Une chanson
Une chanson oubliée
Des enfants du monde
Une mélodie qui raconte
La naissance d'un âge révolu
Une ère lointaine
Où les dieux
Les déesses
Auraient voulu
Le bonheur
De leur population
Une époque poussiéreuse
Qui d'antan
Faisait rêver tous les gens
Qui faisait voler les plumes sur le papier,
Et dont le nom n'avait jamais l'écho de la violence
Du sang et de l'horreur
Cette période, passée ou future
Arrivera, arriva
Et questionne les gens sur sa véracité
Trop beau pour être vrai
Un sourire qui reste la nuit
Marque indélébile du bonheur imaginaire
Les enfants dévorent des livres où l'on scande les promesses d'avenir, de puissance éternelle
D'un monde d'or et d'argent, aux fondations solides, aux valeurs démocratiques et pour la liberté
Mais ces mondes, mais ces villes, englouties, disparues, détruites jusqu'au ruines
Sont le miroir véridique de notre monde
Nos livres sont ceux qui pointent du doigt, ce qui fonctionne, ce qui ne marche pas
Ce en quoi on rêve, ce qu'on espère sous les étoiles, ce qui nous fait vibrer et nous sentir humain•e•s
Ce qui nous fait crier, ce qui nous incite à manifester, ce qui répugne les idéalistes et les pessimistes, ce que crient les journaux et qu'on pense tout bas, ce que cache les gens par des illusions, de la poudre aux yeux.
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