Cauchemar
Nous vivons dans un
Cauchemar dont on ne peut sortir
Une horreur dont on ne peut s'enfuir
La foule afflue comme une onde vers l'ouest
Depuis un mois maintenant
Les impacts crèvent la terre comme des petits cratères de lune
Les balles crèvent des vies entières
d'un coup de métal, incisif
La télévision, la radio, les journaux
Sont ensevelis par le tsunami de mort, de sang, de rage aveugle transmis par cette nation
Tel le premier jet de neutrinos — début d'une supernova
Sous les décombres des dégâts réside les ruines de l'intérêt de renouvellement d'une démocratie,
Prête à cesser de protéger la sienne si c'est au détriment d'un autre, placardée partout où les yeux se posent
Vagues sans fin au rivage, les écumes de jours sous l'angoisse et l'attente changent à regret de sujet
D'abord mort par nos respirations mêlées d'êtres humains, maintenant par la terre disputée que nos pieds ont foulé jadis sans craindre de
Cesser d'exister par un champignon-fumée
Le ciel est bleu au dessus de ma tête
Mais cette couleur me consterne
Car, si nous partageons cette même voûte pour une espèce,
Comment peut-on créer un tel cauchemar ?
Cela fait déjà quelques années que d'autres nations
Ont envoyé leurs écumes vers des jours meilleurs
Seulement maintenant que les vagues sont plus proches
Le cauchemar est visible, inévitable
on ne peut l'ignorer
Ni la fureur, l'incompréhension
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