CHAPITRE VINGT-TROIS
Je suis sincèrement de ma si longue absence et de la qualité médiocre de ce chapitre qui sera le dernier avant un épilogue. Je me suis lancé dans ce projet en terminale et maintenant que je suis en prepa, je suis dans l'incapacité de terminer cette histoire avec le soin que j'aurai voulu... Je excuse...
J'espère quand même quand cette histoire, dans sa globalité vous aura plu.
Merci à tous ceux qui ont lu, commenté et voté. C'est parce que je vous suis infiniment reconnaissante que je me sens mal vis à vis de vous. Mais je voulais au moins donner une fin à cette histoire. La fin est la même que celle originellement prévue, elle est simplement un peu précipitée.
Merci pour tout,
Vivienne
****************************
Elaine pleurait. Sa vie venait de s'effondrer. Ils étaient tous morts. Son mari, son frère, ses fils. Elle était couverte du sang de ceux qu'elle aimait. Son âme était brisée. Et son coeur était devenu glacial.
- Toi. Je vais te tuer.
Elle ne pleurait plus. Elle ne pleurerait plus temps qu'elle n'aurai pas réduit cette femme en cendres.
- Tu mourras avec moi.
- Je sais.
*
MELIODAS
Retourner sur Terre n'avait pas été facile, j'y avais laissé quelques gouttes de sang. Beaucoup de gouttes de sang. Mais je n'avais pas eu le choix. Initialement, j'avais décidé d'attendre sagement ma femme à la maison, tel un gentil homme au foyer. Sans foyer. Après tout, il fallait que tout le monde me croit mort. Que de réjouissances. Je m'étais fait à cette idée. Même quand j'avais appris que notre ennemie était passée à l'acte, je n'avais pas cherché à intervenir: j'avais confiance en eux pour se sortir du pétrin.
Mais quand un joli petit bébé immortel était apparu dans la forêt du Roi des fées, près du corps d'Elaine, j'avais compris qu'il fallait que je fasse quelque chose. Alors, j'étais allé le chercher. Je l'avais ramené à Siqua. Elle m'avait révélé que cet enfant était né sur Terre. Et qu'Elaine était probablement sa mère, raison pour laquelle il était apparu près d'elle quand il avait été envoyé dans notre monde. L'immortalité de ce bébé prouvait que Ban était le père. Et j'en avais déduit qu'il fallait que je leur rende leur bébé. C'était ce que mon intuition me disait de faire.
Comme le bébé était né sur Terre, il avait permit à Siqua de nous renvoyer tous les deux là-bas. Et j'étais arrivé au milieu d'un bain de sang. Littéralement. Finalement j'avais une bien trop haute opinion de mes compagnons d'armes. Seule Elaine était debout. Et elle se parlait à elle-même. Des morts et une folle. Oui, une bien trop haute opinion.
Les restes de sang de démon dans mes veines aiguisaient mes sens. J'ai entendu des respirations. Une folle et aucun mort. Autant pour moi, je les avais mal jugés. Ils faisaient semblants d'être morts.
Soudain, la folle s'était tourné vers moi.
- Méliodas, tue-moi.
- Non.
- S'il te plait. Tue-moi!
- Sans façon.
Elaine n'eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit. Du sang jaillit d'entre ses lèvres.
Ban venait de la tuer.
*
Margaret s'éveilla quand ses chaînes se brisèrent. Rien ne s'était déroulé comme prévu. Gil aurait dû être celui à tuer Morgane, il était le candidat idéal car il était celui qui aurait pu comprendre qui était Morgane.
Mais les Sevens Deadly Sins se montraient toujours imprévisibles.
Meliodas avait ramené l'enfant perdu et Ban avait osé tuer sa femme pour tuer celle qui se cachait en elle, Morgane, celle qui s'était présenté à eux comme Helena.
Oui. Les chaines de Margaret s'étaient brisé, tout comme le sort qui les avait tous envoyé sur Terre. Tout rentrait dans l'ordre. Leur monde était tel qu'ils l'avaient laissé.
A une exception près : la Sainte de la Forêt du Roi des Fées avait ouvert les yeux.
*************
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top