Chapitre 12
Chapitre 12 :
Trois jours c'était écoulés depuis notre fameuse réconciliation. Durant ce temps, Aaron et moi, on a pas perdu une seconde de plus. On est parti au parc de Hann, au Monument De La Renaissance et on s'est beaucoup promené dans la ville de Dakar. Heureusement que je n'ai plus eu de nouvelles de Souleymane et de l'autre là sinon j'allais commettre pas un, mais des meurtres.
Là chuis tranquillement assise sur le sofa en train de visionner une série. Vraiment l'acteur principal est vraiment con, ne parlons même pas de l'actrice. Au lieu de s'enfuir, ils sont là à se regarder bêtement jusqu'à qu'on tire sur la fille. J'en peux plus, là chuis au bout de ma life.
J'étais à fond dans le film puis j'entends toquer à la porte. Qui ça peut bien être ? Moi je n'ai invité personne et je n'ai pas fait appel au personnel. Donc c'est qui ?
J'ouvre la porte et je vois la folle là.
Pardonnez-moi mais j'ai ri. Je n'ai pas pu m'en empêcher.
Sans même que je ne lui demande d'entrer, elle entre et regarde longuement l'appart.
- Moi : Que me vaut cette somptueuse visite ?
Elle me regarda de haut en bas avant de me dire :
- Aminata : Je suis venue mettre les points sur les "i".
- Moi : Ohh !
- Aminata : Éloignes-toi de Souleymane, de nous. Il est déjà fiancée et tu n'es que du passé pour lui.
- Moi : Et qui t'as dit que j'étais toujours interressé à lui ? Au contraire c'est vous qui marchiez sur mes talons.
- Aminata : Je te l'ai dit et je te le redis. Éloignes-toi de mon couple. Tu t'es introduit du jour au lendemain entre nous, donc passes à autre chose.
- Moi : Tu plaisantes j'espère !? C'est toi qui t'es mis entre lui et moi !
Elle écarquilla ses yeux.
- Aminata : Je..donc tu sais. Comment t'as su ?
- Moi : Savoir quoi ?
- Aminata : Non ce n'es rien. Bon j'y vais. Ciao !
Pauuuuse !
La meuf, elle débarque de chez moi sans prévenir et maintenant elle s'enfuit comme un voleur. En plus qu'est-ce que je suis censée savoir ? Elle me cache quoi cette idiote ? Elle ne va pas sortir d'ici tant que je ne sais pas ce qu'elle gardait comme secret.
Je la retiens par le poignet et je la plaque violemment contre le mur. Elle commençait à se débattre puis je tenais fermement son poignet et je la mets dos contre moi, son bras derrière elle, là elle était bien bloquée.
- Moi : Dis-moi ce que tu me caches !
- Aminata : Jamais !!
Je tourne son poignet et elle gémit de douleurs.
- Moi : Je n'hésiterai pas à te tuer. Donc PARLES !!!
J'ai encore plus tournée son poignet. Elle a crié de douleurs.
- Aminata : Salle folle, tu viens de me péter ma main là !!
- Moi : Ta main est le dernier de mes soucis. Donc soit tu craches le morceau, soit je casse tout tes membres. T'aimerais tout de même pas que Souleymane ait une handicapé sur le dos, c'est sûr qu'après il va te largué.
- Aminata : C'est bon, je vais parler. Lâches-moi d'abord.
- Moi : Alors là tu peux bien rêvé hein !
J'aperçois une larme dégoulinait le long de sa joue. Mais j'en ai rien à foutre, aujourd'hui elle va parler quitte à lui défiguré le visage, je m'en fous !
- Aminata : Je.. C'était il y a de cela sept ans. J'étais dans la même classe que Souleymane. J'étais follement amoureuse de lui et lui il était en couple avec toi. Il ne cessait de me parler de toi et à chaque fois qu'il le faisait ça me mettait en rogne. Lors d'une soirée organisée dans la Fac, je l'ai drogué puis je l'ai ramené dans une chambre. Je l'avais déshabillé et je mettais aussi déshabillé puis je me suis couchée à côté de lui. Au petit matin, lorsqu'il s'était réveillé, il avait pété un câble. Il ne se souvenait de rien et je l'ai fait croire qu'il s'était passé quelques choses entre nous. Le pauvre, il s'en voulait à mort de t'avoir trompé mais il m'avait formellement interdit d'en parler à quelqu'un et que j'oublie ce qu'il s'était passé. Un mois après chuis venue lui annoncer que j'étais enceinte de lui alors que ce n'était pas lui le père. Je l'ai forcé à garder l'enfant et de prendre ses responsabilités. Il t'a ensuite appelé pour te largué. Cette nouvelle l'avais anéanti, il s'en voulait à mort. Après ses parents l'on forcé pour qu'il vienne prendre ma main et pour qu'il m'épouse. Le pire dans tout ça était qu'il ne m'aimait pas. Il s'occupait toujours du gosse mais ne me calculait pas. J'en ai parlé à ses parents et depuis il se force à être plus sentimentale avec moi. J'avais enfin réussi de l'avoir pour moi et que pour moi seule.
Je lui mis une grosse belle gifle. Je l'ai tellement frapper que sa lèvre inférieure était gonflé et un peu ouvert.
- Moi : T'es qu'une sal~pe, une p~te . Sale pet~sse !!! T'es le Diable incarné !! Je te déteste et je te le répète encore ! JE TE DÉTESTE MERDE !!! T'AS DÉTRUIT MON COUPLE !! T'as anéanti tout mes rêves en cendres.. T'es qu'une put~n d'égoïste !! À cause de toi, je l'en voulais à mort de m'avoir brisé le coeur !! Tu mérites la mort la plus douloureuse du monde !
Je l'ai frapper encore puis elle s'est faufiler dehors et s'est enfuie. Wallah qu'elle a de la chance sinon j'allais la tué.
Souleymane n'est qu'une victime dans toute cette histoire. Moi qui l'en voulais pour rien. Je me déteste. Je ne suis pas une bonne compagne.
Je..je me voilais la face mais j'ai toujours des sentiments pour lui. Je l'aime toujours. Je me mentais à moi même en croyant que je le détestais, que je l'haïssais. Je l'ai toujours aimé et je l'aime toujours. Le jour où je l'ai vu à la réunion, j'étais tellement heureuse mais je n'ai rien laissé paraître.
Put~n maintenant j'ai la chance de tout recoller avec lui. Cet amour longtemps brisé. Souleymane je t'aime à en devenir folle. Chuis folle d'amour pour toi.
L'amour c'est comme un château de sable. Tu le construis lentement avec précaution et talent. Mais il suffit qu'un connard marche dessus pour tout détruire, pour que tout ce travail acharné se transforme en rien.
Dans tout les cas, demain je partirai voir Souleymane chez lui. Il mérite de connaître la vérité. Comme ça on va redevenir un couple, fonder une famille, ça sera parfait. Je t'aime mon amour. Mon seul amour depuis des lustres et je ne pense pas que ça changera d'aussi tôt.
.....
La nuit tombe rapidement englobant la ville de Dakar dans une obscurité lumineuse. En ce moment là, je dîne avec mon fidèle ami, Aaron.
- Moi : Des fois, je me demande si t'es pas sourd.
- Aaron : Pourquoi tu dis ça ? Qu'est que j'ai fait encore !?
- Moi : Ne me dis pas que t'étais pas là quand il y a eu tout ce raffut ?
- Aaron : Quand est-ce il y a eu un raffut ?
- Moi : Durant le soir, vers les dix-sept et dix-huit heure.
- Aaron : Oh je vois ! Pendant ce temps, moi j'étais entrain de traîner à la plage. En parlant de plage, j'ai une méga bonne nouvelle à te dire !
- Moi : Humm, alors c'est quoi cette méga bonne nouvelle ?
- Aaron : Ma mère s'est réveillée aujourd'hui !! Elle n'est plus dans le coma !
- Moi : Nonnnnn !!
- Aaron : Oh que siiiiiiii !!
- Moi : Mais c'est une sacrée méga bonne nouvelle ! Chuis tropp contente pour toi !!
Je me lève et pars le serré dans mes bras. Puis je rejoins ma place.
- Aaron le sourire aux lèvres : Comme qu'elle est réveillée, je voulais te demander si je pouvais partir là-bas pour la voir genre deux ou une semaine ?
- Moi : Tu n'as pas à me demander ! Bien sûr que tu peux partir la voir !
- Aaron : Ohh t'es un ange ! Merci ! Je prendrai mon vol demain dès l'aube !
- Moi en riant : Eh bah t'es pressé !
- Aaron : Oui chuis pressé de ne plus voir ta grosse tête là ! Et en plus ma mère me manque tropp !
- Moi : Anh donc tu parles comme ça de ma tête !
- Aaron : Pff ! J'y pense, c'était quoi ce fameux raffut que j'ai raté ?
- Moi : Oh ? Hann ! C'est juste quelq'un qui a fait une crise, rien de grave.
- Aaron : Ah ok.
On continua à dîner.
Le pauvre, il est tout heureux de pouvoir revoir sa mère et je ne voudrais tout de même pas l'embrouiller avec mes soucis. En plus j'ai déjà réglé le compte à cette immonde. Il ne manque plus que de tout arranger entre Souleymane et moi. Ohh j'ai tropp hâte qu'on se remette ensemble !
Le lendemain matin à 8:46 dans l'aéroport Blaise Diagne :
Valise à la main, Aaron se tient devant moi s'apprêtant à me quitter dans quelques minutes.
- Aaron : Tu vas tropp me manquer !
Sans le vouloir, mes larmes coulaient. En voyant que je pleurais, il me tire vers lui puis me serre dans ses bras. J'entoure mes bras autour de sa taille. Et s'en est suivi un câlin tout réconfortant.
- Aaron : Ne pleure pas voyons.. Je pars et dans deux semaines je serais de nouveau avec toi.
- Moi : C'est pas facile..depuis qu'on est ami, on a jamais été loin de l'autre..
- Aaron : Je sais..Aller arrêtes de pleurer.
Puis il se détacha de moi et essuya mes larmes.
- Aaron : Je savais que tu ne pouvais pas te passé d'un bg comme moi !
Je le tape et il rigole.
- Aaron : Aller avoues que chuis d'une beauté à tomber !
- Moi : Oui tu es d'une beauté à tomber suite à une crise cardiaque. Déjà qu'il me faut fournir beaucoup d'efforts et d'énergie pour te regarder !
- Aaron : T'es méchante ! De toute façon, tu ne connais rien en matière de beauté !
- Moi : Ouais c'est ça !
Je regarde ma montre et il doit bientôt embarquer. Un sourire triste se dessine sur mes lèvres. C'est vraiment difficile pour moi de me séparer de lui à une telle distance, sur ce pendant deux semaines. Je ne sais pas comment vais-je pouvoir survivre sans sa présence ?
Bref, je ne vais pas davantage le maintenir près de moi alors qu'il a besoin de voir sa mère. Ça serait totalement égoïste de ma part !
- Moi : Aller vas t'en ! Pars !
- Aaron : Eh bah, moi qui croyais que tu me supplierais de rester !
- Moi : Vas-y sinon tu vas raté ton vol !
- Aaron en souriant : Ok j'y vais.
Il commença a tiré sa valise et s'avançait. J'étais toujours dans la même position puis il se tourna et revint à moi. Il me serra fort dans ses bras puis me donna un petit bisou sur le front. Il dessina un sourire triste puis il me prit mes mains dans les siennes.
- Aaron : Prends soin de toi et ne fais surtout pas de conneries en mon absence..
- Moi : Ne t'en fais pas pour moi. Pars t'occuper de ta mère.
- Aaron : O..ok..
Il me refit un bisou sur le front et s'en alla cette fois-ci sans se retourner. Je le regarda partir et disparaître de mon champ optique. Je sors de l'aéroport et héle un taxi.
Je regarde à travers la vitre la foule, les voitures défilaient à une vitesse acceptable devant moi.
Aaron me manque déjà. Ce fou m'a habitué à sa présence et m'a fait aimé d'être avec lui. Deux semaines, ce n'est rien, ça va vite passer ! Je souffle et respire un bon coup.
Arrivée, je paye la course. Je m'en vais ensuite pénétré la maison qui se tient devant moi. Je trouve une femme qui fait peut-être la quarantaine. Je la salue puis je lui demande après Souleymane et elle me montre sa chambre.
Je toque à sa porte et il vient m'ouvrir. Il était surpris de me voir chez lui mais je ne lui laisse pas le temps de me poser des questions.
- Moi : Salut !
- Souleymane : Qu'est ce que tu fais chez moi, dans ma chambre ??
- Moi : Rohh c'est bon chuis pas venu te mordre aussi !
- Souleymane : J'attends toujours ma réponse.
Je m'assois sur son lit et lui dis :
- Moi : Tu vas bien ?
- Souleymane : Là n'est pas la question ! Qu'est ce que tu fous ici ?
- Moi : Relaxe, c'est bon je vais te dire le pourquoi de ma venue.
- Souleymane : ...
- Moi : C'est absurde mais réel ! Aminata s'est foutue de toi depuis tout le début. Ce jours là à la fête, elle t'a drogué et t'a fait porté le chapeau en disant que t'étais le père de Moustapha. Alors que tu n'es pas son vrai père. Elle était déjà enceinte avant que la Fac n'organise cette fête. Donc voilà elle t'a menti sur la paternité de son enfant.
- Souleymane : Qu'est ce que tu racontes encore ?
- Moi : Je te jure que c'est vrai. En plus c'est elle même qui m'avait tout avoué hier.
- Souleymane : Tu penses que chuis un con qui va gobé tout ce que tu viens de dire ?
- Moi : Mais je te dis que c'est la vérité. Tu sais quoi si tu ne me crois pas, t'as qu'à faire un test ADN et ça te prouvera que j'ai raison.
- Souleymane : Eva je te pensais pas comme ça enfaite. T'es qu'une sale menteuse !
- Moi : Comment voudrais-tu que je te mente alors que je t'aime ?
Oups je viens de faire une gaffe !
- Souleymane : Bah voilà ! Fallait venir droit au but !! Tu veux tout faire pour me séparer d'Aminata pour que je retourne avec toi !
- Moi : En contre partie, oui je veux qu'on se remette ensemble. Mais je te jure que si ce n'était pas vrai, je ne serai pas là à l'heure qu'il est pour te dévoiler toute la vérité sur Aminata.
- Souleymane : Eva ou Awa je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais !
Aïe ça fait mal ! Quelque chose vient de se fissurer à l'intérieur de moi.
- Moi : Il ne faut jamais dire jamais ! Je sais que tu m'aimes et que tu ne l'aimes pas. Pourquoi t'obstines-tu à être rattaché à un mensonge ?
- Souleymane : Eva. Je. Te. Déteste. Je. T'aime. Pas. Je. Te. Hais.
- Moi : Tu sais que je ne mens pas et que je suis une très mauvaise menteuse. Alors pourquoi tu me fais ça à moi ?
- Souleymane : Tu veux savoir pourquoi chuis comme ça avec toi ?
Je me lève du lit et me mets face à lui. Les yeux dans les yeux, je lui dis :
- Moi : Oui. Oui je veux savoir pourquoi t'es comme ça avec moi !
- Souleymane : Depuis que t'es rentrée dans ma vie, tout est devenu noir. Je n'ai accumulé que problème après problème. Les filles du village avaient raison à propos de toi. Tu es maudite et en restant en ta compagnie j'y étais touché.
Je l'ai giflé après ses mots. Il m'avait vraiment blessé en disant tout ce mal de moi. Les larmes commençaient à me monter et pour finir atterrir sur mes joues.
- Moi : Comment oses-tu me dire tout cela !?
- Souleymane : J'ose car c'est la pure vérité. Seule la vérité est dure à entendre ! Tu n'es qu'une sale sorcière qui m'a envoûté avec sa beauté. Tu t'es servi de moi. Tu m'a utilisé. Et moi comme un taré je te donnais tout même mon argent, mon amour, ma confiance !
- Moi : Tu sais très bien que je ne t'ai jamais demandé quoi ce soit ! Tu m'as toujours aidé quand il le fallait et j'ai toujours refusé ton aide mais tu forçais toujours et je devenais impuissante face à toi, je ne pouvais qu'accepter et te remercier.
- Souleymane : Tu fais la victime mais en vrai c'est toi le coupable de tout. Tu es née ainsi, ramenant toujours le malheur avec toi. C'est pourquoi toute ta famille est morte. C'est toi qui les a tués car tu es née ainsi, avec une malédiction.
- Moi les larmes aux yeux : Stp arrête.. Tu me fais mal..J..je.. j'ai mal. Arrête de remuer le couteau dans la plaie..
Il rigole aux éclats puis il me dit :
- Souleymane : Quoi maintenant on pleure !? Ohhhh que c'est triste !!
- Moi : Je suis simplement venue te dire ce que ta fiancée a fait et malheureusement je t'ai re-avoué mes sentiments. Mais apparemment tout ça était une mauvaise idée.
- Souleymane : Ahhh donc tu espérais que je te cours après comme un bon chien chien.
Il me tire le bras et me traîne de force à l'extérieur de la maison puis il me jette par terre tel un sac poubelle sur le trottoir. Il m'avait fait très mal au bras.
- Souleymane : TU N'ES QU'UNE BONNE À RIENNE !! APRÈS AVOIR SEMÉ LA ZIZANIE DANS MA VIE, TU REVIENS COMME UNE FLEUR POUR QUE JE T'ACCUEILLE DE RE-NOUVEAU DANS MA VIE !! TU ES UNE ROSE, BELLE DE L'EXTÉRIEUR MAIS DONT LES ÉPINES FONT ATROCEMENT MAL. IMBÉCILE. JE TE LE REDIS. JE NE T'AIMERAI JAMAIS !!!!!
Puis il se dirigea à l'intérieur de sa maison. Tout le monde était sorti de leurs maison pour venir voir ce qui c'était passé. Quant à la famille de Souleymane, il me regardait avec mépris et haine. Les autres habitants du quartier me regardaient avec pitié, méchanceté et certains avec dégoût.
Je pleurais toujours. Impuissante, je me releva et partie m'enfuir loin de cette humiliation. Car oui, il m'avait humilié devant tout plein d'inconnus ! Je m'engouffra dans le premier taxi et lui demanda de me ramener à l'hôtel sans même discuter du prix.
Colée à la vitre, je pleurais toute les larmes de mon corps. Le chauffeur était tellement inquiet qu'il me demandait ce que j'avais mais je ne le répondais pas. Arrivée devant l'hôtel, il me dit de ne rien lui donner et qu'il m'avait fait conduire gratuitement. J'ai refusé et lui ai tendue un billet de 10.000 francs. Je lui ai ensuite dit de garder la monnaie. Sans même le laisser protester, j'ai couru vers l'intérieur de l'hôtel.
Dans l'appart, je me laissa tombé sur mon lit. Je pris un coussin, le mis sur ma bouche et cria tout mon désespoir. Je ne voulais plus repenser à ce qui c'était passé mais les mots de Souleymane raisonnaient comme des coups de poignard dans ma tête. Il venait de me détruire. Il venait de me re-brisé le coeur mais cette fois-ci de la plus terribles des manières.
Je ne sais pas combien de temps j'ai pleuré mais c'était assez pour que je puisse faire ma valise et me diriger vers le bus qui m'emmènerait dans mon village, à Yellingara.
Je sais que c'était une décision prise comme ça mais je n'avais plus rien à foutre à Dakar. Comme que c'était moi l'assasineuse de mes parents autant trouver le vrai meurtrier.
Mes larmes ne s'étaient pas arrêtées de couler. En plus j'avais une de ces migraines ! Mais bon, je ne vais pas rebroussé chemin. J'ignore ma douleur et me concentre sur ce que je vais faire dès mon arrivée.
Le père de Souleymane, Maktar Mbaye n'était pas le tueur d'après le détective. Il fallait donc que je rejoigne les lieux pour enquêter.
Le chauffeur démara et le trajet commença. Maintenant je ne pouvais plus faire de marche arrière car c'est trop tard. Et tôt ou tard j'allais percer le mystère et mettre un visage à ce fameux meurtrier.
❤️❤️🖤🖤🖤🖤❤️❤️
Votezzzzzz et commentezzzz !!
On se retrouve à bientôt !
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