Chapitre 16
Chapitre 16 :
Je me réveille et je me retrouve dans un lit d'hôpital. Qu'est ce que je fous ici ? Je devais normalement être dans la mer avec les poissons et tout. Attendez une minute, j'y comprends rien là.
- Ohh tu es enfin réveillée ! Je vais de suite appeler tes parents.
Mes quoi !?
Puis ensuite la porte s'ouvre subitement y laissant apparaitre ces personnes que je ne pensais jamais revoir. Mes parents étaient devant moi. Mes vrais parents étaient là, se tenant à côté de moi.
À leur vue, mes larmes coulèrent rapidement, dégoulinant ainsi sur le long de mes joues. Je mis ma main sur ma bouche tellement j'étais choquée.
Ma mère me prit dans ses bras et mon père me tenait fortement la main comme s'il ne voulais pas que je parte.
- Moi la voix faible : C.. c'est vraiment vous ? Maman ? Papa ?
- Ma mère en caressant mes cheveux : Oui c'est bien nous ! Si tu savais à quel point, nous sommes heureux de te voir réveillé !
Après ces mots, je vois mes sœur entraient dans la pièce. Oui, je n'hallucinais pas . Malado et Binta se tenait à côté de moi mais en plus âgé. Mes parents aussi avait pris de l'âge mais quand même pas trop.
- Moi : Je..je n'arrive pas à croire que vous êtes tous là alors que vous étiez morts..
- Papa : Mais qu'est ce que tu dis ma fille !? Nous avons eu une de ces peurs ! Au contraire, on pensait tous que tu n'allais pas..
Il ne finit pas sa phrase et je vois apparaitre des larmes sur ses yeux. Il les essuie d'une traite et me dit :
- Papa : L'importance est que maintenant t'es sortie de danger.
- Moi : Qu'est ce qui c'est passé et pourquoi j'étais en danger ?
- Malado : T..tu ne te souviens pas ?
Elle regarda ses parents puis me tapota doucement la jambe.
- Moi : Pourquoi ce silence ? Je veux savoir moi ?
- Maman : Tu as fait un accident..
Sa voix se brise puis elle commence à pleurer. Mon père lui caresse le dos pour la réconforter.
- Binta : C'est un camion qui t'as renversé..
- Moi : Mané !? ( Quoi !? )
- Binta : C'est un miracle que tu as pû survivre et en plus le médecin voulait te débrancher..
- Maman : Pourquoi tu lui dis tout ça !? Ne vois-tu pas dans quelle état est elle !? Tu parles trop waye !
- Binta : Pardon..mais elle est perdue. Et ça me brise le cœur de voir ma p'tite sœur ainsi..
- Malado : Tu penses que moi ça ne me tue pas de la voir ainsi !?
- Papa : Svp ne faîtes pas de scènes ici à l'hôpital, de surcroît devant votre sœur.
Donc je suis à l'hôpital..
- Moi : Depuis combien de temps suis-je à l'hôpital ?
- Maman : Ça fait maintenant 3 mois car tu étais dans le coma..
- Moi : Moi dans le coma !? Non j'y comprends rien..
- Papa : Vous voyez que vous commenciez à l'embrouiller ! Laissez la respirer au moins.
- Moi : Non je veux tout savoir ! Vous étiez morts et c'était mon oncle qui vous avez tué, sa femme aussi était sa complice. En plus, ils ont commis ce meurtre par jalousie et parce qu'ils n'arrivaient pas avoir d'enfants. Ils me maltraitaient après chuis partie aux usa et chuis devenue très très riche. Je suis revenue au Sénégal et mon oncle m'ont séquestré et violé puis ils ont tué mon fils. Après je les ai tué et je me suis jetée à la mer. Donc comment ?
Durant tout mon monologue, ils me fixèrent d'un air interrogatif.
- Maman en me tenant la main : Ma fille rien de tout ça ne s'est passé. Tout ça n'était que le fruit de ton imagination. Tu as seulement 14 ans et pour ton oncle et ta tante, ils ont deux gosses.
- Papa : Et en plus l'un de ces enfants qui se nomme Souleymane jouait sur le trottoir puis son ballon a atterri sur la route et il voulait le prendre. À 4 ans, on ne réfléchit pas assez au danger alors en prenant le ballon, il y'avait un camion qui venait. Puis toi tu l'as sauvé car tu étais dans les parages.
- Malado : Grâce à toi, il est saint et sauf malgré que tu aurais pu y laisser ta vie..
- Maman : Alhamdoulilah ( Dieu merci) tu n'as rien !
Après les mots de ma mère, des personnes entrèrent dans la pièce. Ce n'était autre que mon oncle Salif et sa femme Ndeye Fatou. Puis je m'aperçois qu'ils étaient accompagnés de deux enfants d'où je pense être leurs gosses.
Ndeye Fatou se jette sur moi et m'enlace tellement fort que je n'arrivais pas très bien à respirer. Après quelques secondes, elle lâcha prise et je pu respirer normalement.
- Ndeye Fatou : Si tu savais combien je t'en suis reconnaissante ! Pour certains tu as fait une gaffe mais pour moi tu as sauvé mon bébé. Je ne sais même pas comment te dire merci. Que Dieu te donne tout ce que tu veux ma fille !
Je la regarda d'un regard neutre et ne lui répondis rien. En s'apercevant de mon silence, mon père prit la parole.
- Papa : Elle a perdu la mémoire..
Ils écarquillèrent leurs yeux et Salif me dit :
- Salif : Mon enfant, je suis vraiment désolé pour tout ce qui t'es arrivée. Moi je suis ton oncle, je me nomme Salif, ma femme Ndeye Fatou et les deux petits garçons dont l'aîné se nomme Wahab et le plus petit dont t'as sauvé la vie se nomme Souleymane.
Je..je n'arrivais pas à croire que mes parents étaient en vie.. Que tout le monde était en vie..
Comment se fait-il que j'ai 14 ans alors que je devais censé en avoir 29 ?
Non ça ne peut pas être vrai..
- Moi : En fait vous nexistiez pas ! Oui la mer m'avait dit qu'elle me ramènerait dans un monde meilleur que le monde dont j'étais. Oui vous nexistiez pas !
- Maman : Mais qu'est ce que tu racontes ma chérie ? Nous existons tous !
- Binta : Elle a sûrement du faire un choc, c'est pourquoi elle a perdu la mémoire..
- Moi : Donc vous êtes vraiment réel ?
- Papa : Bien sûr que nous sommes réels ma fille !
Maintenant convaincu de leurs présences, je leurs souris. Donc depuis le début tout ce qui c'était passé n'était juste que mon imagination.
- Moi : Ma famille adorée vous m'aviez tant manquer ! Venez qu'on se fasse un câlin..
Puis ils vinrent tous m'enlacer et ce fut ma mère, la dernière à me serrer dans ses bras. Enveloppée dans cette chaleur maternelle, les voix commencèrent à se mélanger et ma vision à devenir floue jusqu'à... trou noir.
....
J'ouvre petit à petit les yeux jusqu'à ce que cette lumière aveuglante se matérialise en une image. Une image me trouvant dans une pièce, sur un lit branché par d'espèce de fils et à côté de moi Aaron me regardant avec insistance. Je pouvais lire dans son regard une lueur d'espoir.
J'essaie de me redresser mais Aaron me l'en empêche. Ensuite ce dernier me tient la main de ses deux mains et il me dit :
- Aaron : Tu ne doit pas faire de mouvement brusque car tu viens tout juste de te réveiller. As-tu mal quelque part ?
- Moi d'une voix faible : Où suis-je ?
- Aaron : À l'hôpital.
Je regarde les alentours et je remarque que je suis bien dans une chambre d'hôpital.
- Moi : Pourquoi suis-je ici ?
- Aaron : Après ton accouchement, tu as fait une hémorragie externe et tu as perdu connaissance.
- Moi : Comment ça après mon accouchement ?
- Aaron : T..tu ne t'en souviens pas ?
- Moi : Me souvenir de quoi ?
- Aaron : Ton oncle et sa femme t'avais séquestré chez toi, dans la cave durant des mois..
- Moi : Mais...
Dans cet élan de réplique, mes souvenirs m'interrompent. Ces souvenirs qui me reviennent sous forme de photos accumulées pour en devenir un court métrage de ces derniers mois. Je me souviens de tout. Oui de tout, allant de ma séquestration jusqu'à cette fameuse rencontre avec ma famille.
Sans le vouloir mes larmes perlèrent le long de mes joues. Lorsque mon ami me vit ainsi, il essuya mes larmes à l'aide de son pouce et me dit :
- Aaron : La remémoration peut être douloureuse car à cette instant, tu voudrais tout oublier. Mais tu sais que ce sont nos souvenirs qui font de nous ce que nous sommes. Stp arrêtes de pleurer..pour l'amour de Dieu.. Tout est fini maintenant je suis là à tes côtés.
Je respire un bon coup et dirige mon regard vers le sien.
- Moi : Depuis combien de temps suis-je ici ?
- Aaron : Les médecins t'ont mis dans un coma artificiel et tu étais inconsciente depuis six jours..
- Moi : D..donc je suis toujours à Yellingara ?
- Aaron : Non.. Voyons que ton cas s'aggraver on t'as conduit à Dakar..
- Moi : Aaron.. j'ai soif.
Il lâche ma main et verse de l'eau dans un verre puis il m'aide à boire celle-ci.
- Moi toujours d'une voix faible : Merci.
- Aaron en me souriant légèrement : De rien.
- Moi : Ils sont morts n'est ce pas ? Mon oncle, sa femme, Souleymane et tout les autres ?
- Aaron : Personne n'est mort..
- Moi : D..donc mes parents sont toujours en vie ?
- Aaron : Euh..non..
- Moi : Comment ça non !? Ils étaient tous là devant moi et en vie et toi tu me dis non !
- Aaron : Eva calmes-toi stp.. Tu es toujours faible..
- Moi : Il est où mon bébé, je veux le voir ?
Il passe une main dans ses cheveux puis en me tenant la main, il me dit :
- Aaron : Ton bébé ne reviendra plus jamais. Ils...ils.. l'ont tué..
J'enlève brusquement ma main de son emprise.
- Moi : Tu mens ! Mon bébé est toujours en vie ! Même mes parents sont en vie ! T'ES QU'UN PUTAIN DE MENTEUR !!
- Aaron : Eva calmes-toi stp..
- Moi : NON MAIS TU T'ENTENDS PARLER !? PERSONNE N'EST MORT, C'EST TOI MÊME QUI ME L'A DIT !!! TOUT LE MONDE EST EN VIE, D'ACCORD !!!
Après mes mots, je vois des médecins ou infirmiers entraient dans la pièce. Ils injectent un truc dans la bouteille de perfusion.
- Moi : BORDEL T'ES QU'UN SALE MENTEUR !! TU VAS DE SUITE ME RAMENER MON RAYAN !!! RAMÈNES-moi de suite...mon..fiiiiiils.......
Puis je m'endormis.
.....
Je me suis réveillée par les pleurs d'un bébé et pas n'importe quel bébé, c'était mon Rayan qui pleurait.
- Moi : RAYAN !!
- Infirmière : Madame calmez-vous ou sinon je serais forcé de vous injecter un tranquillisant !
- Moi : Où est Aaron ? Je veux le voir tout de suite !! Il est où !?
- Infirmière : Il est dehors. Je vais de suite l'appeler mais ne faîtes pas de mouvement brusque.
- Moi : D'accord d'accord comme vous le voulez !
Puis elle s'en alla. Au si vite qu'elle sortit de la chambre, Aaron pénétra celle-ci.
- Moi : Aaron.
- Aaron : Je suis là. Qu'est ce qu'il y a ? As-tu mal quelque part ?
- Moi : Si tu savais à quel point j'ai mal !
- Aaron : Dis-moi où t'as mal et j'appelle le docteur.
- Moi : Je veux voir mon fils. Si je ne le vois pas j'ai mal au cœur.
- Aaron : Eva je ne peux pas exaucer ta requête.. Comment veux-tu que je te le dise ? Ton fils..est mort..
Mes larmes commençaient à couler et je me mis à sangloter.
- Moi : Mon fils ne peut pas être mort !! Il..il..il est en vie ! RAYAN EST EN VIE !! Écoutes ! Tu l'entends pleurer non ?
- Aaron en me serrant la main : Je n'entends rien. Aucun bébé ne pleure. Tout ça c'est dans ta tête..
Je le pousse violemment et il est tellement choqué qu'il ouvre grand ses yeux.
- Moi : Lâches moi !! Ne me touches plus jamais !! T'es qu'un sale menteur !! Mon fils est vivant !! Même mes parents sont en vie !! Ramènes-moi mon Rayan, il doit sûrement avoir faim.
Il passe une main dans ses cheveux puis sur son visage. Il me regarde longuement comme s'il voulait déchiffrer un truc sur moi mais il ne pouvait rien voir à part ma tristesse profonde.
Je me mis à rire mais d'un rire nerveux tout en versant mes larmes.
- Moi : Tu dois sûrement me prendre pour une folle !! Ha ha ha ha !! Je sais que mon fils est en vie !! Il ne peut pas mourir car je l'ai promis de le protéger. Non il ne peut pas mourir. TU M'ENTENDS ?? MON FILS N'EST PAS MORT !!!
PAF !!!
Il m'avait giflé. Non quand même le mec n'a pas osé ? Putain il a osé !
- Moi en tenant ma joue : Ha ha ha ha ha !! Gifles-moi encore ! Il faut que je me réveille de ce cauchemars. Mon fils ne peut pas mourir. Je refuse de le croire !
- Aaron : T..t.. t'as changé.
Je le regarde perplexe et lui souris. Tout en gardant le sourire que j'avais plaqué sur mes lèvres, je lui dis :
- Moi : Tu voulais que je reste la même ? Tu sais les gens ne changent pas, ce sont leurs masques qui tombent ! Depuis toujours je ne suis pas normale, peut-être folle à vos yeux. Est ce que tu sais ce que ça fait lorsque que la douleur te ronge de l'intérieur jusqu'à atteindre ton esprit ? Est-ce que tu connais la douleur d'être violé par un proche de surcroît ton propre oncle ? Hum, réponds-moi !
Je le vois versé quelques larmes puis les essuyait rapidement.
- Aaron en me tenant la main : Chuis désolé.. pardonne-moi.. Je n'ai pas été là quand tu avais le plus besoin de moi !
Je le pousse de renouveau et d'un ton sec, je lui dis :
- Moi : Que ce soit la dernière fois que tu me touches ! Aucun homme n'a le droit de me toucher, ok !? Dégage, je ne veux pas te voir. Sors d'ici, tu..ta présence m'étouffe.
- Aaron : M..mais..
- Moi en le coupant : Es-tu capable de me ramener mon fils ?
Il baissa la tête mais ne me répondit pas.
- Moi : Voilà donc tu peux partir !
Je tourna ma tête de l'autre côté pour ne plus faire face à son regard remplit de tristesse et d'inquiétude. Après un certain temps, il décida de sortir de la pièce me laissant seule avec mes démons.
....
Les bras entourant mes jambes, je balançais ma tête de haut en bas.
Quelqu'un entra dans la chambre mais je ne daigna pas levé la tête. La personne s'assit près de moi et me carressa le dos. D'un geste brusque je me tourna et hurla :
- Moi : NE ME TOUCHEZ PAS !!!
Figée, je regarda la dame qui se tenait devant moi. À la suite de mes mots, elle avait sursauté mais resta tout de même assis sur sa place.
- Moi : Ta Khadija ?
- Khadija : Oui ma fille, c'est bien moi.
- Moi : ...
- Khadija : Aaron m'a tout raconté. Il m'a dit que tu ne veux plus le voir, que tu ne veux voir personne et que tu ne veux pas qu'on te touche. Il m'a aussi dit qu'à chaque fois que les infirmières te ramenaient de quoi manger, tu refusais catégoriquement d'avaler la moindre chose et qu'à la fin, il fallait te nourrir à travers des perfusions. Tu sais tu as beaucoup maigri..
- Moi en la coupant : Et toi tu parles beaucoup machallah !
Elle se tut peut-être choquée de mes mots. Je me remets à me balancer et marmonner des choses.
- Khadija : J'ai ramener de quoi manger. C'est moi même qui a préparé le repas. Tu dois avaler quelque chose, ça fait des jours que tu refuses de manger.
Elle prend le plat et commence à remplir la cuillère pour me faire manger. Mais d'une main, je repousse la nourriture et verse tout le contenu de l'assiette et de la cuillère.
Stupéfaite par mon geste, elle commença à me crier dessus.
- Khadija : ÇA VA PAS LA TÊTE !! T'ES IMPOLIE EN FAITE !! Je me suis déplacée pour te nourrir et toi ce qui te passe par la tête, c'est de renverser la nourriture !! T'es folle de faire ça !?
- Moi : Tu ne me vois pas ? Tu ne vois pas que je suis folle ? Ha ha ha ha !! Ah Ta Khadija que t'es drôle ! Hummm...et si tu me ramenais mon fils, mon Rayan ? Tu sais si tu n'arrives pas à me ramener mes parents ce n'est pas grave mais je veux simplement mon fils. Hum ?
Puis je lui souris de toute mes dents.
- Khadija d'un ton sec : Ton fils est mort ! Je connais ta douleur car je n'ai pas d'enfants...
- Moi en la coupant : TU PLAISANTES J'ESPÈRE !? TU N'AS JAMAIS EU D'ENFANTS ET COMMENT VEUX-TU CONNAÎTRE LA DOULEUR D'EN PERDRE, HEIN ? Mais qu'est-ce que je raconte encore !? Mon fils est en vie, il est bien vivant, je le sais c'est tout.
- Ta Khadija : C'est ce que tu me dis Eva ? Merci t'as bien fait ! Que tu le veuilles ou non ton fils est mort et tes parents aussi ! De toute façon, moi je m'en vais et restes là à croire que les morts sont en vie. Tchiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipppppppp !!!
- Moi : J'espère qu'il te reste toujours de la salive après ton tchip phénoménale !?
Sans me répondre, elle prit ses affaires et s'en alla.
La vielle, elle n'est pas sérieuse ! Elle veut me faire gober que mes parents et mon fils sont morts ! Non n'importe quoi !!
- Moi : Papa, maman, mes sœurs et toi Rayan je sais que vous êtes en vie ! Si vous n'étiez pas vivant alors pourquoi vous vous tenez devant moi hein ? Ils me prennent pour une folle mais ce sont eux qui sont fous !!
- Maman : Eva viens nous rejoindre.
- Papa : Tu dois venir, on attend que toi.
- Mes sœurs : Regardes ton bébé pleure, il veut sa maman près de lui !
- Rayan : Ouiiiin ouuuuiiinnn mouiiiinn mouiiiiinnn hiiiin hin !!
- Moi : Donnez-moi mon fils !! Il doit sûrement avoir faim !!
- Eux tous sauf Rayan : Mais pour ça, il faut que tu nous rejoignes !
- Moi : D'accord !! Dites-moi comment et où vous êtes ?
- Malado : Enlèves d'abord ce tube qui est relié à ta bouteille de perfusion.
J'arrache le tube collé à ma main qui reliait ma veine à la substance de la bouteille.
- Binta : Voilà c'est bien ! Maintenant lèves toi de ton lit et suis nous.
Je me lève du lit et lorsque je me mets debout, je fus subitement attaquer par une migraine.
- Papa : Ne me dis pas que c'est cette toute petite migraine qui va te faire renoncer de nourrir ton fils ?
Je secoue légèrement de la tête et commence à les suivre.
J'entre dans une porte qui reliait ma chambre à une autre pièce.
- Maman : Prends la lame et coupes toi les veines.
- Moi : Mais pourquoi faire ?
- Papa : Tais-toi et appliques ce qu'on te dit si tu veux nous rejoindre.
Je regarde devant moi et je vois le lavabo puis à côté la lame. Je prends la lame et coupe les veines de ma main gauche. Des gouttes de sang commence à tomber sur le sol. Je m'écroule et un filet de sang entoure ma main.
La dernière image qui me parut était que ma famille me souriait d'un sourire s'élargissant jusqu'aux tympans.
L'oxygène me parvenait difficilement mais malgré la douleur je pû dessiné un petit sourire. J'allais enfin prendre dans mes bras mon Rayan et passais du bon temps avec ma famille. Oui enfin !
L'obscurité gagna mon champ de vision et plus rien ne ce passa. Tout était soudainement devenu calme..
❤️🖤🖤🖤🖤🖤🖤🖤🖤🖤🖤❤️
Votezzzzzz et commentezzzz !
À bientôt !
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