Prologue


Une prison sans issue
Prologue :

Le vent souffle sur mon dos. Les chants des oiseaux m'envahissent. Je sens ce sable chaud et doux sous mon pied. Les vagues s'abattent sur la plage.

La mer, la mer m'appelle d'une voix lointaine mais je l'entends. J'entends cette voix qui me dit 《 Viens. Viens. Viens vers moi. Ton passé, ton présent ne seront qu'un mauvais souvenir. N'ais pas peur. Viens vers moi, je te ramènerais dans un monde meilleur, meilleur que celui-ci. 》.

Je réponds à son appel en me laissant guider par cette voix pleine de douceur.

Elle me guide. Me guide dans un monde meilleur mais qui n'appartient pas à cette dimension.

Je m'engloutie dans l'eau, dans cette eau salé. Cette eau remplit de larmes. Les larmes des poissons qui se transforment en cristaux de sel.

Je me pose. Je me pose dans ses profondeurs qui regorgent de montres terrifiants mais qui, au fond ne sont que de petits poissons innocents qui se cachent de ce monde.

Je n'arrive plus à respirer. Mon heure a sonné. Un nouveau départ commence.  Je ferme les yeux espérant arriver dans cette autre dimension, remplit de bonté.

Puis je me réveille. Je me réveille dans mon lit et je me dit《 Ah ce n'était qu'un rêve ! Un rêve remplit d'espoir. Bonjour, bonjour à cette vie réelle pleine de merde.

Comment pourrais-je vous le dire enfaite ? Un seul mot  pourrait décrire ma  vie. Et ce mot n'est rien d'autre que l'enfer.

Ma vie est un enfer. Un enfer avec du feu  ardent qui brûle ta chair jusqu'à transformé tes os en cendres. Où tes cauchemars prennent vie.  Mais pas que, il y'a aussi ces démons qui vous envahissent, qui prendront possessions de ton corps pour ensuite vous manipuler comme une marionnette.

Ce genre d'enfer, aucune créature vivante ne voudrait y vivre. Mais malheureusement ce n'est pas le cas pour moi car je vis dans cet enfer remplit de ténèbres.

Vous devriez sûrement me poser la question 《 Pourquoi ne t'enfuis tu pas ? Pourquoi ne t'échappes tu pas de cet enfer ?

Ah mes chers amis ! La réponse est que je ne peux pas. Car mes mains sont ligotés à des chaînes solides, incassables. Je suis remplie de chaînes de la tête aux pieds. Je suis enfermer dans un cachot. J'ai essayé plusieurs tentatives pour pouvoir m'échapper de ce monde mais ça ma ramener à rien.

Je ne peux ni respirer, ni m'échapper de cette prison. Comme on le dit c'est mon destin, mon chemin a déjà été tracer. 《 Une prison sans issue 》 dirais-je.

Pour commencer, faisons un pas en arrière.  Je m'appelle Awa Doucouré connue du nom de Eva. Un teint café au lait, les yeux couleur ébène, les cheveux noirâtre, une bouche avec des lèvres un peu rose, taille moyenne avec une silhouette bien taillé.  Je suis sénégalaise d'origine soninké. J'habite dans un village près de Bakel à Tambacounda. C'est un beau et petit village portant le nom de Yellingara.

Ce village me montre de beaux souvenirs comme nos fêtes de tam-tam organisées, nos cérémonies religieuses et culturelles, l'école..

Mais. Mais quand j'y repense, j'ai les larmes aux yeux. Car avant que ça arrive, que le jour arrive, je vivais  dans une maison, un village merveilleux mais ce n'est plus la même chose dès à présent.

Je hais, re-hais, re-re-hais tous les habitants de ce village. Mais pourquoi ? Car la réponse est que, quand j'avais douze ans, mon père ( Samba Doucouré), ma mère ( Aïcha Niouma Sakho) et mes deux grandes soeurs ( Binta et Malado) ont été tous tué sous mes yeux.

Je..je n'ais pas pû crier, ni sortir un petit son de ma bouche.. J'étais terrifiée et à la fois dégoûtée.

Ce jour là, un jour ensoleillé devenu une nuit ténébreuse. Une nuit des plus ténébreuse.
Ce jour là, on était tous réunis au cocon familial. On discutait, riait bref on passait du bon temps ensemble comme une famille normale.
Mais pendant tard, très tard au couché du soleil vers deux heure du matin, j'avais entendu un crie. C'était mon père qui était à l'origine de ce crie. Il criait de douleurs et il disait à ma mère de se cacher. Puis ma mère a couru à notre direction pour nous cacher mes soeurs et moi dans une pièce mais dans des cachettes différentes.
Puis..puis elle voulait à son tour se cacher mais le tueur était déjà à sa hauteur, tenant dans sa main la tête de mon père égorgé. À cette vue, elle voulait crier mais n'a pas pû car le tueur l'a tua en la poignardant à plusieurs reprises. Ensuite il trouva mes soeurs une par une et les tua. Il trouva en premier lieu Malado est tourna son cou semi-circulairement. Binta n'en pouvant plus de cette horreur cria.

- Binta pétrifiée : HAAAAAAAh !!!

Il l'a saisis par ses hanches et commença à l'étranger. Malgré ses efforts en se débattant durement, elle manquait d'air seconde par seconde pour rendre enfin son dernier souffle. Le corps inerte, il la posa à côté du cadavre de Malado..

Le pire, le pire dans tout ça est qu'il n'a pas pû me trouver. Je n'ai pas pû crier à part verser mes larmes en silence. Une peureuse suis-je.

Je voudrais tellement prendre leurs places pour qu'ils puissent tous vivre tellement le regret met haut. Je regrette tant de n'avoir pû rien faire. Je regrette tant d'être en vie et eux morts..

Au lever du soleil, tout le village était au courant de ce qui c'était passé à la famille Doucouré. Les policiers sont venus enquêter sur place. Mais d'après eux, ils n'y avait aucun élément, ni indices qui pouvaient les aider à mener cette enquête de meurtre, c'est à dire rien qu'une moindre trace quelconque c'était vaporisée dans les airs.

Les jours suivants étaient insupportables. Je ne cessais de faire des cauchemars dès que fermais l'oeil.   Dans mes cauchemars, il y avait toujours mon père tenant sa tête ensanglantée, ma mère la bouche cousue avec du fil de fer, Malado le ventre ouvert où on pouvait clairement apercevoir ses organes et Binta les yeux tout noir qui pleurait du sang. Ils se tenaient tous l'un à côté de l'autre puis ils commençaient tous à me pointer du doigts pour ensuite crier très fort, les mêmes cries avant leurs morts. C'est à ce moment que je me réveillais en sueur et en pleurs. À cause de ces cauchemars, je n'arrive même plus à fermer l'oeil de la nuit.

Puis il fut le temps de faire un dernier adieux à ma très chère et tendre famille. Debout, face à leurs tombes, je me suis jurée que je vangerais leurs morts en trouvant la personne qui les avait assassiné à fin que la justice règne !

Pendant les funérailles, on me montra à mon oncle paternel et à sa femme en me disant qu'ils s'occuperont très bien de moi en me traitant comme si j'étais leur propre enfant.

Après les funérailles, c'était la cata des catastrophes. Mes amis m'ont quitté, ils m'insultaient de tous les noms. Mon oncle et sa femme me maltraitaient et tout le village était contre moi.

Mais pourtant, je sais pas.. Pourtant on m'avait toujours traité de la meilleur des manières qui peut exister. On me faisait toujours des éloges en disant 《 Ah Eva tu es très bien éduquée, les autres doivent prendre exemple sur toi ! 》, 《 Oh voici Eva la plus belle fille du monde ! 》, 《 Hii Eva est la princesse des fonds marins qui tire sa beauté des êtres mythiques ! 》. Mais maintenant tout ce que j'entends c'est des 《 Éloignes toi d'elle ! Elle est maudite !! 》, 《 C'est elle qui a tué toute sa famille ! Elle a même effacé toutes les preuves !! 》 et des 《 Hii ne t'approches plus jamais d'elle sinon elle va te mangé ! Tu la vois belle comme ça mais c'est une vrai sorcière !! 》, 《 Hé toi arrêtes de me regarder avec tes yeux de meurtrière tchippp ! 》.

Ils n'ont même pas de preuves pour m'accuser d'un tel acte ignoble. Il n'y avait que des hypocrites dans ce village qui courraient après la fortune de mon père avant qu'il ne meurt et après qu'il meurt.

Toutefois arrivée au collège, j'ai rencontré un garçon du nom de Souleymane Bâ. On a commencé à se fréquenter puis à devenir meilleurs amis. Il me faisait toujours sourire. Je lui faisais confiance, je lui racontais le calvaire que je devais subir tout les jours. Il me consolait et m'en courageait dans mes études et plus encore.

Souleymane était un garçon grand presque tout mon opposé. Il était beau  avec son teint ébène rendant sa beauté plus éclatante et en plus de ça il était populaire. Toutes les filles lui courraient après.

Par jalousie et  ignorance, elles voulaient tous détruire notre amitié, la seule amitié qui me restait. Elles créaient de fausses rumeurs sur moi en allant même lui dire en face à face que j'étais maudite et que je lui porterais malheurs.  Malgré tout ce qu'on disait sur moi, Souleymane était fidèle à notre amitié. Comme réponse, il ne l'ai calculé pas et prenait même ma défense quant il le fallait. Après tant de révoltes, elles lâchèrent tous prises mais me regardaient toujours du mauvaise oeil suivie de tchipp.

Bref ce n'est que le tout début de mon calvaire. Mon destin ma prison.. Mes larmes seules ne pourront jamais suffire pour exprimer ma souffrance. Le sang des miens qui a été versé sous mes yeux me servira d'encre pour écrire mon histoire, ma vie.

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Awa Doucouré ( Eva) :


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On se retrouve au prochain chapitre inchallah ^^

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