Chapitre 26 :

Je me sentais enfin bien, mais il fallait que je confronte Aaron.

J'ai réfléchi et je crois que la décision que je m'apprêtais à prendre était la meilleure.

Je descends et pars le retrouver dans le jardin. Il était assis autour de la table en bois, sirotant son ice tea et lisant un livre, pardon un livre de MANGA je voulais dire. J'en suis sûre qu'il l'a piqué à Dylan même si je sais que c'est mon fils qui l'a intégré dans cette nouvelle passion qui est la lecture de manga. Bref, je prends place à côté de lui, puis il referme son livre dirigeant ainsi toute son attention à moi.

- Moi : Il faut qu'on parle.

- Aaron : C'est ce qu'on est en train de faire, non ?

- Moi : Oui. En fait, il s'agit de nous..

- Aaron : D'accord, lorsqu'on aura fini de parler, tu me permettras de te montrer un truc ?

- Moi : Pas de soucis.

- Aaron : Ok, vas-y, dis-moi ce que t'as à me dire.

- Moi : ......

- Aaron : Bah parles !

- Moi en rouspétant : Maintenant je sais d'où vient l'insolence de mes enfants !

- Aaron : Bon, Madame va se décider de cracher le morceau au lieu de tourner autour du pot car j'ai mon bouquin à finir !

Puis il haussa les sourcils m'incitant à parler ou à la boucler. Ouais c'est une drôle d'interprétation ! Voyant mon silence, il me dit :

- Aaron : Tu veux prendre une gorgée de mon ice tea pour que les mots passent vites ?

Je lui mima un petit oui et il me le passa. J'ai pris qu'une seule gorgée et j'ai recracher directe.

- Moi : C'est quoi cette immonde !?

- Aaron : Hé respect à mon ice tea fait maison !

- Moi : Mais c'est de l'eau avec du miel !

- Aaron : Avec de la menthe aussi.

- Moi : Qu'Allah te préserve du diabète !

- Aaron : Amin ya Rabbi.

- Moi : Sinon j'ai réfléchi..

- Aaron en hochant de la tête : T'as réfléchi.

Je lui jette un regard noir et il baisse la tête avant de rediriger son regard vers le mien.

- Moi : Lorsque, j'ai fini de lire la lettre de Salif, je voulais te montrer un truc mais je fus interrompu dans mon élan par cette vidéo.. Mon cerveau n'a pas cherché à comprendre même si je le disais au plus profond de moi que c'était..que tu ne pouvais pas me tromper. Après notre prise de tête, j'étais effondrée et par nécessité j'ai composé le num de la personne qui m'avait envoyé la vidéo mais ça ne passait pas. En résumé, on m'a bloqué et cet inconnu ne voulait qu'un seul but : nuire à mon ménage. Après une lutte entre mon cœur et ma raison, le premier a vaincu le dernier. Donc, maintenant, j'en suis sûre et certaine que tu ne m'as jamais été infidèle.

Il me sourit et se lève pour me serrer dans ses bras. Il part ensuite se rasseoir.

- Aaron : Je savais que t'allais retrouver la raison. Sinon, regardes cette vidéo et celle que t'as avec toi. Celle-ci est l'originale car celle qu'on t'as envoyé a été trafiquée.

Je regarde sa vidéo, la compare à l'autre et elle est bien l'originale.

- Aaron : Dans la première, on voit mon visage mais quand tu zoomes, on remarque aucune expression faciale venant de moi et en plus, je ne clignais pas des yeux. Donc c'est un montage fait avec une photo de moi. Les secondes ne sont pas ordonnées. Dans la première séquence, il est 20h:56 puis au lieu qu'on ait 20h:57, on a 20h:32. Donc ça ne cole pas. En plus depuis quand on met une caméra de surveillance dans une chambre d'hôtel ? Donc ce n'était qu'un coup orchestré depuis le tout début.

- Moi : Et comment as-tu pu avoir l'originale ?

- Aaron : J'ai d'abord envoyer la fausse de ton tél au mien puis avec l'aide d'un ami, on a pu savoir que c'était une vidéo deepfake.

- Moi : Eh bah ton ami a fait du bon boulot !

- Aaron : Ça, je n'en doute pas ! Euh..sinon, tu voulais me montrer quoi par rapport à la lettre de Salif ?

Je lui demande de me suivre dans notre chambre.

Arrivés, je lui donne la lettre et lui demande de lire tout le contenu de celle-ci.

Il finit de la lire et me regarde d'un air perdu.

- Aaron : Waaa ça devient plus complexe qu'on ne le pensait !

- Moi : Ce M.S est un inconnu qui m'est proche, très proche. Mais le problème est que je ne sais pas qui c'est..

- Aaron : Mais bien sûr, t'as de piètres infos sur lui !

- Moi : Ah bon, comme quoi ??

- Aaron : Ce M.S connaissait d'abord ton père puis à la suite, il a fait la rencontre de Salif. C'est sûr qu'il est soninké..

- Moi en le coupant : Ou qu'il comprend et sait parler la langue. En plus, comment peux-tu être sûr qu'il connaissait d'abord mon père ?

- Aaron : Parce qu'il en voulait à la fortune de celui-ci et s'est rapproché de Salif pour pouvoir arrivé à ses fins.

- Moi : C'est pas logique car souviens-toi, c'est lui, qui a proposé de tuer ma famille, pas Salif.

- Aaron : Ouais t'as raison. Donc, il y aurait une autre raison à travers le meurtre de ta famille..

- Moi : Oui, mais il faut qu'on connaisse d'abord l'identité de ce M.S car sans ça on ne pourrait pas avancer.

- Aaron : N'oublies pas que se précipiter dans la montée peut nous brûler nos ailes. Il faut qu'on y aille petit à petit même si l'on doit devenir des tortues. Ce qui compte, ce n'est pas la rapidité de notre arrivée mais le fait de pouvoir être à destination.

- Moi : Ok alors allons-y petit à petit et étudions dans le moindre détail cette lettre.

Nous nous sommes donc remis à lire la lettre. Au bout de la troisième lecture, Aaron me dit :

- Aaron : Il n'y a rien dans cette lettre qui pourrait nous éclaircir dans cette affaire. Je pense qu'on doit en parler à la police.

- Moi : Non la police ne doit surtout pas être mêlée à cette affaire du moins pas tout de suite.

- Aaron : Et pourquoi ??

- Moi : Parce que dans cette lettre, on y dit que M.S est riche et puissant. Si la police s'en mêle, il saura que nous sommes plus dans le déni, donc vaut mieux pas. Laissons-le croire qu'on ne sait rien de son existence.

- Aaron : Ok comme tu veux. Sinon, tout ça ne te fait pas renaître une soif de vengeance ?

- Moi : Le passé m'a appris que la vengeance rendait les gens fous.

- Aaron : Donc tu ne veux plus venger la mort de tes parents ?

- Moi : Je ne veux plus me venger. Mais, je veux que la justice règne et que ce M.S soit mis derrière les barreaux.

Il me prend la main et la caresse en me disant :

- Aaron : Il le payera inchallah.

- Moi : Inchallah. Mais je me sens tellement conne..

- Aaron : Je te rassure car t'es vraiment conne !

J'ai ouvert ma bouche en un "O" .

Je l'ai ensuite pincé pour qu'il s'excuse et c'est ce qu'il a fait.

- Aaron : Aaaaaaaaaaaahh !!! Pardon, pardon, pardon !

- Moi : Je te laisse et ça, que pour aujourd'hui !

- Aaron : Hum. Bon, si Madame voudriez bien me dire pourquoi elle se sent conne ?

- Moi : Parce que si j'avais lu la lettre avant la mort de Salif, j'aurais pu lui soutirer des infos..

- Aaron : T'as dit "SI".

- Moi : Mais.. Je crois que j'ai compris !

- Aaron : T'as compris quoi ??

- Moi : Il l'a su ! Aaron, il l'a su. Il sait que Salif a écrit cette lettre.

- Aaron : Comment ça ?

- Moi : Après tu dis que chuis conne !

- Aaron : Désolé ma belle mais je campe toujours sur le même avis.

- Moi : Bref. Lorsque tu m'avais donné la lettre, tu m'avais dit que Salif ne voulait pas qu'en dehors de nous personne ne sache son existence..

- Aaron en continuant : Puis il l'a su et l'a tué pour qu'il ne t'en dise pas plus !

- Moi : Ouiii enfin tu réfléchis !

- Aaron : Tchiiip !

- Moi : S'il sait depuis deux ans que je connais son existence, pourquoi ne m'a-t-il pas tué ? En plus, avant ça, il voulait à plusieurs reprises en finir avec moi..

- Aaron : Peut-être qu'il s'est dit que comme tu n'as rien tenté, t'es toujours dans le déni.

- Moi pas trop convaincue : Peut-être..

- Aaron en me tapotant légèrement la joue : Hey ne t'en fais pas, rien ne t'arrivera !

- Moi : Je n'en suis pas si sûr que ça..

- Aaron : Arrête de dire de la merde ! Tout va bien se passer, ok ?

- Moi : Ok.

Un long silence s'installa dans l'atmosphère, Aaron plongé dans ses réflexions pour trouver le moindre indice pouvant nous mener à l'identité de ce M.S et moi, trop occupée à faire grandir mes craintes. Et si Salif mentait ? Et si c'était vrai mais qu'il arrivait un truc à mes enfants ? Non, mes enfants ne doivent pas être mêlés à cette quête de justice !

Je range la lettre à sa place et demande à mon mari de commander un truc car bien trop fatigué à faire le dîner.

Cette journée a été très mouvementée, pleine de sentiments et d'émotions, comme une orage qui éclate, gronde, frappe et pleure. J'étais terriblement épuisée mais je ne pouvais pas encore m'assoupir face à ce nouveau danger qui me guettait de très près.

Je me lève et pars prendre une douche car depuis la course du soir, je n'ai pas pu me passer de l'eau sur le corps à cause des évènements..

.......

Il fait jour et les premiers rayons du soleil me chatouillent la peau. Je me lève, fais ma routine matinale puis je réveille Aaron avec délicatesse et amour. Traduction : je crie en lui disant :

- Moi : Aaaahh, il y a un serpent dans le lit !

Il se met rapidement sur ses deux pieds et avec les cheveux en bataille, il s'écrit :

- Aaron : Où !!? Où est le serpent !?

- Moi : Aaaahh il est sur toi !!

Mdr fallait le voir ! Il a commencé à passer ses mains sur tout son corps pour vérifier s'il y avait bel et bien un serpent sur lui. Puis quand il a compris que c'était une farce, il a ouvert sa bouche en "O".

J'ai commencé à riiiiiire !! Et Monsieur m'a tchipé avant d'aller se doucher. Miskine, il a l'habitude avec moi mais pour ma défense c'était juste pour le réveiller hein !

Bref, je descends faire le petit déj et quelques instants après tout le monde est autour de la table.

- Dylan : Dis Ron, t'as pas bien dormi ? T'as l'air fatigué.

- Aaron : Bien sûr que j'ai bien dormi surtout que mon lit douillet est plus confortable que le canapé !

- Amelia : Alors t'es malade ??

- Aaron : Non. Mais quand tu partages la même chambre avec une folle, chaque réveil est une nouveauté te rapprochant encore plus de la folie.

- Dylan : Mais Vivi prends soin de ton mari, toi aussi ! Tu vois à cause de toi, il est tout pâle !

- Amelia : C'est vrai Vivi, Didi a raison.

- Moi : Mangez et fermez la.

À mon plus grand bonheur, ils la fermèrent tous et mangèrent.

......

- Moi : Je vous le répète, vous vous concentrez sur vos cours ou bien vous dites au-revoir à votre existence sur Terre.

- Eux : Ouiiiii t'inquiètes !

- Moi : Sinon Amelia, n'oublies pas ce que je t'ai dit hier, d'accord ?

- Amelia en me souriant : Ne t'en fais pas Maman, tes paroles sont toujours ancrées dans ma tête.

Je lui souris en retour.

Ils sortent ensuite de la voiture pour se diriger vers leur établissement. Je me retourne vers Aaron qui est au volant et lui dit :

- Moi : Ils grandissent si vite !

- Aaron sans me regarder : Oui. Et c'est pourquoi Dylan doit avoir sa propre voiture.

- Moi : Non, il n'a pas besoin de voiture. En plus, on les ramène tout les jours à l'école tout en passant encore plus de temps en famille.

- Aaron : Je comprends que ton cordon ombilical soit toujours lié à eux mais Dylan a eu son permis l'année dernière.

- Moi : Oui mais s'il faisait un accident !?? Je..je ne pourrais pas le supporter..

- Aaron : Si toi, tu sais conduire, je ne vois pas comment lui, il ne pourrait pas.

- Moi : Que veux-tu insinuer par là ?

- Aaron : Je veux insinuer qu'à chaque fois que t'es au volant, j'ai peur que tu fasses un accident mais je te laisse faire car j'ai confiance en toi.

- Moi : Tu veux dire par là que je n'ai pas confiance en mon fils ?

- Aaron : Je veux dire par là que tu n'as pas confiance en tes enfants ! Tu veux qu'ils soient toujours près de toi, qu'ils ne fassent pas ci, pas ça, qu'ils ne sortent pas de la maison sans être accompagné ou qu'ils doivent impérativement te dire où ils seront ou bien ils restent confiné à la maison !

- Moi : Je fais tout ça pour les protéger et qu'ils soient bien élevés.

Il gare la voiture dans une allée et me jette un regard noir.

- Aaron : C'est ça ton problème ! T'es toujours scotchée à ton passé ! T'es devenue tellement parano que tu ne vois pas que t'étouffes tes propres enfants !

- Moi : Je ne suis pas parano ! Je veux juste qu'ils aient une belle vie sans problème.

- Aaron : Les problèmes font partis du quotidien. Et si tu veux qu'ils deviennent plus mature, laisse-les tombés et se relevés tout seul.

- Moi : Mais..

- Aaron en me coupant : Tais-toi et écoutes-moi !

Ok il est énervé.

- Aaron : Tu m'as dit qu'ils feront le public pour voir par eux même qu'il y a des enfants qui n'ont pas de parents riches comme eux, pour qu'ils soient plus "normales". Ensuite, t'as dit de leur donner la somme totale de leurs argents de poche au début du mois pour qu'ils sachent géré leur portefeuille et ne pas dépenser de gauche à droite. Et pleiiiiiiins d'autres trucs mais j'ai toujours accepté car t'avais raison après tout. Mais, allant de les priver de choses à cause d'une peur stupide, non, là je n'accepte pas !

- Moi : Ok, mais..

- Aaron en me coupant : Arrêtes avec tes mais, j'en ai marre !

- Moi : Euh..je peux parler maintenant ?

Alors là, il m'a dévisagé d'une manière même moi je savais pas qu'on pouvait regarder quelqu'un ainsi.

- Aaron : Parles qu'on en finisse.

Iiih Monsieur est vraiment sur les nerfs hein !

- Moi : Je vois que dans certains points j'abuse mais..

Je me stoppe directe lorsque je le vois se mordre la lève. C'est son tic lorsqu'il est agacé.

- Moi : Pardon, j'ai pas fait exprès..

Il soupire puis me dit :

- Aaron : On va dire que maintenant t'as compris tes erreurs.

Je fronce des sourcils parce que là, il se foutait royalement de moi.

- Aaron : Ce ne sont plus des enfants mais des ados alors laisses les un tout petit peu de liberté. Je ne te demande rien de plus que celà.

- Moi : Euh..

- Aaron en me coupant : Bon comme tout est réglé maintenant, je vais acheter une voiture à Dylan.

- Moi : Mais pas une voiture démarquante dont il pourrait se vanter, juste une confortable hein.

- Aaron : Une Range rover alors !

- Moi : D'accord mais de couleur blanche.

- Aaron : Non, une en noire est mieux.

- Moi : Ne crois pas aussi que mon fils est un mafieux !

- Aaron : Non, c'est juste pour faire ressortir son côté bad boy !

- Moi : Ah ouais, j'ai compriiiiiis !! Dylan t'as fait lui promettre une range rover noire et tu savais que j'allais refusé et du coup t'as fait tout ton ciné. Ohh le salaud depuis le tout début, il a bien joué la comédie !

Il me fait un clin d'oeil et moi je reste cloué sur mon siège me sentant tellement conne. Il démarre et me dit :

- Aaron : Tu sais que chuis un homme de parole et toi, une grosse têtue. Tu me pardonnes hum ?

- Moi : Non je ne te pardonne pas car tu m'as fait me sentir bête !

Il tourne son visage pour me regarder mais je le frappe pour qu'il se reconcentre sur la route.

Face à ma réaction, il sourit puis me tient la main, main qui d'ailleurs je retira brusquement de la sienne.

Il voulait faire la discussion mais c'était sans compter sur moi car je le boudais dans mon coin. Il a fini par comprendre et ne m'a plus adressé la parole, il ne m'a plus calculé. Tchip au lieu de s'excuser, de me supplier, lui, ce qu'il trouve à faire c'est de ne PLUS ME CALCULER !!

Arrivés au bureau, je le dépasse et il me tchippe. Bah moi aussi j'ai fait comme lui, je ne l'ai pas calculé. En fait, j'ai calculé personne alors que d'habitude je dis bonjour à tout le monde lorsque je dépasse les portes de l'entreprise.

Ça fait maintenant plus d'une heure de temps que je suis assoupie dans mon bureau, le regard plongé dans des documents lorsque mon téléphone fixe sonna. Je décroche à l'instant me disant que c'était un client qui voulait me parler directement sans passer par ma secrétaire.

Appel en cours :

~Allo, Madame Thompson à l'appareil. Que puis-je faire pour vous ?

~Les pions ont déjà été placés. Il ne reste que très peu de sable dans le sablier. À ton tour de jouer.

~Mais vous vous prenez pour qu..

Fin de l'appel

La personne venait de me raccrocher au nez ! En plus, je n'ai pas pu savoir qui était-ce car la voix était robotisée.

Je réfléchis durant tout une minute et mes réflexions me rendirent encore plus parano.

Et si derrière cette voix se cachait celle de M.S ?

Est-il à l'origine de tous mes tourments, de tous mes problèmes de ces derniers temps ?

Si c'est le cas, pourquoi c'est à moi de jouer ? Est-ce un piège ? Une façon pour lui de me déstabiliser ? Ou est-ce la fin d'une partie qui promet être dangereuse ?

Je ne sais pas. Tout est si compliqué, bizarre. Et ça me fait peur. Que me veut il réellement ? Pourquoi, j'ai une boule qui se forme dans mon ventre ?

Non, ça ne peut pas être lui ! Ça doit sûrement être une mauvaise blague d'un farceur. Oui ça doit être celà !

 
✨✨✨❤️❤️❤️💫❤️💫❤️💫✨✨✨

Votezzzzzz et commentezzzz !!!

Comment avez-vous trouver le chapitre ? Pour ma part, je la trouve nulle 😒

Sinon, je vous tiens au courant que les chapitres qui suivent seront beaucoup plus cours que celui-ci.

On se retrouve au chapitre suivant =>