Chapitre 24
Chapitre 24 :
Bi-bip !
Je regarde mon tél qui vient de vibrer et m'aperçois qu'un numéro inconnu m'a envoyé quelque chose. Je l'ouvre et lâche mon tél des mains.
Non c'est pas vrai !
Il n'a pas osé !
Non, je refuse d'y croire, c'est impossible..
Il me faut vite des réponses mais la vidéo.. Ce que j'ai vu est pourtant clair.. Non, il n'a pas osé, pas après toutes ces années !
Je prends mon tél et dévale rapidement les escaliers. Je le trouve au salon entrain de regarder un documentaire. Il a toujours aimé les documentaires surtout ceux portant sur la faune. Moi aussi je trouvais ça mignon mais à l'instant même je le trouve affreux. C'est affreux ce qu'il a fait ! Comment a-t-il pu !?
Je me positionne devant lui, lui bloquant ainsi la vue.
- Aaron : Stp my sapphire pousses-toi, cette section a l'air très intéressante. Saches qu'on parle des..
- Moi en le coupant : NE M'APPELLE PLUS JAMAIS MON SAPHIR !!!!
Il fronce des sourcils et me regarde d'un air interrogateur.
- Aaron : Euh.. qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi t'as l'air en colère ??
- Moi : Tu veux vraiment savoir ce qu'il ce passe ?
Il me mime un petit oui et je lui jette mon tél à la figure. Il prend le téléphone, regarde la vidéo et ses yeux s'écarquillent.
- Moi : TU CROYAIS QUE JE NE LE SAURAIS PAS !!? T'ES QU'UN CHIEN EN FAIT !!!
- Aaron en se levant : Je te jure que c'est un malentendu... C'est pas moi.
Il voulait m'approcher mais je l'arrête direct en lui criant :
- Moi : NE T'AVISES PAS DE ME TOUCHER !!
- Aaron : D.. d'accord, je ne vais pas te toucher.
Il lève ses mains en l'air puis continue :
- Aaron : Cette vidéo est fausse. Cet homme, c'est pas moi.
- Moi : Moi aussi je croyais que tu n'étais pas cet homme, un homme qui trompe sa femme.. BORDEL ÇA FAIT 19ANS DE MARIAGE ET TOI TU NIQUES TOUT !!!
- Aaron : Je te jure au nom de Dieu que je ne t'ai pas trompé.
- Moi plus qu'énervée : MAIS ASSUMES BORDEL !!! TU T'ES FAIT CHOPÉ DONC ASSUMES !!
Je vois Dylan et Amelia à l'embouchure de la porte.
- Dylan : Je peux savoir ce qui ce passe ?
- Moi : AH BAH MON TRÈS CHER FILS, DEMANDES À TON PÈRE POURQUOI !
- Aaron : Ce n'est rien, juste un petit malentendu.
Un malentendu ?
- Moi : T'ES SÉRIEUX !? UN MALENTENDU ? TU TE FOUS DE MA GUEULE, C'EST ÇA HEIN !!
- Aaron : Je te jure que c'est pas moi !
- Moi : TA PUTAIN DE RACE, ASSUMES !! Je ne te demande rien d'autre que d'assumer.
- Aaron en fronçant des sourcils : Assumer quelque chose que je n'ai pas fait ? Jamais !
- Moi : WALLAH QUE TU DESCENDS DANS MON ESTIME !! FAIS CHIER, JE TE DÉTESTE !!
Je monte les escaliers avec furie laissant mes enfants et Aaron au salon. J'entre dans ma chambre en claquant fort la porte derrière moi.
MERDE !!!
MERDE !!!
MERDE !!!
MERDE !!
Putain pourquoi m'a t-il fait ça ! J..je ne lui suffis pas, c'est ça ?
C'est faux n'est ce pas ? Il ne m'a pas trompé, non ? Il..mais là vidéo, tout y est clair, c'est lui..
J'entends quelqu'un entrer dans la chambre, c'était Aaron. Je n'avais même pas remarqué que j'avais tout retourné. Les coussins, des vases cassées et des feuilles étaient éparpillés par terre.
Il dépose mon téléphone sur la table de chevet puis s'assit sur le lit. Il me demande d'en faire de même mais c'est sans compter sur moi. Voyant mon refus, il passe sa main dans ses cheveux puis me regarde profondément de ses yeux verts. C'est putain de yeux qui m'ont fait chavirer !
- Aaron : Eva..je sais que t'es hors de toi mais je te le répète, c'est pas moi. Je ne suis pas l'homme dans cette vidéo.
- Moi : MAIS PUTAIN ARRÊTES DE NIER ET ASSUMES !!
- Aaron : Tu penses sérieusement que crier va régler les choses ? Déjà t'es là, tu fais que de crier, en plus devant les enfants. Rappelles-toi, on sait toujours dit de régler nos différences dans cette chambre et ça sans qu'ils ne sachent qu'on se dispute.
- Moi : Mais t'as un tel culot que j'ai envie de rire !
Il se lève puis voulait me faire asseoir mais ma main part toute seule. Sa tête bascule un peu de l'autre côté. Il se mord la joue et me dit :
- Aaron : T'es pas sérieuse de me gifler là ? Tu me gifles, ok pas de problème. Mais tu me gifles pour une vidéo qui est tout autant fausse, là il y a un problème !
- Moi : PUTAIN FERMES LA !!
- Aaron : C'EST TOI QUI DOIS LA FERMÉ MERDE !! TU COMMENCES À ME METTRE À BOUT LÀ !
Voyant mon regard, il me dit d'une voix beaucoup plus douce :
- Aaron : Désolé..je ne voulais pas haussé du ton.
- Moi : Sors. Je ne veux plus de toi, dans cette chambre. Elle m'est sacrée et ta présence la pollue, la salit. Tu..tu me dégoûtes. Sors. Je ne veux pas de toi. Sors.
- Aaron : Ok. Comme tu veux. Mais je te le redis, tu m'accuses à tort car je n'ai rien fait.
Il sort, me laissant maintenant seule.
Je me dirige dans la salle de bain et ouvre le robinet. Je suis complètement habillée alors que chuis sous la douche.
Pleurer sous la douche, c'est comme pleurer sous la pluie. Alors je me mets à pleurer.
Je pleure car mon cœur me fait atrocement mal. Je pleure car ma haine c'est transformé en une tristesse profonde.
Trahison.
Prison.
Illusion.
Déception.
Haine.
Tristesse.
Comment choisir entre ces mots pour définir ce que je ressens ?
Je me sens trahi dans cette prison. Je suis de renouveau déçu de ce sentiment qui n'est autre que l'Amour. J'ai la haine contre ce sentiment qui m'emprisonne dans une illusion. Je suis triste de savoir que la réalité fait plus mal qu'un mirage.
Pourquoi m'a t-il fait ça ?
L'eau coule sur moi et mes larmes s'y noient. Mes cries se taisent face à la sonorité de ce liquide incolore. J'aimerais tant me faire entendre, me faire comprendre, me faire consoler mais..Mais celui qui me comprenait le plus vient de me blesser profondément..
On était si bien ensemble ! Notre amour s'harmonisait parfaitement avec nos personnes. Il m'aimait et je l'aimais aussi.. Tout va si mal maintenant..
MERDE !!
MERDE !!
MERDE !!
Je referme le robinet, l'eau cesse de couler et j'essuie mes larmes. Je me change et me morfonds dans le lit, sous la couette. Les souvenirs me reviennent et la plaie s'agrandit. La seule chose que je veux, c'est oublier. Je veux oublier cette vidéo, cette trahison. Je veux dormir et tout oublier. Mais mes perles salées refont surface, me noyant ainsi dans un chagrin profond.
......
Les rayons du soleil me tapent la peau. Il fait enfin jour. J'espère que le Soleil illuminera ma journée après cette longue nuit ténébreuse. Je n'ai pas pu m'endormir hier. Mes yeux gonflés et mes cernes énormes en disaient déjà long sur ma soirée passée.
Je voudrais tant rester cloîtrée au lit mais mes enfants. Ce ne sont plus des enfants mais ils sont ados, ils ont besoin de leurs deux parents. Je le sais car durant mon adolescence, je cherchais un repère, un amour maternel et paternel. Je ne veux pas qu'ils soient confrontés à ce manque alors je fais de mon mieux pour être présente pour eux.
Je me sens comme vide. Je ne ressens rien comme si je n'existais pas.
Je me dirige sous la douche et en ressors après quelques minutes. Après m'être habillée au hasard, je descends pour faire le petit déjeuner.
Aaron était aussi réveillé. Il se trouvait dans la cuisine, les cernes qui traçaient ses yeux, ses beaux yeux verts. Il était entrain de faire le petit déjeuner. Lorsque son regard se posa sur le mien mon cœur se serra. Il avait le regard..triste, déçu.
- Aaron : Bonjour Eva ! T'as faim, tu voudrais manger quoi ?
Je voulais lui répondre mais me rappelant qu'il m'avait trompé avec une autre femme, je m'arrête dans mon élan.
Je l'ignore, le contour pour me faire une tasse de café, du café bien fort pour me réveiller de ce cauchemars. Il se met devant moi me bloquant au passage la moindre issue.
- Aaron en me caressant la joue : Mon doudou m'avait tellement manqué ! C'est si dur de dormir sans toi, voir impossible..
Moi aussi. C'est si dur de dormir sans tes bras, voir impossible. Mais ça, ça tu n'as pas besoins de le savoir.
- Moi : Enlèves tes sales pattes de mon visage. Pourquoi n'est tu pas parti voir cette..ta maîtresse !?
Suite à mes mots, il fronce des sourcils. Il dessine ensuite de ses doigts mes cernes et me dit :
- Aaron : Toi aussi, tu n'as pas pû fermé l'oeil de la nuit. Ça me fait mal de te voir dans cet état alors que normalement tu ne devrais pas l'être..
Il agissait comme si je ne lui avais rien dit et ça m'énervait à un haut point.
- Moi d'un ton sec : T'as raison, je ne devrais pas être dans un état lamentable surtout pour TOI. Dégages de mon chemin.
J'essaye de le pousser mais il tient fermement mes bras.
- Aaron : Je vois que tu n'as pas confiance en moi et ça me brise le cœur de le savoir..
Il penche sa tête jusqu'à mon oreille et me murmure :
- Aaron : Je te prouverai mon innocence et tu t'en mordras les doigts ma belle.
Après ses mots, il me fit un bisou sur la joue et s'éloigna de moi.
J'étais déconcertée. Et s'il disait vrai en disant être innocent ? Et..merde la vidéo me montrait belle et bien que c'était lui. Donc c'est lui. Il m'a trompé, un point c'est tout.
- Amelia : MAAAAAAMAAAAAAAAAN !!!
Je fronce les sourcils lorsque je vois ma fille toute mouillée entrer dans la cuisine. Ensuite elle est suivie de son frère, le visage radieux avec le sourire jusqu'aux tympans.
- Amelia : Maman parles à ton connard de fils ! Tu sais ce qu'il a fait ?
- Aaron : Qu'est-ce que cet abruti a encore fait ?
- Moi en m'adressant à Aaron : C'est toi sa mère ?? Elle me parlait à moi, pas à toi.
Il ne dit rien et je redirige mon attention à ma fille.
- Moi : Qu'est ce qu'il a fait ?
- Amelia : Dites-vous que je dormais comme un bébé et ce canard m'a renversé de l'eau pour ME RÉVEILLER !!
- Moi : Dylan ! Ça va pas ou quoi !?
Il rigole puis me répond :
- Dylan : Ben au moins maintenant elle est réveillée !
Je soupire l'air désespérée de son comportement.
- Aaron : Dylan excuses-toi auprès de ta sœur.
- Dylan : Pff, vous êtes pas drôle ! Ok, je m'excuse petite conne.
- Amelia en souriant de toute ses dents : T'es pardonné sale bouffon.
- Dylan : Grosse bouffonne va.
- Aaron : Bref, Amelia va te changer puis après tu viens prendre ton petit déj.
- Amelia : J'arrive dans pas longtemps !
- Dylan : C'est sûr qu'elle va profiter pour aller chier.
- Amelia : Fait chier, tu me saoules !
D'un coup, je cria :
- Moi : VOUS POUVIEZ PAS UN PEU LA BOUCLER, HISTOIRE DE PRENDRE SON PETIT DÉJ DANS LE CALME ?
Silence total.
Personne n'osa ouvrir sa bouche mais Aaron tourna simplement frénétiquement de la tête. Amelia partit se changer et Dylan commença à discuter avec son père.
- Dylan : Dis Ron, c'est toi qui a fait le petit déj ?
- Aaron : Ouais et t'as intérêt à tout manger.
- Dylan : Oh calmos le vieux ! T'inquiètes même pas. Là j'ai une faim de loup, donc je vais tout bouffer.
Il lui passe une assiette et mon fils commence à se servir. Il me passe ensuite une assiette avec une omelette puis y pose à côté un verre de jus.
Je voulais repousser tout ce qu'il avait posé devant moi mais Dylan me fixait, attendant peut-être ma réaction. Alors, je commence à manger ou du moins me forcer à manger car je n'avais pas d'appétit.
Aaron prend place dans la table et commence à me fixer en plus il était face à moi. En guise de réponse, je le regarde tellement mal mais il ne baisse pas du regard, au contraire il me sourit même.
- Dylan : Papa tu manges pas ?
- Aaron : Non j'ai pas faim.
Je le juge du regard et il comprend aussitôt.
Ce con me sourit de plus belle. Il sait que je n'aime pas ça. Il sait que je n'aime pas qu'on me demande de manger et que la personne elle-même ne prend pas une bouchée.
- Aaron en souriant de toute ses dents : Du coup, j'ai changé d'avis. Je vais prendre un bout.
- Dylan : Tant pis pour moi, je voulais prendre ta part.
Il l'ignore puis commence à manger tout en continuant à me fixer. Il commençait réellement à m'énerver à être ainsi.
- Aaron : Dylan.
- Dylan : Oui ?
- Aaron : Ta mère n'est-elle pas plus belle lorsqu'elle boude ?
- Dylan : Je pense que l'amour t'as vraiment rendu aveugle Ron. Quand la daronne boude, elle fait grave peur !
Je m'étouffe avec mon jus car j'en buvais au moment de leurs échanges. Je voulais les insultés mais Amelia entre et me fait un grand câlin. J'avoue que j'avais besoin de réconfort alors je la serra aussitôt dans mes bras. Je ne voulais qu'une seule chose, craquer. Je voulais pleurer car j'avais toujours mal. Mais je ne peux pas le faire, pas devant mes enfants.
- Amelia : Maman, on peut commander pour ce soir stp ?
- Moi : Amelia, rappelles-moi ce qu'on s'était dit l'autre jour.
- Amelia : Que si je voulais dépenser le moindre sous, il faudrait que je le gagne.
- Moi : Et rappelles-moi ce que t'as foutu durant toute la semaine ?
- Amelia : Euh.. rester dans ma chambre et partir au collège.
Je lui lance des éclairs et elle se tait pour enfin prendre place à la table.
- Dylan : Maman laisses la commander pour aujourd'hui. Tu n'as qu'à remplacer mes tâches que j'ai accomplies par ce qu'elle n'a pas fait.
C'est ça que j'aime dans leur relation. Toujours là pour l'un et l'autre. Si Dylan se retrouvait à sa place, elle ferait le même geste que son frère
Je souris et lui réponds :
- Moi : C'est bon, vous pouviez commander et je paierais, seulement pour aujourd'hui hein.
- Dylan et Amelia : Merciiiiiiii !!
Je les souris puis on continue de prendre notre breakfast.
Je finis et pars m'enfermer dans la chambre, n'ayant toujours pas le moral de faire comme si de rien n'était.
Je ferme la porte derrière moi.
Je ne veux qu'une seule chose : pleurer.
Mais je me ressaisis très vite pour ne pas encore pleurer. Pour éviter que mes pensées ne dérivent à LUI, je commence à ranger la chambre. J'ai toujours été comme ça, feindre que j'étais une maniaque du rangement. Je ne le suis pas, loin delà. Je range, nettoie pour ne plus penser à mes soucis, juste me concentrer sur ces tâches. Je ne suis pas lâche mais il m'arrive parfois à chercher un abri face à la dureté de la vie quand je n'arrive plus à encaisser les coups, supporter la douleur.
Il m'arrive parfois d'utiliser l'écriture comme remède à ce poison. Le problème avec ce remède est que tu dois remuer le couteau dans la plaie pour constater tes erreurs ou le comment du pourquoi. Pour certains comme moi, c'est pour étaler leurs émotions, leurs ressentis, leurs visions pour pouvoir se sentir moins seul dans ce monde cruel en s'adressant à un public imaginaire, un public qui ne te jugera jamais.
Je n'écris pas quand tout va bien mais lorsque tout va mal. C'est ma philosophie qui me sert en quelque sorte de thérapie.
Je finis de ranger et me mets à écrire pour comprendre. J'entends quelqu'un entré dans la pièce. Je sais que c'est lui, pas besoin de relever la tête. Il se met à côté de moi, sur le sofa.
Je n'ai pas envie de lui parler et il le sait mais décide quand même de briser la glace. Un bloc de glace qui pouvait à tout moment se détacher de cette montagne d'amour recouvert d'une profonde déception.
- Aaron : Tu prends toujours ton journal pour y inscrire tes plus grandes peines et déceptions.
- Moi : Tu me connais si bien que lire dans mon âme n'est qu'une évidence.
- Aaron : Tu m'aimes tellement que tu ne sais plus discerner mon vrai du faux.
- Moi : Pourquoi ? Pourquoi m'avoir trompé ?
- Aaron : Je ne t'ai jamais trompé. La preuve, j'ai toujours porté ta bague en saphir avec dignité.
- Moi : Ça ne répond pas à ma question.
- Aaron : Tu veux connaître la raison d'une chose qui n'a jamais existé.
- Moi : Et toi, tu nies toujours !
- Aaron : Que veux-tu que je fasse ?
- Moi : Je veux que t'assumes pour une bonne fois pour toute.
- Aaron : Ce qui n'arrivera probablement jamais.
- Moi : Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ?
- Aaron : Pourquoi voir ailleurs alors que tu incarnes la perfection ?
- Moi : T'es qu'un sale menteur. Je ne suis pas parfaite !
- Aaron : Et toi une sale conne de croire que tu n'est pas parfaite à mes yeux !
- Moi : Dis-moi que tu ne m'aimes plus et je te laisserai partir. Assumes et on divorcera.
- Aaron : Bien joué ! Mais je ne divorcerai jamais de toi car je t'aime.
- Moi : Jettes ton je t'aime à la poubelle.
- Aaron : Je l'ai déjà jeté à la plus belle.
- Moi : Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule.
- Aaron : Eva, je...
- Moi : Fermes la. Je te déteste. Tu me dégoûtes. Je te hais.
- Aaron : Tu me fais si mal en disant tout ces mots avec une telle amertume. De toute façon, je te prouverai mon innocence.
Énervée, je sors de la chambre.
Je ne voulais plus l'entendre. Il ment. C'est un gros menteur, un beau parleur.
J'enfile mes chaussures de sport et sors de la maison.
Je cours.
Courir pour le fuir.
Je cours pour le fuir, lui et ses mensonges.
Je veux le croire mais cette vidéo me bloque toujours.
Est-ce qu'il dit vrai ? Ou est-ce la vidéo ?
Je cours, cours, cours et recours.
Je veux me sentir libre face à cette emprise. Une emprise qui m'étouffe, m'étrangle.
Le vent me frappe à plein fouet tandis que cette sueur qui me colle me rafraichit.
J'ai besoin de fraîcheur mais mes poumons sont bien brûlant pour en ressentir.
Malgré tout, je continue de courir.
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Votezzzzzz et commentezzzz !!!
On se retrouve au prochain chapitre ^^
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