Printemps

L'air est doux silence
Le vent passe dans les branches
fleuries

Printemps mêlé de début d'Été
Vert prairie et bleu ciel
Pétales volants odeur miel
Envolés

Froissement discret
Des feuilles d'arbre et de papier
Les copies se couvrent d'encre
Et les arbres de rosée, ancre
À la lumière du soleil

Lent éveil
Nuages au bord doré
Ciel vermeil
Teintes mordoré

Le souffle d'inspiration jaillit des stylos
Alors que la tempête d'élèves
Au loin, flots des classes s'élève
s'attachent à s'entrechoquer
Écume des jours si courts,
Si long dans le passé

Les immeubles poussent en compétition
Avec la vitesse des champignons
À l'ombre des soucis et pensées
Multiples, lourde et pesante psyché

L'acier s'allie avec le lierre
La sève s'allie avec le verre
Le bruit est fond familier
le silence fait peur à présent
on n'en connaît plus la couleur

En foule on se dissimule, on se complète
Nos masques inventent des visages
Nos vagues sans fin créent des rivages

On aspire à un monde tellement
Abstrait que la réalité dure et froide
Semble basalte assurément
Faux, facade

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