21
PDV Malicia
Je descend de la voiture familial, regardant la petite maison coquête. Elle est moins grande et moins belle que celle de Pierrot et Marie-Line, mais elle aussi dégage une chaleur.
Noore, ma tante, me fait visiter la maison. Il y a deux grandes chambres et un grand salon. Une salle de bain un peu vieilliote tout comme la cuisine.
Mais les meubles eux, sont modernes. On y trouve surtout de l'acier et du bois.
Il n'y a pas de vue sur la plage et la mer mais il y a un jardin plutôt grand, avec un barbecue en pierre.
C'est la maison parfaite pour une petite famille.
Dans un quartier parfait. Je pense que toutes les maisons se ressemble d'ailleurs. Mais c'est mignon.
Noore m'invite à m'installer sur le canapé, un gros livre dans les bras.
Elle s'assoit à côté de moi et pose sur ses genoux ce que je sais être un album photo maintenant que je le vois de plus près.
- C'est les photos que j'ai sauvé. De ta mère, tes parents. Même toi.
Elle me dit gentiment.
J'ai l'impression qu'elle attends chaque réaction de ma part mais pour être honnête... Je ne sais pas comment réagir.
Elle ouvre l'album et je vois une petite fille brune sur une photo.
- C'est ma mère ?
Je souffle.
- Oui, regarde celle là, tu es son portrait craché.
Elle me montre une photo de Paola, qui devait avoir mon âge.
On dirais des sœurs jumelles. Je suis, comme le dit Noore, son portrait craché.
J'ai les larmes aux yeux de voir enfin le visage de mes parents.
Les photos défilent, me déchirant le cœur un peu plus à chaque fois.
- Quand j'étais petite, commence t-elle à raconter, j'avais un faible pour ton père.
Je la regarde choquée.
- Il avait des allures de badboy mais c'était un tendre. Elle explique amusée de ma réaction. Il était fou amoureux de ta mère.
Je souris, les larmes tombant de mes yeux. Noore s'empresse de les essuyer, laissant finalement ses mains sur mes joues.
- Tu lui ressemble tellement.
Sa voix tremble et je suis sûr maintenant que pleurer est de famille.
- Maman pleurais beaucoup elle aussi ?
C'est la première fois que je dis maman.
- Si tu savais ! Mais elle riait beaucoup aussi... Son sourire disparaît et elle pose un doigt manucuré sur une photo de mon père et une voiture.
Mon père était très beau. Et avec ma mère, il formait le plus beau couple du monde. Ils devait êtres très amoureux l'un de l'autre pour me faire aussi jeune.
- C'est la première voiture de Jake. C'est avec elle qu'ils ont euent l'accident.
Un sanglot sort bruyamment de ma bouche. Je renifle, prends plusieurs grandes inspirations, mais je n'arrive pas à me calmer.
- Tu ne savais pas ?
S'inquiète ma tante d'avoir pu faire une gaffe si facilement.
- Si...
J'essuye mes joues rapidement et renifle un bon coup.
- Grand mère me l'a dit quand j'etais petite. Mais... Je me suis toujours demandé si c'était la vérité. Je trouvais ça bizarre qu'elle n'est ni photos, ni objets leur appartenant. Je n'ai jamais osée poser de questions, après tout elle avait perdu son fils. Son fils unique...
- Tu devais être tellement mature pour ton âge.
Je lève les épaules.
- Je ne m'étais pas attaché à eux, ça a dû jouer là-dedans aussi.
J'avoue tristement.
- Malicia, ne t'en veux pas. Tu avais raison...
C'est à ma tante de culpabiliser maintenant. Je crois... Que je peux tout entendre. Je ne suis plus à ça prêt.
- Quand Paola à rencontré Jake, nos parents ont tous fais pour les éloigner, eux, étais sûr que ton père étaient un badboy, une mauvaise fréquentation. Mais tes parents sont restés soudés. Et... Quand ta mère est tombée enceinte de toi, juste après leur diplômes. Tes grands-parents ont coupaient les ponts avec elle. La chassant de la maison.
Je grimace, une colère sourde monte en moi. Quels connard ceux-là !
- Ta grand-mère a alors supplié ta mère pour qu'elle vienne vivre chez elle, au manoir. Elle se sentait seule et connaissait le caractère indépendant de ta maman. Rit Noore. J'étais trop jeune pour venir au manoir mais j'appelais tes parents clandestinements le soir quand les parents dormaient. Pendant un an...
- Je n'avais donc que quelques mois quand ils sont... Morts ?
- Oui. Personne de ma famille n'est allé à l'enterrement... Je ne t'avais même jamais vu avant aujourd'hui.
Je fronce les sourcils, notant une incohérence.
- Pourquoi as-tu dis à Tom que tu m'avais retrouvée ?
Elle se pince les lèvres.
- Quand tes parents sont morts, il a semblait logique que Simone, ta grand-mère, te garde. Elle tourne les pages jusqu'à la fin de l'album photo pour faire apparaître des fleurs séchées.
- Des roses...
Je souffle.
- Oui. Simone m'en envoyait une chaque année à Noël. Plus je grandissais, plus je voulais te voir. Mais tu ne me connaissais pas et j'ai honte Malicia... Mais j'ai pensais que tu étais certainement plus heureuse sans... Ce côté de la famille. Alors je suis restée à l'écart, acceptant seulement ces roses. Elle m'en a même envoyé à cette adresse, ayant moi aussi déménagé avec Tom quand je suis tombée enceinte d'Alicia. Puis un jour, plus de roses...
- Il y a dix-sept roses.
J'articule difficilement.
- Et tu as vingt-un ans. J'ai compris qu'elle était partit.
- Pourquoi ne pas être venue à ce moment là ?
Je demande déçue.
- J'ai vraiment honte... Mais j'avais ma famille, un bébé d'un an, un travail. Et je me persuadais que tu avais construit une vie, un entourage. Que tu faisais même de grandes études !
Je ris malgrés moi.
- C'est tellement improbable.
Je la fais rire.
Cependant, elle reprends vite son sérieux et plante son regard dans le mien.
- J'en viens enfin à ta question...
Quand les réseaux sociaux on parlaient du chaos dans ta ville, j'ai commencé à douter. À me demander si tu étais restée au Manoir. Puis il y a eue cette nuit d'horreur il y a quelques semaines, une guerre civile, même les infos en parlaient ! Les gangs ennemis s'entretuaient et... Massacraient le plus de gens, ceux qui se trouvaient encore dans cette ville. J'ai paniquée et ai demandé à Tom de m'y emmener.
- Où ça ?
- Au manoir ! J'ai étais surprise de voir qu'il était abandonné. Plus aucun rosier.
Elle murmure peinée.
Je grimace, j'ai encore plus honte maintenant.
- Il n'est pas abandonné. Je... J'avale ma salive difficilement. J'ai arrêté de l'entretenir après la mort de grand-mère. C'était trop dur. Je dis désolée. Je n'ai pas fais d'études, j'ai juste un diplome, et j'ai travaillé pendant deux ans comme... Assistante entre guillemet, d'un vétérinaire. Je vis d'ailleurs avec lui et sa femme, ici. On est partis quand ça s'est gâté en ville.
Je mens parce qu'elle s'en voudrait si je lui apprenait que j'ai était enlevée et séquestrée par un... Gang.
- Je suis tellement contente que tu sois saine et sauve !
On se fait un câlin, le plus symbolique et réconfortant de toute ma vie.
- Le repas est prêt !
Nous annonce Tom.
On se sépare avec ma tante et je me tourne vers son mari, accompagné de leur fille.
- Tu as un joli prénom Alicia.
Je dis, reprenant les mots de Noore.
Les adultes rient, comprenant pourquoi je dis ça. Malicia et Alicia se ressemblent beaucoup. J'intercepte un regard de ma tante, je crois qu'elle n'a pas choisit ce prénom par hasard.
- Ma puce, je te présente ta cousine. Dis bonjour.
La petite me fait coucou de la main, se cachant à moitié derrière la jambe de son père.
Elle est vraiment trop chou, et c'est ma cousine.
J'ai une une cousine, une tante et un oncle par alliance !
J'ai envie d'en parler à tout le monde ! Mais je n'ai personne à qui crier mon bonh... Putain ! Je n'ai pas prévenu les garçons !
- Il est quelle heure ?
Je demande affolée.
- Hmmm... Midi cinq.
Me réponds Noore en regardant sa montre. Jolie montre d'ailleurs.
On est partis de chez Pierrot un peu avant dix heure. Deux heure ! Je suis partie il y a deux heures !
Le temps passe trop vite.
- Je dois appeler mon patron ! Il va s'inquiéter sinon.
Je grimace.
***
PDV Scott
- Tu ne le trouve pas bizarre ?
Je demande au rouquin.
Ce dernier boit au moins son troisième café de la matinée, une paire de lunette de soleil sur le nez. Anti-gueule de bois d'après lui.
Je ne sais même pas d'où sortent ces lunettes.
- Isaac ?
- Ouais.
Je regarde les gens passer dans l'allée centrale du centre. Il y a pleins de bandes de filles, plus ou moins encombrées par des sacs. Pourquoi il y a autant de monde un jour de semaine, le matin qui plus est ?
Les vacances scolaires !
Cela fait tellement d'années que je n'en n'ai pas eu que j'ai oublié leur existence.
- Qu'est-ce que tu lui trouve de bizarre ?
Je me reconcentre sur la conversation, au ralentit à cause de James.
- Qu'il veuille aller au magasin maintenant. Qu'il embarque Malicia sans nous.
Je cite.
- Il n'y a rien de bizarre à vouloir traîner avec elle. Elle est cool. Quand elle est sobre.
- Il a demandé à Pierrot du gel. Pour ses cheveux. DU GEL.
J'insiste.
- Peut-être qu'il veut se la faire.
Je grimace de dégoût, m'imaginant les deux s'embrasser chaudement.
- Oh arrêtes, elle est jolie Malicia.
Il crois que je grimace pour ça ?
Je saute sur l'occasion et réponds, impassible :
- Si tu l'dis.
N'empêche que je trouve ça bizarre.
Bien sûr, si ils veulent sortir ensemble ou s'amuser comme deux adultes consentants, je m'y opposerai.
Pas.
Je ne... C'est contre nature, ils ne vont pas du tout ensemble, ça ne se fera jamais de toute façon !
- Arrêtes de froncer les sourcils.
Me réprimande James.
Parfois j'ai l'impression que c'est mon père. Il me couve trop.
- C'est quand que tu t'intéresse à la gente féminine ?
Qu'est-ce que je disais ?
- Tu sais très bien pourquoi je ne veux pas d'une copine.
- Tu n'es pas obligé de sortir avec. Juste le coup d'un coup soir ?
Il tente pour la centième fois.
- Non.
Je réplique fermement.
- Mais tu n'es pas comme...
- Tais-toi. J'ordonne froidement. S'il te plaît. Je reprends plus doucement.
- On dirait qu'il s'est passé quelque chose... Et que tu ne veut pas me le dire.
Boude le rouquin.
Je contracte la mâchoire, me forçant à penser à autre chose que Némo, que cette nuit là.
- Ça a un rapport avec Malicia, ça j'en suis sûr.
Je plante mon regard dans le sien.
- Arrêtes de me parler d'elle. J'en ai rien à foutre de cette fille et il ne s'est RIEN passé, c'est clair ?
Il me sort un de ses sourires en coin que je déteste profondément.
- Très clair.
Je suis sûr que ses méninges sont à plein régime.
- On peut y aller !
On se retourne vers Isaac, un sourire idiot plaqué soir son visage.
- Malicia n'est pas avec vous ?
Il demande pas le moins du monde inquiet.
- Non, elle était avec toi.
Dit James en haussant ses sourcils de façon suggestive.
Je me retiens de grogner. Il ne peux pas arrêter de voir du sex partout ?
C'est écoeurant.
- Non, je...
- Pourquoi tu hésite ?
Je demande, suspicieux.
- Je ne voulais pas vous en parler parce que je savais que vous alliez vous foutre de ma gueule...
- Elle est où ? Je lui prends le col du pull et le ramènes vers moi. On a pas le temps pour tes secrets à la con.
Je crache avec mépris.
- J'en sais rien, lâches moi bon sang ! Elle m'a juste présenté Lucie. La fille du bar...
- Elle doit faire les boutiques. Lâches-le Scott.
Je le lâche, reprenant mon calme.
- Princesse ? Faire du shopping ?
Je demande sarcastique. On va la chercher.
Je quitte le café, au fond, toujours énervé. Mais surtout inquiet.
***
- Comment ça elle a disparut ?
Commence à paniquer Pierrot.
- On l'a cherché partout pendant une heure.
Je dis désolé, avant d'envoyer un regard noir à Isaac.
Oh oui il s'en veux, mais c'est rien comparé à combien MOI je lui en veux.
- Elle a du retourner au manoir !
S'écrie le vieux d'un coup.
- Elle n'a pas de voiture et ni les bus ni les taxis ne sont autorisés à aller là-bas.
Contredit sa femme.
- Mais elle a pu payer quelqu'un pour qu'il l'emmène !
- Personne ne prendrais le risque d'y aller. À moins qu'elle donne beaucoup d'argent en échange.
Essaye de nous rassurer James.
- C'est exactement ce qu'elle a retirer à la banque !
Pierrot est en sueur mais peut compter sur Marie-Line -épouse aimante- pour lui éponger le front.
Il s'assoit sur le canapé, l'air contrarié.
-Peut-être qu'elle avait envie d'être seule, ou qu'elle a croisé ce... Martin. Si elle n'est pas de retour avant seize heure, j'irais la chercher au manoir.
Je remarque la moue sceptique du rouquin à l'autre bout de la pièce mais n'en tient pas compte.
- Merci fiston.
J'ai un pincement au cœur quand je le vois dans cet état. Il nous a accueillit chez lui, nous a nourrit, nous a fait confiance. Et avec tout ce qu'il nous offre, que ce couple nous offre, nous avons quand même perdus leur fille de cœur.
Quand Malicia lui a proposé de se baigner avec elle hier soir, il était amusé. Mais aussi ému.
Malicia est secrète, et réservée. Elle n'étale pas ses sentiments et n'est pas plus tactile.
Mais hier elle n'avait pas de filtre, aucune barrière. Ni avec Pierrot. Ni avec moi sur la plage.
Cette femme si froide et intouchable, qu'on apprend quand même à apprécier, s'est fait une place dans le cœur du vétérinaire.
- Chéri, tu as un message !
- Réponds que je suis occupé.
Je me rends sur la terrasse, m'asseyant sur le banc qu'occupaient la brune et Isaac un peu plus tôt.
D'ailleurs il me rejoint.
- Je comprends que tu sois inquiet mais ce n'est passe ma... Non, en fait je ne comprends pas pourquoi tu t'inquiètes !
- Tu ne vois pas dans quel état est Pierrot ?! Je me lève énervé. Tu étais avec elle, tu n'avais QU'UNE chose à faire Isaac !
- Alors moi je ne peux pas la lâcher des yeux dix minutes sans que tu me le reproche mais toi tu peux lui souhaiter la mort ? Tu te rends compte ?!
- Ce n'est pas pareil...
Je me défends, calmé par sa tirade.
- On sait avec James qu'il s'est passé un truc lors de l'évasion. Quelque chose qui t'as fais replonger dans une psyc...
- Isaac.
Je le coupe.
- Tu dois arrêter d'avoir peur Scott ! Tu la repousse comme tu nous a souvent repoussé James et moi ! On te connaît par cœur, tu vas replonger...
Je baisse la tête pour cacher mes yeux humides. Chaque moment de cette évasion défilent devant mes yeux. Le bruit de la détente, d'un corps qui tombe.
Tout ça repasse en boucle, de plus en plus vite, chaque nuit. Jusqu'à mon réveil. Jusqu'à que je m'endorme. Éveillé, endormit. La seul chose qui m'empêche de revivre ce cauchemar éternellement...
C'est Malicia.
- Dis moi le problème, que je puisse t'aider.
- Je te le dirais. Bientôt. Mais laisse moi du temps.
Il me regarde incertain, hésitant sûrement entre accepter l'offre ou insister.
La baie vitrée s'ouvre en grand sur notre ami.
- Elle a appelé.
***
Pierrot mets le message vocal sur haut parleur. Assis dans un fauteuil, j'écoute attentivement.
« - C'est Malicia. Je ne sais pas si tu es au courant mais j'ai quitté le centre commercial sans les garçons. Je veux juste prévenir que... Tout va bien. »
On entends un rire en fond, comme un rire d'enfant. Malicia ne semble pas en danger, mais sa voix me semble triste.
«- Viens manger, ça va être froid ! »
On entends crier. Une voix d'homme.
«- Je... Je ne sais pas à quelle heure je rentre, ce soir ou... Demain. Je ne suis pas au manoir ! Alors ne t'inquiètes pas... À plus tard. »
Le message s'arrête là. Sur une note plus positive.
- Elle n'est pas au manoir ! Elle va bien ! S'enthousiasme Pierrot.
Maintenant debout derrière lui, je lui envoie des éclairs avec les yeux.
Elle n'est pas au manoir, oui.
Elle va bien, il semblerait.
Mais qui est l'homme qu'on entends avec elle ?
***
Vingt-trois heures. Les autres sont partis se coucher. Normal, ils ont bu deux pack deux bière à eux quatre. Des packs de vingt.
J'ai était choqué de voir l'épouse modèle avec une si bonne descente. Elle n'a pas dû que bouquiner dans sa jeunesse.
Un phare illumine la pièce sombre du salon, seul la télé produisant de la lumière au gré des images.
Je me lève d'un coup, me cachant derrière la fenêtre pour observer le devant de la maison.
Espionner serait le mot juste.
Les phares de la voiture s'éteignent et je reconnais Malicia sortir d'une grosse voiture. Elle se dirige vers la porte d'entrée quand un homme sort de la voiture et vient à sa rencontre, lui faisant même un câlin.
Je ne vois pas à quoi il ressemble, mais d'après sa voix et sa carrure, je suis prêt à parier qu'il est plus âgé que nous.
Plus âgé qu'elle.
Il remonte finalement dans sa voiture et je me réinstalle dans le canapé.
La porte d'entrée s'ouvre et je reste focus sur l'écran.
Elle actionne le verrou que j'avais laissé ouvert pour elle et viens dans le salon, un livre dans les bras.
- Salut.
Je me tourne vers elle avec un visage faussement étonné.
- Oh, tu es là.
Ses sourcils se froncent imperceptiblement.
- C'était bien ?
Je feins de m'intéresser. Ce qu'elle remarque bien.
- Hmm. Je suppose...
C'est à moi de froncer des sourcils. Elle semble perdue, et épuisée.
- Tu veux en parler ?
Merde, ma curiosité reprends le dessus.
Et dire que je voulais juste voir son visage avant de dormir. Je veux juste faire une nuit sans rêve, sans cauchemard. Sans souvenir.
- Non.
Elle réponds mal à l'aise.
Pourquoi elle est mal à l'aise ? C'est à cause moi ?
- Bonne nuit, princesse.
Mon cœur et mon esprit s'allègent quand elle me sourit. La fatigue prends possession de moi. Je pense même dormir sur le canapé sous un plaid.
- Bonne nuit, Scott.
Je la regarde partir vers les chambres et je m'allonge avant d'éteindre la télé.
Je n'attends pas une seconde de plus pour fermer les yeux.
Je n'ai pas fais ça pour rien.
Je n'ai pas fais ça en vain.
" Je ne replongerais pas."
~~~
Chapitre 21 publié !
3000 mots !
Willchr
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top