Chapitre 17 :

Je me réveille et me retrouve branché avec des tubes, des je ne sais quoi. À côté de moi se trouvait Aaron et il me tenait la main. Lorsqu'il s'aperçut de mon réveil, il bondit pour me faire un câlin. Il ne m'a pas serré fort dans ses bras mais assez pour que je sente sa présence.

- Aaron en me serrant toujours : Ne me refais plus jamais ça..

Sa voix c'était brisée à la fin de sa phrase. Et je me sentais vraiment mal mais je n'arrivais pas à pleurer.

- Moi : Je ne voulais pas.. c'était une erreur.. pardonne-moi..

Il me caresse le visage et me sourit légèrement.

- Aaron : Si tu veux tant mourir, il faut que tu me laisses d'abord voir si l'autre monde est cool comme ça c'est sûr que tu ne t'ennuierais pas là-bas !

- Moi : T'es jamais sérieux en fait !

Puis en un fracas la porte s'ouvrit en grand, laissant apparaitre Khadija. Une Khadija très furieuse !

PAF !!!

Waaaa la vielle venait de me mettre des gifles bien retentissantes et au passage assez douloureuses.

Je relève mon visage pour la regarder droit dans les yeux. Je voulais lui demander pourquoi elle m'avait giflé mais Aaron me devança :

- Aaron choqué : Pourquoi tu l'as giflé !?

Elle l'ignore et dirige son regard vers le mien. Puis tout en me pointant du doigt, elle me dit :

- Khadija : Tu as assez vécu pour décider de mettre fin à ta vie !! Alors là tu ne manques pas d'audace ! D'abord tu viens ici avec ( en pointant Aaron) ce toubab ( blanc)...

- Aaron en lui coupant : Le toubab a un nom je te signale !

- Khadija : Je ne t'ai pas demandé ton avis ! Tu es avec lui dans un hôtel durant des semaines !! Tu imagines ce que tu fais !!?

- Aaron : Pour votre gouverne, on a rien fait. En plus chacun avait sa propre chambre !

- Khadija : Mêles-toi de tes oignons, ok ?

- Aaron : Super, car Eva fait partie de l'un de mes plus précieux oignons !!

- Khadija : Tchiiipp !

Puis elle s'adresse à moi.

- Khadija : Ça vient au Sénégal et en plus ça ne prévient pas !! Pourtant on m'avait dit que l'enfant d'autrui peu importe ce que tu lui donneras, un jour ou l'autre, il te montrerai son ingratitude. ET TOI EVA, TU AS ÉTÉ TRÈS INGRATE !!! APRÈS TOUT CE QUE J'AI FAIT POUR TOI, C'EST AINSI QUE TU ME REMERCIES !!? JE T'AI RAMASSÉ DE LA RUE POUR QUE TU VIVES CHEZ MOI, DANS LE CONFORT !!  JE T'AI TRAITÉ COMME MA PROPRE FILLE ET JE TE VERSAIS À CHAQUE FOIS DE L'ARGENT DANS TON COMPTE !!! C'EST COMME ÇA QUE TU ME REMERCIES, HEIN !?

PAF !!!

C'était encore une autre gifle venant d'elle.

- Khadija : Tu sais quand, il est venu chez-moi en me disant qu'il te chercher durant des jours et que tu étais injoignable, j'allais faire un malaise. On t'a cherché, cherché, cherché alors que Madame était partie dans son village sans le dire à personne. Mais tout ça, ça ne me fais pas mal, c'est le fait que tu as fait une tentative de suicide qui m'arrache le cœur. Wallah tu mérites encore des gifles !

PAF !!

Elle me regifla encore puis elle se mit à me taper. Aaron la poussa pour qu'elle arrête de me frapper.

- Aaron : Tu penses que ce sont des gifles et des coups qui vont la faire rendre compte de sa bêtise !? Si c'était vraiment le cas, la gifle que je l'avais mis l'autre fois l'aurais suffit !!

- Khadija : Ohh tu l'as giflé !? C'était pas fort car si ce l'était, elle aurait compris !

- Aaron : Mets toi à sa place et essaies de la comprendre.. Ella a subit un traumatisme donc c'est pas facile pour elle aussi.

- Khadija en me pointant du doigt : Comme que tu veux faire la folle, je vais te montrer que chuis plus folle que toi !

Puis je me mis à rire mais d'un rire hystérique. Même moi je savais pas ce qui m'arrivait à cet instant. Peut-être que c'était ma façon d'évacuer le trop-plein d'émotions qui baignait en moi

- Khadija : À te voir ainsi, tu fais pitié mais je n'éprouverai plus aucune pitié envers toi. Salam !

Puis elle s'en alla. Et je ne sais pas mais c'est à ce moment que j'ai craqué. J'ai tellement pleurer que j'avais des migraines. Je me sentais vraiment coupable dans toute l'histoire. Je regrettais même le jour où j'avais vu le jour.

Aaron, fidèle à lui-même, il me réconforta.

- Aaron : Chuuut arrêtes de pleurer..

- Moi : Tout ça c'est..sniff..de ma faute ! Si je n'étais pas parti voir Souleymane, rien de tout celà ne ce serait passé !

- Aaron : Oublies Souleymane. Et rien n'est de ta faute. Peut-être que tu as fait les mauvais choix mais rien ne justifie leurs actes. Mais stp promets-moi de ne plus jamais faire une tentative de suicide.

- Moi : Je..je te le promets...

Je baissa ma tête par honte. Puis il me la releva en soulevant légèrement mon menton.

- Aaron : Tu n'as pas à avoir honte devant moi. Tu sais que tu peux tout me dire.

Il me regardait avec ses yeux verts. Mes larmes continuaient toujours de perlaient sur mes joues puis il les essuya et me dit :

- Aaron : Pourquoi voulais-tu mettre fin à tes jours, hum ?

- Moi : Je voulais pas me suicider.. Je voulais simplement être avec mes parents et prendre dans mes bras mon Rayan..

- Aaron : Mais pourquoi ?

- Moi : Parce qu'ils m'ont forcé à le faire pour être avec eux.. Je ne voulais pas prendre la lame mais ils m'y ont forcé.. Tu sais, on me prends pour une folle mais wallah que je l'ai voyais et les entendais et tout. Tu sais que je ne jure pas pour rien..

- Aaron : Je sais. Mais stp dis moi la vérité, sois sincère avec moi.

- Moi : Euh..quoi..?

- Aaron : Tu sais que tu peux tout me dire et que je ne te jugerai jamais. Tu le sais ça, n'est-ce pas ?

- Moi : Euh..oui.

- Aaron : Tu sais que tes parents sont morts et..Rayan aussi ?

- Moi : Euh..mais..

- Aaron en me coupant : Réponds-moi sincèrement.

- Moi : Oui je le sais..

- Aaron : Tu les as vu mourir, non ?

- Moi d'une voix étranglée : O..oui..

- Aaron : Tu peux me dire comment, ils se sont fait tué ?

- Moi : Mais tu le sais déjà, non !

- Aaron : Je veux que tu me le redises.

- Moi : Il a tranché la tête de mon père, poignardé ma mère, cassé le cou de Malado, étranglé Binta puis il a coupé les membres de mon Rayan et elle a pilé les membres de ce dernier.

- Aaron : D'accord donc tu sais qu'après tout ça, il ne peuvent pas survivre ?

- Moi : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Aaron : Comment ça se fait que tu les vois tous et nous non ?

- Moi : Parce que..parce que c'est comme ça, voilà !

En fait, je ne savais pas. Je n'avais pas la réponse à sa question..

- Aaron : Tu les voyais quand t'étais ado ?

- Moi : Seulement dans mes cauchemars..

- Aaron : Et ils te disaient quelques choses ?

- Moi : Oui ! Ils me disaient sans cesse de les venger et ça commençait à hanter mes jours. Je n'entendais que leurs voix..

- Aaron en me tenant la main : Eva tu n'es pas folle, ok ? C'est juste que tu faisais et que tu fais toujours des hallucinations auditives et visuelles..

- Moi : Non tu mens, c'est pas vrai ! Je..je n'hallucine pas.. Tout ce que je vois et entends est réel, c'est juste toi qui fais semblant de ne rien voir !

- Aaron : Eva calmes-toi.. Tu vas devoir faire des échanges avec un spécialiste..

- Moi en le coupant : NON JE NE VEUX PAS ÊTRE INTERNÉ !!! TU SAIS QUE CHUIS PAS FOLLE ! Oui je ne suis pas folle..

- Aaron : On ne va pas t'interner, tu prendras juste des rendez-vous avec un psychologue et tout.

- Moi : Tu me le promets ?

- Aaron : Je te le promets et je ferai tout mon possible pour qu'on ne t'interne pas.

- Moi : M..merci..

Il voulait me faire un câlin mais je m'éloigne. Ayant compris, il s'arrête dans son geste et me tapote la main tout en me souriant.

- Aaron : Bon je te laisse avec Lynda. Et stp dis-lui tout comme tu le faisais avec moi, ok ?

- Moi : Hum..

Il sort et il laisse apparaître derrière lui, une femme. Une belle femme qui faisait peut-être la quarantaine. Elle avait la peau marron, un marron claire. Les yeux ébènes et un petit foulard en wax qui lui servait de serre-tête.

À ma vue la présumée nommée Lynda, me sourit. Waouh, elle avait un magnifique sourire !

Elle prit place près de moi et me dit :

- Lynda en me tendant sa main : Bonjour moi c'est Lynda !

Je lui donna ma main et elle la serra légèrement.

- Moi : Moi c'est... Awa mais tout le monde m'appelle Eva..

- Lynda : Alors comment voudrais-tu que je t'appelle ? Ohh...et bien sûr si t'accepte le tutoiement !

- Moi : Euh..Eva et on peut se tutoyer..

- Lynda : Super !! Bon Eva je voudrais que tu me parles de toi, de ce qui pèse sur tes épaules ! Tu te sens prête ? Si ça te gêne, nous pouvons discuter d'autre chose.

- Moi : Non..je suis prête..

Elle prit son carnet et commença à m'écouter attentivement. De temps en temps, elle me posait des questions ou me réconfortait quand je me mettais à chialer.

Lynda était vraiment quelqu'un qui pouvait mettre les gens en confiance. Elle était douce et avait les bon mots. Et elle me traitait comme une personne normale non comme une folle.

À la fin de la séance, je me sentis moins lourde. Elle partit et je me mis à regarder le plafond mais j'avais une oreille attentive à l'extérieur.

- Aaron : Alors c'était comment !?

- Lynda : Eva est une patiente très agréable. Elle n'a juste besoin que d'assistance et tout ira bien.

- Aaron : Donc qu'est ce qu'elle a ?

- Lynda : D'après son récit et mon peu d'expérience..

- Aaron en la coupant : Désolé mais vous dites peu d'expérience alors que vous aviez 26 ans de carrière et vous êtes aussi l'un des meilleurs psychologue de l'hôpital ! Désolé mais votre blague était amusante ! Bref, elle a quoi ?

- Lynda : Vous êtes très taquin M. Thompson. Bref elle est atteinte de schizophrénie mais plus précisément de psychose hallucinatoire chronique car cette dernière est incluse dans la première.

- Aaron : Donc elle va être interné ?

- Lynda : Normalement oui car n'oublions pas qu'elle a fait une tentative de suicide. Et nous devons gardons un œil sur elle.

- Aaron : On ne pourrais pas avoir un compromis ?

- Lynda : Quel genre de compromis ?

- Aaron : Bah au lieu de rester à l'hôpital, elle peut rester avec moi. J'en suis sûr que ça l'aidera !

- Lynda : Son cas n'est pas très grave mais la laisser seule dans cet état est risqué.

- Aaron : Elle ne sera pas seule, je serai avec elle !

- Lynda : D'accord mais il faudra toujours garder un œil sur elle car elle n'est pas encore rétablie.

- Aaron : Ok mercii !

J'arrête de les écouter car ils ne disaient que du charabia et je me reconcentre sur mon plafond.

- Alors maintenant tu veux te débarrasser de NOUS, TA FAMILLE !!

- Moi : Je sais que vous n'êtes pas réels !

- Tu vas nous le payer Eva !

J'ignore la voix et fais comme ci je ne voyais pas les silhouettes qui passaient devant moi.

J'ai passé deux jours de plus à l'hosto puis on m'a laissé sortir. Aaron m'avait conduit dans son appart car après ma disparition, il ne venait presque plus à l'hôtel et a décidé de se prendre un appartement.

Arrivés, il me montra ma chambre et je me dépêcha de prendre une douche. Je sors de cette dernière et m'habille d'un ensemble jogging puis je mets la capuche de cette dernière sur ma tête.

En fait je me dégoûtais. Je n'étais plus comme avant, j'avais changé, du moins mon apparence avait changé. J'avais des gros cernes là, on pouvait dire un panda. J'avais maigri, non en fait j'avais la peau sur les os. N'en parlons pas des hématomes et des cicatrices que j'avais. Eh oui mon séjour au village était luxueux ! Ils m'avait bien relooker. Mon œil avait un petit beurre noir ou si vous voulez un cocard qui commençait à disparaitre petit à petit. J'avais des grosses cicatrices sur le dos à cause des coups. Ma main gauche avait toujours le bandage suite à la tentative. Mais bon mon physique ne reflète que très peu de ce que je ressens dans ma tête !

Je m'assis au salon et rapprocha mes jambes à ma poitrine puis j'entoure mes bras sur ces dernières.

Aaron entre dans le salon et allume la télé puis il me dit :

- Aaron : Alors comment trouves-tu l'appart ?

- Moi : Euh..elle est belle.

- Aaron : Et si on sortait !

- Moi : Euh.. j'ai pas envie.

- Aaron : En fait c'était pas une question !

- Moi : Ah..

- Aaron : Tu sais sortir prendre l'air ne fait pas de mal.

- Moi : Je sais mais je ressemble à un zombie.. Regardes-moi !

- Aaron : Alors là je ne te le fais pas dire, ils t'ont bien amoché !

Je le tape sur l'épaule et lui dis :

- Moi : Tu ne m'aides pas vraiment !

- Aaron : Je rigole. Aller viens on sort de suite !

- Moi en secouant de la tête : Non non noooooooooon !!!

Sans me laisser replacer un autre "non", il me porta jusqu'à l'extérieur sans ne pas prendre mes baskets.

Arrivés à l'extérieur, il me reposa et me mis mes chaussures comme si je ne savais pas le faire. Il me tira ensuite la main pour une soit disante balade.

Au début, les gens me dévisageaient. Dans leurs regards, je pouvais lire du choc allant à la pitié, de la moquerie et aussi de la haine gratuite. Et je ne me mens pas que ça m'avait intimidé. Je me sentais déjà pas bien dans ma peau mais là, ses regards qui s'ajoutaient ne m'aidaient pas vraiment..

En s'apercevant de mon état, il mit son bras derrière mes épaule et me rapprocha encore plus de lui. Il me regarda et me sourit puis il me dit :

- Aaron : Tu ne t'es jamais préoccuper du jugement des gens alors pourquoi ça doit changer aujourd'hui ?

- Moi : T..tu sais que je ne ressemble à rien.. Je fais même peur !

- Aaron : Tu sais quoi j'ai une petite idée !

- Moi : Tu sais que t'es petite idée peuvent nous ramener en prison !

- Aaron : Mdr ! Bon tu sais que là il est 19h . On va partir manger dans un resto et tout puis au retour on va faire peur au passant. En plus toi t'as pas besoin de maquillage !

- Moi en le mettant une tape : Connard !

- Aaron : Aïe ! Ouais mais de toute façon, aujourd'hui on ne rentre pas tant qu'on a pas pranké quelqu'un !

- Moi : D'accord mais si je te maquille !

- Aaron : Euh..du coup on abandonne l'idée du prank !

- Moi : Alors là non ! Aller fais moi plaisir, juste pour aujourd'hui ! Pitiiiiiiiiiiiiiié !

- Aaron : Pff ! Ok..

- Moi en sautillant : Youpiiiiiiiiiiii !!

Bon après ça, on est parti manger dans un resto qui était à côté. Waaa comment j'avais une de ces faim ! Non mais sérieusement la bouffe à l'hôpital est la pire nourriture qu'on puisse faire au Monde !

- Aaron : Eh bah on est pas dans une compétition hein ! Personne ne mange dans ton assiette, vas-y molo molo.

- Moi : Waa si tu savais la faim qui me ronger !

- Aaron : Mdr !

- Moi : Sinon Ta Khadija c'est que chuis avec toi, genre dans ton appart ?

- Aaron : Ouais !

- Moi : Comment elle l'a pris ?

- Aaron : Ben tu l'as connais hein ! Elle m'a dit qu'un homme et une femme ne doit pas être dans la même pièce. Je lui ai répondu qu'on serait dans un appart et tout et que le médecin avait dit que tu devais être loin du stress. Et qu'elle était source de stress pour toi.

- Moi : Naannn t'as pas osé !?

- Aaron : Ben c'est vrai hein ! Et elle l'a mal prit puis ma Tchip.

- Moi : Mdr mais de toute façon quand j'irai mieux, je partirai là-bas.

- Aaron : Ouais mais pas maintenant.

Bref on a mangé ou J'AI beaucoup mangé. Le ventre plein on décida de rentrer mais pas avant d'avoir fait notre prank !

Mais oui comme Monsieur m'avait kidnapper pour sortir du canapé, j'avais rien pris avec moi. Alors je pouvais pas le maquillé mais après j'ai eu une idée de dingue. Je lui ai dit de faire la victime devant les passants et de dire que j'étais un djinn ou un fantôme, un truc de ce genre.

Voilà maintenant on a marché, marché, marché et il faisait sombre mis a part les lampadaires qui illuminaient le quartier. Et c'est là qu'on a mis en place notre "prank" !

On avait d'abord pranké un groupe de filles qui sont tombées dans le panneau, des vieux et des vielles et même des garçon ! Mais nous, notre problème c'est qu'on ne sait pas s'arrêter. Alors disons que la soirée s'est bien terminée..

Bon je vous raconte. Il y avait trois gars qui passaient et Aaron et moi on s'est mis d'accord pour rejouer le tour. Donc voilà Monsieur est parti en courant vers les mecs et il leurs a dit :

- Aaron affolé : Aidez-moi ! Aidez-moi ! Y a une meuf qui est possédée là-bas ( en me pointant du doigt) ! Elle a voulut me tué cette malade ! Partons d'ici c'est une vraie psychopathe, d'ailleurs elle a un couteau !!

Après j'ai commencé à m'approcher deux puis à courir en leurs direction. Les deux gars se sont mis à courir sauf l'un. Oui le mec, il était costaud et tout. Moi je me suis arrêtée à sa hauteur et dès qu'il a vu mon visage. Ses yeux ont viré au rouge.

Le mec, il a pris Aaron par son T-shirt et j'ai rien vue venir. Le mec, il a mis une grosse patate bien puissante dans la gueule de mon besty.  Miskine, il comprenait plus rien à la vie.

- Le mec : Donc ça fait le malin et on frappe les femmes !

- Aaron : M..mmm..mais c'est faux, je l'ai pas..

Et BAM, une autre patate !

Hii si je n'intervenait pas, il allait tué mon bff !

- Moi : Wallah il m'a pas touché, on faisait juste une blague ! Pardonnez-nous au Monsieur grand muscle !

Après mes mots, il se mit à sourire puis il a lâché Aaron. Si je dis qu'il la lâché, c'est pas le déposé hein ! Il l'a jeté comme un mouchoir et le pauvre, il a atterri sur ses fesses.

- Le mec : Désolé mec, je pensais que tu l'avais frapper et j'avais les nerfs au moment de la blague. Tu pardonnes mec ?

Aaron, il n'a rien dit du tout. Puis le mec, il l'a soulevé et l'a mis debout puis il l'a frappait FORT dans son dos.

- Aaron : Aïïïe !

- Le mec : Désolé, c'était juste une petite tapette. Bon tu me pardonnes ?

Il a plus dit ça comme une menace qu'une excuse. Mon pote a ravalé sa salive et a accepté ses excuses, en fait il n'avait pas le choix !

Après ça on est direct rentré.

Moi comme chuis gentille, je me suis moquée de lui durant tout le trajet et je me moque toujours de lui.

- Moi : Ha ha ha ! T'avais perdu ta langue !! Ha ha ha ha !!

- Aaron : Ta gueule. Sssss !!

Il avait mal à la mâchoire en plus il mettait de la glace et tout pour pas que ça fasse une hématome. Sa lèvre inférieure saignait un peu. Je pris un mouchoir et je mis beaucoup beaucoup beaucoup d'alcool dessus. Sans qu'il ne cligne des yeux, je me suis jetée sur lui et j'ai appuyé fort sur sa lèvre avec le mouchoir imbibé d'alcool.

Il m'a direct poussé et il a crié.

- Aaron : PUTAIN !!! Mais ça va pas la tête !! Ssss ahhhh !

Il toucha sa lèvre et il me jeta un regard noir non un regard de tueur ! Bon j'ai un peu abusé car déjà depuis tout à l'heure je me foutais de sa gueule .

Wallah je me suis mis à courir et je me suis enfermée dans une chambre et c'était sa chambre.

- Aaron en forçant la porte : Ouvres cette putain de porte !!

- Moi : Non sinon tu vas me tué !

- Aaron : Fallait y pensé avant de faire ta merde ! Ouvre je t'ai dit !

- Moi : Si je l'ouvre, tu me fais rien ?

- Aaron : Oui oui je ne vais rien te faire.

J'ai ouvert tout doucement la porte et il est entré comme une flèche. Il m'a bien chatouillé le con ! Tellement il me chatouait, j'allais me pissé dessus mais au bon moment il a arrêté.

Bref on était maintenant quitte et on discutait et tout. Il m'a donné mes médicaments que j'ai difficilement bu tellement c'était dégueulasses. Après ça chacun est parti de son côté pour dodo.

....

Je vais te faire souffrir ha ha ha ha !!!

- Moi : NOOOOOOOOON !!! NE ME TOUCHEZ PAS !!!

Je me réveille en sursaut et je vois à côté de moi Aaron.

- Aaron : Chuuut c'était juste un cauchemar.. Calmes-toi. 

Puis il voulait me tapoté l'épaule mais je lui cris :

- Moi : NE ME TOUCHES PAS !!!

Il met ses mains en l'air et me dit :

- Aaron : Regardes je ne vais pas te toucher.. C'est moi Aaron.. Prends au moins ce verre d'eau.

Je regarde le verre d'eau sur la table de nuit puis je regarde Aaron. Je mets ma tête sur son torse et continue de pleurer car oui je pleurais déjà. Pour me calmer, il me carrese les cheveux.

- Moi en pleurant : J'avais..sniff.. tellement peur !

- Aaron : C'est fini maintenant. Je suis là, ne crains rien.

- Moi : Salif il voulait de renouveau abusé de moi ! Il était là et m'a dit qu'il allait me faire souffrir..

- Aaron : C'était un mauvais rêve. À l'heure qu'il est, il est derrière les barreaux avec sa femme. Ne crains rien, ok ?

- Moi : Humm..

Il prit le verre d'eau et me dit :

- Aaron : Tiens bois.

Je pris le verre de ses mains et bu une sacrée gorgée. Il voulait partir mais je le retiens.

- Moi : Ne pars pas. Ne me laisse pas seule. Et s'ils revenaient..?

- Aaron : Je ne pars pas, je vais juste me poser au salon comme ça je pourrais garder un œil sur toi. Aller dors !

- Moi : N..ne fermes pas la porte stp..

- Aaron en me souriant légèrement : Je ne vais pas fermer la porte. Je vais l'ouvrir en grand comme ça toi aussi tu pourras me voir.

- Moi : Tu vas veiller sur moi ?

- Aaron : Oui, aller dors ?

Il me remit la couverture, éteigna la lampe de ma chambre et ouvra en grand la porte de celle-ci où je pouvais voir le salon. Il alluma la lampe de cette dernière et tourna le fauteuil en ma direction comme ça il pouvait garder un œil sur moi. Je souris face à son geste. Puis il s'assit sur le sofa et je m'endormis avec le cœur  léger car je savais qu'il me protégerai.

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