Chapitre 6: Ronde et tarte au citron
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— Mais c’est qui ce type ?!
— Par la barbe de Merlin James, c’est la cinquième fois que tu poses cette question et c’est la cinquième fois que je te réponds : je ne sais pas, à part qu’il s’agit d’un Poufsouffle en septième année. soupira Sirius, visiblement agacé.
— Mais… bafouilla James. Excuse-moi de paniquer. Un gars débarque de nulle part avec un cadeau pour Lily et l’embrasse même sur le front. Je ne peux que trouver ça louche!
Affalé sur son lit, James jouait avec un vif d’or qu’il avait « emprunté » depuis quelques semaines. Pendant ce temps-là, Remus et Peter travaillaient ensemble sur leur devoir de métamorphose et Sirius feuilletait un magazine de Quidditch tout en se brossant les cheveux, également allongé sur son lit. Il faisait presque nuit dehors et Sirius ne cessait de regarder par la fenêtre en disant à Remus qu’il attendait de se voir apparaitre dans le ciel.
— En tout cas, peu importe si c’est bel et bien le petit ami de Lily ou pas, tu ne peux rien y faire. lui dit Remus en tournant la tête vers son ami. Elle a le droit de vivre sa vie même si tu es subitement tombé amoureux d’elle.
— Je ne suis pas… bredouilla James en rougissant. Oh laissez tomber, Evans peut bien sortir avec qui elle veut je m’en fiche.
— Pff, tu ne sais vraiment pas mentir. ricana Sirius.
— Merci Patmol pour ton intervention. ironisa son ami en levant les yeux au ciel. Mais la prochaine fois, contente-toi simplement de te taire, merci d' avance.
— En attendant c’est à ton tour d’aller aux cuisines. fit-il remarquer.
— Vous êtes déjà allés chercher de la nourriture hier. soupira Remus tout en s’étirant, fier d’avoir enfin terminé son devoir pendant que, à sa droite, Peter finissait de rédiger sa dernière phrase.
— Et alors? se défendit James.
— Grouilles toi Cornedrue, j'ai faim! s’exclama Sirius, affalé sur son lit sans même lever les yeux de son magazine.
— Ouais Ouais. Mais la prochaine fois c’est à ton tour d’y aller je te rappelle.
James prit sa cape d'invisibilité ainsi que la carte du maraudeur, fit une salutation théâtrale à ses amis alors que Remus levait les yeux au ciel, puis sortit de la chambre pour rejoindre la cuisine.
Il marcha silencieusement dans le noir, la cape le recouvrant de la tête aux pieds, la carte dans les mains pour s’assurer que Rusard n’apparaissait pas au détour d’un couloir pour le surprendre. Il finit par arriver aux cuisines sans problèmes où il demanda quelques biscuits ou autres pâtisseries aux elfes de maison qui les lui donnèrent avec entrain, ravis de le voir.
Il fit ensuite demi-tour tout en commençant à grignoter une tarte au citron avant de s’arrêter en entendant des cris venir d’un peu plus loin. Il hésita quelques instants puis ouvrit maladroitement la carte en essayant de ne pas la tacher avec sa pâtisserie pour essayer de voir ce qu’il se passait.
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Lily enfila un pull en laine que lui avait offert sa grand-mère il y avait quelques années mais qui ne lui allait que depuis l’an précédent avant d’attacher ses cheveux en un chignon négligé et d’attraper sa baguette sur sa table de chevet.
— Tu as une ronde ce soir? lui demanda Alice en la voyant se préparer.
— Oui, à plus!
— Tu nous abandonnes? geignit alors Nora en relevant la tête du carnet dessins de Mary qu’elle feuilletait en s’attardant sur les pages où son amie l’avait dessinée.
— Ne t'en fait pas Nora, maman reviendra pour vous raconter une histoire avant de faire un gros dodo. lui répondit la rousse avec un petit rire.
Lily quitta alors la chambre pendant que Nora continuait à hurler « trahison » et « abandon » et que Mary essayait de la faire taire en lui lançant des oreillers.
Elle traversa la salle commune tout en disant aux quelques élèves toujours présents qu’ils ne devraient pas tarder à aller se coucher, avant de sortir dans le couloir.
Le début de sa ronde se passa plutôt bien. Elle commençait à avoir un peu froid malgré son pull, mais le silence qui l’entourait lui faisait du bien. Poudlard était peut-être une école incroyable et un lieu de vie débordant d’énergie, le calme était quelque chose qui manquait cruellement. Bien sûr, Lily passait beaucoup de temps à la bibliothèque, mais même là il y avait toujours du bruit.
Même si faire des rondes lui gâchait un peu ses soirées, elle appréciait le faire. Non seulement parce que c’était son devoir, et qu’elle était honorée d’avoir été nommée préfète, mais également car ça lui permettait de se retrouver seule avec elle-même à mettre de l’ordre dans ses pensées, ou au contraire à se vider l’esprit.
Elle s’étira avant de se retenir de lâcher un juron en entendant des voix un peu plus loin.
— Mais puisque je te dis que ce n’est pas moi! s’exclama une voix de petite fille.
— Bien sûr que si! rétorqua celle d’un jeune garçon.
Lily soupira avant de se mettre à marcher plus vite pour rejoindre un groupe de Serdaigle qui devaient être en première année. Il y avait deux filles, une petite, aux cheveux noirs et une autre aux cheveux châtains qu’elle reconnut comme étant Emma, la sœur de Nora. Il y avait aussi un garçon qui devait avoir le même âge.
— Bon! Qu'est-ce qu’il se passe ici? les coupa Lily d’un ton autoritaire.
La fille aux cheveux noir et le garçon commencèrent à vouloir lui raconter la situation, mais Lily ne put comprendre que des bouts de phrases étant donné qu'ils parlaient en même temps et dû donc les interrompre à nouveau.
— Stop! hurla-t-elle.
Elle se tourna vers Emma pour lui demander de lui expliquer ce qu’il se passait. Elle eut l'air gênée et ne lui répondit pas, alors son amie s'approcha de la préfère.
— On allait retourner dans notre salle commune, sauf qu'on a croisé Harris qui a commencé à nous accuser d'avoir volé son livre de métamorphose pour aucune raison.
— Tom m'avait dit qu'il t'avait vu prendre mon livre sur le canapé.
— Et bien tu diras à ton cher Tom d'aller voir un opticien.
— Un quoi?
— Bon! Maintenant ça suffit. Je vous enlève cinq points parce que vous êtes dans les couloirs alors que le couvre-feu est passé, et si vous ne voulez pas que je vous en enlève cinq de plus, retournez dans votre salle commune et vous chercherez tous ensemble son livre. Maintenant je ne veux plus vous revoir.
Les trois élèves se dirigèrent vers leur salle commune en silence, même si Lily pouvait bien voir que la jeune fille et le jeune garçon continuait à se jeter des regards noirs.
Lily continua donc à marcher, profitant du silence, tout en priant pour qu’il persiste jusqu’à la fin de sa ronde.
Le couloir était si peu éclairé qu’elle finit par allumer sa baguette pour pouvoir voir où elle mettait les pieds. Elle aurait peut-être dû se sentir inquiète de marcher, seule dans le noir, alors que quelqu’un continuait à écrire des messages en l’honneur du seigneur des ténèbres. Mais, cette personne n’avait rien fait d'autre, il n’avait jamais attaqué qui que ce soit, pas même un ou une née moldue. Après tout, les professeurs avaient sûrement raison, ce n’était qu’un élève qui faisait une mauvaise plaisanterie et tentait simplement d’effrayer tout le monde.
Elle continua donc à marcher tout en fredonnant une chanson moldue dans sa tête, avant de s’arrêter brusquement en sentant une présence derrière elle. Elle crut entendre un bruit de pas mais ne voyait personne. Elle se rassura en se disant qu’elle se faisait des idées, ou bien que c’était simplement la chatte de Rusard. Au pire des cas, c’était probablement Peeves qui se préparait à faire une mauvaise farce.
Elle entendit alors quelqu’un se mettre à tousser de plus en plus fort, toujours sans voir personne. Elle leva sa baguette et la tendit devant elle.
— Il y a quelqu’un? bredouilla-t-elle.
La personne continuait à tousser sans pour autant jamais se montrer. Les tableaux autour d’elle se mirent à râler en grognant qu’il était impossible de dormir en paix dans ce château avant de se cacher sous leurs capes, leurs manteaux ou leurs immenses chapeaux comme pour se protéger.
— Qui est là? demanda-t-elle à nouveau, avec un peu plus d’assurance cette fois en se préparant à jeter des sorts au besoin.
— Je me suis juste étouffé avec mon gâteau. Désolé. dit une voix avant que James n’apparaisse devant elle… elle aurait eut envie de dire « comme par magie ».
— Potter! s’exclama-t-elle entre la surprise et l’énervement. J’enlève quinze points à Gryffondor.
— Quinze ?! Mais tu en as enlevé cinq aux Serdaigle. s’exclama-t-il entre deux quintes de toux. Tu n’aurais pas de l’eau par hasard Evans… Merlin ce n’est pas une bonne idée de marcher en mangeant… ou de manger en marchant.
— Oui quinze! Cinq parce que tu es hors de ton dortoir, cinq autres parce que visiblement ça fait un moment que tu me suis, et encore cinq parce que tu viens de me faire la peur de ma vie!
— C’était un accident, je t’assure. Mourir étouffé par une tarte au citron, ce n’était pas vraiment dans mes plans. lui assura-t-il en commençant à se calmer, toussant de moins en moins.
— Peut-être, mais ne me fais pas croire que si tu me suivais ce n’était pas pour essayer de me faire peur.
— Vrai… admis James en se grattant la nuque. Bon, sur ce, je crois que je vais y aller, mes amis m’attendent tu vois.
— Tu crois vraiment pouvoir t’en tirer comme ça ?!
Il ne lui répondit pas et glissa la cape qu’il tenait dans ses mains autour de lui, disparaissant au passage.
— Une cape d’invisibilité… s’étonna-t-elle. Potter! Montre-toi!
Elle tapa du pied, frustrée tout en regardant autour d’elle, espérant voir un bout de chaussure dépasser et ainsi pouvoir le localiser, mais il n’y avait rien. Elle resta dans ce couloir encore quelques minutes, comme pour s’assurer qu’il était bien parti, mais retourna bien vite à sa ronde, de moins bonne humeur que quelques instants plus tôt.
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Ce n’est qu’une fois dans la salle commune que James se permit de retirer sa cape d’invisibilité et de soupirer un bon coup. Il ferma la carte du maraudeur, la rangea dans la poche de sa robe de sorcier puis monta les escaliers quatre à quatre pour rejoindre sa chambre.
— Désolé de te l'apprendre Corny — t’as vu je t’ai trouvé un super surnom de surnom — , mais on n’a pas vraiment la même notion des mots « grouilles toi », ça fait presque une heure que t'es parti.
— Un truc de dingue m’est arrivé!
— J'espère. Alors, t'as croisé Rusard en robe de chambre avec des petits pompons et des paillettes? Ou Slughorn en train de séduire McGo? Ou bien Dumbledore qui volait de la nourriture en cachette dans la cuisine?
— Pas exactement, j'ai croisé Evans... commença James tout en s’installant sur son lit.
— Et tu l'as transformée en belette?
— Tu n’as pas intérêt à avoir fait ça. le prévint Remus en levant les yeux de son livre pour lancer un regard d’avertissement en direction de James.
— T'inquiètes Mumus, j'ai juste voulu lui faire peur, sauf que je me suis étouffé et du coup elle m'a capté.
— Et… c'est tout? demanda Sirius, visiblement déçu.
— Ouai… c’est vrai que je raconte mal et que ça à l’air nul, mais c'était très drôle.
Il soupira tout en attrapant son pyjama sous son lit pour commencer à se changer pendant que Sirius ricanait.
— En attendant, elle connaît l'existence de la cape. lui fit remarquer Remus avec un soupir.
— Ah, mince. Je n’y avais pas pensé. bafouilla-t-il tout en rangeant celle-ci dans sa valise.
— Tu ne penses jamais à rien. lui reprocha Remus avant d’attraper le petite sac que James avait ramené de la cuisine pour attraper un muffin aux pépites de chocolat. Mais merci quand même.
— Si, il pense. Mais juste à une certaine rousse du nom de Lily Evans, ou au Quidditch. rit Sirius.
— Hilarant. ironisa James en levant les yeux au ciel.
— Non, véridique. le corrigea Sirius.
— De toute manière, si jamais un jour on finit un jour ensemble, il faudra bien qu’elle découvre la cape. Je suis simplement prévoyant. se justifia James.
— Au fait, commença Remus, il faut que je te le dise… quand je te disais d’essayer d’apprendre à connaître Lily, à connaître ses peurs, je ne te disais pas d’essayer de lui faire peur avec tout ce qui te tombe sous la main. Elle ne peut que plus te détester.
— Mouai, moi je te dis que ça va finir par marcher.
— James, il vaut mieux qu’elle se confie à toi plutôt que tu devines de quoi elle a peur par toi-même en mettant des araignées dans son lit. Bien sûr, tu es mal parti pour qu’elle se confie à toi en ce moment.
— Mais c’est tellement compliqué tout ça! geignit-il tout en se laissant tomber sur son lit. Et puis je n’ai pas encore essayé les araignées.
— Je ne te le fais pas dire. Pourquoi tomber amoureux de quelqu’un quand tu peux juste tomber amoureux d’un biscuit! s’exclama Sirius en piochant dans le sac ramené par James.
Peter approuva d’un hochement de tête tout en riant alors que James grognait dans sa barbe qu’il aurait préféré que ce soit le cas et que Remus soupirait.
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Lily retourna dans sa chambre sans que sa mauvaise humeur se soit dissipée. Ses amies étaient encore éveillées, allongées dans leurs lits respectifs en train de bavarder entre elles en riant. En voyant Lily entrer, elles levèrent toutes la tête vers elle.
— Tu es en vie! s’exclama Nora en se redressant un peu, sans pour autant se lever.
Lily lui sourit avant de se laisser tomber sur son lit où elle retira son pull, rangea sa baguette et lâcha ses cheveux. Elle retira ensuite des chaussures sans même défaire ses lacets pour les lancer un peu plus loin, vers sa valise.
— On attendait ton histoire!
— Mon histoire?
— Tu as promis que tu nous raconterais une histoire avant de dormir, on attend ça depuis que tu es partie!
— Par la barbe de Merlin. soupira Lily. Quelle bande de gamines.
Elle se frotta les yeux pour essayer de se réveiller avant de se mettre à réfléchir. Elle s’assit plus confortablement sur son lit pendant que ses amies se tournaient toutes face à elle, prêtes à écouter son récit.
— C’est l’histoire d’un abruti qui a voulu faire un mauvais tour à la princesse. Mais, par manque de discrétion, il s’est fait prendre. La princesse l’a ensuite piégé avec des gâteaux et il est mort étouffé. Fin de l’histoire.
Nora la regarda avec de grands yeux avant d’éclater de rire.
— Bon sang! Tu es capable d’écrire trois pages sur une simple potion, mais pas foutue de faire plus de trois phrases pour raconter une histoire!
— Si tu n’es pas contente, fais mieux! râla Lily avant d’attraper son pyjama sous son oreiller pour se changer.
— D’accord! Donc, je vais vous raconter l’histoire d’Alice au pays des merveilles.
— On connait toutes l’histoire. soupira Lily tout en retirant sa robe de sorcière.
Elle posa délicatement son insigne de préfète sur sa table de chevet pendant que Nora lui jetait un regard noir pour l’avoir interrompue.
— Laisse-moi raconter! Donc, la jeune Alice se promenait tranquillement dans le champ près de chez elle où elle cueillait des pâquerettes pour en faire un collier pour le mettre sur son chat. Puis un jour, elle croise un jeune homme.
— C’est censé être un lapin. la corrigea Lily.
— Chut Lily! Donc elle croise un jeune homme du nom de Herbert. Ils se mettent à bavarder et deviennent très vite proches. Mais un jour John Doe débarque et chamboule l’ambiance tranquille et sereine du pré. (Elle se mit debout avant de se mettre à bouger ses bras dans tous les sens pour accompagner ses paroles.) Il fait peur à tous les petits animaux, il fait fuir les lapins et les moineaux. Alors la petite Alice et son ami Herbert essayent de retrouver John Doe pour l’arrêter. Ils finissent par le voir; une grande silhouette floue, et devinent immédiatement qu’ils ne seront pas assez puissants pour le vaincre. Ils sortent donc du champ, main dans la main, pour aller chercher de l’aide. Heureusement pour eux, la chance leur sourit et ils croisent trois jeunes demoiselles sur le chemin. Une qui avait du courage, une autre qui avait de l’intelligence, et une dernière qui avait un grand cœur. Tous ensemble, ils font donc demi-tour sur le chemin de briques jaunes pour retourner au champ. La jeune fille du courage débordait d’énergie et attendait avec impatience le moment où elle pourrait flanquer une bonne raclée à John Doe, pendant que celle de l’intelligence essayait de prévoir toutes sortes de plan tordus, et que la dernière, celle au grand cœur, s’assurait qu’Alice et Herbert allaient bien.
—C’est toujours « Alice au pays des merveilles »? rit Mary.
—La ferme! la coupa Nora tout en lui jetant un oreiller au visage que Mary attrapa habilement pour ensuite le prendre dans ses bras et le serrer contre elle, comme un enfant sert son doudou.
Mary s’esclaffa de plus belle en voyant son amie grogner que son coup n’ait pas vraiment eu l’effet attendu, suivie de Lily et Alice. Elles finirent toutes par se taire lorsque Nora les menaça de ne pas continuer son histoire. Ça faisait longtemps qu’elles n’avaient pas eu une soirée comme ça, à replonger en enfance, aucune d’elle ne voulait que cette soirée finisse trop vite.
—Donc, elles arrivent au champ où John Doe, une simple silhouette floue les attendait avec un sourire diabolique. C’était sans savoir que les personnes qui venaient d’arriver étaient de talentueuses sorcière et un talentueux sorcier. Très vite, il s’est retrouvé en position de faiblesse et a dû abdiquer. Les animaux de la forêt sont aussitôt arrivés et l’ont attaché à un arbre. La fille du courage a donné le coup de grâce en lui jetant un sort qui l’a transformé en de simples fleurs qui se mirent à voler dans les airs pendant que des feux d’artifice fusaient un peu partout avant d’exploser. Pendant que tout le monde regardait le ciel avec admiration, Herbert et Alice s’embrassèrent enfin dans un long baiser romantique.
—Il va falloir que tu te calmes avec les films et dessins-animés moldus toi. rit Lily.
—Je n’ai pas fini! s’exclama Nora. Il reste l’épilogue… attention vous êtes prêtes? (Elles hochèrent la tête, tout de même suspicieuse.) Herbert est le deuxième prénom de Frank Londubat!
—De quoi… bafouilla Alice. Et comment tu sais ça en plus?
—Je laisse simplement traîner mes oreilles à droite à gauche. répondit simplement Nora avant de rire en voyant le rouge monter aux joues de son amie.
—Nora! On t’avait dit d’arrêter de l’embêter avec ça! la réprimanda Lily.
—Mais je n’ai rien fait! se défendit-elle. Je vous ai simplement raconté l’histoire d’Alice et Herbert, dont le nom m’a été inspiré par notre cher ami Londubat.
—Tu es incorrigible toi. soupira Mary, trahie par le sourire qui se formait tout de même sur ses lèvres.
—Bon bonne nuit tout le monde, il est tard. souffla Alice en se glissant dans son lit.
—Bonne nuit! s’exclama Nora dont l’immense sourire était toujours présent sur son visage. Faites de beaux rêves!
Lily attrapa la baguette pour éteindre la lumière de la chambre avant de se glisser sous sa couette. Nora avait beau être pénible de temps en temps, elle avait tout de même fait partir sa mauvaise humeur.
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