Piège

Not All Heroes were Capes
Metroboomin's Album Title
  

Le temps soudain figé, le vent cessa sa danse

Deux jeunes âmes face à face, un cœur blanc contre un sombre

Les oiseaux soudain tus, on sentait leur carence

Personne ne les verrait, ils étaient bien à l'ombre

Le vent une fois de plus hurla parmi les feuilles

« Alors, c'était donc toi... » tiqua d'un coup notre fleur

Malgré qu'elle ait eu peur, Pamela ouvrit l'œil

« Tue moi alors, de face... », sembla-t-elle dire en cœur

L'homme enfin souriait, les affaires reprendraient

La police l'oublierait, il se ferait discret

Les médias arrêteraient de montrer sa photo

Il serait plus discret qu'un voleur de moto

Une grosse goutte de sueur lui perla sur le front

Pamela, yeux ouverts, le brûla de ses yeux

Ces pupilles couleur braise qui seront son offrande

Lui lançaient des éclairs, d'un regard très haineux

Son doigt sur la gâchette, il allait la presser

Et le coup partirait, elle tomberait dans le noir

Tout deviendrait normal comme si de rien n'était

Il tira quand soudain, on entendit une voix

Un coup de feu suivi d'un bruit lourd de chute

Un corps était au sol, un autre le regardait

Le son était coupé, la scène était en "mute",

Notre fleur fermait les yeux, sa gorge étant nouée

Soudain elle se sentit la tempe en train de cuire

Elle essuya d'un coup le sang qui lui coulait

Elle ouvrit bien les yeux, malgré cette vive douleur

Et vit un autre garçon... Elle était derrière lui

__________

Anthony vit cette arme contre celle aux yeux de feu

Il courut empêcher qu'elle ne rejoigne Dieu

Il fit tomber l'ami étant vêtu de noir

« Je vais m'en occuper » lui dit-il de sa voix

La balle blessa l'autre fille mais superficiellement

Elle survivrait maintenant et cela totalement

L'ami étant au sol finit par rire soudain

« Et bien, tu étais là » dit-il levant la main 

Anthony le comprit, son esprit s'éclaira

Des cagoules de partout sortaient de la broussaille

Il savait désormais qu'il perdrait ses écailles

Pour avoir protégé la fille qui était là

Il lança un regard, ses yeux étaient ouverts

Anthony lui sourit, leurs regards se croisèrent

Il éleva la voix : « Maintenant tu dois fuir »

Et lui même s'en alla se mettant à courir

Poursuivis par une meute, poursuivis par des fous,

Sans cesser de courir pour semer tous ces loups

Il chercha en arrière celle aux yeux vermillon

Et puis, il trébucha, tombant de tout son long

Alors ce fut l'averse, Anthony suffoquait

Car les coups qui pleuvaient lui détruisaient le corps

Voilà la récompense qu'il avait écopé

Pour une fois qu'il avait bien écouté son cœur

Il encaissa le mal, il encaissa la haine

Il voulut l'épargner, il récolta sa peine

La meute partit quand il sombra dans le néant

Il ne put même pas voir ses deux yeux bienveillants...

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