Chapitre 25


Chapitre 25 :

Je suis en colère. Non furieuse de rage !

J'entre dans ma demeure pour retrouver sa chambre. Il est sûrement dans sa chambre !

Je pénètre celle-ci sans toquer à la porte. Chuis bien trop préoccupée par cette révélation que de toquer gentiment dans son espace privé. Il retire son regard de son écran pour l'implanter dans le mien. Voyant mon regard meurtrier, il me jette un regard apeuré.

- Moi : Dylan. Je vais te poser une seule question et tu vas sincèrement me répondre.

- Dylan : O..ok.

- Moi : Est-ce vrai  ? Est-ce toi qui a mis une certaine Aisha enceinte ?

- Dylan : Euh..A..Aisha je n..ne..

- Moi en l'interrompant : N'essaie même pas de me mentir.

- Dylan : Oui mais c'était un accident !

- Moi : Un accident ? Je te signale que sa mère a fait toute une scène lorsque je l'ai rencontré dehors pour ton soit disant "accident" !

- Dylan : C'était juste un petit accident de rien du tout..

Alors là, j'ai vu encore plus rouge. Je me suis jetée sur lui tel un prédateur s'acharnant sur sa nouvelle proie.

J'ai d'abord commencer à lui infliger des gifles phénomènales. Puis je lui ai relevé la tête par derrière en lui tirant ses cheveux.

- Dylan : Aaaaaaah !! Tu me fais mal !

Il voulait me pousser mais mauvaise idée car je lui tire encore plus fort ses cheveux.

- Dylan : AAAAAAAH !! TA RACE. TA RACE. TA RACE.

Je sais pas ce qui s'est passé mais après ses mots, j'ai pris le seul objet qui était près de moi, sa lampe de chevet, et j'ai commencé à le frapper avec.

Il a 17 ans mais reste toujours un homme, alors, il m'a retenu par les bras et je lui ai craché des mots que je ne pensais jamais dire à mon enfant.

- Moi : ENFANT DE MALHEUR ! JE REGRETTE MÊME DE T'AVOIR DONNÉ NAISSANCE. JE REGRETTE QUE TU SOIS MON FILS. IMBÉCILE. TEL PÈRE TEL FILS ! SI..si ce n'est pas le premier qui trompe sa femme, le deuxième en en grosse une autre. T'es un chien ! J'aurais dû avorté pour que tu ne puisses jamais voir le jour !

Il lâcha prise sur mon bras et c'est là que je voya ses yeux rougis en larmes. Je venais de reconnaître mon erreur mais j'avais beaucoup trop de haine dans mon cœur pour faire preuve de compassion. Alors sans ressentir le moindre remord, je rajouta :

- Moi : Je préfèrerai ta mort que de voir la déception que tu es.

Il n'avait rien dit et chuis partie en claquant la porte derrière moi.

Étant trop énervée sans trop réfléchir, je suis entré dans la première pièce que j'aperçus. C'était la chambre d'Amelia et elle n'y était pas. Je voulais y ressortir mais un détail capta mon attention. Sous son matelas dépassait un sachet en plastique. Je soulève le matelas en question et je vois une putain de POUDRE BLANCHE dans ce sachet.

Bingo, ce n'était pas du sucre mais belle et bien de la drogue !

Eh bah, aujourd'hui c'est la journée des conneries !

Je hurle son nom et elle ne tarde pas à venir. Lorsqu'elle a vu le sachet dans ma main, elle écarquilla d'abord des yeux puis voulu s'enfuir. Mais je la rattrape aussitôt et lui tire ses cheveux.

Elle cria tellement fort que les murs avaient commencé à se fissurer. Pour la faire taire, je lui mis une grosse baffe. J'empoignais toujours ses cheveux et je les secouais de partout.

- Moi : BORDEL DE MERDE, QU'EST CE QUE J'AI FAIT POUR MÉRITER DE TELS ENFANTS !!? LES SUCRERIES DE LA MAISON NE TE SUFFISENT PLUS, DONC MAINTENANT TU CONSOMMES LES CONNERIES DE LA RUE !!

Je voulais la regifler mais on m'en empêcha car on me tena fortement la main. Sans me laisser la moindre occasion de me délivrer, Aaron commença à me traîner jusqu'à notre chambre.

Je criais comme une hystérique. Je lui criais de ne pas me toucher, de ne pas me frapper, de ne pas me faire du mal.. J'avais peur, extrêmement peur que mes larmes dégoulinaient sur mes joues, bien que je savais qu'il ne lèverait jamais la main sur moi.

- Aaron : Chuut ! Calmes-toi.

- Moi en me débattant : NON, NE ME TOUCHES PAS !! LÂCHES-MOI.

- Aaron : Calmes-toi, tu fais encore une crise.

- Moi : NON. NON. NON. NE ME FAIS PAS DE MAL..Je..je t'en pris..

- Aaron : Qu'est-ce que tu racontes encore !? Je ne te ferai jamais de mal. Aller, calmes-toi. Respires profondément.

J'applique ce qu'il me dit de faire et j'arrive à cesser mes sanglots.

- Aaron en me tenant les mains : Pourquoi passes-tu ta frustration sur les petits ?

- Moi : Je ne suis pas frustrée !

- Aaron : Alors expliques moi pourquoi toute cette agressivité.

- Moi : J'ai agit comme tout le monde aurait réagi en découvrant que son fils de 17ans a enceinté une fille et que sa fille de 14 consomme des stupéfiants.

- Aaron : T'as littéralement ouvert le front de Dylan, en plus de lui dire des mots amers. Et dans tout ça, tu dis avoir bien agit !

- Moi : Il l'a bien mérité.

- Aaron : Eva, n'oublies pas que toi aussi tu fais des erreurs comme ils en ont fait.

- Moi : Au moins, je n'ai jamais été enceinte à cet âge et ni consommé un tel produit.

- Aaron : Mais t'as fait plus pire en voulant te suicider !

- Moi : Ça c'est parce que j'étais déboussolée.

- Aaron : Je te demande alors de te mettre à réfléchir.

- Moi : Vas t'en ! Je ne veux plus te voir.

- Aaron : Tu veux nous montrer que t'es forte mais au delà de ta carapace, on peut y voir ta vulnérabilité.

- Moi : Tu mens, je ne suis pas vulnérable. J'ai toujours été forte.

- Aaron : Mais tu n'as jamais pu contrôler tes émotions. La preuve, tu pleures encore.

J'essuie mes larmes et lui dis :

- Moi : C'est à cause de toi si chuis ainsi ! Si lamentable !

- Aaron : Tu veux dire impulsive ? Ce n'est pas de ma faute si t'es impulsive. Mais ne t'en fais pas, moi, je ne t'en veux pas car je sais que tu ne t'es toujours pas remise de tes traumatismes.

- Moi : Pourquoi ? Pourquoi t'essaies de m'aider alors que c'est toi qui m'as le plus brisé ?

- Aaron : Je ne t'ai jamais brisé. J'ai toujours été là pour t'aider à rassembler les pots cassés et à les recoller.

- Moi : Sors.

- Aaron : Parfois fuire ne résout rien.

- Moi : Je ne fuis pas ! Même si je le voulais, je ne pourrais jamais me débarrasser de mon destin.

- Aaron : Tu ne peux peut-être pas t'en débarrasser mais tu peux en apporter des modifications.

- Moi : Merci, j'ai compris mais maintenant sors.

Puis avant de sortir, il me dit :

- Aaron : Je sais que tu trouveras ton chemin à travers cette tempête.

Après un court moment de silence, je souffle lorsque je sens mes nerfs se dissoudre dans l'air. Je me dirige dans la chambre de Dylan et j'ouvre doucement la porte sans y toquer.

- Moi d'une voix douce : Dylan.

Il était toujours à la même place, comme je l'avais laissé tout à l'heure. Il avait la tête baissée, ses cheveux tombés sur son visage.

- Dylan : O..oui ?

- Moi : Stp, regarde-moi.

Il ne releva pas la tête mais me dit :

- Dylan : J..je suis désolé.. T'avais raison, je ne suis qu'une déception et je t'ai déçu..

À la suite de ses mots, je lui relève la tête. Son front saignait et ses larmes coulaient toujours. Lorsque je lui releva sa tête, il essuya d'une traite ses larmes. Il n'aimait pas qu'on le voit pleurer car pour lui c'était un signe de faiblesse. Il fuyait mon regard pas par peur, mais par honte. Il avait honte.

Je me lève et sors de sa chambre. Je re-entre ensuite avec à la main la trousse médicale.

Je m'assois près de lui et commence à le soigner. Après avoir placé un pansement sur sa blessure, je lui arrange ses cheveux.

- Moi : Dylan.

- Dylan : Hum..

- Moi : Chuis désolée..Je..

- Dylan en me coupant : Non tu ne dois pas t'excuser.

- Moi : Laisses moi au moins continuer..

- Dylan : ...

- Moi : Chuis désolée. Je ne devais pas te frapper avec un objet allant même de te blesser physiquement. Chuis désolée pour tout ce que j'ai pu te dire.. Je ne devais pas te te les dire mais j'étais trop en colère. Ce ne sont toujours pas des raisons et ça je le sais. Oui, tu m'as déçu mais tu n'es pas pour autant une déception à mes yeux. Tous les jours, quand je me réveille, je remercie le Seigneur de m'avoir donné des enfants comme vous.

- Dylan : Ça, c'était avant..

- Moi : Tu te trompes, ça l'est toujours.

- Dylan : T'as littéralement souhaiter ma mort !

- Moi : Par colère, Dylan. Par colère.. Avec tout ce qui se passait entre ton père et moi, cette annonce a encore tout chamboulé.

- Dylan : D'ailleurs qui te l'as dit ?

- Moi : Là n'est pas la question. Pour l'instant, je m'excuse pour mes excuses car ton pardon est la seule chose qui me préoccupe.

- Dylan : C'est facile de s'excuser après avoir causé du tord à la personne !

- Moi : Tu as tout à fait raison. Mais tu sais, tout le monde a ses moments de faiblesses, ses vieux démons qui ressurgissent à la surface, et moi, je n'ai pas su les contrôlé comme d'habitude. Je suis vraiment désolée.. Je regrette tellement les maux que je t'ai infligé alors que je devais te laisser t'exprimer, te laisser t'expliquer la situation..

- Dylan en me tenant les mains : Je t'ai écouté et j'ai entendu toutes tes excuses. Mais maman saches que t'étais déjà pardonné. Je t'es pardonné depuis que t'as franchi la porte de ma chambre.

- Moi : Sérieux ? Tu m'as pardonné..?

- Dylan : Oui, je t'ai pardonné.

Je souris car mon bébé m'avait pardonné et le serre dans mes bras. Je me sentais un peu soulagée.

- Moi : Ah mon bébé m'a pardonné !

Puis je lui donne ensuite un bisou sur sa joue.

- Dylan : Sinon qui t'as dit qu'Aisha était enceinte ??

- Moi : J'étais partie courir puis sa mère m'a arrêtée dans mon élan pour dire que TOI t'as mis SA fille ENCEINTE !

- Dylan : C'est bon, t'as pas besoin aussi d'appuyer sur tes mots.

- Moi : Ta gueule.

- Dylan : En fait, je comprends pas pourquoi elle est venue te le dire alors que j'ai assumé d'être le père du bébé ? Chuis même parti là-bas pour m'excuser en disant que je prendrai mes responsabilités et tout.

- Moi : Attends. T'as fait tout ça !?

- Dylan : Oui et j'ai même commencé à travailler comme serveur pour subvenir aux besoins du bébé.

- Moi : Hii depuis quand TOI, un gros fainéant travaille ??

- Dylan : Depuis que j'ai appris sa grossesse..

- Moi : Et quand est-ce que t'as appris sa grossesse ?

- Dylan : Ça fait maintenant quatre mois et elle est maintenant à son septième mois.

- Moi : Oh le salaud ! Tu le savais durant tout ce temps sans même nous en parlé.

- Dylan : J'appréhendais votre réaction surtout la tienne..

- Moi : Mais c'est est pas une raison ! Bon, c'est vrai que je t'ai frappé mais l'entendre de ta propre bouche aurait pu alléger les choses.

- Dylan : Je voulais le faire mais ta dispute avec papa est survenue..

- Moi : Ok, je comprends. Mais si t'as assumé pourquoi la mère d'Aisha m'a fait une scène en plein public comme si t'avais refusé d'assumer ?

- Dylan : Même moi je comprends pas. En plus, elle et le père d'Aisha lorsqu'ils l'ont su, ils l'ont battu et elle était à deux doigts de mourir. Heureusement qu'on s'était donné rendez-vous pour se voir ce jour-là et que j'ai pû la ramener à l'hôpital. Et tu sais le pire dans tout ça, ils ne font que de la rabaisser, l'insulter de tout les noms et ils refusent même de la prendre en charge, du moins les moindres dépenses pour le bébé.

- Moi : Et toi, tu te charges de tout ça comme un grand même pour les visites prénatales ?

- Dylan : Même pour les visites prénatales.

- Moi : Putain, tu traversais tout ça sans que ta mère ne se doute de rien. Honte à moi, chuis une mauvaise mère !

- Dylan : Tu n'es pas une mauvaise mère ! Au contraire, c'est grâce à toi si chuis comme ça. Si tu ne m'avais jamais appris de ne pas fuir face à la rudesse de la vie, je ne prendrais pas mes responsabilités aujourd'hui. Maman, tu m'as inculqué beaucoup de valeurs. Sans toi et papa, je me serais sûrement perdu au beau milieu du brouillard. Merci pour tout maman. Je t'aime !

- Moi émue : Je..de rien. Tu sais quoi, ton père et moi, on va se charger des dépenses et on va essayer de parler aux parents d'Aisha. Mais pour ta punition, tu vas continuer à travailler tout en allant au lycée.

- Dylan : M..merci pour tout. Si tu savais à quel point votre aide est précieuse à nos yeux !

- Moi en souriant : T'inquiètes, c'est rien. Nous sommes une famille et on se doit de se serrer les coudes.

À la suite de mes mots, il me fit un gros câlin et je répondis à son étreinte.

Je sors ensuite de sa chambre. Son cas était réglé, il fallait maintenant régler celui d'Amelia. J'entre dans la chambre de celle-ci et à ma vue, elle me fait les gros yeux. Elle voulait crier mais je lui en empêche en lui disant d'un ton ferme :

- Moi : Essaies ne serait-ce ce qu'un instant de sortir un son de ta vielle gorge là et tu verras de quel bois je me chauffe !

Elle ne répondit rien.

Je m'installe sur son lit tandis qu'elle était assise sur son bureau, les casques autour de son cou.

- Moi : Pourquoi, tu consommes de la drogue ?

- Amelia : Je ne consomme pas de drogue !

- Moi : Alors c'était quoi le contenu du sachet, hum ? Du sucre !?

- Amelia : Non, c'était de l'héroïne.

- Moi : Si tu ne l'as pas consommé alors dis-moi pourquoi tu l'as acheté ?

- Amelia : Pour des raisons personnelles. Et tu n'as pas besoin de les connaître !

- Moi : Tu sais que tout à l'heure, j'allais te frapper FORT mais tu sais que je peux toujours le faire.

- Amelia : Alors frappes moi ! Frappes moi, de toute façon chuis déjà habituée !

Habituée ??

Je..depuis qu'elle avait 9 ans, j'ai arrêté de la frapper, encore moins Aaron. Donc qui a pu bien la frapper ?

- Moi : Tu sais que tu peux tout me de dire et rien me cacher car je reste toujours ta mère.

- Amelia : Je ne veux pas que tu saches. Et je n'ai pas non plus envie de te dire pourquoi.

- Moi : T'as changé ton style de vêtements, maintenant c'est plus les joggings, les sweats à capuche. Au début, je pensais que tu cherchais ton style car après tout, à cette âge tu cherches ta personnalité, tes préférences. Mais ce n'est pas tout ! Tu ne fais que de manger des tonnes et des tonnes de calories mais je n'ai rien dit car je faisais semblant de voir que t'aimais ce genre de bouffe. T'es notes ont aussi baissé. Et je me suis résolu à l'idée que ça pouvait arriver. L'autre jour, j'ai vue des lentilles de contact de couleur brun dans ton sac. Alors, Amelia, sois sincère avec moi et confirmes mes doutes.

- Amelia : Tu commences à prendre de l'âge, c'est pourquoi tu commences à délirer. Il n'y a rien, tout va bien.

- Moi : Pas à moi, Amelia. Je voulais te donne du temps pour que tu me dises ce qui se passe mais maintenant, je sais ce qu'il y a.

- Amelia : Tu ne sais rien du tout.

- Moi : Je sais maintenant qu'on t'harcéle..

- Amelia en pleurant : OUI, ON M'HARCÉLE ET J'EN AI MARRE !! J'en ai marre qu'on m'appelle la planche parce que chuis maigre ! J'en ai marre qu'on me dise qu'une noire ne dois pas avoir les yeux verts !! J'en ai marre qu'on me frappe, m'insulte et me rabaisse juste parce que j'ai de bonnes notes !! Maman j'en ai marre !! J'en ai marre d'être toujours la risée des autres !! J'en ai marre..

- Moi en essayant de lui apporter du réconfort : Ne t'en fais pas, on va trouver une solution.

- Amelia : QUELLE SOLUTION !? Ma vie est bordélique à l'école et puis dans tout ça, il y a toi et papa qui vous disputiez.

- Moi : Tout le monde a une vie bordélique Amelia..

- Amelia : Non, pas Dylan !

- Moi : Quoi ??

- Amelia : Le mec a une belle vie ici. En plus, il fait parti de l'un des mecs les plus populaires du lycée. Lui, ça se voit dans sa couleur de peau qu'il est métisse alors que moi non !

- Moi : Je rêve ou t'es jalouse de ton frère !?

- Amelia : Oui, chuis jalouse de lui car Monsieur a une vie parfaite tandis que sa sœur est cachée sous son ombre !

J'étais choquée.

J'ai tout fait pour que mes enfants n'éprouvent pas de jalousie entre eux. Mais, cette société merdique a installé des normes qui faisaient que ma fille enviait le statut social de son frère.

Elle se trompe car son frère n'a pas eu une si belle vie comme elle le dit si bien. Il a dû imposé sa vraie personne pour avoir une place au sein de cette société remplie de préjugés.

Je lui caresse les cheveux et lui dis :

- Moi : Ton frère aussi a été harcelé quand il était enfant. On ne voulait pas de lui car ses longs cheveux le rendait efféminé, en tout cas pour eux. Un jour, il est rentré de l'école l'air déboussolé, il en avait marre de cet enfer.. Alors, il m'a dit "Maman accompagnes-moi chez le coiffeur ou sinon je me coupe moi-même les cheveux !". Tu sais ce que je lui ai répondu ?

- Amelia : Non.

- Moi : Je lui ai répondu : "Ne coupes pas tes cheveux parce que ce sont les gens qui t'y obligent, mais plutôt parce que TOI, tu le veux. " . Après il m'a dit "Mais, maman si je ne les coupe pas, je n'aurais pas d'amis ! ". Je lui ai alors dit, " Ne fuis jamais face à la rudesse de la vie. Bats-toi pour ta personne et t'auras la place que TOI, tu voudrais avoir dans cette société. C'est pas grave si maintenant t'as pas d'amis. Mais saches que dans un avenir proche, t'auras de vrais amis qui t'accepteront pour ce que tu es. " .

- Amelia : Et il t'a écouté..?

- Moi : Oui, il m'a écouté. D'ailleurs, suis-moi !

Je lui tire son bras et je l'a fait asseoir sur la chaise de sa coiffeuse. Je me mets derrière elle et lui demande de regarder son reflet. Elle le fait puis je lui dis :

- Moi : Dans cette glace, je vois deux femmes mais seule la plus jeune compte. La plus jeune a de si beaux yeux, des yeux verts qu'elle a hérité de son père. Elle dit que la couleur de ses yeux ne vont pas avec son teint et la rendent moche. Moi, ce que je vois, c'est une très belle fille. Elle est métisse mais plus claire que sa mère donc pas tout à fait noire. Son frère, qui est aussi métisse, est plus clair que la jeune fille mais le père est le plus clair de la famille. La jeune fille ne voit pas qu'elle incarne la beauté.

Je lui demande ensuite de retirer son sweat, ce qu'elle ne tarda pas à faire. Elle était maintenant avec un débardeur court. Les yeux toujours rivés sur son reflet, je lui dis :

- Moi : Cette jeune fille a été complexée sur son physique. On disait qu'elle était trop maigre et qu'elle devait grossir pour gagner des rondeurs. Mais la petite fille ne savait pas qu'il y avait d'autres filles qui se faisaient complexé et qui voulait tant la ressembler. La jeune fille ne sait pas qu'elle est belle ainsi et qu'elle n'a pas besoin de se transformer pour ces gens. Amelia, tu es très belle et restes là personne que TU veux être.

- Amelia : Tu..tu le penses sincèrement ?

- Moi : Oui, je le pense sincèrement.

- Amelia en souriant légèrement : Merci d'être là pour moi.

- Moi : De rien. Cependant, je ne veux plus que t'ais ce genre de truc avec toi. La drogue ne résout pas les problèmes mais elle en ramène d'autres.

- Amelia : Promis, je le referai plus.

Je lui souris légèrement et lui dis :

- Moi : Sinon, demain quand tu partiras à l'école, si l'ont t'insulte, tu les insultes, si on te frappe, tu les frappes. Ok ?

- Amelia : Mais, Papa dit que la violence ne résout rien.

- Moi : Je ne suis pas ton père ! En plus, c'est sûr que les surveillants ont remarqué que tu te faisais harcelé mais ils ne disent rien. Si c'est comme ça, toi aussi tu vas te défendre. Et si l'ont te mets en heure de colle, tu m'appelles et wallah je vais les faire regretter leurs actes !

Elle me sourit puis me dit :

- Amelia : T'es une mère exceptionnelle ! Et j'ai de la chance de t'avoir près de moi. Merci pour tout Maman.

- Moi en la serrant dans les bras : Je ne fais que mon devoir ma puce !

On resta un bon bout de temps dans les bras de l'un et l'autre. Je me sentais enfin bien mais il fallait que je confronte Aaron..

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On se retrouve pour la suite ^^

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