Chapitre 4

L'heure de la pause de midi arriva enfin, à la grande joie des élèves. Marinette rendit son livre à Adrien, le remerciant encore une fois de l'avoir dépannée, puis elle commença à ranger ses affaires. C'est alors qu'Alya se pencha vers son amie, un large sourire inscrit sur son visage.

- « Hey, ça te dirais qu'on mange dehors ? J'ai vu qu'une nouvelle sandwicherie avait ouvert au coin de la rue, on pourrait aller prendre quelque chose là-bas », proposa-t-elle.

- « Tu parles de celle qui est juste après le marchand de journaux ? », répondit Marinette en fronçant les sourcils, essayant de visualiser l'endroit dont parlait sa meilleure amie.

L'idée était plutôt séduisante. Il faisait un temps superbe et sortir pour s'aérer un peu la tête ne pouvait pas faire de mal, au contraire. Et tout ça en profitant de la compagnie de sa meilleure amie, que demander de mieux ? Elle accepta avec enthousiasme, ravie à la perspective de passer un bon moment avec Alya.

Nino n'avait pas manqué une miette de l'échange et il se retourna vers les deux filles.

- « Ah oui, j'ai remarqué ce resto moi aussi », dit-il en se greffant à la conversation. « Ça a l'air plutôt sympa mais je n'ai pas encore eu l'occasion de tester. »

- « On mange ensemble alors ? », lui proposa Alya avec un grand sourire. Nino ayant approuvé, elle se tourna vers Adrien. « Adrien ? Tu viens avec nous aussi ? »

Marinette, amusée, se mordit les lèvres pour ne pas rire. Elle reconnaissait parfaitement le ton faussement innocent qu'Alya avait employé quand elle avait invité Adrien à se joindre à eux pour le repas. C'était vraiment typique de sa meilleure amie, cette manière d'essayer de s'arranger de façon plus ou moins subtile pour que Marinette puisse passer un peu de temps avec Adrien.

Ceci dit, elle lui en était reconnaissante et elle lui adressa un petit sourire pour exprimer sa gratitude. En retour, Alya lui fit un discret clin d'œil, puis commença à rassembler ses affaires en pressant ses camarades d'en faire autant.

Passant devant son amie, Alya lui chuchota « Tu me remercieras plus tard ! » tout en lui donnant une petite tape d'encouragement sur l'épaule. Marinette leva les yeux au ciel en souriant, avant de lui emboîter le pas.

- « Allez, on se dépêche. », lança la blogueuse à la cantonade, avançant rapidement le long du couloir. « Je meurs de faim ! »

Suivant leur amie, les collégiens parcoururent quelques rues avant d'arriver à destination une poignée de minutes plus tard.

L'établissement où Alya leur avait proposé d'aller acheter leur repas de midi était petit restaurant proposant une grande variété de sandwiches, d'en-cas et de desserts. Ils découvrirent qu'il était doté d'une petite cour à l'arrière, offrant la possibilité de manger en terrasse, et ils décidèrent d'un commun accord de s'installer à une des tables plutôt que d'aller manger sur un banc comme ce qui était initialement prévu.

Tout avait l'air délicieux, Marinette hésitait particulièrement entre deux sandwiches qui lui semblaient très clairement aussi appétissants l'un que l'autre. Souriant devant le dilemme de la jeune fille, Adrien lui proposa qu'elle en choisisse un pendant que lui prendrait l'autre, et qu'ils se les partagent ensuite moitié-moitié. Rougissant légèrement, Marinette commença par décliner son offre avant de finalement accepter devant l'instance d'Adrien qui lui affirma hésiter lui aussi entre les mêmes sandwiches qu'elle.

Ils s'installèrent ensuite tous en terrasse, Alya prenant bien soin de s'installer à côté de Nino pour laisser à Adrien la place voisine de celle de Marinette. Ils commencèrent à manger tout en bavardant joyeusement, parlant de films, de musiques, de leur cours...

Marinette était ravie, elle passait un excellent moment. Il faudrait qu'elle pense à ramener des macarons à Alya pour la remercier.

A un moment, la conversation dévia sur le sujet de leurs camarades de classes, puis tout particulièrement sur une petite dispute qui avait eu lieu la veille entre Alix et Kim suite à un énième défi sportif. Alya défendait vigoureusement le point de vue d'Alix tandis que Nino se montrait plus circonspect.

- « Mais à la place d'Alix, moi non plus je n'aurais pas bien pris la remarque de Kim », martelait l'apprentie journaliste. « Je comprends qu'elle se soit fâchée ! »
- « Oui, mais là c'était quand même un peu excessif », essaya d'argumenter Nino. « Pauvre Kim, il ne méritait pas de se faire crier dessus comme ça, ce n'était quand même pas si grave. Qu'est-ce que tu en penses, Adrien ? », demanda-t-il à son ami, cherchant son soutien.

- « Je ne sais pas trop... Et puis au final ils se sont réconciliés, non ? » répondit-il distraitement. « Il n'y a pas de quoi fouetter un chat ».

Il avait prononcé sa dernière phrase du ton le plus innocent possible, mais il nota malicieusement le coup d'œil incisif que lui donna Marinette. Il pouvait presque la sentir se retenir de lever les yeux au ciel. En réponse, il lui adressa un petit sourire espiègle, sourire qu'elle connaissait bien pour l'avoir souvent vu sur le visage Chat Noir.

Elle était mi-amusée, mi-consternée. Les incursions de Chat Noir dans le comportement d'Adrien n'étaient pas forcément pour lui déplaire, elle espérait juste pour leur tranquillité à tous les deux que son petit jeu n'attirerait pas trop l'attention d'Alya. Mais heureusement pour eux, leurs amis étaient trop absorbés par leur débat pour avoir noté le discret échange qui venait d'avoir lieu.

Décidant de ne pas céder à la tentation de répondre par une grimace au jeu de mot d'Adrien, Marinette mordit dans son sandwich, songeuse. Autant Chat Noir était indubitablement de nature joueuse, autant Adrien était toujours un peu plus effacé. Mais depuis quelque temps, elle avait remarqué qu'il semblait sortir de sa réserve et qu'il se permettait notamment de la taquiner de plus en plus souvent, chose qu'elle n'aurait jamais imaginée auparavant. A sa grande joie, leur relation était de plus en plus naturelle.

Enfin, se reprit-elle en jetant un rapide coup d'œil à Adrien, aussi naturelle que possible quand on savait que ce garçon était capable de lui faire rater quelques battements de cœur avec un seul de ses sourires. Mais ça, c'était un autre problème.

De son côté, Adrien avait clairement la sensation qu'il était en train de passer un des meilleurs repas de sa vie. Lui qui avait tellement l'habitude des dîners en solitaires, il appréciait toujours de pouvoir manger avec ses amis.

Mais là, en plus, il était avec Marinette.

Cela ne faisait que le rendre plus heureux encore. Il aimait la voir rire, s'enthousiasmer pour tout et pour rien, se chamailler gentiment avec Alya... Ses grands yeux bleus pétillaient de joie de vivre alors qu'elle discutait avec animation, faisant de grands gestes pour appuyer ses propos. C'était un vrai rayon de soleil, se dit-il alors qu'elle lui adressait un sourire lumineux. Oh, si elle savait à quel point il était amoureux d'elle !

Il fallait qu'il se force à se concentrer à nouveau sur la conversation plutôt que sur l'effet que lui faisaient les sourires de Marinette, sans quoi ses amis allaient finir par se demander où vagabondait son esprit.

Et quand un des amis en question était Alya, il valait mieux ne pas prendre de risques.

Le reste du repas se déroula dans la bonne humeur, et c'est à regret qu'ils notèrent qu'il était temps qu'ils regagnent leur collège s'ils ne voulaient pas être en retard pour le premier cours de l'après-midi. Quittant la terrasse, ils se dirigèrent vers l'intérieur du restaurant. Alors qu'ils étaient en train de traverser la boutique pour regagner la rue, Alya leur proposa d'acheter des desserts qu'ils pourraient déguster sur le chemin du retour.

Elle fouilla dans son porte-monnaie avant de se retourner vers Adrien et Marinette.

- « Bon, je vous laisse choisir », leur dit-elle en déposant de force l'argent dans les mains de la jeune fille. « Nino et moi on vous attend dehors, prenez-nous ce que vous voulez. »

Avant que Marinette ait le temps de protester, sa meilleure amie s'était déjà ruée vers la sortie en entrainant Nino dans son sillage.

- « Bon », fit-elle à Adrien avec un sourire d'excuse, « on dirait qu'on est de corvée de desserts. »

- « Pas de soucis », s'exclama-t-il en riant. « Je m'occupe d'en choisir un pour Nino et je te laisse faire pour celui Alya ? A moins que tu n'aies des conseils à me donner ? »

- « Des conseils ? » releva-t-elle en haussant un sourcil.

- « Tu n'es pas l'experte en pâtisseries de la bande ? » la taquina Adrien avec un petit sourire malicieux. « Je croyais que tu habitais dans une boulangerie ».

Marinette leva les yeux au ciel, un large sourire aux lèvres.

- « Premièrement, je n'habite pas DANS une boulangerie, j'habite au-dessus. Et deuxièmement, je peux te donner tous les conseils que je veux, si je ne connais pas tes goûts ça ne t'avancera pas à grand-chose », répliqua-t-elle en choisissant une tartelette aux fraises pour elle et un grand macaron à la pistache pour Alya.

Adrien porta sa main à son front, prenant une pose faussement dramatique.

- « Quoi, après ce temps, tu ne connais toujours pas les goûts de ton coéquipier ? », lui lança-t-il avec un clin d'œil malicieux auquel Marinette répondit par un éclat de rire.

Elle se sentait le cœur en fête, à bavarder et plaisanter ainsi avec Adrien. Elle ne ressentait plus cette sourde angoisse qui avait pu la saisir ces derniers jours, elle profitait pleinement de l'instant présent. Cette proximité avec le garçon de ses rêves lui faisait tourner la tête et cette sensation était loin d'être désagréable.
Elle continuait de l'observer pendant qu'il hésitait entre différents gâteaux, profitant de l'occasion pour admirer son profil et son expression songeuse.
Finalement, Adrien porta son choix sur un muffin au chocolat et éclair au café.

- « Lequel est pour toi ? », demanda Marinette avec une pointe de curiosité.

Il la regarda, un sourire malicieux se dessinant sur son visage.

- « Ah, ça je te laisse deviner. Alors à ton avis, chocolat ou café ? Je préfère quoi ? », la taquina-t-il en se penchant vers elle.

Marinette se sentit légèrement rougir. Ah, il voulait jouer à ça ? Décidément, il commençait à prendre un peu trop goût au fait de la faire tourner en bourrique. Et bien, se dit-elle en riant intérieurement, elle ne rentrerait pas dans son petit jeu. Elle récupéra les gâteaux et lui fit un petit clin d'œil.

- « Je donne ma langue au chat ! » lui lança-t-elle en tournant les talons avant de sortir du magasin.

Adrien la regarda partir bouche bée, n'en croyant pas ses oreilles, avant de se mettre à pouffer de rire.

Cette fille était décidément parfaite !




Marinette avait l'impression que son humeur était définitivement remontée au beau fixe et cette impression la suivi plusieurs jours durant. Elle ne perdait pas une occasion de bavarder ou de plaisanter avec Adrien et elle avait l'impression que lui aussi cherchait sa compagnie, ce qui achevait de la plonger dans une sorte d'euphorie perpétuelle.

Malheureusement, ces instants de tranquillité intérieure furent brisés dès le week-end suivant.

Le dimanche de Marinette avait commencé de façon très banale. Ses parents avaient travaillé toute la matinée pendant qu'elle avait profité de son temps libre pour mettre au point de nouveaux designs de vêtements. L'après-midi était désormais bien entamé et la boulangerie était fermée pour le reste du week-end.

Le père de Marinette s'était confortablement installé dans le canapé du salon afin de regarder un film. Soudain, il commença à somnoler devant la télévision et sa fille décida de s'éclipser discrètement pour le laisser faire une sieste. Elle était sur le point de remonter dans sa chambre quand un flash info interrompant le film attira son attention. Une nouvelle victime du Papillon était en ville.

Le reportage filmé en direct montrait une grande femme se déplaçant d'un pas décidé à travers les rues de Paris. Elle tenait une trompette à la main qu'elle brandissait comme une arme. S'arrêtant devant un barrage de police, elle porta l'instrument à ses lèvres et généra de puissantes ondes sonores en soufflant dedans, balayant toutes les voitures sur leur passage et étourdissant les malheureux gardiens de la paix.

- « Je suis Mélodia ! », hurla-t-elle à l'attention de la foule, tournant sur elle-même. « A présent, tout le monde entendra ma musique ! »

Le sang de Marinette ne fit qu'un tour et elle se rua vers sa chambre tout en sortant son téléphone portable pour prévenir son coéquipier au cas où celui-ci n'aurait pas été encore au courant.

- « Adrien ! », lui lança-t-elle précipitamment dès qu'il décrocha. « Il y a un nouvel akuma en ville ! Regarde les infos ! »

Adrien saisi tout de suite la gravité de la situation.

- « Compris, j'arrive tout de suite ! Et surtout fait attention à toi si tu arrives la première », s'inquiéta-t-il au passage.

- « Je te retourne le compliment », répliqua Marinette en raccrochant, avant de crier « Tikki, transforme-moi ! » à l'adresse de son kwami.

Quelques minutes plus tard, Ladybug arriva à proximité de l'opéra Garnier où la musicienne akumatisée avait été aperçue pour la dernière fois. Elle parcouru rapidement les environs du regard avant de localiser la nouvelle victime du Papillon. Malheureusement pour elle, Mélodia l'aperçut également et dirigea une puissante attaque vers elle avec une vitesse terrifiante.

Ladybug esquiva l'assaut par pur réflexe, en balançant son yo-yo vers une cheminée voisine et en se propulsant ainsi quelques dizaines de mètres plus loin. Elle s'abrita un instant derrière un mur, le cœur battant à tout rompre sous l'effet de l'adrénaline, quand elle entendit quelqu'un atterrir souplement derrière elle.
Chat Noir était arrivé.

Sa respiration était lourde, il avait visiblement tout fait pour venir aussi vite que possible afin de ne pas risquer de laisser Ladybug se battre seule. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, avant de se rapprocher de sa coéquipière.

- « Hé bien », grommela-t-il en jaugeant la scène du regard. « D'abord Guitar Vilain, maintenant Mélodia et sa trompette... Tu crois qu'on va avoir droit à tout l'orchestre ? »

- « Je ne suis pas sûre de vouloir savoir », répliqua Ladybug. « Mais tout d'abord, il faut qu'on s'occupe de celle-là »

- « Je suis entièrement d'accord avec toi, ma Lady », approuva-t-il d'un ton déterminé.

Le combat promettait d'être difficile, leur adversaire semblait résolue à ne pas les laisser approcher d'elle. Elle commença par viser le mur derrière lequel les deux héros avaient trouvé refuge, le faisant voler en éclat alors que Chat Noir et Ladybug sautaient chacun de leur côté pour éviter l'onde de choc.

Roulant sur elle-même, la jeune héroïne se releva rapidement. Son esprit était en ébullition. Elle essayait d'analyser au mieux la situation pour trouver une faille à exploiter, tout en tentant d'anticiper et d'esquiver les coups de Mélodia. Leur adversaire mettait un point d'honneur à les garder à distance, dès qu'elle ou Chat Noir faisaient mine d'avancer, elle se tournait vers eux avec une rapidité stupéfiante pour les repousser. L'attaquer tous les deux de front semblait clairement être une tactique inutile.

- « Vous ne m'arrêterez pas ! », vociféra-t-elle à leur intention.

- « Ça, permet-moi d'en douter », lui lança Chat Noir.

Mélodia répliqua en soufflant avec force dans sa trompette, générant une puissante onde sonore à destination du héros. Chat Noir réussi à l'éviter non sans une certaine grâce, bondissant en arrière.

- « Oups, raté », la provoqua-t-il. « On dirait que tu vas plus vite que la musique », rajouta-t-il avec un petit rire narquois.

Ladybug tenta de profiter de la diversion que lui offrait son partenaire pour approcher la victime du Papillon. Leur duo était suffisamment aguerri pour qu'ils puissent agir dans le feu de l'action sans avoir besoin de se concerter. A l'instant même, elle savait que Chat Noir était en train d'essayer de distraire l'attention de leur adversaire autant qu'il le pouvait pour laisser à Ladybug la possibilité d'agir.

Elle bondit à toute vitesse, les yeux rivés sur la trompette.

Vite.

Plus vite.

Malheureusement pour elle, la musicienne akumatisée la vit venir. Faisant preuve d'une remarquable intuition, elle tourna la tête vers la jeune héroïne alors que celle-ci n'avait plus que quelques mètres à parcourir. Elle se jeta en arrière, les yeux plein de haine, avant de répliquer en ne visant non plus Chat Noir mais Ladybug. Celle-ci eu tout juste le temps d'éviter l'agression, avant de se replier rapidement aux côtés de son partenaire.

Tout était à refaire.

Mélodia poussa un hurlement de rage, puis pris une immense inspiration, inspirant encore et encore avant de porter l'instrument à ses lèvres. Son attaque allait être dévastatrice.

- « Vite, ma Lady, il ne faut pas rester là ! », lui cria Chat Noir, un soupçon de panique dans sa voix.

Il utilisa son bâton télescopique pour s'aider à se propulser vers les toits, hors d'atteinte, tandis que Ladybug lança son yo-yo vers une cheminée voisine. Il bondit le long des murs, s'aidant des corniches, des balcons, tout ce qui pouvait lui servir de point d'appui pour gagner en vitesse.

Il fallait se mettre à l'abri, le plus vite possible.

Dans son champ de vision périphérique, il apercevait Ladybug qui le suivait de près, suspendue au câble de son yo-yo, cherchant elle aussi à atteindre les hauteurs.
Encore quelques mètres pour se mettre en sécurité.

Mélodia lançait son attaque, essayant de suivre leur trajectoire avec ses ondes dévastatrices.

A une telle hauteur, le choc pardonnerait difficilement s'ils se faisaient toucher.

Encore quelques centimètres.

Chat Noir atterri enfin sur un toit, roulant sur lui-même, le cœur battant à tout rompre. Il se redressa vivement et se retourna, s'attendant à voir Ladybug juste derrière lui.

Elle n'était pas là.

Il la chercha frénétiquement des yeux, avant de réaliser qu'elle était quelques mètres plus loin, agrippée à une corniche et essayant désespérément de se hisser en sécurité. L'attaque de Mélodia avait touché la cheminée autour de laquelle son yo-yo était enroulé et lui avait fait du même coup rater son saut.
Elle était à moitié suspendue dans le vide.

Entièrement à la merci des coups de leur adversaire.

Avec un hoquet d'horreur, Chat Noir vit Mélodia se tourner vers Ladybug et préparer son attaque, la visant avec un calme terrifiant.


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