je ne peux empêcher les gémissements de frustration que produisent mes cordes vocales de s'échapper. Mais ça ne le fait pas revenir, cette espèce de con.
Je le regarde, les yeux grands ouverts, réclameur. Je veux qu'il revienne embrasser ma bouche. Je veux qu'il revienne frotter son sexe au mien, qui se retrouve délaissé. Je veux qu'il revienne tout court, j'ai besoin de lui, moi...
Je l'entends ouvrir le tiroir de sa table de nuit, qu'est-ce qu'il fout ? Ce n'est pas le moment de faire le ménage putain ! Il nettoiera et rangera ses affaires plus tard... !
Je ferme les yeux en essayant d'ignorer la douleur de mon membre gorgé de sang mais plus du tout stimulé. Il n'est pas fait pour stagner, il a besoin de mouvement pour aller bien...
Un couinement de surprise passe la frontière de mes lèvres et je rouvre brutalement les yeux. Yoongi m'a attrapé par les chevilles pour me faire glisser plus au centre du lit. Il a cru que nous étions sur une piste de ski ou quoi ?! La couette est de couleur blanche mais quand même... ! Il m'a fait peur ce con, et il ne semble même pas être au courant !
« Ça va pas... !
– De quoi ?
– Tu me maltraites... !
– Ah bon ? Explique-moi en quoi.
– T-Tu... Tu... Tu es... bête ! Incompétent ! Tu ne sais pas défaire un jea...
– Arrête, tu parles trop pour dire trop de conneries.
– Tu vas continuer de les entendre alors car je ne vais pas me...
– Oh que si. »
Yoongi est dressé devant moi, à quatre pattes, me regardant avec un petit sourire provocateur. Si je riposte, je sais qu'il va me faire comprendre que je n'aurais pas dû. Me taire, c'est la meilleure solution ? Mais ce n'est pas dans mes habitudes. Je ne suis pas du genre à écouter, et encore moins l'écouter lui. Provoquer Yoongi, c'est si amusant. Et c'est aussi très excitant. J'ai envie de m'amuser avec lui, et il sait très bien me rendre la monnaie de ma pièce.
Il aime être énervé avec moi, être un peu plus brute, laisser ses envies et ses pensées prendre le dessus sur la douceur dont il me fait part le reste du temps. Yoongi a une facette cachée qu'il n'assume pas encore en dehors de nos rapports, il cache aux autres un petit bout de sa personnalité, il me la cache à moi quand on ne fait rien, même si je la connais. Et il sait à quel point j'aime quand il me la montre, quand il la laisse s'exprimer, donc il le fait, à quasiment tous nos rapports, car je la déclenche.
Je lui jette un regard noir, qui veut tout dire. Nos yeux sont accrochés ensemble, ce qui me permet de voir ses pupilles se rétrécirent de colère.
Je n'ai pas le temps d'énoncer le moindre son. Il bouge, puis je sens quelque chose se poser contre mes lèvres, au niveau d'où elles sont légèrement entrouvertes.
« Suce, ça va te faire taire. »
J'avale bruyamment ma salive et jette un regard en arrière, en espérant croiser son regard. Ouais non, finalement, j'aurais préféré ne pas le croiser, vu comme il est noir, puissant.
Il s'est levé pour aller chercher un préservatif... pas pour faire le ménage, je suis vraiment con. Il fallait me le dire, s'il voulait que je le suce... ! Je l'aurais fait, au lieu de couiner pour qu'il revienne ! Ma bite elle a attendu pour rien, et elle est toujours autant frustrée alors que s'en occuper n'était clairement pas dans ses projets.
Mais la nuit est loin d'être terminée, il aura bien le temps pour s'en occuper... non ?
« Jimin... »
J'acquiesce vivement avant de sortir ma langue pour venir lécher le bout de son sexe qui pointe tout contre ma bouche. Le latex, ce n'est pas très agréable à lécher... mais j'ai pas le choix. C'est un problème mineur, de toute façon, je vais vite oublier ce détail. Je réitère ma léchouille, et un petit couinement, très faible néanmoins, s'échappe de ses lèvres. Il se retient ? Ou c'est juste que je ne le titille pas assez ? Il est trop chiant quand il fait ça, et il sait que moi, ça m'énerve.
Mes sourcils se froncent de mécontentement et j'ose donner un léger coup de dents sur le bout de son gland.
Un cri, à moitié de douleur et de plaisir.
Puis un gémissement de plénitude de ma part.
« Je ne suis pas d'accord avec ça ! Maintenant t'arrêtes de faire ta rébellion et tu suces pour te faire pardonner... et espérer que je redevienne doux avec toi. Tu sais te faire pardonner, pas vrai ? En quatre mois, tu as eu le temps d'apprendre. Alors fais. »
Il n'est pas bien compliqué à se faire pardonner, mais est-ce que j'ai envie qu'il me pardonne ? Je ne sais pas. À voir. Mais pour le moment, je vais l'écouter. Et de toute façon, j'ai envie de sucer sa bite, alors il ne faut pas croire, je ne vais pas me priver.
Ma main gauche passe par-dessus son corps pour se raccrocher au niveau de ses reins, et appuyer dessus pour le faire se baisser un peu plus. Il s'est enfoncé dans ma bouche suffisamment pour me faire taire, mais je peux en avoir plus en bouche. J'ai besoin de matière à sucer, et il ne m'en donne pas assez... !
Ma main droite, quant à elle, elle attend sagement, prête à aller porter secours à ma propre bite si besoin.
Je l'ai sucé si fort, voulant m'appliquer au mieux. Mes joues se sont creusées si violemment pour l'aspirer que des douleurs s'en élèvent, me donnant de légères crampes. Ma langue passe sur mes lèvres, les humidifiant à nouveau. À force de les garder autour de la longueur de Yoongi, elles ont séché et c'est vraiment désagréable.
Yoongi se déplace à nouveau au-dessus de moi, pour revenir à mon niveau et laisser un petit bisou sur mes lèvres.
« C'est bien Jimin.
– Tu veux bien m'aider, maintenant ? J'ai si mal Yoongi... alors que toi, t'as joui avec ma bouche... moi aussi je veux...
– Mmmh... j'ai autre chose en tête, petit diablotin.
– A-Ah bon ?
– Ça te fera encore plus de bien. »
Vraiment ? Il me dit des choses, il me donne des envies, il me promet de me faire jouir encore mieux qu'avec une fellation... mais ça veut dire quoi ? Il va me faire quoi ? Je vais exploser s'il ne fait rien ! J'en peux plus j'en peux plus j'en peux plus. C'est parce que moi, à la base, j'avais une érection que nous avons fini là... et elle n'est toujours pas soulagée ! Alors que la sienne, qu'il n'avait même pas avant qu'on se retrouve dans ce lit, a déjà pu obtenir sa fin ! C'est injuste !
Il a son petit sourire d'idiot qui a une idée derrière la tête sur son visage. Et généralement, ça ne veut pas forcément dire que ça va m'arranger. Pourtant, il m'a dit qu'il allait me faire jouir... !
Yoongi m'attrape par les hanches et me retourne sur le ventre sur sa couette, me replaçant par la même occasion plus haut sur le lit. Je l'entends grogner mais je ne peux pas le voir. Et quand j'essaye de tourner mon visage sur le côté pour, rien que l'apercevoir, il m'empoigne le cou entre ses doigts pour me forcer à rester, la tête dans l'oreiller. Et je lui obéis. Encore. Je lui obéis toujours. Parce que j'aime quand il entreprend des choses. Parce que j'aime quand il prend son caractère colérique. Parce que ça me fait tout simplement bander plus, même si je suis déjà, à mon goût, pas mal. Parce que je suis tout sauf l'ange pur demandant constamment de la douceur qu'il pensait que j'étais. J'aime la douceur. Mais j'aime aussi les rapports beaucoup plus énervés.
« Jimin. »
Je sursaute. Il a grogné mon prénom tout contre mon oreille. Je sens ses lèvres bouger contre mon cartilage. Il est allongé sur moi, m'aplatissant comme une crêpe sur le matelas, pesant de tout son poids sur mon corps. Il se colle à moi, nos peaux pourraient presque se mélanger ensemble. Sa bite se trouve entre mes deux fesses, et j'en tremble de plaisir. Putain putain colle-toi encore plus espèce de con. Encore plus.
« Réponds quand je te parle. »
Il prend une poignée de mes cheveux entre ses mains et tire dessus. Je couine mais je ne lui réponds pas. Je crois que ça l'énerve. Tout l'énerve. Mais qu'est-ce qu'il le rend bien putain. Me faire tirer les cheveux, ça ne me fait pas mal. Pas dans ce contexte-là. Les douleurs qu'il fait se transforment si vite en des pics de plaisir que je me fais envahir par ces flèches invisibles.
« Jimin.
– Qu-Quoi ?! »
Ma voix est partie si haut dans les aiguës que je me surprends moi-même. Je connais mon prénom, il veut que je lui réponde quoi ! Je ne vais pas lui épeler comment je me nomme, non plus ! Je sais que je m'appelle Jimin. J-I-M-I-N. Wow, incroyable, mystère !
« Je veux nous prendre en photo pendant notre rapport.
– Pour-Pourquoi ?!
– Tu es si beau quand tu jouis que je veux pouvoir imprimer ton visage à jamais.
– M-Mais co-comment ?!
– Je gère. Doigte-toi pour moi en attendant. Je veux t'entendre gémir. »
Je hoche légèrement la tête, bloqué par sa main qui me tient les cheveux. Je reçois dans la foulée une bouteille de lubrifiant dans la main. Naturellement, je commence à me déplacer pour m'asseoir mais il m'assène une claque sur la cuisse, me figeant dans mon mouvement.
« Tu te doigtes. le cul. en l'air. Je veux. voir. tes doigts. rentrer. et. sortir. dans ton trou. »
Yoongi me replace et relève mes fesses vers le haut à chaque nouveau groupe de mots. Et je le laisse faire. Encore et toujours. Je suis comme déconnecté de mon corps, j'attends qu'il me manipule, je ne fais plus rien par moi-même. Je suis passif, entièrement passif. J'ai envie qu'il en fasse plus, il le sait, mais pourtant, il s'en fout. Il est méchant. Il est cruel...
Il m'a demandé quelque chose, il m'a mis le cul en l'air, mais je ne bouge pas, gémissant seulement dans le vide. Il me reprend le lubrifiant et l'ouvre pour m'en étaler une bonne quantité au niveau de mon entrée et sur l'index de ma main gauche. Il m'attrape par la suite mon poignet, et, comme une marionnette, je le laisse me guider. Il me titille de mon propre doigt mon entrée avant de me faire exercer une petite pression pour me faire entrer un peu. Un gémissement s'échappe mais je le bloque à l'aide de l'oreiller où se trouve enfoncé mon visage.
« Scht, tu gémis, j'ai dit. Je veux t'entendre, ne bloque rien. Doigte-toi. »
Il lâche ma main, et je reste quelques secondes, comme un con, mon index enfoncé jusqu'à la première phalange dans mon anus, sans bouger. Mon cerveau doit se reconnecter. Il m'a foutu en l'air, à me faire attendre autant, il faudrait peut-être qu'il pense à me donner un orgasme ! Je peux en avoir plusieurs à la suite, ça ne me dérange pas du tout !
« Et tu ne jouis pas. Tu te retiens. »
Je pousse un couinement de négation, lui réclamant de retirer sa demande. Pourquoi je ne peux pas jouir alors que lui, il a joui avec ma bouche... ! C'est trop trop trop trop trop injuste !
Renfrogné, frustré, je commence lentement à faire des petits mouvements de doigt dans mon antre, me faisant gémir tout en me détendant. Mon index est trop petit, et je suis forcé de me cambrer violemment pour arriver à atteindre ma prostate. J'arrive à la toucher, c'est déjà ça. Je peux la toucher et me donner du plaisir tout seul, à l'intérieur.
Je pousse des gémissements, gesticulant dans tous les sens. C'est si bon putain. Yoongi, regarde et écoute comme je suis si bon. Je t'obéis si bien, je gémis et je me doigte, félicite-moi Yoongi. Permets-moi de jouir, je t'en supplie. Je me sens déjà presque au bord...
J'entends à peine ce qu'il fait, mes propres sons résonnant dans mes oreilles. Qu'est-ce qu'il branle putain ? Il est en train d'enfiler une capote à son appareil photo ou quoi ?! Il ne fait pas la taille de son objectif, ça ne sert à rien d'essayer !
« Yoo-Yoongi !
– Scht. Rajoute un doigt.
– Tu... Tu re-reviens ?
– Je programme le timer entre chaque photo et j'arrive, mon bébé. Continue de te doigter.
– Je peux jouiiiiiiiir ?
– Non.
– Mais j'ai... j'ai besoin !
– Après, mon Jimin. »
Je décide de moi-même de rajouter mon majeur dans mon entrée pour continuer de gémir encore plus fort. Je veux qu'il vienne, moi... il prend trop de temps, il ne s'occupe plus de moi ! C'est sûr que maintenant qu'il est venu, lui, il se sent bien ! Moi j'ai l'impression que je vais exploser, et pourtant, je continue de me retenir pour l'écouter ! Il est égoïste... il ne pense pas à ma bite réclameuse.
Par contre, il va vraiment faire des photos de nous en train de baiser ? J'en suis sûr qu'il va se branler en les regardant... il fait tout pour sa bite, c'est fou. Même moi, je ne m'en occupe pas autant. Il cache bien son jeu, derrière sa crainte de s'engager ou de se montrer en public avec un gars dont il est amoureux, il est accro à mon cul et ma bite. Il va devoir me les partager, ces photos. Je veux ces photos, moi aussi. Putain, moi et Yoongi en train de baiser.
Le matelas s'affaisse et des croissants humides se déposent très peu de temps après sur la peau de mes fesses. Un spasme parcourt mon corps et je pousse un cri en courbant mon dos au maximum de ce que je peux, réclamant à Yoongi de recommencer une nouvelle fois.
Il me caresse les jambes de ses mains, à genoux entre mes cuisses écartées, tout en baisotant mes fesses alors que je me doigte. J'ai des poussées de plaisir de partout et ça me rend dingue.
Yoongi gronde de plaisir contre ma peau sensible, dégustant mes boules de chair. Il me les mordille, fait rouler sa langue dessus, et putain, c'est tellement délicieux. Délicieux à un point que je ne me concentre même plus sur mon doigtage pour focaliser mon cerveau sur ce qu'il me fait lui. Putain de merde, il va me rendre taré à faire ça. J'ai envie de jouir, j'ai mal, je ne veux pas tenir, je ne peux pas.
« Doigte-toi. »
Il me murmure ça contre ma peau. Tout contre ma peau. Je sens ses mots contre mon épiderme. Me doigter ? Ah oui, me doigter. Continuer de me doigter. Il ne veut pas le faire lui-même ? Ce serait tellement plus délicieux. Tellement plus bon. Tellement meilleur si c'est lui qui fait.
« F-Fais... »
Je commence à retirer mes doigts mais Yoongi me bloque le poignet, enroulant sa main autour, m'empêchant de sortir mes deux dernières phalanges.
« Montre-moi comme tu es un grand garçon, finis de te préparer pour accueillir Hyung.
– Mais j-je veux toi ! »
Je geins de frustration pour essayer de le faire craquer. Je veux qu'il s'occupe de moi, parce que c'est tellement mieux quand c'est lui qui me touche. Tout devient beaucoup mieux. Tout devient beaucoup plus excitant. Tout se décuple au centuple.
« Finis de te préparer.
– Je veux toiiiiiiiii !
– Jimin. »
La voix de Yoongi est sans appel, autoritaire. Il me prévient, m'avertit que je ne devrais pas faire le malin. Que je ne devrais pas essayer de contrer ses demandes. Car il le sait, que c'est un caprice. Un caprice car j'ai envie qu'il me doigte lui et pas que je le fasse moi-même. Il n'est pas idiot, il voit tout. Et quand il veut quelque chose, il ne craque pas. Il ne craque pas pour un caprice.
Or, je suis têtu. Je sais ce que j'encours mais j'ai envie de le provoquer. Car, quand il s'énerve, qu'est-ce qu'il est bandant. Il devient tellement dominant, et, même si je n'apprécie pas spécifiquement le concept de dominant et soumis quasi total, ce soir, nous nous sommes jetés pleinement dans cet océan de plaisir.
Il m'a lâché le poignet pour recommencer ses caresses sur mes cuisses, ce qui me permet de retirer mes doigts sans qu'il n'ait le temps de me stopper à nouveau. Je prends appui sur mes mains, m'en foutant royalement de salir ses draps un peu plus, et me redresse.
Enfin, j'essaye.
Yoongi me fauche dans mon mouvement, me faisant retomber à plat sur le matelas avant de m'asséner une fessée sur ma fesse droite. À l'endroit où sa peau à frapper la mienne, atrocement sensible, s'élève une brûlure vive. Je sens encore et encore cette rencontre improviste, que je n'avais pas prévu. Et putain, c'est électrisant. La douleur, distincte une fraction de seconde, se transforme si vite en du plaisir que c'est juste bon. Juste délicieux.
Putain, il veut me punir de ne pas l'écouter et moi, je suis heureux de ce qu'il me fait. J'en redemande dans des piteux couinements alors qu'il est en colère.
« Non mais je rêve, t'en redemande, petit con insolent. »
Il presse le talon de sa paume contre ma chute de rein, m'obligeant à rester allongé, collé, sur le ventre au matelas. Je sens son souffle chaud frapper ma nuque, son corps se remettant contre le mien. Il ne bouge pas, il réfléchit. Trop.
« Yoon-Yoongi ! »
Je m'agite pour frotter mes fesses à sa bite. J'ai tellement envie qu'elle rentre dans mon trou, qu'elle me prenne, qu'elle frappe ma prostate, qu'elle me fasse hurler, qu'elle me fasse jouir. Elle le fait si bien. Je la sens tressauter, je la sens goûter contre mes fesses, et pourtant, Yoongi semble l'ignorer. Il force mon bassin à ne plus bouger et se redresse, pour mon plus grand malheur. Il me faudrait un rien pour me mettre au bord et faire sortir mon orgasme, pourquoi il ne veut pas me le permettre ? Pourquoi il préfère me faire gonfler, attendre, languir ?
« Je t'ai dit de te doigter, pas de rouler du cul sur ma bite ! »
Il me gronde, mais ma bite tressaute comme elle le peut. Qu'il continue de me fâcher, ça m'excite. Et je ne demande que ça, d'être excité. S'il pouvait me toucher, ça serait encore mieux. Je veux qu'il me fasse jouir...
« M-Mais Hyun-Hyung !
– Si tu ne te prépares pas, tu vas être puni. Et je ne vais pas y aller de main morte.
– Prépare-moi...
– Est-ce que tu veux être un bon garçon pour ton Hyung ?
– Oui...
– Alors doigte-toi.
– Seulement si je jouis...
– Non.
– Je suis au bout... je vais veniiiiiir... !
– Tu te retiens.
– Je p-peux plus... !
– Oh si, tu peux. Doigte-toi. »
Je grince de frustration, mais, têtu comme je suis, je ne vais pas arrêter là. Il me dit de ne pas jouir, ok, il me dit de me doigter, ok, mais ça ne veut pas dire que je vais l'écouter.
Yoongi se relève pour me permettre de me replacer correctement. Il me maintient par les hanches, et, le plus rapidement possible, et malgré ma position pas forcément pratique, je lui saisis son poignet. Je replie ses doigts, sauf l'index et le majeur, et les enfonce dans mon antre.
Je force pour le tenir fermement et l'empêcher de retirer ses doigts, ce qu'il tente de faire. Le plaisir est déjà fou. Je pousse des petits cris en déplaçant mon bassin pour enfoncer et retirer tout seul ses doigts dans mon anus.
Puis soudainement, il n'essaye plus de les enlever. Il commence à les déplacer de lui-même, me détendant à son aise. Je suis têtu, je l'avais dit. J'ai gagné et c'est lui qui s'occupe de moi maintenant ! Il va me faire jouir, je ne l'écouterais pas, je me laisserai venir.
Tout content, je n'ai pas vu la douille arriver.
Sa main libre fend l'air et s'abat sur une de mes deux rondeurs. Je pousse un gémissement pathétique, couinant éhontément.
La zone enflammée se répand dans mon corps, partant du foyer avant de s'estomper, et tout ça en quelques secondes. Quelques secondes où je n'ai plus réagi, et où il en a profité. Ses doigts se sont retirés, me laissant vide à l'intérieur. Je ne le retenais plus vraiment, je pensais avoir gagné... mais il est trop intelligent, j'aurais dû m'en douter.
« Jimin, je t'ai dit quoi ! »
Il m'attrape par la gorge et me relève, me faisant sortir du lit. Mes jambes tremblantes me tiennent faiblement debout : s'il me lâche, je risque de tomber. Son corps se colle au mien, il est derrière moi, et je ne le vois pas. Il est énervé, c'est tout ce que je sais. C'est moi qui ai voulu l'énerver, j'ai réussi. Un peu trop bien peut-être...
Je déglutis, sa main droite emprisonnant ma gorge. Ma pomme d'Adam roule contre ses doigts, et me fait tout sentir, tous les petits fragments de sa prise.
Je sens sa respiration contre ma joue, ses lèvres contre mon oreille. Quand il va grogner, je vais vibrer avec ses cordes vocales.
Il me rend dingue.
« Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Pourquoi tu joues Jimin ? Pourquoi tu me provoques ? Pourquoi tu m'appelles à te prendre violemment ? Pourquoi tu réclames à mon caractère le plus sombre de venir s'occuper de toi ? Réponds-moi, pourquoi ? »
Il grogne tout ça avec une voix... putain de merde je vais crever. Une voix si grave, si profonde, si puissante. Elle fait écho en moi. Qu'est-ce que j'aime ce Yoongi. Un Yoongi tempétueux. Un Yoongi au caractère de feu. Un Yoongi qui pourrait tout détruire. Un Yoongi qui sait me rendre fou.
De frustration.
De plaisir.
D'amour.
« S'il te plait...
– Je. Veux. Ma. Réponse. »
Entre chaque mot, il me donne une claque sur l'intérieur de ma cuisse gauche. Il n'a pas accès à mes fesses, et je crois que je préfère quand il me donne des fessées dessus. Car putain, je suis sensible au niveau des fesses, mais l'intérieur des cuisses, c'est une de mes zones les plus érogènes.
Je me mords brutalement la langue, je vais me faire saigner tellement je force. Mes yeux se ferment et mon dos se moule au mieux à son torse. Des couinements, je suis incapable de plus, sont les seuls sons qui arrivent à sortir. Mon sexe coule, tressaute, se redressant toujours plus. Il est si rouge, si foncé, si gorgé de sang. Si je n'avais pas contenu mon plaisir, mon orgasme se serait échappé.
Je suis incapable de répondre, Yoongi me fout trop bien dans un autre monde pour que je sois encore connecté ici, capable de parler et de réfléchir.
Des claques sur l'intérieur de mes cuisses et je ne suis plus là.
Jimin est parti.
Il n'existe plus.
C'est un fait.
« Dépêche-toi de parler, tu empires ton cas.
– Bon-Bonjour...
– Parler en lien avec ma question, idiot ! En plus, nous sommes le soir... !
– Je ve-veux... !
– Veux quoi ?
– Que ta bite me... me prenne ! Et jouir...
– Tais-toi. »
Ne me demande pas de parler si c'est pour me disputer quand je le fais... ! Il a la mémoire courte ou quoi, ce fou ! Ce fou avec des yeux noirs, putain de sombres, putain de sexy, putain d'appel à la luxure.
Il s'écarte de mon corps, me laissant debout comme un con. Je ne vais pas tenir longtemps debout, et s'il ne revient pas rapidement pour me tenir, je vais tomber. Mes jambes tremblent, mes mains tremblent, je tremble de partout. Ma bite pointe en l'air, elle me fait mal. Ça fait beaucoup trop de temps qu'elle attend, et je ne cesse inconsciemment de me retenir de la laisser choisir ses envies, car les demandes de Yoongi ont un impact sur mon cerveau.
Je jette un bref petit regard vers cet homme que j'aime, je craque. Son corps nu, à moitié de profil, me fait pulser un peu plus. Je tombe à genoux sur le sol et ma main droite s'enroule autour de ma longueur. Je débute des mouvements de haut en bas tout en passant à intervalles réguliers mon pouce sur ma fente, caressant volatilement mon gland. Des grognements de plaisir sortent de ma bouche, et des petits cris viennent lorsque je concentre un peu plus ma masturbation au niveau de mon gland.
Je vais jouir je vais jouir je vais jouir... ! Encore quelques secondes et...
Des bras passent autour de ma taille et me relèvent sur mes pieds. Je n'ai même pas entendu Yoongi revenir, trop concentré sur ma masturbation. Tous mes nerfs sont en éveils et me crachent de fortes doses d'excitation, brouillant ma vue, ma perception, tout.
« Tu n'attends même pas ton Hyung. »
Yoongi prend mon poignet et m'empêche de continuer ma masturbation. Ça me faisait tellement du bien, j'allais jouir ! Il n'est vraiment pas gentil ! Pourquoi il est méchant avec moi alors que je suis gentil ?
Je couine de mécontentement et m'apprête à lui faire comprendre oralement sauf mon souffle se coupe. Son corps se retrouve tout près, il me rapproche considérablement de sa chaleur doucereuse, tout en écartant mes fesses. Son gland s'y faufile, se trouve un chemin sans se perdre, et vient à la rencontre de mon entrée.
« Tu es prêt ou pas ? »
Un couinement lui répond. Même s'il y a une couche de latex qui nous sépare, je le sens si bien.
« Ça veut dire oui ou non ?
– Ou-Oui...
– Parfait. »
Sa main gauche se faufile le long de mon corps, passe sur ma hanche puis le devant de ma cuisse avant de finir sa route, agrippée à la peau intérieure, tout près de mon entrejambe, de ma cuisse. Ses longs doigts la pressent si bien. Son autre main affirme mon maintien debout par les hanches. C'est si lent, il a peur d'y aller ou quoi ? Je pensais qu'il...
Mon cerveau se vide, ma phrase meurt dans ma gorge qui ne laisse sortir plus qu'une cacophonie de cris.
Je n'y pensais pas, plus. Je n'avais pas anticipé son action, même si je l'attendais impatiemment. Je ne savais pas que ce serait comme ça.
Mes jambes me maintiennent encore grâce au soutien de Yoongi. Cette sensation d'être plein, ce ressenti incroyable, qu'est-ce que je l'aime.
Il m'a rempli, d'un coup de rein une fois son gland passé sans aucun problème.
Je veux qu'il bouge. Qu'il se déplace encore et encore dans mon corps.
Je n'arrive plus à prononcer un seul mot, tout ce que je voudrais dire ne peut plus sortir. Seuls mes sons de plaisir peuvent. Donc j'essaye de lui faire comprendre comme ça, en gémissant tout en déplaçant maladroitement mon bassin.
Un frisson m'échappe quand il dépose ses lèvres contre ma nuque pour y laisser un bisou. C'est fou comme il change de facette aussi vite.
« Tu me dis si ça ne va pas Jimin, d'accord ?
– Pro-Pro-Promis.
– Tu es un très bon garçon.
– C'-C'est vrai ?
– Tu es parfait. Mais tu pourrais l'être encore plus.
– Co-Comment ?
– Tu te retiens, encore. Tu attends que je te dise de venir. Ton orgasme sera encore meilleur, et je veux t'offrir ce qu'il y a de meilleur. Je peux te faire confiance ?
– Je sais pas si... si je vais... je vais réussir...
– Un bon garçon comme toi va y arriver. »
Vraiment ? Je veux être un bon garçon pour mon Yoongi Hyung. Je dois me retenir. J'ai déjà réussi jusque-là... encore un tout petit peu d'effort...
Yoongi abandonne un nouveau bisou sur ma nuque, si doux et agréable.
La délicatesse avant la tempête.
Ses prises se resserrent sur mon corps. Je le sens se retirer, presque entièrement. Avant de se renforcer au maximum d'un habile mouvement.
Il recommence une nouvelle fois, puis encore une, augmentant de plus en plus en puissance. Il aime me faire crier de plaisir, et ça se voit car il y prend un malin plaisir, je le ressens sans même le voir. C'est trop facile de me faire crier en plus... et il le sait ce con.
« Tu ne cries pas assez mon ange. »
Sa voix est claire, grognante, malgré son souffle erratique qui s'échoue sur ma nuque. Comment il fait pour se maîtriser autant ? Et je crie assez, il est fou lui ! Je vais exploser de plaisir s'il rajoute quelque chose au traitement que je reçois déjà !
Je ne tiens déjà plus sur mes jambes, j'exulte de plaisir et lui montre pleinement. S'il me laissait adopter une respiration stable, peut-être que je pourrais crier plus fort. Forcément, me retenir de jouir bloque mes cordes vocales, donc s'il n'est pas content, ce n'est pas de ma faute.
Ses coups de bassin retentissent dans mon corps, mes parois m'envoient des milliards de pigments de plaisir, ma prostate m'électrise à chaque fois qu'il la touche.
Ses doigts, qui maintenaient simplement jusqu'à maintenant ma cuisse, commencent à pincer mon épiderme. Mais je suis sensible moi, il brusque mon corps à faire ça ! Je vais mourir de plaisir et il devra porter ma mort sur sa conscience.
« T'es toujours aussi sensible de l'intérieur des cuisses, à ce que je vois. »
Non, tu crois que je n'étais pas au courant ? Il me rend fou. Et putain, il en joue en plus. Il joue de ma sensibilité. Quand ce sera moi qui m'occuperai de lui, je titillerai bien, trop, ses zones les plus érogènes. Vengeance personnelle.
Mes doigts se serrent et se desserrent, n'ayant aucune prise. J'ai envie de m'allonger, de changer de position, j'en sais rien mais plus être debout. J'aime beaucoup ce que Yoongi me fait, c'est indéniable. Il maltraite mon corps de plaisir et c'est totalement dingue. Mais j'ai plus aucune force, il m'a vidé. Mais nous n'avons pas fini et je ne veux pas m'effondrer avant mon orgasme.
« Pl-Plus d-de-debout...
– Je te finis autrement ? »
Je hoche la tête, la bouche sèche. Il veut me finir comment ? Putain de merde, fini moi comme tu veux Yoongi. Autorise-moi enfin à venir.
Yoongi reste enfoncé en moi, même s'il ne bouge plus, pour me faire grimper sur le lit. Je m'apprête à m'allonger, sur le ventre, mais il me maintient contre lui, à genoux.
« Non. Quatre pattes. »
Mon cerveau grille.
À quatre pattes ? Putain. On ne l'a jamais fait, à quatre pattes. Et là, il va me finir comme ça ? Merde mais ma mort est beaucoup trop proche. Il va falloir qu'il m'aide à retenir mon orgasme, je ne peux plus.
Je me baisse malgré la gêne de son sexe dans mon cul. Pas très pratique de bouger le bassin avec sa longueur d'enfoncée. Lui, ça a l'air de le ravir en tout cas vu les grognements qu'il pousse.
Je me place sur mes avant-bras, la tête vers le bas, pantelante. Mes cheveux transpirants retombent devant mes yeux, me collent au front. Je laisse à Yoongi s'occuper du reste. Ses mains se placent sur mes hanches, relevant mon bassin pour le rapprocher de lui. Il reste à genoux, placé au milieu de mes jambes écartées.
« Ça va Jimin ?
– Ma bi-bite a m-ma-mal !
– Pauvre bite. Elle a besoin d'aide ? Ma bite dans ton cul ne lui suffit pas ?
– Bouge !
– Tu ne me donnes pas d'ordre ! »
Sa voix cingle mes oreilles, me faisant taire tout de suite. Je baisse la tête comme pour me protéger de ses paroles agressives. Mais c'est pas de ma faute... ! Il ne me prend même plus ! C'est pas ça, baiser !
Timidement, je relève la tête, la tournant un peu de manière à croiser son regard, derrière moi. Il me regardait déjà, les pupilles fulminantes, intimidantes, provocatrices.
Un petit couinement s'échappe de mes lèvres alors qu'un sourire fou apparaît sur son visage. Je me dépêche de baisser à nouveau la tête, voulant me faire oublier. Je ne t'ai pas regardé Yoongi... ? D'accord ?
Sa main droite glisse lentement, remontant ma hanche, glissant sur ma taille puis frôlant mes côtes. Il continue encore, venant caresser ma colonne vertébrale tout en passant sur mon omoplate. Mon frisson suit son toucher voyageur, me faisant cambrer plus ou moins en fonction de la zone atteinte.
Ses doigts arrivent sur ma nuque, mais je ne bouge pas, gardant la tête baissée.
Il est un prédateur et je suis sa proie.
Une proie qui fait le moins de bruit, le moins de mouvement possible pour ne pas se faire découvrir.
Mon souffle se coupe par lui-même, voulant se faire le plus discret possible.
Ses doigts se faufilent dans mes cheveux.
En une fraction de secondes, il m'agrippe une poignée de mèches et tire dessus, me faisant relever la tête dans un petit cri, de surprise, de douleur, de plaisir, tout mélangé.
« Je t'ai vu, idiot. »
Il me relève la tête tout en la faisant se tourner vers lui.
Une marionnette et son marionnettiste.
« Je pensais finir avec plus de douceur... mais tu me provoques bien trop. Tu ne le mérites pas, pas vrai ? Réponds quand je te pose des questions.
– Oui...
– Enlève-moi cet air mignon et innocent de ton visage, tu es bien trop insolent comme ça. »
Mes joues rougissent. Je suis mignon ? Hors shooting, il ne me complimente pas vraiment. Je ne le complimente pas forcément non plus d'ailleurs... Mais ça me touche.
« Non mais je rêve, tu rougis en plus ! »
Ses yeux me transpercent du regard. J'ai l'impression qu'il est en train de lire mon âme, qu'il la sonde. Il me défit de baisser le regard. J'aurais aimé tenir et le voir craquer lui, mais je ne tiens pas bien longtemps, deux défis en même temps, c'est beaucoup trop. Ma bite me prend tout mon faible restant d'énergie. Et ses iris sont de toute façon bien trop perçants.
« Bien. »
Il relâche mes cheveux, m'indiquant dans son mouvement de me replacer comme avant, le visage vers le bas. C'est beaucoup plus simple pour moi de toute manière.
Il se remet sur les genoux, me prenant les hanches.
Je ne dis rien, ne riposte pas, lui donnant silencieusement la permission d'y aller. Je vais essayer de me retenir encore, pour qu'il ne soit plus mécontent...
Yoongi se remet à onduler dans mon corps, visant parfaitement contre ma prostate. Il la rencontre à chaque fois, et de plus en plus fort, tellement fort que ça me fait crier. Je suis sensible, et je sais que ça l'encourage, de m'entendre évoquer oralement le plaisir qu'il me donne.
Mes doigts se referment sur le drap, qui n'est plus très bien mis. Je dois me tenir à quelque chose, pour essayer de contenir au maximum mon plaisir et l'envoyer à mon entrejambe, de manière à faire venir mon orgasme. Il est tapi, pas loin, je le sens. Il ne vient pas encore mais ça ne va pas tarder. Et après, je le garde juste là, bien au chaud, prêt à le libérer quand Yoongi me le dira.
Le bruit de nos peaux qui claquent ensemble retentit dans la pièce. La sensation de plénitude qui m'envahit est si bonne, j'en suis dingue. Sa bite est tellement bonne putain. Elle me fait tant de bien. Et cette position... bordel de bordel. Il n'a même pas fini que je sais que je veux qu'il recommence.
Yoongi se cramponne à mes hanches, qui vont probablement finir marquées de la trace de ses doigts. Il est essoufflé à cause de l'effort, mais c'est tellement jouissif qu'il continue. Et puis, il a quand même un minimum d'endurance pour nous permettre d'aller au bout de ce que l'on souhaite.
Il pousse soudainement un grognement qui me fait sursauter entre deux coups de rein. Ses ongles rentrent dans mon épiderme tant ses doigts se contractent. Il me fait mal, même si j'aime ça.
Je ne comprends qu'une seconde plus tard qu'il se vide sans même m'avoir prévenu. Soit il a oublié de me le dire, soit ce n'était pas prévu, soit il pensait durer un peu plus et se retenir. Je sens son sperme, dans la capote, couler par jets. Mon anus s'est resserré automatiquement pour lui donner le plus de stimulation possible. Moi, je suis gentil, je lui fais du bien et je fais au mieux pour lui donner un bon orgasme, alors que lui, il est méchant en me faisant me retenir.
Le savoir en train d'éjaculer dans mon corps, même s'il a un préservatif, me rend fou de plaisir. Ma bite réclame que je la laisse faire, que je jouisse avec lui. Mais je la bloque car il ne m'a pas dit... pourquoi je continue de lui obéir putain ?
Son orgasme se termine et il se retire, me faisant couiner. Et moi ? Ça fait déjà deux fois ! Je me retiens, faisant tous les efforts du monde, il me dit d'attendre son signal... qui n'arrive jamais !
« Tourne. »
Je bascule sur le dos, me laissant tomber, fatigué, contre le matelas. J'en peux plus d'attendre, c'est quand qu'il m'autorise à jouir ?! J'ai si mal !
Je m'agite dans tous les sens, essayant de provoquer mon orgasme mais rien n'y fait.
Je lui lance un regard désespéré, qui le fait esquisser un petit sourire. C'est drôle ? Moi ça ne me fait pas rire !
Ma mine boudeuse et renfrognée semble lui faire comprendre que je ne rigole pas. Sa main gauche se pose sur mon ventre pour me stabiliser le corps tout en me caressant.
« Tu veux bien venir pour ton Hyung ? »
Il me pose vraiment la question ? Ma réponse ne sera qu'un simple gémissement.
Sa main libre prend place autour de mon sexe et rien que ce toucher me fait tressauter. Je suis à deux doigts d'exploser, tendu comme pas possible. Qu'il me soulage ma douleur...
Yoongi fait mouvoir ses doigts sur ma longueur, s'appliquant au mieux pour me faire venir le plus possible. Pas qu'il ne veuille pas que ça dure longtemps mais, au point où je suis excité, me faire attendre encore plus et me faire languir plus longtemps dans l'attente de mon orgasme finirait par être une véritable torture. Moi qui pensais initialement que notre rapport serait plutôt doux... tout l'opposé. Mais c'était si bien comme ça. Je le désire tellement cet idiot.
Il s'applique particulièrement sur mon gland. Il cherche mon orgasme qui est reparti, de frustration, après qu'il se soit retiré.
J'ai besoin de lui...
Je lève ma main droite pour venir la poser sur sa main gauche, qui repose sur mon ventre. Il comprend le message et mêle ses doigts aux miens sans hésitation.
« Laisse-toi venir mon bébé. Je suis là. Tu as été parfait, laisse-toi venir. »
Je ferme les yeux, et, après un dernier passage de son pouce sur ma fente, mon corps se contracte brutalement. Ma bouche s'ouvre sur des cris quasiment muets, ma tête se plaque contre l'oreiller, ma main sert puissamment celle de Yoongi. Mon pénis se vide en de petits jets blancs qui s'échouent sur mon ventre et sur le torse de Yoongi. Le plaisir me secoue dans tous les sens, je ne suis plus maître de mon corps, je me fais malmener.
Pendant un temps qui me paraît si long et si court à la fois, je suis en pleine extase. Il y a une quantité d'information, de ressenti qui me vient tellement fort que j'en oublie tout. Je n'ai en tête plus que mon plaisir, mon plaisir et encore mon plaisir.
Et mon Yoongi qui est à côté de moi, qui me tient la main.
Mon corps retombe mollement contre le matelas du lit de Yoongi. Tous mes muscles se détendent. Je suis maintenant sur un petit nuage.
_________________________________
Et voilà ! ^^
Bon, je suis pas du tout du tout une experte en la matière mais j'espère que ce lemon vous aura plu 🫣
Bonne nuit ! ❤️
(Et merci pour les 200 vues en si peu de temps, ça me touche ✨🔥)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top