Chapitre 11
Chapitre 11 :
Contrôle tes pensées ou tes pensées te contrôleront.
Une voix intérieure venait de me murmurer cette phrase dans les profondeurs de ma conscience. Ces derniers jours, je ne faisais que de réfléchir sans relâche. Le cauchemar de la veille ne m'a pas du tout aidé, à part faire renaître une soif de vengeance dans tout mon être.
Il est 10:47.
Je me tiens là, devant mon ordi, entrain de faire des recherches sur Maktar Mbaye Bâ.
Je ne trouve rien sur lui dans le Web. Puis, soudain une idée de malade surgit de mon esprit !
Je pris immédiatement mon portable puis composa le numéro d'une connaissance. L'appel terminé, un sourire malicieux se dessina sur mon visage.
Eh oui ! J'avais fait appel à un détective. Bah oui, je n'ai pas eu meilleur idée que ça ! Mais bon comme ça j'aurai plus à me tracasser pour chercher la moindre info sur ce Maktar.
- Aaron : Eva ça va ?
Il est là depuis quand lui ?
- Moi : Je vais très bien ! Pourquoi cette question ?
Il se racle la gorge puis dit :
- Aaron : Eh bah je t'ai vu sourire comme une conne d'un coup.. Et je te le cache pas, j'ai grave flippé !
- Moi : T'es vraiment bête enfaite !
- Aaron : De toute façon, je te conseille d'aller voir un psy.
- Moi : Blablabla ! Que des mots !
- Aaron : Okay !
- Moi : Aaron.
- Aaron : Oui ?
- Moi : Je voulais t'annoncer que comme ces temps ci, on a pas beaucoup de taffe à faire, on pourrait faire un programme. Genre un programme de loisirs où l'on partira visiter des endroits et tout. Alors t'en dis quoi ?
- Aaron : Tu me demandes ce que j'en pense ?
J'hoche la tête, signe que je disais oui.
- Aaron : Tu connais déjà la réponse !! Quelques jours de détente, ne me feraient pas de mal ! En plus j'ai tropppp envi de t'embrasser là !!
- Moi le sourire aux lèvres : Bah qu'es ce que t'attend !
Puis il vint me serrer fort dans ses bras pour un câlin remplie de joies. Il me lâcha enfin puis dit :
- Aaron le sourire aux lèvres : Alors, c'est quoi le programme !
- Moi : Je propose qu'on pourrait aller à l'île de Gorée, à Saly, à la réserve de Bandia, au lac rose, au Monument De La Renaissance et au parc de Hann.
- Moi : Tu parles d'un programme ? Mais c'est un méga-programme !!
Je rigole puis on continua à papoter de tout et de rien.
[....]
Le lendemain matin, on se prépara pour aller visiter l'île de Gorée. Arrivés au port autonome de Dakar, on paya nos tiquets pour embarquer dans la chaloupe.
La traversée fut calme et magnifique. Aaron et moi, avions profité du paysage qui se tenait devant nous, c'est-à-dire de la grandeur de cette vaste étendue d'eau salée. Arrivés à bord, on mit enfin les pieds sur l'île.
On a vite commencé à visiter le Musée historique du Sénégal, la Maison des esclaves. Surtout ce dernier m'avait marqué avec ses différentes pièces, les chaînes etc.. Mais bon, je ne suis pas venue ici pour avoir une quelconque haine même si les séquelles de la traite négrière sont toujours présentes. On s'est promené ensuite à l'intérieur de l'île et on a même vue les canons si on peut le dire comme ça. On a acheté plein de petits objets artisanaux comme des bracelets et autres et en visitant on a aussi pris pleins de photos de souvenirs.
Nous sommes tout de même dans une île et qui dit île, dit plage. Donc on sait baigner dans la mer. Ça faisait un bien fou !
Aaron avait eu un petit creux et il est donc parti nous acheter de quoi nous remplir le ventre. Pendant ce temps, moi je profitais du soleil en me couchant sous le parasol. Ne me demandez pas le délire ! Ouais je profite de l'ombre au lieu du soleil !
Lorsque je ferma les yeux, je sentis une présence près de moi. Et sans ouvrir les yeux, pensant que c'était mon fidèle ami, je dis :
- Moi : Ne me dis pas que t'as pris de l'argent !? En plus, il faut toujours que je te rappelle de ne rien oublier !
- La voix : Ha ha ha ha ha ! Je ne suis pas ton abrutis de toubab !
À l'entente de la voix, j'ouvris les yeux et me redressa pour mieux faire face à cette..chose . Oui, voilà à cette chose !
- Moi : Qu'est-ce que tu fous ici ?
- Aminata : Rien ma belle ! Au contraire qu'est-ce que toi, tu fous ici ?
Je remarque que Souleymane et son fils se tenaient derrière elle. À ce même moment Aaron revient avec des sacs plastiques, je doute que notre nourriture s'y trouve. Je redirige ensuite mon regard vers cette chose et lui réponds :
- Moi : Tu sais..
- Aminata en me coupant la parole : Oh ne dis surtout rien ! Tu es venue montrer à ton toubab ce que sa race a infligé à nos ancêtres !
J'écarquille mes yeux par stupéfaction après ses mots.
- Moi : Quoi ! N'importe quoi ! Pourquoi mens-tu comme ça !? Enfaite, c'est quoi ton problème au juste ?
- Aminata avec le sourire aux lèvres : Bahhhhh..Hummm ?? Vous.
- Moi : Au contraire, moi j'en ai râle bol que tu marches sur nos pas !
- Aminata : Ohh, elle est énervée !
- Moi le sourire aux lèvres : Ne me mets pas en colère sinon je n'hésiterai pas de te mettre une bonne baffe !
- Aminata : Bah qu'es que t'attends !? Vas-y, fais-le ! Montre moi de quoi tu es capa...
PAAAF !
Sans qu'elle ne puisse finir ce qu'elle avait à dire, je lui donne une bonne gifle. La gifle était tellement forte que Madame est tombée par terre. Oups !
Souleymane l'aide à se relever puis il dit :
- Souleymane : Ça va pas la tête ! Amina a raison, tu ne fais que d'être à notre trace avec ( en faisant un geste vers Aaron) ce blanc.
Je le regard d'un regard perplexe puis j'applaudis des mains. Au moment où je voulais répliqué, cette chose prit la parole.
- Aminata : Mon choux, laisse je vais géré ça. Après tout c'est une affaire de.. femme. Je dois la remettre en place.
Il hocha de la tête. Pendant tout ce temps moi je souriais nerveusement. Donc elle ne connait vraiment pas sa place elle ! Je la regarde droit dans les yeux puis elle dit :
- Aminata : Evaaaaa ! Un conseil, tu dois faire un régime comme quoi tu ne seras plus balaise que ça.
- Moi : Au moins, moi je ne suis pas une planche.
Puis, je lui fis mon plus beau sourire.
Elle ouvrit grand ses yeux car j'avais touché à une corde sensible.
- Aminata : Ouais mais n'empêche j'ai une taille fine !
- Moi : Waouh ! C'est ça que t'appelle taille fine ? Je dirais plutôt taille directe moi !
- Aminata : Tu veux la guerre, c'est ça ?
- Moi le sourire aux lèvres : Ma chérie, la guerre est déjà déclarée depuis des lustres.
- Aminata : Pourquoi tu fais la belle maintenant ?
- Moi : Pourquoi changé de sujet ?
- Aminata : De toute façon moi chuis plus belle que toi !
- Moi : C'est ça que t'appelles beauté ? Si on me demandait de comparer ta beauté, je dirais qu'elle est similaire à celle d'un aye-aye.
Elle ouvra grand sa bouche puis tira la main de Souleymane et ils s'en allèrent loin de mon champ optique. Je me tourna ensuite vers Aaron le sourire aux lèvres puis lui dis :
- Moi : Bon tu viens, on mange !
Puis je regarde le contenu des sacs plastiques et à la vue de toute cette nourriture, je bavais déjà.
- Moi : Humm, ça donne faim ! Dis donc, t'es soudainement devenu muet.
- Aaron : Pourquoi c'est ainsi ?
- Moi : Quoi qui est ainsi ?
- Aaron : Depuis ma venue au Sénégal, je n'ai eu droit qu'à des propos racistes et haineux. Alors pourquoi ?
- Moi : Tu racontes n'importe quoi. Je pense que c'est dû à la faim. ( Je luis prends la main.) Aller viens manger !
Il lâche férocement ma main puis les traits de son visage commencèrent à se durcir.
- Aaron : D'abord c'était ce Souleymane puis cette Aminata, après ce sera qui hein ? Dis-moi !?
- Moi : Tu sais très bien que tout le monde n'est pas pareil. Même quand on sort, tout le monde répond à notre salutation en souriant, ce qui prouve qu'ils ne te détestent pas.
- Aaron : Ah bon !? Et qu'est-ce qui te prouves que ce n'est qu'un masque qu'ils portent pour cacher leurs amertumes ?
- Moi : Tu sais très bien que où tu partiras, il y aura toujours des personnes qui ne te porteront pas dans ton cœur. Alors dis-moi pourquoi te mettre dans tous tes états pour eux ?
- Aaron : Par pitié, évites moi tes leçons de morale !
- Moi : Je ne te fais pas la morale. Je te montre seulement la vérité des choses. En plus tu étais là, tu n'as même pas daigné prendre ta propre défense et tu rejette la faute sur les autres !
- Aaron : Ohh Madame faut le dire à haute voix ! Tu me dis ça alors que c'est toujours toi a cherché un fautif sur tes problèmes !
- Moi : Contrairement à toi, je mets la faute sur ceux qui sont fautifs et non sur tout le monde !
- Aaron : Tu sais quoi ? Va te faire foutre !
- Moi : Quoi !!?
- Aaron : Fuck. You.
- Moi : ....
- Aaron : Ciao moi je me casse !
Il est parti en me laissant toujours sous le choc. C'est la première fois qu'il me dit ces genres de termes. Je prends la nourriture dans le sac et commence à manger.
......
Depuis la dispute d'hier, on ne sait plus reparler. Il avait prit le chemin de retour sans moi. Et pendant ce temps-là, moi je le cherchais comme une folle. Je l'avais appelé à plusieurs reprises mais il décroché pas et au bout du quarantième appels, il m'a envoyé un texto qui disait " Je suis rentré. " . Le culot !
Maintenant je toque à sa porte mais Monsieur ne répond pas. Je juge donc, qu'il est parti prendre son p'tit déj. Je pars le rejoindre à l'Avenue, l'un des restaurants de l'hôtel qui nous offrait de super p'tit déj.
Arrivée, je le trouve assis dans l'une des tables entrain de prendre son breakfast. Je pars le rejoindre et commande ce que je voulais pour mon p'tit déjeuner. Le serveur me ramène le tout et pendant ce temps, Aaron ne m'a même pas regardé.
Il finit ensuite de manger et se lève. Mais qu'est ce qu'il a ? À ce que je sache, je n'ai rien fait de mal. En plus d'habitude, si on se disputait, cinq minutes après on faisait la paix.
Sans le savoir, il venait de couper mon appétit. Je me lève et paye ma note et me redirige vers l'appart. Je toque à sa porte plusieurs fois puis par moment d'agacement, il ouvra enfin la porte.
- Aaron : Tu peux arrêter, ce que tu fais !!!
Il voulut me claquer la porte au nez mais j'y pénétra rapidement.
- Aaron : Dégage de ma chambre !!!
Je referme la porte à clé.
- Moi : Non je ne le ferai pas !! Dis-moi qu'es-ce t'as ??
- Aaron : Dégage !
- Moi : Ok je m'excuse pour hier. Mais..
- Aaron en me coupant la parole : Tu vois, tu recommence avec tes leçons de morale !
- Moi : N'importe te quoi ! Moi je cherche juste à savoir ce que t'as ! En plus, je vois bien que le problème c'est pas moi mais TOI !
- Aaron : Ohh !! Donc c'est MOI le problème ! Tu sais quoi DÉGAGE DE MA CHAMBRE !!!
- Moi : Eh tu baisses d'un ton hein !
- Aaron : T'es là à faire la victime alors que t'es pas la seule fille à être orpheline, t'es pas la seule fille à avoir le cœur brisé et t'es pas la seule fille à avoir des PROBLÈMES DE BORDEL DE MERDE !!!
Wallah que ses mots m'ont fait mal ! Il ne savait pas que tout ceux qu'il me disait étaient vraiment poignants. Cerise sur le gâteau, moi je viens m'excuser alors que c'était lui qui devait le faire et il me sort ça. J'étais au bout des larmes mais ce salaud me regarder avec une de ces haines, alors j'ai rebroussé mes larmes.
- Moi : Comme que tout le monde a des problèmes, tu peux me confier tes problèmes et après on va essayer de les résoudre.
- Aaron : Est-ce que tu connais même le mot dégage ? Si tu ne sors pas, je vais te tuer.
- Moi : Tues-moi alors ! Je ne bougerai pas d'un pas !
Il se rapprocha brusquement de moi puis il leva son poing. Pourquoi suis-je aussi têtu, moi ? Par réflexe je mis mes mains devant mon visage pour me protéger. Mais à ma plus grande surpris, Monsieur commença à se défouler sur le pauvre mur. Hommage au mur innocent qui n'avait rien demandé..
Il avait déjà passé ses nerfs sur moi et je ne voulais pas qu'il passe ses poings aussi sur moi, donc je l'ai laissé tabasser le mur. Miskine ses mains étaient en sang mais il ne s'arrêta pas.
Au bout de quelques minutes, il se laissa glissé contre le mur et s'assit par terre. Je suis directement sortie de sa chambre pour prendre une trousse médicale. Heureusement qu'il n'avait pas refermer la porte derrière lui, chuis ensuite entrée. J'ai pris ses mains et j'ai commencé à essuyer le sang puis tout désinfecter pour enfin lui faire des bandages.
Lorsque je finis le tout, je le regarda droit dans les yeux et ce fou regardait ses mains puis dirigea son regard vers le mien. Il approcha son front au mien, c'est-à-dire que nos fronts étaient collés et le bout de nos nez se touchaient. Malgré ce rapprochement, on a pas interrompu le eyes contact. Je pouvais lire dans ses yeux de la peine et beaucoup de Haine. Je sentais nos souffles chaud puis il regarda mes lèvres et j'ai tourné la tête. Il se toucha le nez puis se leva.
Je partis le rejoindre et lui tapota l'épaule, j'ai bien-sûr dû me mettre sur la pointe des pieds, le mec est grand hein !
- Aaron : Chuis désolé pour tout ce que je t'ai dit depuis hier jusqu' aujourd'hui.
- Moi : T'inquiètes t'es pardonné. Mais dis-moi plutôt la raison de toute cette tension.
- Aaron : C'est.. vas-y c'est pas important !
- Moi : C'est pas important de m'avoir boudé. C'est pas important d'avoir tabasser le mur. Ouais tu m'étonnes que c'est pas important. Aller accouche.
Il sourit puis commença à me raconter.
- Aaron : Tu vois quand j'étais petit mon père, il battait à chaque fois ma daronne. Il l'avait interdit de partir bossé, de sortir de la maison sans sa présence. Si elle faisait une p'tite erreur, il l'a giflé sous nos yeux. Avec le temps, j'ai commencé à le détester. Il était un homme très riche et il avait des contacts partout donc impossible qu'il fasse la prison pour tout ce qu'il a fait subir à ma madré. Il voulait que je sois policier pour ensuite être le supérieur. Je n'avais pas les mêmes ambition que lui alors j'ai fait d'autres études. Il battait ma mère car pour lui elle ne m'avait pas bien élevé et la pauvre me suppliait de faire ce que mon père voulait. Je voulais pas et je n'allais pas faire ce qu'il voulait. Ne sachant quoi faire, il m'a supprimé de son testament et a tout donné à mon grand frère qui n'était qu'un avare assoiffé de pouvoirs. Pour ce foutu testament, il a même fait une formation pour être policier et il l'est déjà à l'heure qu'il est. Il s'en contre fiche de l'état de la daronne.
- Moi : ....
- Aaron : Hier j'étais en colère car lorsque chuis parti prendre à manger, mon frère m'a appelé pour m'annoncer la mort de mon père. Avant qu'il ne meurt, il avait encore battu ma mère jusqu'à qu'elle soit au coma. Et tu vois ça fait maintenant cinq mois qu'elle est dans le coma. J'ai porté plainte contre lui mais on a rejeté ma plainte. Tu savais même pas comment j'avais la haine. Il est mort sans payé pour toutes les larmes qu'il a fait couler à ma mère. C'est pourquoi j'ai la haine. J'ai tropp la rage quoi !
Pendant le long de son récit, je voyais qu'il serrait ses poings. Je pouvais même apercevoir sa veine jugulaire. Pour le calmer j'ai délicatement posé ma main sur la sienne.
- Moi : Je..je n'ai pas les mots. Je suis vraiment désolée. Pendant que moi, je te parlais de mes soucis, toi t'étais là et tu traversais tout ça.. En vrai chuis pas une bonne amie..
- Aaron : N'importe te quoi ! T'es une très très bonne amie, la meilleure que je n'ai jamais eu. C'est moi qui n'arrive pas à me confier. Donc comment veux-tu deviné si j'avais des soucis hein ?
- Moi : N'empêche, je devais plus me soucier de toi.
- Aaron : Tu n'es pas la fautive dans tout ça. C'est moi qui ais mal réagi mais voilà..
- Moi : Quand t'as un problème n'hésite pas de m'en parler. Je ne te jugerai jamais.
- Aaron : T'inquiètes et maintenant je me sens un peu léger.
- Moi : Sinon ton père payera pour tout dans l'haut delà. Ça ne t'en fais même pas.
Puis, il me sourit.
- Moi : Et pour ta mère, tout rentrera dans l'ordre et elle sera délivrée d'un poid quand elle se réveillera. Ne perds jamais espoir.
- Aaron : J'ai de la chance de t'avoir près de moi.
- Moi : Ouais une chance car tu vois c'est rare que quelqu'un soit avec une personne aussi parfaite que moi.
- Aaron : Ouais continues de parler, c'est ça !
- Moi : Sinon, tu dois aussi demandé pardon à Monsieur Mur de l'avoir déformé son si beau visage.
- Aaron : Je vous présente mes hautes désolations, oh mon très cher Monsieur Mur.
- Moi : Sinon comment vas-tu réparer sa face ?
- Aaron : Ça c'est très facile ma chère Éva.
Il prit l'un des tableaux qu'on avait acheté et il le plaça sur le grand trous qu'il avait causé.
- Moi : Non ça marche pas comme ça. Soit tu viens on part à la direction, tu leurs explique ce que t'as fait ou soit c'est moi qui te balance.
- Aaron : Super l'amitié de nos jours !
On partit alors voir la direction à l'accueil puis il expliqua tout. Et pour bien épicer les choses, j'ajouta qu'il avait fait un trou énorme dans le mur. Le pauvre, il a dû payé pour les dédommagement. Son portefeuille a bien souffert en tout cas.
On a ensuite passé la soirée à discuter et à rire ensemble.
✨✨✨🖤❤️❤️❤️❤️🖤✨✨✨
Votezzzzzz et commentezzzz
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