Etre LBGT+ ou non, ça change quoi ?

Déjà, on parle de LGBT+. Mais qu'est ce que signifie ses initiales ?

Au départ, le sigle n'était que "LBGT" pour Lesbienne, Gay, Bisexuel, et Transgenre. Ensuite, il y a eu le petit "+", et enfin le dernier nom que l'on connait, le fameux "LBGTQIA+". Mais autant de lettre, on ne sait pas forcément ce que a veut dire si on ne se renseigne par comme il le faut.

Voici donc les définitions (simplifiées) de tous les genres/orientation :
(je me suis aidée du livre nommé "Mon guide LBGTQIA+" de Queer_Shroomy en simplifiant un peu les définitions. Pour plus de détails aller sur son compte)

Lesbienne : une femme qui aime une autre femme

Gay : un homme qui aime un autre homme

Bisexuel/le : une personne qui aime deux genres (pas forcément homme/femme)

Polysexuel/le :  une personne qui aime les hommes et les femmes, comme les bi, mais qui n'ont pas de préférences

Pansexuel/le : une personne qui aime tous les genre sans préférences

Omnisexuel/le : une personne pan avec des préférences

(petit schéma d'explication pour que ce soit clair entre les 4 orientations précédentes)

Skoliosexuel/le (maintenait appelé "cetero" (merci TurtleStar07)) : une personne avec n'importe quelle orientation qui n'est attirée QUE par les non-binaires

Demisexuel/le : une personne demi va devoir connaître la personne avant de vouloir aller plus loin avec elle

Graysexuel/le : vous m'excuserez mais faire un résumé était un peu compliqué, je vous laisse aller voir le chapitre entier 

Asexuel/le : une personne qui ne ressent pas d'attraction sexuelle ou qui n'en veut pas

Polyamoureux/se : une personne qui en aime plusieurs à la fois 

(schéma de différents possibilités)

Intersexe : une personne avec des chromosomes différents de ce basiques

(explications jusqu'à 2min30)

Transgenre : une femme qui devient homme, et un homme qui devient femme

(explications scientifiques sur la transidentité de 17min40 à 25min15)
(il y a aussi le terme de genderqueer qui est un synonyme)

Agenre : l'absence totale de genre 

Genderfluid : le genre de la personne change, avec une irrégularité au niveau du changement

Bigenre : une personne avec deux genre, mais pas forcément homme-femme

Trigenre : comme les bigenres, mais avec trois

Pangenre : comme bigenre et trigenre, mais avec tous les genres et pas que 2 ou 3

Demigirl : une personne en partie fille (pas forcément 50%) et une partie autre

Demiboy : la même chose qu'une demigirl

Androgyne : avoir des caractéristiques féminines ou masculines. Mais ça ne change pas et ce n'est pas deux genre séparés

Non-binaire : une personne qui ne s'identifie pas entièrement au genre masculin ou féminin

Homoromantique : une personne homosexuelle (de n'importe quel genre) qui ne ressent que de l'attirance romantique et non sexuelle

Biromantique : une personne bisexuelle (de n'importe quel genre) qui ne ressent que de l'attirance romantique

Panromantique : une personne pansexuelle (attirée par tout les genres) qui ne ressent que de l'attirance romantique

Aromantique : une personne qui ne veut pas d'attirance romantique, et qui n'en veut pas

Apothisexuel/le : une personne asexuelle, mais avec la simple idée de sexe les dégoutent

Il existe aussi le questionning, qui est la phase de questionnement sur son genre. En général, tout le monde à déjà eu un questionnement sur son orientation sexuelle ou sur son genre.

Voici aussi une explication faite par un youtubeur pour expliquer ce que veut dire LBGTQIA+ et qui ce sigle réunissait.

Après, certains humoristes/youtubeurs ont expliquer ou parler de ce qu'était la communauté LGBTQIA+ et de l'orientation sexuelle toujours en restant dans le respect, bien évidemment. Des exemples :

Mais c'est bien gentil de parler de sketch, de joie, de genre, d'orientation, etc. Il faut quand même savoir que les LBGT+ sont souvent persécutés, humiliés, harcelés, ou discriminés. 

Malgré le fait que depuis le 17 mars 2005 la journée mondiale de lutte contre l'homophobie existe, cela n'exclu pas le fait que les gens sont encore irrespectueux avec cette communauté. En effet, en 2021, les crimes et délits ont augmenté de 12% par rapports à 2019. 

Mais il y a quand même 10 chiffres importants à retenir concernant cette cause, et la discrimination reçus par les militants de cette communautés.

Il y a 12% de plus en 2021 par rapport à 2019 en ce qui concerne les délits anti-LBGT+. 
Les plaintes déposées pour crimes et délits envers des personnes LGBT+ ont augmenté de 12% en France par rapport à 2019, la dernière année précédant l'épidémie, selon le ministère de l'Intérieur. Ces plaintes ont augmenté de 28% par rapport à 2020, mais il s'agit d'un chiffre moins représentatif, dans la mesure où cette année là les Français ont été largement confinés. Selon le ministère de l'Intérieur, près d'un crime ou délit sur deux a lieu dans l'espace public. En cinq ans, sur la période 2016-2021, le nombre d'actes anti-LGBT+ a doublé (+104%) souligne dans une note le Service statistiques du ministère.

On comptabilise plus de 2 100 crimes et délits allant à l'encontre de personnes LBGT.
En effet, il y a 2 170 crimes recensés par la police/gendarmerie, en France. Cela ne comporte que les délits, car on peut aisément ajouter les 1 620 contraventions dressées contre cette même communauté (ce qui représente 32% de plus qu'en 2019). Les forces de l'ordre ont enregistré au total 3.790 atteintes "commises en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre". 90% des contraventions, et 59% des atteintes totales concernent des injures ou diffamations, précise encore le ministère.

Mais pour tout ces chiffres, il n'y a qu'une personne sur cinq qui porte plainte.
Sur toutes les atteintes faites aux LBGT+, seulement 20% des victimes osent aller voir un policier pour porter plainte contre l'agresseur. Mais concernant les injures, nous baissons à une moyenne de 5% de plainte. 

Il y a 53% des atteintes qui sont faites en milieu urbain.
Représentant plus de la moitié des délits, 53% de ce que subissent les LGBT+ se font en milieu urbain dépassant les 200 000 habitants.

Les hommes sont les plus touchés, avec un nombre de 73% de victimes masculines.
Les victimes qui portent plainte sont en majorité des hommes (73%), âgés de moins de 30 ans (51%).

La transphobie augmente de plus en plus.
SOS Homophobie a reçu 179 témoignages d'actes transphobes, qu'il s'agisse de discriminations, injures ou agressions. Un chiffre en légère hausse par rapport à 2020 (168 cas), mais significative dans la mesure où moins de personnes ont répondu, selon l'association. Désormais, la transphobie est le deuxième pôle de signalements, après les agressions contre les hommes gays (gayphobie), qui sont historiquement les plus nombreux à témoigner auprès de l'association (625 signalements). Par ailleurs, un quart des personnes qui ont témoigné de transphobie ont moins de 25 ans . Et ce genre de comportement peut se faire dans n'importe quel milieu (école, travail, maison, ville, etc.)

Mais même si il y a du harcèlement en ligne, ça se fait aussi à la maison.
15% des témoignages recueillis par SOS Homophobie relatent des faits de violences intrafamiliales, un chiffre en hausse par rapport à 2020 (13%), où elles étaient déjà fortes du fait des confinements. Il s'agit du deuxième contexte le plus cité par les victimes, après le harcèlement en ligne (18%) - qui est un peu moins cité qu'en 2020 - le travail, le voisinage et les commerces/services, qui regroupent chacun 11% des faits rapportés.
En famille, dans 46% des cas, les violences sont le fait d'un ou des deux parents. Il s'agit principalement de rejet selon les victimes (76%), parfois physique (exclusion du domicile ou bien interdiction de sortir...), et 36% rapportent des insultes.
Maxime, 17 ans, est bi. Il raconte dans l'enquête son père violent qui lui répond "Bah suicide-toi !" lorsqu'il lui confie son mal-être.

Il y a 47% des violences anti-LGBT+ qui sont relatées en groupe.
 47% des discriminations et violences rapportées ont été commises par des groupes : mixtes (32%), d'hommes (13%) et de femmes (2%). Mais la majorité des violences contre la communauté LGBTI+ restent le fait d'hommes seuls (38%).

Cette communauté fait aussi face à une hausse de 2% de discrimination au travail.
11% des actes rapportés ont eu lieu au travail en 2021, contre 9% en 2020. Parmi les principales formes de discriminations et de violences, la plus citée est le rejet (57%), suivie du harcèlement par des collègues (49%) voire d'insultes de leur part (48%). Dans près de la moitié des cas, il y a un effet de groupe.
Lukas raconte notamment le harcèlement subi durant deux ans par un de ses collègues, un DRH raciste et homophobe, le traitant parfois de " PD " ou de " facho qui recrute des gouines ".

62 cas d'atteintes anti-LGBT+ en milieu scolaire ou dans l'enseignement supérieur recensés.
Harcèlement, violences verbales ou physiques, isolement...Dans 81% des cas les victimes sont des élèves, dont 58% de mineurs, selon SOS Homophobie. Les principaux lieux de violence cités sont le collège et le lycée. Un élève de première rapporte des menaces de mort : "Sale PD de merde, je vais repeindre les murs avec ton sang".

(numéro de SOS Homophobie : 01 48 06 42 41)

On remarque aussi que le mariage pour tous n'est en France que depuis 2013, soit 10 ans seulement. Mais ce n'est pas le cas dans tous les pays du monde, et puis nous ne sommes pas les derniers, bien que nous ayons acceptés cela assez tard, et que ça ne remonte pas à si loin.

Voici églament un sondage fait auprès de personnes au hasard, avec la question "pensez vous que les personnes LGBT+ sont mieux acceptées en 2002 qu'il y a 5 ans ?".

Mais on voit quand même qu'en France, il y a plus d'hétérosexuels que de LGBT+. Attention, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas considérés que cette communauté est inférieur aux autres! Loin de là ! Elle est exactement égale au reste.

Sur ce, je pense qu'on l'on peut conclure ce chapitre par le fait que chacun fait ce qu'il veut, aime la personne qu'il veut qu'importe son genre ou celui de son/sa bien-aimé/e, et que l'important c'est d'être heureux.

Pour un sondage personnel que je rajouterais après, j'aimerais savoir dans la commu LGBTQIA+ sur Wattpad deux choses :
- l'avez-vous dit à vos parents/famille/amis ?
- et comment ont-ils réagis ?

Vous n'êtes pas obligés de répondre, mais c'est pour avoir des chiffres.

(Personnellement, en tant que bi, ma famille est au courant et est totalement ouverte à ça étant donner que je ne suis pas la seule.)

Merci d'avoir lu ce chapitre et j'espère que je vous ai éclairé sur certaines choses, que vous allez comprendre et prendre conscience que même si il y a beaucoup de genre, ce n'est pas pour autant qu'il faut faire des généralités et discriminer tout le monde.

Sources :

- franceinter
- le livre de Queer_Shroomy
- des vidéos youtube (que j'ai mise)
- Statista

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