Qu'est ce qu'un bébé
Arc I L'amour
Thème: Le premier enfant
Genre: Romance, Fluff, Friendship, Familly
Couple: Izuku x Ochaco
Izuku était comme figé dans le temps. Il tentait de comprendre ce qu'on venait de lui dire mais son cerveau était comme déconnecté de son propre corps. L'information avait visiblement du mal à faire son chemin. Ainsi, il prit donc le temps de s'asseoir sur une chaise tout en ne quittant pas sa femme des yeux.
« Je vais... On va être....
- Oui, tu vas être Papa ! » Déclara à nouveau Ochaco toute souriante.
Bien sûr le jeune homme était plus qu'heureux. Lui et Ochaco en avaient déjà parlé, du fait d'être parents, et comptaient bien fonder une famille. Mais entre vouloir un chose et avoir cette même chose, il y avait tout un monde. La nouvelle était vraiment trop soudaine pour lui. Tout en même temps, il avait envie de hurler de joie, embrasser sa femme, la prendre dans ses bras et la serrer contre lui de toutes ses forces, mais... il avait aussi besoin de s'allonger par terre, de prendre de grandes inspirations, et de laisser son cœur reprendre un rythme normal. Celui-ci était beaucoup trop rapide et effréné. Sa tête lui tournait beaucoup trop.
Il allait être papa ! Dans neuf mois il allait avoir un mini lui mêlé à une minie Ochaco. Il allait être papa bon sang ! Il s'assit enfin au sol puis... finit par s'y allonger. Sa femme le regarda faire, amusée. Elle le connaissait vraiment par cœur : tous deux s'étaient mariés l'an dernier et elle savait qu'il voulait des enfants plus que tout au monde.
« Mon chéri il faut que tu respires, se moqua t-elle gentiment.
- Je vais être papa... Murmura Izuku, les yeux dans le vide.
- Oui et moi je vais être Maman !
- Oh mon dieu je vais être papa ! Tu vas être maman ! On va être parents ! »
D'un coup, Izuku se redressa et, une fois debout, loucha sur le ventre de Mademoiselle Midoriya-Uraraka. Néanmoins, rien ne laissait entrevoir la moindre bosse. Il posa alors ses mains sur son abdomen. Là-dedans, un petit être y faisait petit à petit son nid, un petit être qui serait une partie de lui et une partie de la femme de sa vie. Doucement, il posa finalement la tête sur le ventre, mais pas un bruit ne résonna au creux de ses oreilles. Il devait sûrement dormir.
Ceci fit davantage rire Ochaco,encore plus.
« Tu sais, il ne doit être là que depuis quelques semaines. Il ne va pas te dire bonjour maintenant. »
Il ne l'écouta pas et entoura ses bras autour des hanches de la jolie brune, l'oreille toujours collée sur le bedon de la demoiselle.
Et très vite, les jours passants, il prit l'habitude de faire cela chaque fois qu'il rentrait du travail. Ochaco s'asseyait sur le canapé et lui s'allongeait, la tête posé sur son petit ventre qui s'arrondissait doucement et il l'écoutait. Quand bien même, il n'y eut tangiblement rien pour les premiers mois, il s'en ficha, car pour lui, c'était à chaque fois un instant magique.
Au bout de trois mois, le ventre s'était d'ailleurs légèrement arrondi. Il était encore très facile pour Ochacoo de se déplacer ou de travailler, bien qu'elle fut très vite reléguée à la paperasse plutôt qu'aux investigations sur le terrain le temps de sa grossesse. Pourtant, déjà, Izuku était paniqué comme pas deux dès qu'elle faisait un pas dehors. Il lui répétait inlassablement qu'il ne fallait pas qu'elle s'épuise. De ce fait, il était à ses petits soins, quitte à s'épuiser lui même. Il se fit tout de même remettre en place par la brune à un moment, qui lui déclara qu'elle était bien assez forte pour continuer ses journées normalement.
Au sixième mois, le bébé commença à bouger, ce qui est pour effet de rendre Izuku complètement gaga. Il aimait poser ses mains sur le ventre désormais bien rebondi d'Ochaco, un sourire immense arquant ses lèvres à chaque reprise. Il lui arrivait de le faire même au travail, sous l'air hilaire de sa compagne et de quelques collègues, ainsi que celui furibond de Katsuki qui le voyait bien trop distrait !
« C'est bon t'as fini crétin !
- Mais Kacchan il bouge !
- Normal, abruti ! »
Izuku boudait quelque peu à chaque coup : il pensait réellement que son ami comprendrait. Après tout, lui et Neito avaient fait appel à une mère porteuse et il savait que Katsuki avait été complètement gaga lui-aussi, bien qu'il ne l'avait pas montré en public outre à son conjoint. D'ailleurs, il avait même une photo de sa fille dans les bras de son homme comme fond d'écran.
Quand le huitième mois arriva, sa femme partit en congé maternité. Et ce fut dans ce laps de temps qu'Izuku ne put s'empêcher de regarder son téléphone toute les cinq minutes, ainsi que lui téléphoner dès qu'il avait une pause pour savoir si tout allait bien pour elle. Il avait aussi de plus en plus de mal à décoller son visage du ventre d'Ochaco dès qu'il était chez eux. Il avait hâte de voir ce petit être investir la chambre qui l'accueillerait. Il l'aimait déjà, avant même qu'il ne le voit.
Ochaco se moquait toujours autant de lui et de son comportement, bien qu'elle était toujours attendrie de le voir parler au bébé. Des fois, il s'endormait même en écoutant les battements de son cœur et la jeune femme pouvait passer de grand moment à observer sa bouille endormi sur son ventre enflé.
Izuku priait de toutes ses forces pour que leur enfant naisse en bonne santé, et il espérait, tout autant, de tout son cœur, que celui-ci allait les aimer autant que eux l'aimait déjà. Ils avaient déjà les noms suivant le sexe d'ailleurs, et ce, depuis longtemps.
Puis ce fut en pleine patrouille, qu'un jour, il reçut un appel de la mère d'Ochaco, qui... Qui lui annonça de but en blanc que sa femme avait perdu les eaux. Il se figea alors dans la rue, regardant sans vraiment le voir cela dit le dos de son partenaire qui s'éloignait.
« Je... Elle.. ho mon dieu ! »
Katsuki se retourna, mécontent qu'il soit distrait. Toutefois, à la vue de son regard, il comprit directement ce qu'il se passait. Le cendré leva les yeux aux ciel, puis lui ordonna de « se tirer d'ici avant qu'il lui mette son poing dans la gueule ». Izuku ne se fit pas prier et courra jusqu'à l'hôpital en se servant du One for All – un des moment les plus beaux de sa vie oblige.
Une fois arrivé devant le bâtiment, il se précipita à l'accueil et, sans rien dire d'autre, donna hâtivement le nom de sa femme, bien que la dame de l'accueil n'en ait pas vraiment besoin, le reconnaissant instantanément. Ainsi, seulement quelques secondes plus tard, il put rejoindre en quelques enjambées des plus rapides la chambre où... Où sa femme semblait souffrir.
« Ho mon dieu, Ochaco, est ce que tout va bien ? Pourquoi tu as mal ? Qu'est-il arrivé au bébé ? Vous êtes tout les deux en bonne santé ? Il est déjà sorti ?
- Izuku calme toi ! Le tranquillisa la mère de la brune, dans un demi-sourire amusé. Ils sont en bonne santé tout les deux. C'est juste les contractions ! »
Ochaco leva les yeux en sa direction, en lui souriant d'un rictus fatigué. Puis, elle lui tendit sa main, qu'il prit sans la moindre hésitation, joignant ses doigts aux siens. Alors, elle put les serrer fort, plus fort au moment d'une nouvelle contraction. Izuku, quand à lui, l'observait, vraiment inquiet et, au bout d'un moment, il passa sa main libre dans ses cheveux pour se dégager le visage de ses mèches humides.
« Je crois que notre enfant à vraiment envie de sortir. » Rigola la jeune femme entre son souffle saccadé.
Une infirmière arriva quelques minutes plus tard dans la chambre et ausculta la demoiselle. Elle les prévint que le col n'était couvert que de 8 centimètres et que la naissance n'était donc pas pour maintenant mais que celle-ci n'allait pas non plus tarder. La mère d'Izuku arriva à ce moment, en courant, toute essoufflée.
« Ho mon dieu, les enfants tout vas bien ?!
- Maman...
- J'arrive à temps on dirait ! »
Inko regarda son fils avec un petit sourire, voyant aussi la panique dans ses yeux. Alors, elle s'approcha doucement de lui et l'embrassa sur le front.
« Je suis fière de toi mon chéri. De vous deux. Et je suis certaine que vous allez avoir un enfant merveilleux et en bonne santé. »
Quelques minutes plus tard, l'infirmière revient avec le médecin qui leur dit que tout était prêt et qu'ils allaient pourvoir commencer. Les deux mamans sortirent de ce fait de la chambre laissant seuls le couple et les personnes compétentes. Izuku lança tout de même un appel de détresse à sa mère, qui lui intima tendrement d'être fort. Finalement, ils furent conduits en salle d'accouchement plus vite que prévu.
« Bien Madame, vous allez pouvoir commencer à pousser.»
Ochaco s'exécuta tout en hurlant de souffrance. Elle broya la main de son pauvre mari qui commençait à hyperventilé. Ça y était, son enfant allait être dans ses bras dans quelques temps. Ainsi, Izuku réalisa qu'il était vraiment papa. Mais... Et s'il était un mauvais père ? Et si son enfant le détestait ? Une forte pression sur ses doigts le fit sortir de ses songes. Sa femme le toisait, d'un regard un peu noir.
« Ce n'est pas le moment pour tes marmonnements ! »
Elle fut contrainte de pousser à nouveau juste après, en criant. Elle avait raison, ce n'était pas le moment. Il devait être avec elle, à cent pourcents. Ainsi, il lui caressa délicatement le front à chaque fois qu'elle reposait sa tête sur l'oreiller. Il ne sut combien de temps ils restèrent ainsi, lui encourageant encore et encore sa femme, tout en priant silencieusement son bébé de sortir rapidement. Et puis, soudain : le médecin annonça qu'il voyait la tête du petit.
Ses yeux croisèrent ceux d'Ochaco à cette annonce et ils se sourirent. Ils allaient bientôt pouvoir voir leur enfant. Et ce fut à cet instant que l'euphorie l'emporta sur la douleur. Pour la simple et bonne raison que, bizarrement, chaque fois qu'Ochaco devait pousser, elle ne ressentait plus que de la joie, de pouvoir bientôt tenir ce petit être dans ses bras.
Et sa joie finit bel et bien par exploser car il sortit enfin.
La jeune femme pleurait et riait en même temps, tandis que son mari collait son front contre le sien, lui aussi ayant un énorme sourire aux lèvres, tout en laissant échapper quelques larmes de ses yeux. Ils entendirent au loin le médecin faire quelques manipulations à leur enfant tout juste né avant... Avant de définitivement entendre celui-ci crier. Ils relevèrent la tête comme un seul homme et regardèrent l'infirmière approcher ce petit bout fragile près d'eux.
« C'est une petite fille, félicitation. »
L'un comme l'autre, ils l'aimaient déjà, et elle était la plus magnifique enfant à leurs yeux, bien qu'elle soit en réalité encore toute fripée. Elle était la merveille de leur monde. Ochaco la prit alors doucement dans ses bras tout en lui souhaitant la bienvenue.
« Tu vas être aussi belle que ta mère, chuchota Izuku.
- Et aussi déterminé que ton père, ajouta sa femme.
- Comment voulez vous l'appeler ? Demanda soudainement le médecin.
- Nana, répondirent ils en cœur. Nana Midoriya-Uraraka ! »
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top