Chapitre 4


Chapitre 4 :

Les jours sont passés laissant place aux mois. Des à présent, ils nous restaient que très peu de temps avant de passer le bac. Que un mois.
Un mois pour réviser à fond.
Un mois de dur travail.
Un mois pour se focaliser sur cet examen.
Un mois, c'est trente jours.
Un mois, c'est quatre semaines.
Un mois.. sheuuu je stress de ouff !!

Avant d'aller plus loin, laissez-moi vous dire qu'après une semaine de relation avec mon bestfriend qui est devenu mon boyfriend, une fille de ma classe m'a traité de pute.

Eh oui, je ne blague pas !
Lorsqu'elle s'était tenue devant ma table en me traitant de pute en pleine classe, j'étais d'abord choquée puis je me suis vite fait une raison de garder mon calme et ne pas encore me crée des problèmes. Je l'ai donc ignoré. Ne connaissant pas la signification des mots " entendu, vu et ignoré " , elle s'est remise encore à m'insulter tout en ameutant certains de nos camarades. C'est dans cette agitation que j'ai su que Souleymane avait annoncé à tout le monde qu'on sortait ensemble. Je le savais content mais pas à ce point, déjà que chez nous si t'as un petit ami, on l'interprète autrement. C'est pourquoi même si tu décides de sortir avec un mec, tu dois le faire avec "discrétion".

On pouvait tout penser de moi mais ce que moi je savais c'était que je suis loin d'être une "pute". J'étais toujours assise, au centre de cette foule, ne disant rien, me concentrant sur mes cours. Puis elle me gifla. Héé alors là c'était la goutte de trop ! Sans qu'elle ne puisse s'y attendre, je me lève et saute sur elle puis je l'étrangle. Yeux dans les yeux, je lui souris et quand à elle, elle essayait de se débattre. Par pitié et ne voulant pas commettre un meurtre, je lâche prise puis lui mets une grosse baffe bien retentissante. Je l'ai ensuite craché que si moi j'étais une pute comme elle le disait alors elle, elle était un engin de satisfaction pour des chiens errants ; et je l'ai formellement fait comprendre que c'était la dernière fois qu'elle m'insulter et m'attaquer ou bien elle pourra commencer à creuser sa tombe. On va peut-être me traiter de violente mais..pff j'ai même pas envie de les répondre.

Dans tout les cas, on parlait derrière mon dos ou dès que j'entrais dans la classe, tout le monde commençait à chuchoter. Un jour Souleymane m'a rapporté que l'un de ses potes lui avait dit qu'après ma soit disante querelle avec la conne là que tout le monde était sûr et certains que j'étais une meurtrière et que j'avais tué mes parents car lorsque je l'étranglais, je souriais comme le Joker. Sacré imagination ! Bof moi j'étais plus heureuse que le proviseur et les surveillants ne s'en soient pas mêlés et j'étais habituée qu'on dise toujours du mal de moi, donc ça ne m'affectait pas autant.

À part la dispute, Souleymane était aux petits soins avec moi. Il me déclarait toujours sa flemme en m'écrivant de petits mots sur un bout de papier qu'on lisait ensemble. Il me donnait même du chocolat. Ses yeux brillaient lorsqu'il me regardait. Il était de plus en plus collant, s'ouvrait d'avantage plus à moi. Face à tout cette amour, je fondais. Je n'étais pas insensible à lui car ce que je ressentais pour lui été vraiment fort. Oui je l'aimais énormément d'un amour inconditionnel.
Ah l'amour me rends dingue de lui, de ses yeux, de sa beauté, de tout qui vient de lui !

On revisait toujours ensemble et parfois on partait même chez lui pour mieux nous concentrer. Mais je sais pas, quelque chose me tracassait depuis la première fois que j'ai rencontré son daron chez lui. Son père me disait quelque chose, comme si je l'avais une fois vu. Mais où ? En plus, il avait une telle ressemblance physique avec le tueur de mes parents. Et..et si c'était lui qui avait commis une telle horreur ? Et pourquoi ?

Ces questions ne cessaient de rôder dans ma tête. C'était le père de mon p'tit ami et je ne pouvais croire à une telle absurdité. De plus, je n'avais aucune preuve fondé qui pourrait l'inculpé d'un crime. Donc la détective Awa a fait ses recherches. Bon j'avoue, c'était pas si simple que ça mais je soutirais des informations confidentielles à mon chéri sans qu'il ne se doute de rien et croyant que je voulais en savoir plus sur sa famille qui m'était sympa.

Les résultats des recherches m'ont pas mené bien loin. À pars le fait que son nom est Maktar Mbaye Bâ mais connu sous le nom de "Boss". Le vieux a 52 ans et travail dans une entreprise où il a été promu vice-président. Le meilleur à la fin est que par coïncidence, il travaille dans la même boîte que mon père. Et avant sa mort, mon père nous avait fait partager son désir d'être promu vice-président et que son supérieur lui avait informé qu'il sera bientôt promu sur ce poste. Humm.. c'est très louche ! Une affaire très louche ! Mais bon, je ne suis pas prête de lâcher prise car quelque chose ne tourne pas en rond dans cette histoire.

Revenons à nos moutons. Je disais tout à l'heure que je stresse grave pour l'examen. Et en plus de ça, au lieu de réviser, je suis là à passer des coups de balai dans la cour de la maison sous ce chaud soleil. Au loin, je vois mon Oncle et sa femme entrain d'allumer un feu où ils brûlent des choses. Je profite de ce feu pour ramasser les feuilles mortes et pour  les y jeter. Mais arrivée sur place, je me fige. Les battements de mon cœur s'accélèrent. Ma respiration se fait lente ou du moins l'air pénètre lentement dans mes poumons. Ne pouvant rien faire et rien dire, mes larmes perlent sur le long de mes joues.

- Ndeye Fatou : Toi là continues à balayer la cour, c'est toujours sale !

- Mon oncle : Au lieu de rester à pleurnicher, verses ton seau rempli de feuilles au feu.

- Ndeye Fatou en claquant des doigts : Hé, on te parle non !

Puis elle dessina un sourire sur son visage et me dit.

- Ndeye Fatou : Hann, tu pleures pour ton vieux sac ? Ça ce n'est rien ma belle ! Va faire passer le balai au lieu de pleurer.

- Moi en colère : Ce n'est rien. Ah la bonne blague ! Ce n'est rien d'avoir brûlé mon vieux sac qui m'a accompagné depuis le collège. Oui ce n'est rien d'avoir brûlé tout mes cahiers et mes notes. Oui ce n'est rien car vous n'aviez jamais songé à m'acheter un nouveau sac. Oui ce n'est rien car vous vous en  foutez tellement que j'ai le Bac ou pas. Oui ce n'es rien hein. Ce n'est rien car vous ne me donner pas le transport, ni l'argent pour acheter mes fournitures alors que vous dormiez sous une rivière d'argent. Ce n'est rien de me faire souffrir hein. Ça fait du bien hein ?

- Mon oncle : TU LA FERME !!!

- Moi : JE NE VAIS PAS LA FERMER !!!  AÏEEEEEEE !!!

Je n'ai même pas vu que sa femme avait pris une branche qui brûlait sous les braises du feu et me le mettre sur mon dos. Je m'étais retourner et effectivement il y'avait du feu sur la branche et mon t-shirt commençait à brûler me brûlant la peau en retour. Paralysée peut être par la peur ou la douleur, je ne pouvais même pas bouger du pied à part pleurer en silence. Il a fallu que mon oncle me verse un seau d'eau pour que le feu s'éteigne de mon t-shirt avant que la brûlure ne devienne plus grave.

- Mon oncle : Va te changer.

C'était ses seuls mots avant de tirer sa femme et de vaquer à leurs occupations. Toujours pointée à la même place, je regardais le feu qui consommait avec appétit mes efforts. Ce même feu dont ma tante avait brûlé une partie de mon dos avec. Oui cette fleur aux pétales flamboyantes avait anéanti mes rêves en cendres. C'est avec une douleur physique et psychique que je rejoignis ma chambre pour me changer et continuer mon travail.

Le lendemain matin à l'école pendant la pause :

- Souleymane : Toi tu n'es même pas fichue de ramener un cahier et stylo !

- Moi : Hum..

- Souleymane : Tu sais que c'est bientôt le BAC et tu n'as rien avec toi même pas un bout de papier ! C'est du jamais vu !

- Moi : Souleymane stp on peut parler d'autre chose..

- Souleymane : Tu veux qu'on parle de quoi à part ta foutaise ? Hé tu m'entends ?

- Moi : Oui je t'entends mais je ne veux pas t'écouter. Changeons de sujets stp..

- Souleymane : Comme tu veux. Ce matin, tu ne suivais pas en cours. Où avait tu la tête ? Je sais que tu m'aimes mais faut savoir penser à moi après nos heures de cours. Je ne veux pas être la cause de ton échec.

- Moi en m'énervant : Sheuuu !! Tu as quoi aujourd'hui ? Quel mouche t'as piqué pour que tu parles beaucoup ? Tu m'énerve waye !! Si j'ai le Bac ou pas c'est  pas ton affaire. Et qui t'as dit que je t'aimais ? Qui t'as dit que je pensais à toi ? Je te déteste, un point c'est tout.

- Souleymane avec plus de douceur : Pardonne-moi.. Ok ?

Puis il me serra contre lui et c'est ce qui me fis gémir de douleurs. Il me regarda ensuite avec deux gros yeux interrogateurs avant de soulever mon Lacoste.

- Souleymane : Soubhanallah !! Eva tu t'ai fais ça quand ? Ta peau.. presque la moitié de ton dos..est brûler..

- Moi : T'inquiètes c'est rien.

- Souleymane : Tu te fous de moi ? Non peut-être, tu n'as pas vu ton dos. C'est peut être ça ! Qui t'as fait ça ?

- Moi : Je me suis brûlé car hier en préparant le dîner, il y'avait de l'huile chaude dans la marmite et comme je suis teubé, j'ai pris la marmite et j'ai trébuché. Alhamdoulilah l'huile ne s'est pas versé sur mon visage mais par terre et sur une partie de mon dos.

- Souleymane : Disons que je te crois pas. Et je ne vais pas te forcer à me dire la vérité mais tu sais que tu peux tout me dire car avant d'être ton p'tit ami, j'étais ton meilleur ami.

- Moi : Pourtant c'est vrai deh !

Astaghfirullah.
Je sais. J'ai menti pas pour les couvrir mais dans tous les cas Souleymane ne pourra rien changer à part les insulter.

- Souleymane : À la descente, on part à l'hosto ! Et tu n'as pas ton mot à dire.

À la fin des cours, nous sommes partis à l'hôpital et le médecin m'a soigné puis m'a ensuite prescrit une ordonnance après quelques minutes d'attente. Arrivés devant la pharmacie, Souleymane parta m'acheter mes médicaments et les pommades que je devais appliquer sur ma brûlure. Il m'expliqua comment les utiliser et quand je devais les prendre.

- Moi : C'est bon j'ai compris ! Merci je sais lire.

- Souleymane : Je t'ai simplement montré comment on devait les prendre !

- Moi : D'accord merci. C'est gentil de ta part.

- Souleymane : Chuis toujours gentil !

- Moi : Tchippppp ! Merci vraiment je ne sais pas ce que j'allais devenir sans toi, à mes côtés..

- Souleymane : Que ce soit la dernière fois que tu me remercie ! Ok ? Je fais ce que je dois faire car j'aime ce ce que je dois faire. C'est facile non ?

- Moi : Ok merci !

- Souleymane : Jure que tu ne l'as pas fait exprès car je sens que je vais te plier en deux.

- Moi : Wallah je ne l'ai pas fait exprès ! Sinon, il n'y a pas que ça..

- Souleymane : Je savais qu'autre chose te tracassait. Je t'écoute.

- Moi : Je ne pense pas qu'on ne va pas pouvoir se voir fréquemment ou même plus.

- Souleymane : Pourquoi ?

- Moi : Parce que je pense délaisser les études..

- Souleymane : Attends..quoi ?? Et le Bac ? Tu plaisantes j'espère car on est à deux pas de l'exam et tu me parles de délaisser les études.

- Moi : Non et c'est pourquoi je ne veux plus apprendre.

- Souleymane : Rectification, tu ne veux plus réussir.

- Moi : Souleymane c'est pas ça..

- Souleymane : Alors c'est quoi ? Dit moi.

- Moi : Écoutes, ma tante et mon oncle ont brûlé mon sac, mes cahiers, tout ce qui pouvait me servir à étudier..

- Souleymane : Oh mon dieu ! C'est horrible ceux qu'ils ont fait. N'empêche toi tu veux les satisfaire en renonçant à tes études car c'est ce qu'ils souhaitent le plus.

- Moi : Souleymane tu crois que j'aurais mon Bac comme ça là ? Déjà même avec mes cours, je doutais, j'avais peur de ne pas réussir..

- Souleymane : Ton Bac, tu l'auras inchallah. Mais maintenant c'est à toi de faire des efforts.

- Moi : Avec quoi tu veux que je fasse des efforts ? Tu vas me donner tes cours, tes notes hein ? Non je ne pense pas alors laisse-moi oublier les études.

- Souleymane : Je ne vais pas te laisser tombé comme ça. T'as fait tout ce parcours pour abandonner à l'entré de la réussite. Non je ne vais pas te laisser faire et regarder que tu brises tes rêves.

- Moi : Souleymane comprends moi, toi aussi je suis décourager..

- Souleymane : Alors je vais t'encourager et tu vas passer le Bac !

- Moi : Mais avec quoi tu veux que je révise ?

- Souleymane : Je te prêterai mes cours et mes notes. On fera des exos ensemble. Je t'aiderai.

Les larmes qui commençaient à se pointer, je le serra fort contre moi. Il me caressa légèrement le bras peut être par peur de me blesser au dos.

- Moi : Je t'aime.

- Souleymane : Moi aussi je t'aime. Et saches qu'on va surmonter cette épreuve ensemble.

- Moi : Inchallah.

- Souleymane : T'inquiètes pas, tu l'auras ton Bac. Aller, tiens prends ces 1.000 FCFA et payes ton transport d'aujourd'hui et de demain matin. Je ne veux pas que tu marches. Et que tu le veuilles ou non ça sera comme ça tout les jours.

- Moi : Mais..

- Souleymane en me coupant la parole : Il n'y a pas de mais qui tienne ici. Tu prends, c'est tout.

Je pris l'argent et le remercia avant de prendre un transport.

Un mois plus tard :

Comme convenu, j'ai passer le Bac. Souleymane m'a beaucoup aidé ces derniers temps. Il m'en courageait, insistait toujours à me payer mon transport. Il m'a même acheté quelques fournitures ( calculatrice, stylo, matériel géométrique, feuilles..) et m'aidait beaucoup dans les révisions. Ma brûlure me fait toujours un peu mal mais on dirait que c'était à l'intérieur de ma chaire qui me fait le plus souffrir que sur ma peau. Pour le Bac ? C'était difficile..un peu facile..mais j'ai vraiment peur d'échouer.

À l'instant même, je suis au lycée avec Souleymane attendant la délibération des résultats. Je stresse de oufff..

- Souleymane : Arrêtes de grignoter tes oncles. Ton Bac tu l'as déjà.

- Moi : Souleymane laisses moi tranquille..il se peut même que je ne l'ai pas.

- Souleymane : Si tu ne l'as pas, tu le refais l'année prochaine ou au second tour.

- Moi : Wallah tu m'aides pas.

- Souleymane : Ok pardonne-moi. Mais te voir stressée me stresse..

- Moi : Chut..ils sont là.

Je me concentre sur les résultats. Plus le temps passe, plus j'essaie de contrôler mes pleurs. Non je ne veux pas échouer. Pas maintenant. Qu'est ce que je vais bien dire a Serigne Fallou ? Comment vais-je pouvoir affronter le regard de Souleymane ? Non je ne peux pas échouer.

- Souleymane : Alhamdoulilah !

On vient tout juste d'annoncer qu'il a le Bac. Il a l'air tellement heureux mais il reste toujours à côté de moi en me prenant la main. Je la serre très fort en y mettant toute mon âme dessus. Non faut pas que je pleure, j'ai mon Bac. Non. Non. Non. Non je ne dois pas pleurer.

- Souleymane d'une voix douce : Hé..ne pleures pas. Tu as le Bac et en plus, ils ont pas encore fini d'acclamer les résultats.

Il me tapota légèrement le bras mais je continuais à pleurer. Puis, on annonça enfin mon nom. Je souris légèrement.

- Moi : J'hallucine ?

- Souleymane : Non t'as bien entendu. ON A LE BAC !!!

Je pleurais mais maintenant je souriais jusqu'au tympans. On commença à sautiller, à se serrer dans les bras puis Souleymane me fit un petit bisous sur la joue.

- Souleymane : On a le Bac alhamdoulilah !

- Moi : Ouiiiiiiiiiii !!!

Oh mon Dieu ! Je suis choquée. Moi qui avait perdu espoir. Nonnnn mon p'tit ami et moi avons le Bac avec mention Bien. Chuis troppppp contente !!

On a passé toute la journée à hurler notre bonheur. Oui, on était tellement heureux qu'on hurlait dans la rue, mdr. Souleymane m'a ensuite partagé qu'il allait fêter ça et que j'étais invitée à son " arrosage ".

- Moi : Hii tu penses que mon oncle va accepter que je vienne ?

- Souleymane : Écoute Eva. Après cette dure année scolaire que ce soient les exos, les devoirs, les cours ennuyeux, le stress, on doit décompresser. On a le Bac et on va fêter ça ensemble avec la famille et les amis.

- Moi : C'est facile pour toi de dire ça car je te rappelle que Monsieur a une famille aimante et  pleins d'amis.

- Souleymane : T'es jalouse de moi ? Si c'est le cas c'est que tu as tout faux. J'ai une famille mais ma famille n'est pas si parfaite que ça. J'ai des amis mais là majorité d'entre eux sont faux.

- Moi : Je ne suis pas jalouse de toi. Mais l'essentiel est que tu es entouré peut-être la plus part du temps de mauvaises personnes.

- Souleymane : Vaut mieux être seul que mal entouré.

- Moi : Si tu le dis.

- Souleymane : T'as intérêt à venir ou je viendrai moi même te chercher.

- Moi : J'essaierai. Aller ciao.

- Souleymane : Ciao bébé.

- Moi : Chuis pas ton bébé. Ok ?

- Souleymane : Ciao mon bébé. Et saches que je t'aime fort !

Puis, il s'éloigna avant de s'éclipser hors de mon champ de vision.

❤️💖💖💖💖💖💖💖💖💖💖💖💖❤️

Votezzzzzzzzz et commentezzzz !!!

À plus !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top