Acceptons nos différences

Deux bras, deux jambes... ou pas ? Dans notre monde, les différences existent. Alors évidemment, elles ne sont pas respectées par tout le monde...

Il faut savoir d'abord la définition exacte du mot "handicap" avant de dire que dès qu'on est différent c'est qu'on est handicapé.

La définition précise :
Limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société due à une altération des capacités sensorielles, physiques, mentales, cognitives ou psychiques.

On peut trouver des pictogrammes autres que celui que l'on connait tous, afin de démontrer de quel genre d'handicap il s'agit. Les voici :

Evidemment, on à besoin de chiffre, de concret. Par ce que sinon ce que je fais ne sert à rien, et c'est balancer des infos en l'air. 

Déjà, voici les handicaps que nous allons traiter :

Sachez que rien qu'en France, on compte 24% de personnes en situation d'handicap, soit 157 696 personnes. Parmi les quatre différents types, l'audition est la plus touchée en France, et dans le monde également.

Comme on peut le voir :

2.3 millions d'handicapés moteur,

- 5.2 millions d'handicapés auditifs, dont
_  3.47 millions de léger
_  1.43 millions de moyen à sévère
_  300.000 profond ou total

- 0.7 millions d'handicapés intellectuels,

- 1.7 millions d'handicaps visuels, dont
_  560 000 légers
_  937 000 moyens
_  207 000 profonds
_  61 000 aveugles


Dans le monde, on compte environ plus d'un milliard de personne handicapées en tout genre.

Mais avoir un handicap à forcément des conséquences, déjà dans notre vie sociale et vis quotidienne.

On doit aussi parlé des causes, savoir comment ça se fait que telle ou telle personne soit handicapée ou non, que moi j'ai deux jambes sur lesquelles je marche mais que mon voisin est en fauteuil alors qu'il a AUSSI deux jambes !

Voici la définition de Wikipédia :

Une déficience est une « perte de substance ou altération définitive ou provisoire, d'une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique ». Ce terme dans la traduction française est plus global que celui de trouble, qui n'inclut pas de perte de substance.

Les déficiences sont des problèmes du corps, des écarts par rapport à la situation normale. Les lésions des structures anatomiques et les limitations des fonctions organiques et psychiques sont diagnostiquées. La déficience peut être la conséquence (le symptôme) d'une maladie, mais elle n'est pas la maladie elle-même. Par exemple, une perte de l'audition peut être la conséquence d'une pathologie (otite, encéphalite, oreillons), d'un traumatisme mineur, d'un traumatisme majeur, d'une anomalie génétique ou du vieillissement.

Une dimension subjective, « c'est-à-dire de ce que ressent la personne qui vit des situations de handicap » est ajoutée aux trois autres que sont « la modification du corps », « la limitation fonctionnelle », et « les obstacles dans les situations de vie ».

Si les déficiences ont toujours une cause organique ou psychique, elles recouvrent un domaine plus vaste que la notion de trouble ou de maladie, donc une déficience ne doit pas nécessairement être considérée comme une maladie ; elle peut notamment résulter d'un traumatisme d'origine externe (accident, agression, blessure de guerre...) ou d'un mode de vie.

En effet certains facteurs environnementaux peuvent entraîner l'apparition de maladies. La malnutrition dont le manque d'accessibilité à l'éducation nutritionnelle et l'offre alimentaire, les disparités économiques et sociales, l'absence de pratique d'une activité physique régulière, l'exposition à des polluants (air respiré, pollution sonore), le stress, etc., ont des impacts néfastes sur le corps humain.

C'est le cas de l'obésité définie comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé. Cette maladie résulte d'une prédisposition génétique à la prise de poids, accentuée par une consommation excessive d'aliments caloriques et une activité physique insuffisante. Sa méthode de calcul est l'indice de masse corporelle. Cette pathologie entraîne un handicap pour les personnes atteintes. Ce handicap peut être un handicap physique ou renvoyer au modèle social du handicap. Ce handicap entraîne de multiples conséquences.

En gros, voici ce que ça donne :

Une déficience est due à soit à une conséquence d'une maladie, une pathologie, ou encore d'un traumatisme, qu'il soit mineur ou majeur. Cela peut aussi être la cause du vieillissement, ou d'une anomalie génétique.

Un handicap peut ne pas être quelque chose d'organique, elle peut aussi être psychique, ce qui signifie que ça peut être due à un mode de vie, d'un traumatisme externe, et ce n'est pas forcément considérée comme une maladie dans ce cas là.

Un déficient peut aussi être la cause de notre environnement. Manque de sport, malnutrition, stress, ect... tout ça peut mener à l'apparition d'un handicap plus ou moins grave selon l'endroit environnant.

L'obésité fait partit de ces déficients "environnementaux" qui ne sont que la succession de notre quotidien. On calcul l'obésité avec l'IMC, et cet handicap entraîne des difficultés dans le physique, et aussi renvoyer un problème dans le social. De plus, il a de multiples conséquences néfastes.


Sur le nombre d'handicap, seulement 20% sont visibles. Les 80% restants sont invisibles pour une personne que l'on dit valide. Les maladies invalidantes, la handicap psychique, la déficience auditive et intellectuelle ne sont pas visibles, contrairement au handicap moteur et visuel qui sont les deux seuls perceptibles.


Voici une vidéo qui explique bien ce qu'est un handicap invisible, les conséquences, les causes, ect.

https://youtu.be/2jSSKS3i4fc

Mais évidemment, le handicap est une sorte d'enjeu dans notre société, entraînant des problèmes social et discriminatoires. Pour trouver du travail c'est compliqué, sachant que pas toutes les entreprises possède des emplacements prévus pour eux.

Rien que le niveau d'études changent en fonction du type d'handicap, ceux avec un déficient moteur étant les moins avantagés, étrangement.

Seulement 2.6 millions de personnes en situation d'handicap travaillent, ce qui représente 9.7% de la population en emploi. 938 000 personnes handicapées bénéficient d'une reconnaissance administrative, ce qui équivaut à un taux d'emploi à 35%.

On sait aussi que dans notre société, dès qu'on est différents, on subit de la discrimination, de l'harcèlement, et de l'intimidation.

Parmi les différentes formes de violence et de harcèlement dont ils sont victimes, les travailleurs handicapés mentionnent le plus souvent l'intimidation et les abus verbaux, notamment : les blagues déplacées, les insultes, les imitations dévalorisantes, les insinuations, les rumeurs et le sabotage du travail. Ils font également état de cas de harcèlement sexuel et de violence physique, qui peuvent être le fait de collègues de travail, de supérieurs hiérarchiques ou de tiers. 

Les actes de violence et de harcèlement à l'encontre des personnes handicapées sont souvent liés à des stéréotypes négatifs sur leur productivité, par exemple: les contrôles répétés de rendement, assimilables à du harcèlement ; la micro-gestion invasive; la sur-imputation des erreurs; ainsi que les comportements «visant à ce que la personne visée se sente dévalorisée et incompétente».

En outre, certains auteurs de harcèlement peuvent poser des gestes ciblant les personnes souffrant de handicaps particuliers, par exemple: placer des obstacles dans le bureau pour entraver les déplacements des utilisateurs de fauteuil roulant; heurter intentionnellement les personnes malvoyantes; ou se moquer de la manière de parler d'un travailleur souffrant de troubles d'élocution.

Les actes de violence et de harcèlement perpétrés contre les personnes non handicapées peuvent provoquer chez elles des handicaps induits, notamment des désordres psychosociaux, y compris des syndromes d'anxiété, de dépression et de stress post-traumatique.

Ces situations peuvent s'auto-alimenter puisque la violence et le harcèlement sont susceptibles de provoquer des handicaps psychosociaux ou d'exacerber les troubles préexistants; les auteurs de violence et de harcèlement peuvent alors être tentés de prendre prétexte de ces handicaps induits pour cibler davantage leurs victimes. 

On peut trouver plusieurs formes de discriminations, comme expliquer au dessus. Mais voici les exemples les plus courants :

• Refus d'accès à un emploi, une formation ou une promotion au motif du handicap
• Sanction disciplinaire ou licenciement fondé sur le handicap
• Comportements injurieux
• Refus de procéder aux adaptations nécessaires du lieu de travail
• Refus de rendre les informations accessibles
• Sous-utilisation de la technologie
• Refus du droit de réserver un billet d'avion à une personne trisomique au motif que les personnes présentant un handicap mental ne pourraient voyager seules

Mais les personnes en situation de handicaps peuvent quand même travailler !

https://youtu.be/1Dlzu3iIiZw

Voici une interview faite par Konbini sur trois personnes handicapés, toutes différentes. Il traitent du travail et de la discrimination.

https://youtu.be/jqP2xKHoeIE

Il y aussi l'explication du handicap, faite par "Et tout le monde s'en fout" qui est assez drôle et qui explique bien avec des mots pas trop scientifiques.

https://youtu.be/7ET8zD0xbDw

Cependant, et heureusement, la loi fait bien des choses contres les personnes en déficiences bénificie d'aide judiciaire. En effet, la victime en situation de discrimination au travail dispose de recours. Elle peut porter plainte auprès d'une autorité de police. L'auteur de la discrimination risque une peine de 3 ans d'emprisonnements et une amende de 45 000€.

Entre 2011 et 2018, les personnes identifiées comme handicapées dans l'enquête "Cadre de vie et sécurité" déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques, sexuelles et verbales au cours des deux années précédant leur interrogation. 7,3 % ont subi des violences physiques et/ou sexuelles, autant ont été exposées à des menaces, et 15,4 % à des injures.

Si aucune donnée officielle n'existe, une enquête de 2019 évalue à 35 % le nombre d'élèves handicapés harcelés contre 14 % des « valides » dans le cadre scolaire. Les enfants handicapés sont aussi accompagnés dans leurs colartié.

https://youtu.be/A6XagwgjKR4

Il y a eu pas mal de personnes handicapés qui sont devenus très importante pour l'histoire. Comme Stephen Hawkings, Frida Kahlo, Beethoven, Helen Keler, Albert Einstein, etc.

Il y aussi 10 dates importants au niveau de la législation pour handicapé.

1987 : loi du 10 juillet 1987 en faveur de l'emploi des personnes handicapées qui oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6% de travailleurs handicapés. C'est l'Obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH). Cette loi impulse la création de l'Agefiph.

1990 : loi du 12 juillet1990 relative à la protection des personnes contre les discriminations en raison de leur état de santé ou de leur handicap.

1991 : loi pour favoriser l'accès des locaux d'habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public.

2005 : loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Elle donne pour la première fois une définition du handicap et impose un principe d'égalité dans tous les domaines, y compris l'emploi.

2005 : création du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) et mise en place des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

2006 : la nouvelle convention sur les droits des personnes handicapées est adoptée par l'ONU. Elle reprend les différentes lois des droits de l'homme et les transpose à la situation des personnes handicapées en matière de droits civils, économiques, politiques, sociaux et culturels.

2018 : loi du 5 septembre 2018pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Elle engage la réforme de l'OETH.

2019 : l'article 11 de la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 donne le droit de vote aux personnes en situation de handicap mental.

2020 : la réforme de l'OETH entre en vigueur. Toutes les entreprises, y compris celles de moins de 20 salariés, déclarent désormais leur effort en faveur de l'emploi des personnes handicapées.
Le mode de calcul change : le décompte de l'OETH se fait avec toutes les formes d'emploi (stagiaires, périodes de mise en situation...) au niveau de chaque entreprise et non plus de chaque établissement. 

(l'OETH : l'Obligation d'Emploi des Travailleurs Handicapés est un dispositif ayant pour objectif d'inciter les employeurs privés et publics à embaucher des personnes handicapées)


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Bref. Tout a pour dire que l'on doit accepter nos différence et que c'est bien mieux si on est mets tous du sien. Et les handicaps ne sont pas tous visible ! Il faut retenir aussi que c'est pas par ce qu'on est différent physiquement qu'on est forcément inutiles ou incapables.

En espérant que ce chapitre vous à permis d'apprendre des choses, et vous à sensibiliser sur le handicap, par ce qu'il faut accepter nos différences. 

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