Banco...,perdu,trou perdu. Ça fait bien trop de temps que je suis reclus dans ce coin amnésique, ça fait bien trop longtemps que l'hominien que je suis, c'est rendu captif d'un paradis abyssal. Même la nature nous a délaissé, abandonné à nous même, nous vivons désormais dans le noir. J'ai assez vécu, je ne cherche plus à vouloir longuement vivre. Mais Banco est au bout de sa vie et cherche à pouvoir vivre longuement et prolongé son pouvoir exécutif. Dans ma boulangerie je façonne du pain et j'en ai vu des gens. Cette ville a façonné joliment de vils personnes mais ne vous méprenez pas, il y en a de méchamment bon, bien que ceux-ci soient peu. Je passais tous ces noirs jours dans la boulangerie, assis prêt du feu, soit à rester au chaud ou à surveiller la cuisson du pain. La population d'ici aime hardiment faire de beau cancan sur ce qui se passe. Comment leur en vouloir, la vie d'autrui est plus exposé au verbiage satirique que notre propre vie à nos yeux. Et le sujet ces derniers temps était le trépas de la regrettable Mme bon sang. Je n'avais rien contre cette dame qui avait prit du recul dans un environnement altéré voir déformé. Sa mort n'a rien de surnaturel comme la plupart des gens le laisse entendre. Non. Sa mort est du à la jalousie de banco, elle qui veut se voir prospérer de nouveau et faire du profit sur banco, elle qui veut mettre un terme aux yeux plus gros que le monde. Le soir où cette regrettable Mme bon sang s'en est allé, je l'ai suivi, vu tout ce qui se dit d'elle, moi qui suis plutôt rationnel j'avais tout de même des doutes sur elle. Elle passa devant ma demeure, prit le sentier de la route des pailles. Moi à quelques pas d'elle, me mis à faire des pas invisible. C'était intriguant et j'étais pas à l'aise, nous étions plus si jeune mais elle avait encore le pas vif. J'avais l'impression qu'elle était pressé,où pouvait elle bien aller? La poursuite à pied continua et à en croire la cadence je parierai que dame Bon sang faisait du marathon plus jeune. Arrivé en fin de route elle prit un autre chemin, une descente qui menait vers le cimetière à cette instant je ralentis, je transpirais, ma respiration était haletante,je peinais à tenir debout. Elle se trouvait derrière des buissons assez haut, je ne la voyait plus. A cet instant je croyais au ragot qui rourait les rue à propos de dame Bon sang. Restez tapis dans l'ombre je ne voyais pas ce qui se passait à son niveau, puis vint des vaisseaux lumineux et la seconde d'après, un noir total et un silence de mort. Paniqué je restais là, impossible de bouger, de crier, de respirer. Moi qui ne cherchais plus une longue vie, cru un instant qu'elle allait s'arrêter là. Dans ce noir j'étais aveugle, impossible alors de discerner quoi que ce  soit. Cependant je saisis des voix, des murmures presque inaudible. Je n'en demandais pas plus, je laissais mes restes sans rien demander. Je me suis mis à courir à esquiver les branches d'arbres, à  maintenir mes appuis afin de ne pas tomber. À la vue de ma demeure j'eus les larmes aux yeux, j'étais ravi. A pas de gazelle je bondis à l'intérieur, ferma la porte, apparu sur mon lit et j'essayais de fermer les yeux, oublier ce cauchemars. J'avais cette impression de poitrine comprimé j'essayais à cet instant de me calmer. Le sommeil venait au fur et à mesure que je faisais le vide et je finis par y arriver. Le lendemain, vous connaissez la suite,Mme bon sang fut retrouvé sans vie.