Chapitre 15


⚠️Je vous préviens ce chapitre contient des scènes qui peuvent choquer le public. Alors je déconseille vivement aux âmes sensibles de lire cette partie de l'histoire ⚠️

Chapitre 15 :

Dans la pénombre de la pièce, je me trouvais seule avec mon ventre qui était devenu très gros. Ces derniers mois, je n'arrivais même pas à fermer l'oeil de la nuit. Je sentais mon petit être bouger de partout.

Mounatski et Manhir venaient tout le temps me faire rire ou culpabiliser. Mais bon, ce sont des djinns après tout pas des humains. Soient ils sont sympas aujourd'hui ou désagréable le lendemain, ça doit être leur nature..

Salif et Ndeye Fatou me traitaient toujours comme une pourriture. Je n'étais que de la merde à leurs yeux. Malgré les tortures qu'ils m'ont infligées, j'ai su jusque là protégé mon enfant. C'est grâce à ce petit bout de chou que je me bats jour et nuit. Je veux qu'il soit heureux, comblé par la joie, le bonheur, la blancheur de la vie.

- Moi : Aïe !!

Une douleur atroce m'envahit au bas de mon ventre et s'en est suivi d'une série.

Je me recroqueville sur moi tellement la douleur est insupportable. Vous connaissiez la suite, je pleurais toute les larmes de mon corps.

- Moi : Mon Dieu aidez-moi svp ! Aïe. Ouye you you !

Je..je pense que ce sont les contractions. Le bébé va bientôt venir !

- Moi : PUTAIN DE MERDE AIDEZ-MOI CHUIS ENTRAIN D'ACCOUCHER !!!!!!

Je criais mais personne ne me venait en aide. Si personne ne vient, tant pis je le ferai toute seule !

Je vous omets les détails. Qui voudrait bien savoir comment s'est déroulé l'accouchement ? Personne, je pense !

Dans tout les cas même les mots seuls ne suffisent pas pour décrire la difficulté, la douleur et la fatigue de cette parturition.

C'est avec la sueur collée sur la peau que je donna naissance à un petit prince, un petit bébé, mon petit.

Je le pris dans mes bras et j'oublia complètement ma douleur. Des milliers de frissons m'envahirent. Je regarda son petit visage et il avait l'air serein, en paix. Je le caressa sa joue puis il prit ma main et la mit dans sa bouche. Ohh c'était trop chou !

Je l'allaita et il mangea avec gourmandise.

Emportés par la fatigue, on s'endorma, mon p'tit sur ma poitrine.

......

Ce sont les pleurs du bébé qui me réveillèrent de ce sommeil.

Je le berce tout en lui chantant une chanson et il finit par se calmer. Il me regardait avec ses petits yeux qui brillaient. Je pouvais même dire qu'il m'admirait. Les yeux dans les yeux, je lui dessina mon plus beau sourire et lui dis :

- Moi : Tu vas t'appeler..euhm..Rayan. Tu sais que ton nom est tiré de El-Rayane, la porte du paradis par laquelle entrent les jeûneurs. T'aimes bien hein Rayan ?

Peut-être que c'est absurde mais on aurait dit qu'il m'avait légèrement sourit. Peut-être que j'hallucine mais quand même c'est beau à voir. Ça veut dire qu'il adore son nom.

Ah mon p'tit Rayan !

Je lui donne pleins de petits bisous puis je lui fais un petit câlin. Chuis déjà accro à ce p'tit bout de chou.

- Moi : Oh lalala qu'est ce que je t'aime ! Tu sais que t'es mon rayon de soleil dans cette pièce, dans ma vie. Tu es la plus belle chose qui m'est arrivée. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime de tout mon être !

Je lui caresse la tête et ses cheveux étaient si doux. Des milliers de frissons me parcourent encore. Mais cette fois-ci, je sentais qu'il allait se passer quelque chose..disons quelque chose de mal..

Non. Non je t'interdis de penser à ça Eva ! Rien ne va nous arriver à moi et à mon bébé.

- Moi : T'inquiètes pas Rayan, maman est avec toi. Elle va te protéger, je te le promets.

Je le regarde durant de longues minutes et on s'endort encore.

....

Je sens une douleur atroce sur mon bras et je me réveille lentement tout en faisant attention à Rayan qui dormait paisiblement dans mes bras. Je vois ensuite Ndeye Fatou avec un bâton et Salif se tenant à côté d'elle.

- Ndeye : Tiens tiens, donc tu as enfin donné naissance à ce bâtard !

- Moi d'un ton sec: Mon fils n'est pas un bâtard ! Au contraire c'est toi la bâtarde ici !

PAF !!!! 

Elle venait de me gifler. Ma joue me picotais un peu mais je lui jetta un regard noir.

- Ndeye Fatou : Insolente ! Tu oses me traité de bâtarde !

- Moi : Ohhh ça t'as fait mal ! Désolée je ne pensais réellement pas que t'étais une bâtarde !

PAF !!!

Elle me gifla encore et je me mis à rire pour la montrer que je me fichais complètement de ses gifles.

- Salif : Ndeye je pense qu'il faut qu'on exécute le plan tout de suite. On ne peut pas le garder ici.

- Moi d'un air interrogatif : Le ?

Sans qu'on puisse me répondre, Salif me prit mon bébé des mains.

- Moi : Rendez-moi mon bébé !! Il ne vous a rien fait ! Donnez-le moi !

- Ndeye Fatou le sourire aux lèvres : Nttt...nttt..nttt Eva, Eva, Eva ! N'as-tu pas compris que ce bébé là tu ne le garderas pas ou du moins plus.

- Moi : Je..ne lui faîtes rien. Si vous voulez, frappez moi, battez moi, traitez moi comme de la merde mais pas mon enfant.

- Ndeye Fatou : C'était déjà prévu qu'après ton accouchement, on allait se débarrasser du p'tit. Donc BOUCLES LÀ ET REGARDES !!!

- Salif : Comme on l'avait prévu procédons tout de suite sous ses yeux pour que ce soit plus spectaculaire.

- Ndeye Fatou : D'accord je ramène les outils de suite.

Elle s'en va et donne mon fils à son géniteur. Il ne le regarde même pas mais je voyais qu'ils mijotaient des trucs.

Ensuite Ndeye Fatou revient avec un couteau, un mortier et un pilon. Je les voient faire un sourire mesquin.

Salif dépose mon enfant devant moi à une distance éloigné puis...

Je me limiterai dans la description des faits car seule ma vue pourrait décrire ce qui s'est passé.

Il a prit le couteau et a découper mon p'tit Rayan sous mes yeux. Ensuite sa femme a pris ses membres et les a mis dans le mortier pour le piler.

Je me suis tellement débattue mais les cordes me retenaient toujours. Chaque crie de détresse de mon bébé me rendais plus vulnérable. J'étais incapable de le sauver... Ses larmes me déchiraient le cœur. Il a perdu la vie sans que je ne puisse faire quelque chose.

Ce petit bout de chou est mort de la pire des manières. Mon Rayan est mort de la pire des manières !

- Moi pleurant toujours : R..Rayan..

- Ndeye Fatou : Écoutez-moi celle-là !! Ton Rayan est mort depuis !

- Moi : Pourquoi ? Pourquoi tant de cruauté et de monstruosité ?

- Ndeye Fatou : Ohh tu veux vraiment savoir !? Bon bah ce soir sera la soirée des révélations, n'est-ce pas Salif ?

- Salif : Tu penses qu'on doit lui dire genre là maintenant ?

- Ndeye Fatou : Ne vois-tu pas qu'elle est détruite ? Si on répond à ses questions, elle sera disons.. plus dévastée !

- Moi : Qu'est ce que je dois savoir ? Répondez !!!

Ils sourirent tous en même temps.

- Moi : Au lieu de sourire dites-moi pourquoi faire du mal à mon Rayan ? Pourquoi tuer mon Rayan ? Hein dîtes-moi !! POURQUOI !!!

- Salif : Parce que je déteste ton père !!

- Moi : Qu'est ce que mon père a avoir avec MON FILS !!! Répondez !!

- Salif : On préférait toujours ton père que moi. Moi je suis l'aîné, c'est moi qui doit avoir droit aux responsabilités et au respect. Mais ton salopard de père avait toujours de bonnes notes, un bon job, de l'argent, des enfants..

- Moi : Eh alors ! Si tu tenais tant à réussir dans la vie, tu t'y mettrais depuis longtemps !!! En fait tu n'avais rien à faire qu'à te plaindre et jalouser ton petit frère.

- Salif : Ohhh je vois !!! Alors j'ai bien fait de tuer mon frère, sa femme et ses enfants !!! Je voulais te l'annoncer avec plus de beauté mais tu n'en vaut pas la peine !

J'ai bien fait de tuer mon frère, sa femme et ses enfants !

J'ai bien fait de tuer mon frère, sa femme et ses enfants !

J'ai bien fait de tuer mon frère, sa femme et ses enfants !

Les mots revenaient sans cesse en boucle dans ma tête.

- Moi en tenant ma tête : Merde taisez-vous !!

- Ndeye Fatou : Tes parents étaient fertile alors que nous on arrivait pas avoir un enfant. On est parti voir plusieur docteur mais ils ne savaient pas qui de nous deux était stérile. Et après Toi, ton oncle te viole et tu tombes enceinte ! Donc je ne comprends pas pourquoi je..on arrive pas avoir d'enfants pourtant je ne suis pas stérile..

- Moi : Tu penses que Dieu va te faire don d'un enfant alors que tu viens d'en tuer un ! Pire vous aviez tué toute ma famille !!! Je ne vous le pardonnerai jamais !

- Salif : TOUT ÇA C'EST TON PÈRE QUI L'A SOUHAITÉ !! S'IL N'AVAIT PAS PRIT MA PLACE D'AÎNÉ, IL SERAIT TOUJOURS EN VIE !!!

- Moi : Ne cris pas ! C'EST MOI QUI DOIS CRIÉ ICI !!! T'AS TUÉ MA FAMILLE JUSTE PAR JALOUSIE !!! VOUS ÊTES DÉGUEULASSES, RÉPUGNANTS !!!!

- Salif : La seule erreur que j'ai pû commettre, c'est de t'avoir laissé en vie.. Tu es comme ton père et ton putain aller aussi te ressemblait.

- Moi : Tu m'as laissé en vie mais t'as tué, comme t'aime bien le dire MON PUTAIN !!! Tu n'as même pas honte de me regarder en face ! T'as abusé de moi et tué mon fils ! Mon fils bordel ! Si tu ne pouvais pas le chérir comme ton "premier", tu pouvais le laisser en vie par pitié !! EN FAIT VOUS ÊTES QUE DES MONSTRES, DES SALAUDS !!!

- Ndeye Fatou : On a tué ton Rayan ! Ton père aussi est mort ! Ta mère la pét~sse est morte ! Tes sœurs sont tous mortes !

- Moi : Non c'est faux ! PERSONNE N'EST MORT !!! RAYAN ! RAYAN ! RAYAN ! MAMAN EST LÀ ! C'EST FAUX PERSONNE N'EST MORT ! Ma propre famille ne peut pas tué ma famille ! C'est faux ! Oui c'est faux.

- Vous êtes en état d'arrestation. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous dites peut et sera utilisé contre vous devant le tribunal. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n'avez pas les moyens d'en payer un, un avocat vous sera nommé gratuitement.

- Ndeye Fatou : Non non non ! C'est une blague non ! Salif fait quelque chose !

- Salif : On doit payer pour tout le mal qu'on a fait. Tais-toi et laisse-toi faire.

- Ndeye Fatou : Non on ne peut pas partir en prison !

- Salif : De toute façon, je ne regrette rien à part le fait de t'avoir épouser. Car si tu étais réellement une bonne femme, tu m'aurais guidée vers la bonne voie mais au contraire tu m'as suivi dans mes délires. Bravo, chapeau à toi ! Mais comme tu le vois, c'est fini, on va pourrir en taule !

- Ndeye Fatou : Non non non ! C'est à cause de cette garce et de sa famille ! Je ne veux pas aller en prison, noonnn...

- Eva.. Regardes-moi dans les yeux. Stp relèves ta tête.. C'est Moi Aaron..je suis là.. maintenant tout est fini. Hé regardes-moi, arrêtes de pleurer stp..

- Moi : Non, ils ne sont pas morts.. Rayan n'est pas mort. Ma famille aussi n'est pas morte. Ils sont tous en vie, je le sais.

- Aaron en me tapotant légèrement la joue : Aller viens suit moi ! T..tu saignes..

- Moi : Je suis attachée et mon bébé est là-bas, dans le mortier.

- Aaron : J'ai déjà coupé les cordes..viens, sortons d'ici.

- Moi : Et la chaîne sur mon pied ?

- Aaron : J..je n'avais pas vu la chaîne. Restes ici, j'appelle les secours.. Stp arrêtes de pleurer.. c'est fini..

- Moi : J'ai mal à la tête.. ramènes moi mon fils, il doit sûrement avoir froid.

- Aaron : Chuuuuuuut..t..ton fils dort profondément.

- Moi : Il dort ? Mais il pleurait..

- Aaron : Oui il dort et il est maintenant dans de bonnes mains.

- Moi : Ah bon ?

- Aaron : Oui, il est en paix là où il est..

- Moi : J'ai sommeille..

- Aaron : Non non ne fermes pas les yeux !

Ma vision commença à être absorber dans les ténèbres, laissant mon esprit vogué dans l'obscurantisme de mon imagination.

....

J'ouvre petit à petit mes yeux et une lumière aveuglante s'empare de ma vision.

- Moi : Où suis-je ?

- Aaron : T'es à l'hôpital.

- Moi : Qu'est ce qui c'est passé ?

- Aaron : T..tu ne te souviens vraiment plus de ce qui c'est passé la veille, ces jours ?

- Moi : Euh..non.

Puis comme en un flash tout me revient les uns les plus douloureux que les autres.

- Moi : Je rêve, j'espère.. Non ça ne peut être vrai ! Ils n'ont pas tué ma famille.

- Aaron : Je..suis désolé..

- Moi : Mais et Rayan ? Rayan va bien n'est ce pas ?

- Aaron : Tu sais quoi !? Vaux mieux que tu te reposes hein. Aller dors.

Puis il est sorti de la pièce, me laissant ainsi seul avec mes pensées.

Lorsque la nuit tomba, je sortis en douce de l'hôpital où plutôt du dispensaire car il s'avérait que j'étais toujours dans mon village.

Je me laisse guidé par cette voix qui me dit de partir chez moi. Arrivée à l'intérieur de celle-ci, j'entre dans les appartements de Salif et de sa femme. Ils dormaient profondément.

- La voix : Il est tant que tu te venges. N'oublie pas qu'ils ont tué ta famille et ton fils. Personne ne te vois, aller venges-toi.

Je pars dans la cuisine puis prends un couteau et reviens dans leurs chambres. Je m'approche de leur lit puis attache solidement les mains de mon oncle sans qu'il ne se réveille. Je mets un scotch sur sa bouche et celle de sa femme. Puis sans attendre j'enfonce le couteau dans la jambe de Ndeye Fatou. Elle ouvre grand ses yeux puis crie à travers le ruban adhésif. À ma vue, elle frappe son mari tout en gardant le contact avec moi. Son mari alertait par les coups de sa femme se réveille en sursaut mais est rapidement stabilisé par les foulards qui le rattacher au lit.

- Moi en souriant de toute mes dents : Bonsoir chère famille ! Je suis venue vous faire une surprise et une petite démonstration du spectacle qui vous attend.

Je m'approche de Ndeye Fatou avec le couteau dans la main et la pauvre, elle secouait désespérément sa tête.

- Moi : Dis donc t'as perdu ta langue de vipère ? Ohh que c'est triste !

Je caresse sa plaie avec le bout du tas de ferraille puis je le re-enfonce dans celle-ci. Elle crie encore mais ses cries se taisent à travers le scotch.

Tout en essuyant ses larmes, je lui dis :

- Moi : Mais Tata ne pleure pas voyons. Tu veux que j'arrête hein ?

Puis elle hoche la tête, signe qu'elle voulait que j'arrête.

- Moi : Mais Tata..je ne comprends pas. Pourquoi quand je te suppliais toi et ton mari d'arrêter ma torture, vous ne m'écoutiez pas ? Maintenant tu veux que j'exauce tes souhaits ? Non Tata, ça ne marche pas comme ça !

Je la vois encore pleurer et se débattre. Étant donné que ses mains sont libres, elle voulait me pousser mais les règles du jeu ne sont pas ainsi.

- Moi : Nttt..nttt..nttt. Tata ne me dis pas que t'as oublié les règles du jeu ? Attends je vais te les citer.

Je lui souris et commence à énumérer les règles.

- Moi : Règle n°1 : Ne jamais abandonner la partie du jeu tant que le jeu lui même n'a pas prit fin.

Règle n°2 : Ne jamais faire appel à la meute lorsqu'on a décidé d'être un Loup Solitaire.

Règle n°3 : Tout les coups sont permis pour une fin glorieuse.

Règle n°4 : Si l'une des règles est brisée par un joueur, il doit en payer les conséquences.

Règle n°5 : Si le sang doit couler pour être vainqueur alors qu'il en soit ainsi.

Ohh et j'avais oublié de dire que le jeu se nomme "Die or Win" qui se traduit "Mourir ou Gagner ".

Puis je lui chuchote dans l'oreille :

- Moi : Désolée Tata mais tu n'as pas respecté la règle n°1 et la règle n°4 dit que tu dois en payer les conséquences. Tata tu sais que moi aussi je ne veux pas te faire du mal mais les règles sont les règles.

Puis je m'éloigne un peu d'elle, disons à une distance de 10cm. Je la regarde droit dans les yeux et lui dit.

- Moi : Tata tu te souviens de la fois où tu as pris le cadavre de mon petit et que tu l'as pilé ? Bah on va faire la même chose avec toi sauf que..ça sera un peu spécial pour toi.

J'attache ses mains sur la tête du lit malgré qu'elle se débat farouchement. Je pars ensuite dans la cuisine et prends le pilon puis reviens à mes pas où mes spectateurs m'attendent impatiemment.

- Moi le sourire aux lèvres : Je suis de retour. Aller Tata passons à l'action, je t'ai fait trop attendre !

Le pilon à la main, je lui mets un coup sur son front. En voyant cette scène son cher et tendre mari commence à s'agiter. Je lui adresse mon plus beau sourire et lui dis :

- Moi : Tu sais Tonton chacun de nos actes ont des conséquences. T'inquiètes pas je viendrai à toi le moment venu car tout n'est que question de temps.

Je redirige mon attention à ma tante et je vois du sang dégoulinait de son front.

- Moi : Vous savez comme ça peut faire mal d'être torturé et de voir son proche souffrir sans lui venir en aide. Et bah c'est ce qui ce passait avec moi et mon petit Rayan !!

Je reprends le pilon et la frappe sur la tête. Je l'ai tellement frapper qu'elle ne bougeait plus et quand au lit, il était couvert de sang. Je pouvais même apercevoir son cerveau à cause des coups. Je souris, les mains ensanglantées et je m'approche de mon adorable oncle.

- Moi : Bon Tonton c'est à ton tour ! Je te fais l'honneur de choisir ton outil de torture.

Puis je me tape le front et lui dis :

- Moi : Oh mais que je suis bête parfois ! Comment pourrais-tu me répondre alors que tu as du scotch ? Ntt..nttt...nttt.. je suis tellement conne !

D'un geste brusque je lui arrache le scotch et il pousse un "Aïe". Ça a dû sûrement être douloureux !

- Salif : Salope !

- Moi : Mais voyons mon oncle soyons plus respectueux. Bon tu choisis ou je le fais à ta place ?

Il me crache dessus et je ne vous le cache pas que ça m'avait dégoûté.

- Moi : Eurk t'es dégoûtant ! On t'as pas appris à être hygiénique ?

Je lui remets le scotch et il commence à se débattre. Ben pour le stabiliser, je lui mets un coup de pilon dans ses jambes. Il équarquille ses yeux et laisse échapper un crie de douleurs.

- Moi : Bon Tonton tu peux rester tranquille juste pendant un moment à moins que tu ne veux perdre l'usage de tes membres inférieurs ?

Après mes mots, il arrêta de s'agiter.

- Moi : Au moins on est d'accord que tu n'es pas sourd.

Je prends le couteau et l'enfonce dans son ventre. Puis je commence à découper la peau de la plaie. Arrivée à la chaire, je coupe un morceau et lui montre.

Le pauvre, il pleurait et tremblait. Il a même pissé sur lui !

- Moi : Mais voyons mon oncle, n'as-tu pas atteint un âge où tu peux te retenir ? Bref, ça t'as procuré un bien fou de me violer et de tuer mes parents et mon fils. Moi aussi ça me fait la même sensation de pouvoir me venger !

Je reprends le couteau et l'enfonce cette fois-ci dans son oeil gauche. Ensuite je retire la lame tout en la tournant dans son orbite pour enfin lui arracher son oeil. 

- Moi : Eurk..en plus de pisser dessus, tu pisses du sang !

Je lui enlève le scotch. Tout en le regardant je retire le couteau de son œil et commence à jouer avec ce dernier.

- Moi : Tu sais Tonton, tout ça c'est à cause de toi ! Si t'avais laissé en vie mon fils peut-être que je ne ferais pas tout ceci. Tu as assassiné ma famille et j'ai tué ta femme. Tu as tué mon fils et je vais te tuer. Tu m'as torturé et maltraité et je vais te torturer.

- Salif : Tues-moi. Fais-le.. qu'on..en..finisse..

- Moi : Non Tonton, ce serait trop facile !  Tu sais j'ai une idée ! Je vais t'opérer et laver ton cœur. Il doit être si noir ! Han et si il était en fait qu'une pierre !? De toute façon, on va voir ça !

Je commence l'opération et lui déchire la poitrine. Arrivée à destination, je pouvais enfin voir le bijou. Il respirait tellement fort et son cœur pompait à une vitesse.

- Moi : Tonton il est temps.

J'arrache son cœur et il pousse un dernier crie. Son cœur battait toujours dans ma main mais au lieu de le rincer et de le laver, je pris le couteau et le poignarda à mainte reprise.

Mon visage, mes mains et ma poitrine étaient couverts de leurs sang. Je partis prendre un bon bain pour me débarrasser de toute trace de leurs existences même si leurs cadavres se trouvait dans leurs lit.

Je sortis enfin de la maison mais pas avant de mettre la maison en cendres. Oui vous aviez bien compris, je mis le feu aux corps et à cette maison qui insista aux pires horreurs du monde.

L'air de rien, je m'en alla de mon village pour atteindre Dakar. Arrivée là-bas, je ne perdis pas de temps. J'ai tué Aminata, la fiancée de Souleymane mais c'est elle qui m'y a obligé. Je voulais simplement mettre les points sur les "i" mais madame avait tué son fils avec un coup de balle, sous mes yeux, juste pour m'inculpé de son crime et vivre son conte de fée avec son prince charmant. Quel mère indigne ! Bah pour faire hommage à la mémoire de son fils, je la tua comme elle le fit avec son propre fils.

Après ça chuis partie en douce chez Souleymane et je l'ai aussi tué car s'il ne m'avait pas humilié, je ne serais jamais partie au village et rien de tout celà ne ce serait passé.

Voilà maintenant, je n'ai plus rien à foutre dans ce monde. Je n'ai plus de vie car on me l'a arraché. Mais je ne regrette rien ! Je ne regrette pas ma vengeance ! Comme on le dit la vengeance est un plat qui se mange froid mais moi je l'ai dégusté avec ferveur et un délice somptueux.

Guidé par ces voix dans ma tête, je me dirige à la plage.

Le vent souffle sur mon dos. Les chants des oiseaux m'envahissent. Je sens ce sable chaud et doux sous mon pied. Les vagues s'abattent sur la plage.

La mer, la mer m'appelle d'une voix lointaine mais je l'entends. J'entends cette voix qui me dit 《 Viens. Viens. Viens vers moi. Ton passé, ton présent ne seront qu'un mauvais souvenir. N'ais pas peur. Viens vers moi, je te ramènerais dans un monde meilleur, meilleur que celui-ci. 》.

Je réponds à son appel en me laissant guider par cette voix pleine de douceur.

Elle me guide. Me guide dans un monde meilleur mais qui n'appartient pas à cette dimension.

Je m'engloutie dans l'eau, dans cette eau salée. Cette eau remplit de larmes. Les larmes des poissons qui se transforment en cristaux de sel.

Je me pose. Je me pose dans ses profondeurs qui regorgent de montres terrifiants mais qui, au fond ne sont que de petits poissons innocents qui se cachent de ce monde.

Je n'arrive plus à respirer. Mon heure a sonné. Un nouveau départ commence.  Je ferme les yeux espérant arriver dans cette autre dimension, remplit de bonté.

❤️‍🔥💥💨💨💨💥🔥💨💨💨🔥💥❤️‍🔥

Votezzzzzz et commentezzzz !!!

À cause de ce chapitre, j'ai jugé de mettre l'histoire dans la catégorie mature. Sinon je m'excuse pour ce que vous venez de lire mais vous comprendrez pourquoi je l'ai fait.

Je vous souhaite une bonne nuit 😊
Et à plus !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top