The Mortal Instruments
Prenez ma part de cœur inconstant,
Ma part d'amours dérisoires ;
Prenez ou laissez, faites comme bon vous semble
Je me lave les mains de cette histoires.
Christina Rosseti, "Maude Clare".
Alors elle s'écria : "Je me consume à l'intérieur ;
Nul meurtre n'est venu effacer mon péché...
Qui donc pourra, dès lors, m'arracher aux remords,
Sauver mon âme avant l'heure de ma mort ?
Alfred Tennyson, "Le Palais de l'art".
Il y a quelque chose d'horrible dans une fleur. Celle-ci, cassée dan ma main, est un de celles qu'il vient de jeter. Elle ne vivra pas plus d'une heure. Il y en a des milliers d'autres ; on ne pleure pas une rose.
Charlotte Mew, "Dans le cimetière de Nunhead".
Quand je vois la main rude du temps dégrader
L'orgueilleux apparat des âges révolus
Vois que des tours, jadis altières, sont rasées,
Que l'éternel airain cède à la mortelle rage...
Shakespeare, "Sonnet 64".
Viens à moi dans mes rêves ainsi
Durant le jour j'irai mieux.
Alors la nuit fera plus que payer
Le désir désespéré du jour.
Matthew Arnold, "Désir".
Tout au long de ma vis, j'ai appris à aimer.
A cette heure, mon suprême art est d'exprimer
Et prouver ma passion. Est ce le ciel ou l'enfer ?
Elle ne voudra pas m'offrir le ciel ? Oh ! Que faire ?
Robert Browning, "Une manière d'aimer".
Trahison jamais ne prospère. Pourquoi ? Parce que si elle prospère, nul ne la nomme trahison.
Sir John Harrigon.
Mais te voilà divisée, te voilà partagée
Chair de sa chair, mais cœur de mon cœur,
Au sein de l'homme croit l'amère racine,
Mais douce est pour lui la fleur de la vie.
Algernon Charles Swinburne, "Le Triomphe du temps".
Ô frère, les dieux ont été bons avec toi.
Dors, réjouis toi pendant que le monde endure.
Soit heureux tandis que les années passent ;
Remercie la vie, les amours et les charmes ;
Remercie la vie, ô frère, et la mort,
Pour le dernier bruit doux de ses pas, son souffle
Les dons qu'elle t'a faits, rares et gracieux,
Pour les larmes et les baisers de ta dame.
Algernon Charle Swinburne, "Le Triomphe du temps".
Les fruits manquent, l'amour meurt et passe le temps.
Tu te nourris d'un souffle éternel,
Vivante après d'infinis avatars,
A peine sortie des baisers de la mort.
Des langueurs rallumées et rassemblées,
Des délires inféconds et impurs,
Des monstruosités stériles,
Tu es la pâle Reine vénéneuse.
Algernon Chrales Swinburne, "Dolores".
En ce lieux de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la mort.
William Ernest Henley, "Invictus".
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