Flash back numéro un
Ce chapitre est un flash back, c'est le pur fruit de mon imagination.
L'hiver 1977 fut annonciateur de mauvaise nouvelle pour tous le monde économique. Alors que la croissance était dans tous les secteurs depuis la fin de la deuxième guerre oseano-belkanne, rien ne laissa présager cette crise. Les prix du pétrole augmentèrent, les pays producteurs cherchant à augmenter leur profit. Mais ceci eu l'effet inverse car le marché s'effondra, causant une récession en osea. De nombreux belkans et sapinois étaient venus dans ce pays dans l'espoir d'une vie meilleure. Mais la crise économique avait transformé cet espoir en désespoir. De très nombreuses entreprises licenciaient leurs salariés, et bien sûr les travailleurs immigrés étaient les premiers à se retrouver sur le carreau. La plupart des travailleurs qui ne pouvaient rester en Osea se trouvaient forcés de rentrer dans leur pays respectifs. Parmi eux se trouvaient une petite famille originaire d'Hoffnung, les VonBerg qui roulaient depuis Oured jusqu'au faubourg de leur ville natale. Leur vieille deux chevaux roulait sur les routes enneigées du Belka. La neige était tombé aussi fort que le taux de personnes actives, soit en masse. Seules les barrières de route sur les bas côtés permettaient de situer les lignes de séparation de voie.
''- Quel route'' dit-l'homme, ''et la neige ne l'a pas arrangée''
''- Au moins notre petit Zéphyr dort, comme il est charmant. N'est-ce pas, Siegfried?''
''- En effet, Ève'' alors qu'il abordait un virage particulièrement glissant recouvert de verglas.
Une voiture arriva à vive allure et tenta de les doubler. Le conducteur avait oublié toute prudence et se retrouva face à une autre voiture. Il tenta de ce rabattre et percuta la 2CV du couple, l'envoyant vers un fossé. La voiture fragile fit un tonneau, puis termina sa course sur le toit et contre un arbre. L'enfant eu plus de chance que ces parents, ils furent écrasés du fait de leur position dans l'accident. Ils moururent pendant le transfert vers l'hôpital, comme nombre d'accidentés de la route. L'enfant vécu, puis fut confié à l'orphelinat d'Hoffnung. Bien qu'il n'eut aucune séquelle physique, il ne se souvenait absolument de rien. Ni du nom de ses parents, ni de rien antérieur à l'accident. Seul son prénom lui était rester en mémoire.
Belka, Hoffnung, 2 septembre 1985.
J'ai grandi à l'orphelinat St Sebalt, seul et sans famille. J'étais devenu un jeune belkan, à l'exception que la plupart était blond ou brun, alors que j'avais des cheveux d'un noir de jais. J'avais passé les années de mon enfance entouré d'autres orphelins. Je n'eus jamais le temps de me lier d'amitié avec d'autres, vu que la plupart étaient souvent adoptés. Pas moi. Je me trouvais un peu rejeté, du fait que personne ne s'était intéressé à moi. Ensuite, avoir survécu à un accident qui avait tué mes parents faisait peur au gens- du moins c'est ce que me disais certains des surveillants. Mais aujourd'hui, ma vie allait peut-être enfin changer. Aujourd'hui j'entrai au gymnasium St Lorentz, un des grands ensembles scolaires d'Hoffnung. Le voyage ne fût pas très long, quelques minutes à peine. Les deux établissements étaient juste situés de part et d'autre du fleuve qui coupait Hoffnung en deux. Je descendais du bus, reconnaissant les bâtiments gothiques. Les bâtiments étaient dans l'ensemble moyenâgeux, mais d'autres plus petit était d'architecture plus moderne. Je passais comme nombre d'autres élèves un portail que surplombait une haute arche de pierre. Cette arche avait du en voir des élèves passer sous elle, vu que une date gravé indiqué une date du quinzième siècle J'entrais dans la cour, et me dirigeais vers un panneau ou étaient regroupés des élèves. Je m'avançai et alla lire mon nom, Zéphyr Silvestre, sur les panneaux d'affichage. Je le retrouvais ainsi dans la colonne des cinquième numéro 3. J'aimais bien mon prénom, mais d'avoir pour nom celui du saint de la date de naissance supposée me dérangeait un peu. Si à la rigueur j'étais né un autre jour, j'en aurais peut-être eût un différent. Je ne cherchais pas à parler avec les autres, étant d'un naturel solitaire. Cependant, je pris la peine de serrer la main de quelques uns de mes camarades.
À 8 heure, une cloche sonna, et je me retrouvai en cours. La journée se passa sans problème, sauf quand je du remplir la fiche parentale. Je la laissai vide. Ça m'énervait ce genre de questionnaire. Ça ne faisait que me rappeler ma condition d'orphelin sans famille. L'enseignant ne paru pas le remarquer mais mon voisin, Robert Kenner si, vu comment il me regarda bizarrement. Il m'en demanda la raison à la pause de 10 heure. Je m'attendais à une réflexion désobligeante, mais je n'aimerais pas qu'il insulte mon origine.
''- Hé Zéphyr tu sais lire et écrire au moins?''
''- Pourquoi tu me demandes ça?''
''- T'as pas remplis ta fiche. Tu sais pas écrire le nom de tes parents ou tu as honte d'eux?''
Je commençai à vraiment m'énerver. Seul embêtement, j'étais plutôt mince comparé à ce garçon plus barraqué. Et personnellement, je n'avais pas envie de me battre. Je décidai dans un premier temps de l'ignorer
''- Laisse moi tranquille, alors que je m'en allais vers la salle de cours.''
Je me détournai de lui, lui tournant le dos.
''- Je crois avoir trouvé, tu es orphelin, c'est ça. Tu n'es qu'un enfant abandonné qui n'a pas sa place ici!"
Le peu de retenue que j'avais en moi céda sous la colère. Je détestais qu'on insulte mon origine. Je le poussai violemment, le faisant tomber à la renverse. Je poursuivis par un coup de pied sur son genoux droit. Il cria sous la douleur. C'était la première fois que je faisais souffrir quelqu'un. Et étrangement, je ne me sentais pas mal à l'aise du tout. Je n'allais pas éprouver de l'empathie pour un type totalement antipathique, au risque de le paraître pour un observateur extérieur. Je l'aurais tapé plus si un surveillant ne m'avais pas arrêté. Je me retrouvai dans le bureau du chef d'établissement. Il fut surpris de voir qu'un élève si jeune avait fait temps de grabuge, vu l'air haguard qu'il prit quand je fus introduit dans son bureau.
''- Et bien, pour un premier jour tu vas un peu loin, gamin. On ne répond pas au insulte par des coups.''
''- Et vous auriez voulu que je fasse quoi? de la délation? Pour que je passe pour un faible type qui ne sait pas se défendre?''
Première journée de gymnasium, première violence, première rébellion contre l'autorité, me dis-je. Le directeur sembla choqué que je lui réponde. Je n'avais que huit ans, mais vivre dans un orphelinat m'avait forgé un caractère ''bien trempé''.
''- Surveillant, sortez ce petit insolent d'ici avant que je m'énerve.'' s'époumona le directeur.
Je retournai en cours, avec une colle comme récompense de rentrée. Mon voisin faisait un air triomphant en me voyant rentrer. Un pansement entourait son genou, signe de ma blessure. J'aurais du frapper plus, pensai-je. Au moins il aurait retenu de ne pas m'énerver.
À partir de ce jours-là, je fus le souffre-douleur de toute ma classe. Je n'étais pourtant pas un mauvais élève, mais mes incidents avec Robert étaient sévèrement sanctionné tandis que lui n'avez rien. C'était logique, son père était le cousin du proviseur. Je ne l'appris que par un surveillant qui était relativement jeune, et qui trouvait injuste que tout les élèves ne soient pas punis de la même façon.
De cette époque, je n'ai retenu qu'une autre date, celle de Noël 89 et celle de juin 91
Belka, Hoffnung, quelques jours avant les vacances de Noël 89. J'avais grandi depuis 4 ans, mais ma haine envers Robert avait grandi elle aussi. M'étant retrouvé plusieurs fois au dépourvu par rapport à lui, j'avais pris quelques leçons de self-défense pour mineur dans un club de judo. Mais en ce jours de décembre, je pensais totalement à autre chose: je devais faire un exposé sur les avions de la deuxième guerre contre osea. Bizarrement, Robert avait pris le même sujet. Sûrement pour me défier. Ce ne serait pas la première fois qu'il essayait de prouver qu'il était le meilleur. Il passa en premier, et je vis une série de diapositives défiler tandis qu'il parlait d'une voix monocorde. Le professeur de notre lycée le félicita malgré un manque évident de recherches techniques. Son travail était incomplet de mon point de vue, et il ne devait sa réussite qu'à des profs corrompus.
Je passai, avec un peu de trac. Je parlai des avions, de leur évolution, des grandes batailles dont celles du blitz d'Oured, et enfin je leur montrai les photo du Horten 229, un prototype qui ne vola jamais. Quand je passai les images de la capitale oseanne détruite, je fus un peu choqué. Que la violence des hommes puissent à ce point détruire le monde me troublait un peu. L'autre prof qui nous notait me félicita à son tour, trouvant et prouvant que mon travail était meilleur que celui de Robert. Au moins, il y avait un semblant d'égalité. J'avais une chance de le surpasser, enfin. J'étais content d'avoir battu Robert sur quelque chose. Lui, parut être totalement le contraire.
Je retrouva Robert à la récréation, qui ne parut pas content de sa note:
''- Ce prof doit t'avoir pris en pitié pour te mettre seize.''
''- La pitié a du mieux fonctionner sur moi que sur toi. En même temps, tu es si pitoyable que tu ne mérites pas la pitié des autres. Mais c'est vrai que seize c'est toujours mieux que douze. Ou alors c'est juste que tu es surnoté grâce à tout les profs corrompus. Dis-moi Robert, ça fait quoi de se faire mettre la misère par un simple orphelin solitaire ? Ça fait mal, avoue?''
Je comprenais très bien qu'il s'énervait. De toute façon, mes invectives n'avaient été faites que dans ce but. Son visage prit une teinte rouge, symbole de son énervement progressif. Il allait bientôt craquer. Il fallait juste que je trouve la bonne manière de le faire.
"- Arrête de me chercher où ça va mal finir.''
''- Pas besoin de te chercher, ton ego est tellement grand que même de la lune on le verrait. Tu es si con que tu manquerait un éléphant dans un corridor.''
Il s'énervait vraiment, serrant les poings. Il voulait se battre? Si ça lui chantait. Mais j'avais déjà prévu quoi faire le cas échéant. Je reculai tranquillement vers un mur
Il pensa que j'étais bloqué contre ce mur. En vérité, ce mur lui ferait plus mal à lui qu'à moi. Sûr de m'atteindre, il m'envoya un coup de poing. Je m'écartai rapidement, évitant un direct en pleine tempe de quelques centimètres. Cependant, son poignet poursuivit sa course et il alla taper dans le mur bétonné. Sa main craqua, et il se tordit de douleur, son membre blessé pressé contre lui. Juste d'avoir entendu ses os craquer m'avait satisfait. Je le laissai contre le mur, où il criait sa souffrance. C'était la première fois que je prenais plaisir à voir et surtout à faire souffrir quelqu'un. Mais cette souffrance, il la méritait. Je fut une fois de plus convoqué chez le directeur:
''- Cette fois, tu dépasses les bornes, Robert vient de partir au urgences pour se faire soigner. Il te reste deux ans à faire dans cette établissement. Je ferai en sorte que tu ne puisse continuer tes études nulle part, ça devrait te suffit comme punition. Tu es fini, gamin. On ne se met pas en travers des grands de ce monde sans pouvoir penser en sortir innocent.''
''- Un c'est lui qui a tapé dans le mur, deux je préférerais quitter cet établissement de prof qui notent au portefeuille des parents. Et trois, l'innocence, je m'en contre-fiche royalement''
"- Tu restera donc exclus des vacances de Noël à celle de février."
La sentence me paraissait longue, mais au moins je ne verrais pas Robert pendant toute cette période. Je pourrais être un peu en paix.
Je sortis de son bureau, furieux, et avec l'envie de lui faire une tête au carré.
Le 23 décembre, un éducateur me reçu afin de parler de mon futur scolaire. Je lui expliquai ce que m'avait dit le proviseur, et il me dit qu'il ne pourrait hélas rien faire. Je risquais de devenir un paria, exclus à cause de mes opinions à l'âge de seulement douze ans.
Le 24, je reçus le premier cadeau de Noël de toute ma vie, envoyé par le prof de l'autre lycée qui m'avait écrit un mot dedans: '' Tu es passionné par les avions, j'espère que tu aimeras ce livre sur ceux d'aujourd'hui'' . Je le feuilletai et me demandai juste comment ce prof avait eu mon adresse. Cela m'étonnait qu'un simple prof d'histoire m'aide, mais je n'allai pas refuser le seul cadeau de toute mon enfance. Finalement, j'aurais de la lecture pour mes vacances forcées.
Le livre me passionna. Je passais mon temps libre à le feuilleter en permanence. C'était certes un livre scientifique, mais il plaçait le Belka en tant que première aviation de l'histoire. L'aviation du Belka avait été l'une des premières à se créer, et était également l'une des meilleures-enfin selon ce livre qui n'était pas très neutre politiquement parlant. Mais la politique m'importait peu. Désirant d'en savoir plus, je me documentai
un peu plus sur l'armée de l'air et les métiers liés au avions, surtout les pilotes de chasse. Je repris les cours en février, laissant de côté ma haine envers Robert pour me consacrer au travail.
Belka, Hoffnung, Juin 1991.
Cela faisait quatre ans que notre pays s'était scindé en trois. La république d'Ustio et la fédération de Facto étaient ainsi nés de ces changements territoriaux. Mais cela m'importait peu, je me concentrait sur les examens de fin d'année, espérant au moins être reçut à l'Académie de l'air du Belka. Le 14, un jour avant le début des examens, se tenait un meeting aérien. J'y allais et fut émerveillé par le balais des F15 et mig29. Je les vis faire de nombreuses acrobaties, y compris un Cobra de Pougatchev. Je rentra à l'orphelinat content d'avoir vu ce spectacle, et me prépara pour les examens du lendemain.
Le lendemain, je passai les examens de fin de gymnasium ainsi que pendant toute la semaine. Je passa la semaine suivante ceux d'entrée à l'Académie. Je trouvai les examens durs, mais je persévérai dans mes épreuves. Mes efforts furent récompensé quand je reçus mes résultats: j'avais obtenu mon examen de fin de gymnasium et été admis à l'Académie de l'air belkannes.
Je pris conscience que je prenais un nouveau départ dans ma vie, que bientôt, je volerai de mes propres ailes. Je m'endormis heureux ce soir-là, heureux d'avoir réalisé mon rêve.
Voilà la Fin de mon premier flash back. Comme je raconte son enfance, ça manquera peut-être un peu d'action au goût de certains. Il ne va quand même pas tirer des missiles à la naissance, tout de même... Sinon, comme toujours j'espère que vous prenez plaisir à lire ce que j'écris. Notez, et commentez à votre guise.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top