Chapitre 13


Chapitre 13 :

Il faisait enfin jour et les rayons du soleil illuminaient déjà le village de Yellingara. Oui j'étais enfin arrivée et j'ai dû prendre un transport à Diawara pour me ramener dans mon village natal.

Valise à la main, je me tiens là, debout sur la route. Cette chaleur qui me tape sur la peau, ce sol caillouteux de couleur rougeâtre, ces animaux en liberté qui cherchent de quoi manger et les enfants jouant à multiples jeux m'avaient manqué. Je me sens si bien car je suis chez-moi. Oui chez-moi !

Je tire ma valise et me dirige vers la boutique de Serigne Fallou. À l'intérieur je retrouve un jeune et le salut puis je lui demande après Serigne.

- Le jeune : Ahh vous êtes pas au courant !? Mon grand-père a rendu l'âme, il y a de cela quelques années.. Maintenant c'est moi qui prends la relève de sa boutique.

- Moi : Ina lilah wa ina ilayhi rajioun ! Je ne savais pas !! Le temps est cruel car il n'attend pas.

Je lui donne 20.000 francs pour mes condoléances et le soutenir car ce n'est pas facile de vivre normalement après un décès.

Thiey, il m'avait une fois donné 1.000 francs pour que je lui rembourse mille fois plus car il savait que j'allais réussir dans ma vie un jour ou l'autre. Je ne pleure pas mais je suis attristée par cette nouvelle.

Je sors de la boutique et me dirige vers ma demeure. De toute façon cette maison me revient de droit car c'était celle de mes parents.

Plus je m'approche de celle-ci et plus l'envie de prendre mes jambes à mon cou me parvient. J'ai un pressentiment qui m'annonce un mauvais présage. Au si vite qu'elle m'est apparue, je la rebrousse.

J'entre dans la demeure et j'entends des éclats de rire provenant du salon. Je rentre dans ce dernier et j'y trouve mon oncle Salif et sa femme Ndeye Fatou, des jus dans leurs mains. À ma vue, ils stoppent leurs discussions et leurs visages se durcissent.

- Moi avec le sourire aux lèvres : Surpriiiiiiiiise !! Bah quoi, vous n'êtes pas contents de me revoir ?

- Salif : Qu'est ce que tu fous ici ??

- Moi en équarquillant les yeux : Ohhh nonnn !? Ne me dites pas que vous me pensiez morte quand même !?

- Ndeye Fatou : Tu devrais être un tas d'ossements à l'heure qu'il est !

- Moi le sourire aux lèvres : Dommage pour toi ma tante car je suis bel et bien vivante en chair et en os.

Elle a voulu me giflé mais je retiens sa main de justesse avant qu'elle ne les mettent sur moi.

- Moi le visage fermé : Mauvaise idée Ma tante. Je ne suis plus cette fille là dont vous aviez chassé de sa propre maison. Oui sa propre maison car cette maison m'appartient et comme que je suis gentille, je vais vous laisser y vivre. Bon je pars dans ma chambre. Ciao !

Je leurs dis au-revoir de la main et tire ma valise. Je me dirige vers mon ancienne chambre et je l'ouvre. Elle est remplie de poussière et en plus elle était entrouverte. Je parcours l'intérieur de celle-ci et des souvenirs refassent surface. Ces souvenirs que j'ai longtemps laissé vogué dans un inconnu lointain du passé.

Je me souviens de ce bout de chiffon qui me servait de matelas et de ce pagne qui me servait de drap.

Je me souviens de ce voile qui me servait de tapis de prières.

Je me souviens que lorsque la nuit tombait, mes larmes tombaient aussi pour atterrir dans mon soit disant lit.

Je me souviens que je me confiais aux étoiles pour un lendemain meilleur.

Je me souviens que cette chambre en a vu de toutes les couleurs.

Je me souviens qu'elle entendait mes sanglots étouffés par ma main.

Je me souviens qu'elle entendait mes supplices pour qu'on ne me bat pas.

Je me souviens qu'on a partagé des nuits d'horreurs accompagnées de coups et de cauchemars sans fin.

Je me souviens de ces souvenirs douloureux...

Mais maintenant c'est fini, j'espère..

Je nettoie la chambre de fond en comble et j'achète un matelas et pleins de trucs dont j'aurais besoin.

On ne m'a pas appelé pour prendre le repas mais je m'en fichais royalement. Alors je suis partie acheté du bon djibi à Diawara. Il était trooop bon !

Il fait à présent nuit et je mange mon thiakrie. Tout en mangeant celui-ci, Aaron et moi en s'envoie des sms.

Il vient de m'annoncer que sa mère se porte à merveille et moi je lui ai aussi annoncé que j'ai voyagé à l'intérieur du pays et que je ne reviendrais pas maximum avant un mois. On continua à discuter pendant des heures et des heures.

J'avais pas vraiment sommeil et d'ailleurs je savais pas pourquoi. Il était deux heure du mat et malgré tout j'étais toujours éveillée. Pourtant le voyage, le ménage et les allées et retours m'avaient bien épuisée mais je n'arrivais toujours pas à attraper ce foutu sommeil. Bon bah je n'ai qu'à surfer sur les réseaux sociaux et lorsqu'il se décidera de venir, je l'accueillerai les bras grands ouverts.

J'étais entrain de regarder une vidéo jusqu'au moment où j'entends quelqu'un entrait brusquement dans ma chambre. J'enlève mes yeux de l'écran et dirige mon regard vers l'intrus.

Mon cœur commença à battre fort dans ma poitrine. Et mon sang ne faisait qu'un tour dans mon corps.

Devant moi se trouvait Salif et Ndeye Fatou. J'essaya tout de même de me calmer et je leurs dis :

- Moi : Ça va pas la tête d'entrer dans la chambre des gens comme ça !!

Sans qu'ils ne me répondent, ils s'échangèrent des regards puis Salif se dirigea vers moi. Il me donna un grand coup sur la nuque puis il me porta.

Ma vision était devenue floue et à chaque pas je fermais les yeux plus longtemps jusqu'à..... rien.

....

Je sens une grande fraîcheur me parcourir tout le corps. J'ouvre mes yeux et vois  Ndeye Fatou avec un seau. J'en déduis qu'elle m'a versé de l'eau fraîche. Je bouge un peu et mes habits me collent donc je conclus qu'on m'a bel et bien versé de l'eau. J'essaie de me relever mais je suis attachée solidement par une corde

- Ndeye Fatou : Eh bien, tu t'es enfin décidée de te réveiller !

- Moi : Détachez -moi, je ne vous ai rien fait !

- Ndeye Fatou : Tu ne nous a rien fait !?

PAF !

Elle me gifla. Puis elle empoigna mes cheveux avec force. Je gémissais de douleurs mais elle n'en avait rien à faire.

- Ndeye Fatou : Tu veux savoir ce que tu nous as fait ? TA FAMILLE !!! Malheureusement tu es née dans la mauvaise famille et c'est pourquoi tu es mauvaise !!

- Moi en la foudroyant du regard : Moi je suis mauvaise !? Rire au contraire c'est vous qui êtes mauvais !!

- Salif : Laisse-la, je vais lui régler son compte à elle !

Ndeye Fatou lâcha prise mais me cogna violemment au sol. Mon front me faisait excessivement mal. Puis je sentis un liquide chaud coulait sur le long de mon visage. Je ne pouvais pas touché le liquide car mes mains étaient solidement ligotées à la corde.

Pendant mon moment de constat, Salif prit un fil en caoutchouc et se dirigea vers moi.

Premier coup.

- Salif : Ton père avait droit à tout !

Deuxième coup.

- Salif : C'était moi l'aîné mais mes parents l'ont traité comme l'aîné de la maison !

Troisième coup.

- Salif : Toujours lui a avoir de bonnes notes à l'école !

Quatrième coup.

- Salif : Toujours lui a être aimé de tous !

Cinquième coup.

- Salif : Toujours lui a avoir plus de fric que moi car Monsieur avait décroché un bon job !

Sixième coup.

- Salif : Toujours celui qui a pû avoir une descendance !

Septième coup.

- Salif : Je te déteste comme je le hais !

Les coups continuèrent à n'en plus finir. Le fouet embrassait avec ardeur ma peau. Et à chaque contact ce dernier frémissait de douleurs. Les larmes se mélangeaient au sang entraînant une danse lancinante sans fin.

Je ne sais pas quand est-ce que le calvaire prit fin mais ce dont j'étais sûr, était que je m'étais évanouie entre autres. Lors de mon réveil, ils étaient déjà partis me laissant seule dans ce sol froid et humide.

La douleur se faisait toujours sentir. Avec beaucoup d'efforts, je commençais à parcourir la salle du regard.

Je pouvais apercevoir une petite entaille au mur qui filtrait la lumière du jour et qui faisait pénétrait un peu d'air dans ce millieu fermé.

Combien de temps j'étais restée enfermée ici ? Je n'avais pas réponse à cette question car même le temps fuyait mon ombre. Mais durant cette durée indéterminée, je savais qu'on me battait pour un rien, qu'on ne me nourrissait pas ni ne me donnait de quoi boire.

Chaque seconde paraissait comme une éternité. Et la chaleur ne m'aidait pas beaucoup à part encore plus m'affaiblir.

À moitié morte, j'étais couchée sur le sol tel un cadavre se trouvant au beau milieu du désert.

La porte s'ouvrit. Je ferma les yeux. Mes larmes coulèrent en attente du châtiment que mon corps devait subir.

- Salif : Eh bah ma petite demoiselle est devenue sage !

Il s'accroupit prêt de moi et posa un plat avec une bouteille d'eau. Il me redressa en me tirant par les cheveux.

En voyant mon état pitoyable, il sortit toutes ses dents et dessina un sourire malicieux.

- Salif : Tiens, manges ça !

- Moi d'une voix faible : J..je n'ai pas faim..

Après mes mots ils commença à éclater de rire.

- Salif : Ça fait maintenant quatre jours que tu es enfermée ici et tu me sors que t'as pas faim !?

Il soupire puis me dit.

- Salif : Ndeye Fatou n'est pas à la maison, elle est partie à un mariage dans un autre village. Et je ne pense pas qu'elle sera là d'ici tôt, donc manges ça. En plus j'ai le droit de nourrir ma nièce !

Je jette un coup d'œil dans le plat mais je suis trop méfiante pour pouvoir avaler quelques choses venant d'eux même si mon estomac me criait famine..

- Salif : Voyons je ne vais tout de même pas t'empoisonner !

Il prend une bouchée dans le plat et bois un peu l'eau de la bouteille. Je le regarde faire.

Après quelques minutes de persuasion, je cède et commence à manger. Je me consolais à l'idée que s'il y avait vraiment quelque chose dans la nourriture, il n'allait pas aussi être épargné.

Je finis de tout avaler en une bouché. Il débarrasse tout puis sort. Quelques minutes après, il revient à moi.

J'avais peur. Vraiment peur qu'il ne me frappe encore.

Il s'approche dangereusement de moi et je n'ai pas pû retenir mes larmes qui coulèrent assez vite.

- Moi : T..tonton laisses-moi partir. Je te jure que je te donnerai tout le fric que tu veux.. Je peux même te faire un  chèque et je te promets que personne ne saura ce qui c'est passé..et je ne reviendrais plus jamais ici.. Stp laisses-moi partir...

- Salif : Désolé ma petite nièce mais je ne veux pas de ton argent. Mais je veux plutôt autre chose.

Puis il glisse sa main sur le long de ma cuisse. À son touché, je recule.

- Moi en secouant la tête : Non tonton !  Je suis ta nièce, tu ne peux pas avoir ce genre de pensé.. Je te jure que je te donnerai beaucoup d'argent.. laisses-moi partir stp..

Il s'approcha de moi puis me tira à lui en tirant ma jambe à lui. Il me murmura à l'oreille :

- Salif : Tu sais que t'es devenue une très belle femme. Et puisque ma femme n'est pas là, tu vas prendre son rôle.

Il suivit ses mots en me donnant des bisous partout sur mon visage et à chaque fois en descendant encore plus. Je me débattais mais je n'avais pas beaucoup de forces et il était beaucoup plus fort que moi.

- Moi : Je suis vierge, ne me fais pas ça stp..

- Salif : Ohh je viens de gagner au loto !! On va fêter ça comme il se doit !

Puis il commit l'irréparable..

Malgré mes pleurs et mes supplications, il ne trouva pas raison de ne pas commettre ce crime.

Oui ce crime !! Il venait de me tuer. Il venait de me prendre mon trésor que je gardais avec soins pendant des années. Il m'avait volé mon innocence..

Mon oncle venait de me violé..

Après avoir finit son sale boulot, il partit en me laissant avec un mal de chacal. J'avais mal physiquement mais je pense que j'avais plus mal psychiquement.

Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Les images ne cessaient de tourner en boucle dans mon esprit. Je ne faisais plus attention à mes larmes qui perlaient sur tout le long de mes joues pour tomber par terre. Le silence était devenue mon armure.

Je ne disais rien. Je ne criais pas. Mais je regardais un point inconnu dans le vide. Je me balançais de haut en bas, les genoux prisonniers dans mes bras, collés sur ma poitrine.

Des jours se sont écoulés et ils me battaient toujours. Ils me donnaient les restes de leur nourriture et me forçaient à les manger. Mon oncle venait me violé tout les jours.

Je ne criais plus de douleurs, j'encaissais seulement mais intérieurement j'hurlais mon désespoir.

J'étais seule, isolée dans un endroit sombre.

Pour ne pas sombrer dans la folie, je parlais aux insectes même aux cafards dont j'avais si peur. Ça peut paraitre fou mais ça m'aidait pour ne plus me sentir seule...

Je..je me sentais toujours sale mais je ne pouvais même pas prendre de bain à part les fois où ils me versaient de l'eau glaciale à la figure.

Mais enfaite pourquoi suis-je venue ici, dans mon village natal ? Qu'est-ce qui m'as pris de venir ici ? Pourquoi n'ai-je pas écouter mon instinct qui me disait de fuir ? Pourquoi tant de questions tournent dans mon esprit ?

Ils ont raison, je suis maudite.. C'est à cause de moi que mes parents sont morts. Tout ça c'est de ma faute. Je suis fautive de tout car je suis une mauvaise personne, le mal est en moi et restera toujours en moi. Je dois payer pour tout ce sang versé. C'est ma sentence et je n'ai autre choix que de l'accepter.

Je suis une prisonnière de la vie..
Je suis bloquée dans une prison sans issue.
Je suis Eva et ma vie est et sera ainsi..
Je suis une meurtrière car j'ai laissé ma famille mourir sous mes yeux .
Je ne suis que mauvaise en tout.
Je le mérite..

Vous savez on dit que le temps passe vite mais pour mon cas il passait tellement lentement que je n'avais plus une notion du temps. Je ne savais plus quel jour on était, depuis combien de temps suis-je enfermée ici.

Je priais intérieurement qu'Aaron me trouve, mais comment pourrait-il ? Il ne sait même pas où je suis et je ne me suis même pas foutu de lui dire le nom de mon village.

C'est pourquoi je mérite tout ce qu'on me fait subir à l'instant même..

Non ne dis pas ça voyons ! Pourquoi tu perds espoir tout de suite ?

J'ignore la voix que je viens d'entendre. Ces temps ci j'entends beaucoup de choses comme des bruits de pas et ces voix..

Je sens même une présence mais pas une présence comme une présence. C'est une présence que je ne pourrais expliqué..

J'oublie cette voix et concentre toutes mon énergie à me plonger dans un passé où tout était bien, un passé où Aaron était avec moi.

Je ferme les yeux et me laisse transporter dans un passé harmonieux, chez-moi au USA.

[Flash-Back]

- Moi : Dis t'es cap ou pas cap ?

- Aaron : Ça dépend de ce que je vais gagner.

Il me dit ces mots sans même enlevait ses yeux de son tél car apparemment il est beaucoup trop occupé à pianoter son écran que de me regarder pendant deux foutue secondes.

- Moi : T'es cap de sortir dehors avec des talons et de crier " J'AIME MON NOUNOURS !!! " ?

Il relève ses yeux verts en ma direction et me dit :

- Aaron : Mais je sais pas marché avec des talons !?

- Moi : Bah ça sera plus amusant avec !

- Aaron : Si je le fais, je gagne quoi alors ?

- Moi : Un gros bisou baveux sur la joue !

- Aaron : Non moi je veux être récompensé en espèces. Soit c'est ça ou bien je bouge pas de ma place.

- Moi : Bon 10$.

- Aaron : 50$ .

- Moi : 15$ .

- Aaron : 70$ .

- Moi : 20$ .

- Aaron : 200$ .

- Moi : 50$ et pas plus.

- Aaron : 250$ .

- Moi : 150$ .

- Aaron : Vendu !

Puis on se serre la main et je lui dis :

- Moi : Vendu !

- Aaron en souriant : Tu vois c'est facile lorsqu'on négocie.

- Moi : Ouais parles toujours. Je te signale que t'es dure en affaires !

- Aaron : C'était l'idée à qui de faire un cap ou pas cap ? Hum réponds ?

Je roule des yeux et lui réponds :

- Moi : Bon pars enfiler des talons, il y en a des tas dans mon placard.

- Aaron : Des tas !? Tu veux dire trois paires ma belle !

- Moi : Bon vas-y !

Il s'en va enfiler l'un de mes paires de talons et puis il sort avec. Il faisait des zigzags en marchant, c'était tropp marrant ! Je l'ai suivi jusqu'à l'extérieur où il se trouvait déjà un certain nombre de gens.

Il se mit entre la foule et cria :

- Aaron : J'AIME MON NOUNOURS !!!

Les gens l'ont tellement mal regardé puis il commença à défiler devant et il cria encore :

- Aaron : J'AIME MON NOUNOURS !!!

Là tout le monde se mit à rire tout en secouant leurs têtes. Peut-être ils se disaient qu'il était ivre ou quelques choses de ce genre.

Il se dirigea ensuite vers moi mais il manqua un pas et il débarrassa le plancher.
Traduction : il a fait une roulade avant simple arriver le corps coucher et la tête la première dans du caca de chien.

J'ai tellement ri ce jours là ! Mais le pauvre, il s'était fait une entorse à la cheville. Arrivés à l'hôpital, il me dit :

- Aaron : Tu me dois 150$ plus 200$ à cause de l'accident.

- Moi : Quoi !? Mais t'es fou ou quoi !?

- Aaron : On verra qui sera pris pour fou devant les policiers !

- Moi : Rohh c'est bon ! Tiens prends ton argent !

Je lui donne une liasse de billets puis ils commencent à compter les billets.

- Moi : C'est bon t'as fini !?

- Aaron : Ouais tu peux dégager !

- Moi : T'es un vrai connard en fait !

- Aaron : Penses ce que tu veux !

Je lui fis un doigt d'honneur et sortie de l'hôpital.

[Fin du Flash-Back]

Entre autres, Salif et sa femme étaient encore venus me frapper. Les coups de fouet retentissaient sur ma peau. Ma peau devenue rouge à cause du sang et violet à cause des hématomes. Oui ça faisait mal mais je ne criais pas pour autant et c'est ce qui les énervéaient. Mon oncle jeta son objet et commença à me mettre des coups de poings partout sur moi. J'en recevais sur mon visage, mon ventre, partout..

Je n'avais pas de miroir pour me mirer mais je savais que j'étais défigurée..

Puis trou noir.....

  

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On se retrouve à bientôt pour un tout nouveau chapitre !

Ciao !

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