Partie sans titre 7

*Ellipse des cinquante mètres que l'homme aux lunettes et moi faisons pour atteindre les bureaux de mon père situés à cinquante mètres de là.*

         Nous passâmes devant deux types armés de lunettes teintés et portant des flingues. Ils saluèrent la connaissance de Papa. Nous entrâmes dans un bâtiment qui avait l'air assez ancien. Des lampes à gaz éclairaient les lieux. Des hommes jouaient au billard et fumaient des cigares en même temps. Ils me regardaient avec curiosité et animosité. Soudain, je compris ce qui n'allait pas ! Je n'avais vu aucune femme ici. Donc ils ne devaient pas savoir ce que j'étais !

"Salut, dis-je en agitant la main. Je suis Yasmina et une fille normale !"

Ils me regardèrent d'un air ébahi. J'avais raison ! J'étais la première femme qu'ils voyaient ! Quelle chance ! Je voulus leur expliquer plus en détail, mais mon guide me tira vers un bureau. Mon père y était.

         "Bonjour Papa ! Comment vas...

-Ta gueule. Oui pardon Don, tu disais ?"

Je me tins coi le temps qu'il finisse de parler. J'adore mon père !

"Qu'est-ce que tu veux Yasminable ?

-Euuuh..."

J'avais un peu oublié avec tout ce qu'il s'était passé.

"Ah oui ! Je t'apporte ton repas de midi !, dis-je en lui tendant la boîte le contenant.

-Il est plus midi.

-Tu dois mourir de faim !

-J'ai déjà mangé pauvre conne !

-Ah mince !

-Mange-le du coup. Et casse-toi d'ici, tu me fais chier.

-Je n'ai pas faim !, m'écriai-je avec enthousiasme.

-Alors débarrasse le plancher !

-On se voit ce soir !

-Fais-la sortir Marco. Ou je ne réponds plus de mes actes."

*Ellipse du moment où Marco me fait sortir en me tirant par les cheveux parce que j'ai essayé de faire la bise à Papa.*

         Je regarde l'heure. D'après la position du Soleil, il doit être environ quinze heure. Je pourrais aller dormir à Ferdinand de Saussure. Ou alors je pourrais sortir Ouaf-Ouaf ! Ou alors je pourrais faire les deux à la fois ! C'est donc d'un pas allègre et léger que je creusais des trous dans le trottoir en marchant avec mes talons aiguilles.

*Ellipse de l'ellipse de sa marche jusqu'à chez elle.*

Une fois chez moi, je nourris Ouaf-Ouaf, jetai mes bottes déchirées par ses griffes, en mis de nouvelles et le posai sur ma tête pour sortir après que j'eus pris une douche et changé d'habits. Nous allâmes à mon lycée, où le surveillant m'accueillit:

"C'est interdit d'apporter un chien !

-T'as vu ? C'est mon bichon maltais! Il s'appelle Ouaf-Ouaf ! Je le promène et vais dormir en cours !

-Je peux pas te laisser entrer.

-Passe une bonne journée !

-Eh mais attends !"

Je marchai dans la cour pour retrouver ?? et Stéphane. Mais comme ils avaient cours, ils n'y étaient pas. Je laissai Ouaf-Ouaf courir après les pigeons, les tuer et me les apporter (il est trop choupiii ! <3) le temps qu'ils arrivent. Lorsque la cloche sonna, les élèves sortirent des classes et foncèrent dans les toilettes en me voyant. J'ai un bouton sur le nez ou quoi ? Mes amis s'approchèrent de moi en se pinçant le nez et en blanchissant.

"Bonjour !, lançai-je.

-Qu'est-ce que c'est que... ça ?, demanda ??.

-C'est mon chéri qui m'a apporté les pigeons qu'il a chassé ! Il est trop mignon, hein ?

-Ton nouveau copain est... bizarre.

-Ah mais c'est pas mon copain, c'est Ouaf-Ouaf ! Je suis toujours seule !"

Et j'éclatai en sanglots parce qu'aucun mec ne veut de moi. ?? Et Stéphane me tapotèrent les épaules en disant:

"Ca va aller...

-Ca va aller..."

Je pris leur tête et la posai contre ma poitrine en disant:

"Je vous aime trooop ...!"

Ils dirent:

"Aïe !"

Parce que leur tête s'était entrechoquée.

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