Amère Sensation
I realize that screaming pain hearing loud in my brain
FLOW - Sign
À l'écran allumé, défilaient des infos
Au sujet de jeunes gens, au sujet d'un braquage
Qu'il n'y ait point eu blessé était tel un mirage
C'était tel un miracle mais ce n'était point faux
« Une jeune fleur sur les lieux pouvait sans doute aider »
Sans blessures ni douleur, elle avait raconté
Et ce qu'elle avait vu tenait bien en une page
Le dessin d'un garçon, l'esquisse de son visage
Tous en noir, ils tournèrent leurs deux yeux sur un seul
Anthony silencieux, recomptait les billets
« Elle aurait dû finir entourée d'un linceul
« Et pourtant, la voilà... » , dit l'un, mais toujours rien...
...De la part d'Anthony. Mais là, il répliqua
« Tu aurais pu mieux faire tout comme nous comme toujours »
Mais cela énerva l'autre gars qui devint rouge
Qui fonça, vert de rage, et prêt pour le combat
Un cliquetis puis un autre, il s'arrêta tout net
En sentant le métal dirigé vers sa tête
Dans son dos, l'impression qu'il venait de pleuvoir
Tant la scène était chaude, mais ses sueurs si froides
« Une erreur et t'es mort, ta part est partagée »
Annonça Anthony, bien assis sans bouger
Le dernier dans la pièce leur dit de se calmer
Et l'arme pivota se rangeant sans broncher
Le silence fit sa place, brisé par quelques mots
« Je m'occuperai de cette fille aux yeux de flammes »
Puis la pièce se vida, quand démarra l'auto
Garée tout près de là, manquant heurter une dame
Anthony respira, la peur était passée
Mais il se devait là, de vite la retrouver
Cette fille aux yeux de feu, elle était en danger
Elle n'allait pas mourir s'il l'avait épargnée
Quelques jours plus tard...
Pamela était mieux, elle se sentait si bien
Elle marchait dans la ville, le vent dans les cheveux
Elle se sentait revivre, sentant en elle le feu
De ceux qui avaient vu la mort de près si bien
Elle sentait l'air si frais lui chatouiller la peau
Elle sentait les parfums des fleurs qui s'entrouvraient
Son regard sur le monde, elle le voyait plus beau
Ce qu'elle n'avait pas vu furent ces yeux qui l'épiaient
Comme piquée, elle jeta un regard en arrière
Elle ne voyait personne mais rien ne semblait clair
Donc elle se dépêcha, mais pourtant dans sa chair
Ne disparaissait pas cette sensation amère
L'impression d'être suivie, qu'on lui ferait du mal
Qu'elle était assaillie, qu'elle était entourée
Elle ne contenait plus son cœur qui encombré
[ De peur
N'arrêtait pas de battre, plus vite et plus brutal
Puis soudain elle sentit une poigne de fer sur elle
Elle se sentit tirée puis coincée contre un mur
Tout son corps en tremblait, et son cœur de plus belle
Battait encore plus fort, lui hurlant de s'enfuir
Mais elle ne pouvait plus, non elle ne pouvait pas
Quelqu'un là devant elle, lui bloquait le passage
Il marcha tout doucement et soudain s'arrêta
Puis ensuite il lui dit : « Pour toi, j'ai un message »
« Tout ça s'arrête ici, tu vas bientôt mourir »
Ses jambes ne bougeaient plus, impossible de courir
Et là elle reconnut, un visage, un regard
Puis en pleurs elle lui dit : « Alors, c'était donc toi... »
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