Chapitre 28


Chapitre 28 :

Questions.

Que des questions sans réponses. Parfois, j'ai peur de tenter le danger, de trouver réponse à des questions qui peuvent bien cacher des choses ignobles. Je dis ne plus me venger mais en quelque sorte découvrir la vérité et faire tout pour que les gens payent pour leurs crimes sous le pied de la justice peut-être perçu comme étant un acte de vengeance. Et je vais me venger, pas en me métamorphosant en monstre mais plutôt en déployant mes ailes de phénix.

Encore un nouveau message que je venais de recevoir et qui disait :

" Telle l'eau de la rivière qui rejoint les eaux de l'océan pour pouvoir se mélanger à elle, ou telle un enfant se laissant berner et se jetant dans la gueule du loup. Qui es-tu ? Ou qui suis-je ? Simplement une ombre qui danse parmi tant d'autres et qui porte ses lourds secrets. Un saint peut s'avérer ne pas l'être mais un démon aussi peut s'avérer ne pas l'être. "

Le message de la veille était similaire à celui-ci comme s'il provenait tous d'un même texte ou d'un même ouvrage. Et si au lieu de les décortiquer un par un, je les rassemblais tous ? Et pourquoi pas, car qui ne tente rien n'a rien.

Telle l'eau de la rivière qui rejoint les eaux de l'océan pour pouvoir se mélanger à elle, ou telle un enfant se laissant berner et se jetant dans la gueule du loup. Qui es-tu ? Ou qui suis-je ? Simplement une ombre qui danse parmi tant d'autres et qui porte ses lourds secrets. Un saint peut s'avérer ne pas l'être mais un démon aussi peut s'avérer ne pas l'être. Le ciel embrasse la terre, et la terre l'océan. Parfois, chercher la vérité ne fait qu'attiser notre mal être. Mais, c'est sous l'arbre que l'on aperçoit sa vraie forme en regardant son ombre éclairée par le soleil ou le clair de lune. Et c'est dans cette perspective, qu'en effet, le beau cache le laid. Les pions ont déjà été placés. Il ne reste que très peu de sable dans le sablier. À ton tour de jouer.

Après avoir lu le texte à maintes reprises, j'ai pu décrypter son message codé.

La rivière et l'océan sont des métaphores. Et si je comprends bien, l'enfant rejoint les affaires d'adultes pour devenir adulte, mais en fait il sait fait piégé et à été détruit. Cet enfant n'est autre que M.S, qui porte ses fardeaux ou ses secrets. On croit qu'il est le démon, mais il n'est pas le vrai démon car en effet, il y a un saint derrière toute cette histoire qui s'avère ne pas l'être. Le ciel, la terre et l'océan sont en réalité des personnes, et terre a trompé l'un des deux. La vérité est plus douloureuse car c'est sous un certain éclairage que l'arbre qui n'est autre que le saint, nous montre sa vraie forme. Comme quoi, un saint peut avoir un cœur impur. Le jeu a commencé depuis bien longtemps, il y a de celà des décennies et il ne reste que mon entré en jeu pour que la partie prenne fin.

Je n'arrive pas à croire à toute cette foutaise. Non mais nous sommes dans quel monde !? Le culot en personne ! Le sale bouffon qu'il est, croît me faire gober son mensonge ! Mdr, il a insinué qu'il n'était pas tout à fait le méchant dans toute cette histoire alors que c'est faux. D'abord, c'était Salif qui me disait qu'on l'avait manipulé et maintenant ce M.S qui a soit disant manipulé Salif, dit qu'il n'est pas tout à fait en tord. À la bonne blague !

Aaron sort de la douche et me détaille. Il a cette mani de lire en moi et de savoir quand je vais bien ou pas, et ça commence vraiment à m'énerver.

- Aaron : Aller, dis-moi pourquoi t'es si agacée.

- Moi : Au lieu de te préoccuper de mes états d'âme, prépares-toi rapidement avant que tu ne sois en retard.

- Aaron en souriant : Oh mais ne t'inquiètes pas pour ça car il se trouve que ma propre boss est ma femme.

- Moi : Et bah mets dans ton petit crâne que si t'es en retard, elle va te virer.

Il s'approche de moi et m'entoure de ses bras. Juste pour le faire chier, je me dégage de lui en disant :

- Moi : Oh mais tu pues ! Vas prendre une douche sale porc !

Il lève son bras et renifle son aisselle. Il me regarde puis me dit :

- Aaron avec un ton enfantin : Mais je pue pas.

Je rigole puis il me dit :

- Aaron : Sale animaliste !

- Moi en écarquillant les yeux : Quoi !?

- Aaron : Tu oses comparé mon odeur corporelle à celle d'un porc. C'est un acte d'animalisme envers les porcs !

- Moi : Espèce de raciste ! Donc, tu insinues que nous les Noirs nous sommes sales et, vous les Blancs propres.

Il ouvre en grand sa bouche s'apercevant de mon retournement de situation.

- Aaron : Je ne suis pas raciste parce que j'ai épousé une noire de surcroît une villageoise.

- Moi : Quoi !?

Il sourit, fier de son coup. Comme réponse, je lui jette un coussin qui ne tarda pas d'atterrir sur sa face.

Je sors de la chambre tandis qu'il continuait à rire. Un vrai gamin !

Bref, je descendis et me mis à préparer le petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, nous étions tous à table sauf bien sûr mon cher fils. Sans l'attendre, alors on s'est mis à prendre notre petit déjeuner jusqu'au moment où Dylan entre dans la cuisine en criant :

- Dylan : Waaaa mais elle est à qui cette bagnole !??

- Moi : Quelle bagnole !?

- Aaron avec le sourire aux lèvres : Elle est à toi mon cher fils. Bien que ta mère n'aime pas la couleur de sa propre race, on s'est décidé sur l'union des deux couleurs de races à fin que le blanc apporte une certaine lumière au noir et pour aussi faire moins "gangster".

Après ses mots, je lui jette un regard noir et il me sourit de plus belle.

- Dylan : Oh mais moi je m'en fous du blanc et du noir car je ne suis ni l'un, ni l'autre !

- Amelia : Bonté divine, ma famille est raciste !

- Moi : Je ne suis pas raciste ! C'est juste que.. voilà quoi !

- Aaron : Ouais continues de te justifier tant qu'on y est !

- Dylan : Mais tout le monde s'en contre fiche que j'ai une RANGE ROVER !!?

- Aaron et moi : Ta gueule !

- Dylan : Pff, après ça se dit être MES parents !

Nous l'ignorons tous et nous continuons de manger.

Plus tard lorsque l'ont fini, ma fille m'aide à faire la vaisselle car Melanie, une aide ménagère, était en congé. Les mecs étaient sortis dehors pour "analyser de plus près les fonctions de la voiture". Pas besoin de dire que c'était une excuse pour fuire les tâches ménagères ! Bon, comme je le disais ma fille m'aidait à faire la vaisselle et je profita de ce moment à deux pour l'interroger.

- Moi : Amelia.

- Amelia : Oui ?

- Moi : Je voulais savoir comment t'étais-tu procurée cette drogue l'autre fois ?

- Amelia : Mais je croyais qu'on allait plus en parler !

J'arrête de laver le verre qui était dans ma main et je me retourne vers elle.

- Moi : Écoutes, je sais que c'était une erreur mais cette question me trottait l'esprit depuis un certain temps. En plus, tu m'avais fait part que tu n'avais pas d'amis car on t'embêtait beaucoup à l'école. La question est alors, si ce n'est pas un ami qui t'as vendu ça alors comment tu te l'es procurée aussi vite ?

- Amelia : Pff, pourquoi tu veux tant savoir ?

- Moi : Je veux savoir pour comprendre.

Elle roule des yeux puis me répond :

- Amelia : En revenant de l'école, j'étais en pleure puis un homme se trouvant dans une ruelle sombre apparu devant moi. Il m'avait dit que la vie n'avait pas de couleurs à part le noir, et que si je voulais oublier mes peines, mes complexes et mes problème familiaux, je devais prendre cette substance. Il a ensuite rajouté que cette petite poudre faisait des merveilles et apportait clarté dans nos vies.

- Moi : Et comme une conne, tu l'as cru et l'as prise avec toi !

- Amelia : Mais j'étais dans un état de déprime et je savais pas quoi faire !

- Moi : Ok. Mais tu pourrais me décrire comment était cet homme ?

- Amelia : Euh..je sais pas. En fait, il avait une capuche et des gants et je n'arrivais pas trop à voir son visage car il portait aussi un masque jetable.

- Moi : Donc tu sais pas qui sait.

- Amelia : Ouais c'est ça.

Je lui lance un regard meurtrier et lui dis :

- Moi : Depuis toute petite, je t'avais dit quoi sur les inconnus ?

- Amelia : Eh bah..que..on ne devrait pas parlé aux inconnus en l'absence d'un parent.

- Moi : T'as intérêt à bien retenir cette leçon cette fois ou bien je te jure que tu..

- Amelia en me serrant dans ses bras : Oh mais mamounette, on ne va tout de même pas en arriver jusqu'à là !

Je rigole suite à ses mots puis réponds à son étreinte.

On finit ensuite de faire la vaisselle puis chacun partit à son lieu de travail, les enfants avec la voiture de Dylan et nous les adultes avec celle de mon "adorable et cher mari" qui est d'ailleurs un très très bon "gentleman".








































16 heures plus tard, 23:47

- Moi : Mes enfants !? Où sont mes enfants ??

- Aaron : Eva calmes-toi stp..

- Moi commençant à perdre patience : Tu oses me demander de me calmer ! Je te signale que mes bébés sont introuvables depuis ce matin et ça fait maintenant plus de quinze heures de temps qu'on a pas de nouvelles d'eux ! Putain s'ils leur aient arrivé un truc, je ne vais pas pouvoir le supporter..

Il me stoppe dans mes mouvements car je ne faisais que de marcher de gauche à droite puis il me force à m'asseoir. Je commence à me ronger les ongles puis il me tient fermement les mains.

- Aaron : On les retrouvera inchallah.

On sonne à la porte puis je me relève subitement tandis qu'il part ouvrir à la personne. Il revient suivi d'un officier de police. Sans répondre à son salut, je l'agresse de questions.

- Moi : Vous les aviez retrouvé !? Dans quelle merde se sont-ils encore fourrés ?? Ils vont voir de quel bois je me chauffe ces insolents !

- L'officier : Désolé de vous annoncer qu'on ne les a toujours pas retrouvé. Cependant, une équipe de recherche a été mis en disposition.

- Moi : Si vous ne les aviez toujours pas retrouvé, vous foutez quoi chez moi à bavarder !?

Aaron me demande de me rasseoir mais c'est sans compter sur moi.

- Aaron : Excusez-la de se comportement, d'habitude elle est très amicale mais là elle est inquiète.

- L'officier : Vous n'aviez pas à vous excuser, je comprends sa réaction. Sinon, je ne suis pas là que pour ça.

- Moi : Non mais il a trop cru qu'on était dans une proclamation de résultats avec son suspense à la con !

Aaron me lance un regard noir puis me force à m'asseoir et me dit d'un ton sévère :

- Aaron : Tu vas laisser gentiment le Monsieur terminé ou c'est moi qui vais vraiment me fâcher.

- Moi : Bah fâches toi ! Qu'est-ce que j'en en ai à faire de ta colère ! Et vous là dites ce que vous aviez à dire.

Aaron roule des yeux et l'officier continue.

- L'officier : La description du véhicule de votre fils et sa plaque d'immatriculation coïncide avec un véhicule qui a fait un accident ce matin sur la route ***** . Et cette route est très éloignée de votre domicile et de leur établissement scolaire. Si nous avions d'autres informa...

- Moi en le coupant : S'ils ont fait un accident, où sont-ils ? À l'hôpital ??

- L'officier : Mes collègues ne les ont pas trouvé dans les hôpitaux voisins mais nous continuons de chercher. Dès que nous aurons du nouveau, nous vous en tiendrons...

- Moi en le chassant de la main : Dis-lui de partir, il sert à rien.

Mon mari lui fait un signe de tête puis l'accompagne vers la sortie en s'excusant de mon comportement.

Je n'arrive pas à y croire. Tout devient trop rapide. Je me sens perdue. Il y a un truc qui me glisse des mains et ça me rend irritable. Je ne peux rien faire alors que mes enfants sont portés disparus.

Comment ont-ils pu faire un accident à des kilomètres de leur établissement ? Et s'ils ne sont pas à l'hôpital, où peuvent-ils bien être ?

Des questions qui ne tardèrent pas à me ramener à M.S. Et je crois bien que ma fille avait fait sa rencontre il y a de celà quelques jours dans cette ruelle.

Salopard de montre ! Wallah que je vais le retrouver et lui faire payer pour tous mes maux qu'il m'a infligé, de surcroît en touchant à MES enfants !

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À plus ^^

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