Vengeance
Je me réveillai en sursaut, mon coeur battant la chamade, la respiration courte. Le cadavre de l'homme gisait à mes côtés. L'air était saturé de sang. Il pleuvait toujours. La nuit était presque finie, je le sentai. En titubant un peu, je pris le chemin pour rentrer chez moi. J'étais à demi-nu, mais cela ne me dérangeait pas. Je passais la scène du meurtre en boucle dans ma tête. C'était horrible... et jouissif à la fois. Mais que signifiait la vision que j'avais eu avant de sombrer dans l'inconsience ? Je n'eus pas le temps de m'interroger plus. Je sentis qu'on me suivait. Trois jeunes hommes. Ils m'en voulaient. C'était les trois délinquants de la dernière fois. Ils se rapprochaient. Un sourire carnassier apparut sur mon visage. Ils allaient le regretter. Je continuais à marcher, comme si de rien n'était.
Ils étaient tout proche. Le temps sembla se dilater. Une goutte de pluie attira mon regard. Elle sembla grossir. Je vis dans le reflet le type au couteau brandir son arme vers moi. Il était si lent. Je me retournai, attrapai son avant-bras, le brisai. L'os sortit. Il hurla de douleur. Pas longtemps. Je lui donnai un violent coup de coude à la machoire. Il partit en arrière et s'écroula.
"Venez vous battre !", rugis-je.
L'adrénaline et l'excitation me faisait me sentir invincible. Les deux jeunes hommes hésitèrent.
"Venez si vous êtes des hommes !", les raillai-je.
Ils tirèrent chacun un couteau de leur poche et avançèrent vers moi d'un pas prudent, en m'encerclant. Celui à ma gauche se jeta d'un coup sur moi en hurlant. Je me tournai de côté au dernier moment et évitai son coup. Je lui assenai un coup de poing dans le plexus solaire qui le jeta à terre avant de me pencher et de jeter à terre d'un coup de pied arrière l'autre. Je ne perdis pas un instant et shootai dans sa tête, juste assez doucement pour ne pas briser sa nuque. Entre temps, celui encore debout avait repris son souffle. Il me regarda, terrifié, et s'enfuit. Il ne courut pas longtemps: je ramassai un couteau et le lançai. Il se ficha dans son épaule avec un bruit mat. Il trébucha et tomba face contre terre. Il se mit à hurler de peur. Je le rejoignis tandis qu'il essayait de de ramper. Je le stoppai en enfonçant mon pied dans son dos. Il tenta d'échapper à mon emprise, mais je le clouai au sol. Je me penchai vers sa tête. Il pleurait. Je murmurai d'un ton menaçant et froid:
"Si je vous revois ou que vous parlez de moi, je vous tue. C'est clair ?"
Je n'attendis pas sa réponse et repartis vers l'immeuble.
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