Hello !

🍁Qui fait le malin tombe dans le ravin 🍁

Partie 13

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Plus q'un mois et ce sont les grandes vacances. J'ai hâte et en même temps non parce que c'est grâce au lycée que je peux pleinement profiter de mon homme. Je n'aurai plus le temps de pouvoir m'échapper comme je le veux de la maison car pendant les vacances c'est bonjour les tâches ménagères.

J'ai une idée !

J'appelle Momo, il ne décroche pas, je ne sais pas ce qu'il fait ces derniers temps mais il est tout le temps occupé. Il faut l'appeler des heures et des heures pour qu'il décroche.

Je lui envoie un message.

Message : Momo

Moi : "Tu connais Amara ? Il habite près de chez nous."

?! : Tu as un téléphone ?
Moi : Oui.
Rokia : Passe ton numéro.
Moi : Je ne peux pas.
Rokia : Pourquoi ?
Moi : Parce que c'est Mohamed seul qui l'a.
Rokia : Eeh ?
?! : Vous faites quoi ?
Rokia : Tata a un téléphone, je viens de la surprendre qui envoie un message.
Moi : T'es une vraie nafigui toi.
Maï : Et d'où est-ce qu'elle sort ce téléphone ?
Rokia : Fô ni n'ye coloni fili ! (Sauf si je jette les cauris).
Moi : *rigole*
Maï : Tchrrr.
Rokia : Mais c'est vrai, tu me le demandes alors que je viens de le découvrir tout de suite comme toi. À moins d'être devin je ne saurais te répondre donc pose lui la question à elle.
Maï : C'est bon, on s'en fou. En plus c'est un talkie-walkie.
Moi : Rokia parle à ta conne de pote hein. Si je peux joindre mon Momo chéri c'est tout ce qui compte pour moi.
Maï : Retrouve-moi dehors Rokia. Tchrrr !
Moi : Les jaloux vont maigrir.
Maï : Je n'ai pas envie de me salir les mains sinon je t'aurais réglé ton compte hali chai te wili ka bô a fan kan. (Sans que la poule ne se lève de dessus son œuf)
Moi : Kabako ! Ni ye hairai gnengoya ye ? (Est-ce normale cette jalousie ?)
Rokia : Arrêtez. _tout en rigolant

Rokia se moque pleinement de Maï et elle dit "arrêtez" Mdrr.

Moi : Tchè t'i fè. Est-ce que djagouya de do ? Djagouya fè !? 😂 (Le gars ne t'aime pas. Est-ce que c'est forcé ? Un amour forcé !?)

Maï se dirige avec fureur vers moi et Rokia l'arrête. Je continuais à rigoler et à me moquer d'elle. Ce n'est pas de ma faute si elle aime un homme qui m'aime moi donc je n'en ai rien à cirer.

Maï : Continue de te moquer, de toute façon il va te jeter dans quelques temps. Il a déjà eu ce qu'il voulait.
Moi : Tes propos ne m'atteignent pas donc cause toujours on s'en tape !

Y'en a qui n'ont vraiment rien à faire que de vouloir porter l'oeil sur les gens hein.

Pause ⏸

Moi : Ce n'est pas à moi.
Mah : C'est à qui alors ?
Moi : ...
Mah : Comment tu l'as eu ce téléphone ?
Moi : C'est..c'est celui de Sitan, elle l'avait oublié et elle vient de l'appeler pour savoir où il était.
Mah : Tu me dis la vérité ?
Moi : Oui. Elle va venir le chercher dans quelques heures.
Mah : Ok j'étais venue te dire que tes oncles veulent te parler.
Moi : Qu'est ce qu'ils veulent ? Ils sont comme leur frère je ne veux pas les voir.
Mah : Ne t'inquiète pas, on te croit tous, ils veulent juste te parler parce que, tu sais qui, vit maintenant chez l'aîné et il lui a sorti un tas de mensonge pour qu'il le croie donc tu viens juste raconter ta version et cette histoire sera terminée.
Moi : Je ne veux pas repenser à ça Mah. _en ayant les yeux qui brillent
Mah : Je suis là, n'aie pas peur.
Moi : Il est là ?
Mah : Non.
Moi : Je n'ai pas envie de raconter.
Mah : Tu dois le faire, prépare-toi et viens nous rejoindre dans le salon.

Elle sort et ferme ma porte. J'ai vite fait envoyer un message à Sitan pour qu'elle vienne chez nous, je sais qu'elle viendra donc pour l'affaire du téléphone c'est déjà réglé d'avance.

Je m'habille d'un pagne et d'un haut, je mets un foulard sur ma tête, je clignote bien des yeux, je sors de ma chambre et allai dans le salon à petit pas avec un regard triste.

Ma mère me fait asseoir à côté d'elle.

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Message : Momo

Mohamed : "Non, je ne le connais pas. Qu'est ce qu'il y'a ?"

C'est maintenant qu'il me répond.

Moi : "Tu faisais quoi ?"

Mohamed : "Je t'ai dit que je suis occupé en ce moment."

Moi: "Ok."

Mohamed : "Il se passe quoi avec cet Amara ?"

Moi : "Comme c'est bientôt les vacances, on ne va pas pouvoir se voir souvent donc si tu pouvais faire pote-pote avec lui, on aura une chance de nous voir."

Mohamed : "Comment ?"

Moi :" Leur maison est très à côté de la nôtre et nos deux toits sont quasiment collés donc de là on peut souvent discuter sur le toit."

Mohamed : "Et s'il le dit à ton père ?"

Moi : "Essaie d'abord d'être son pote, après on verra."

Mohamed : "J'essaierai mais je ne te promets rien."

Moi : " Tu n'as plus envie de me voir ?"

Mohamed : "Je n'ai pas dit ça."

Moi : "Alors promets que tu feras tout pour être pote avec lui."

J'ai attendu cinq minutes sans qu'il ne me réponde. Au bout de la sixième je lui ai envoyé un message.

Moi : "C'est quoi le problème ?"

Mohamed : "Désolé, je demandais à des potes s'ils conaissaient cet Amara."

Moi : "Ah Merci <3"

Pause ▶️

Oncle 1 : Tu te rends compte de l'énormité de ces paroles ?
Oncle 2 : On doit régler cette histoire le plus vite avant qu'elle ne s'ébruite.
Oncle 3 : Toi aussi, il fallait le dire à ta mère.
Moi : Ça fait trente minutes qu'on en parle. Je n'en peux plus, j'en ai assez. Je veux oublier cette histoire.
Mah : Je crois que c'est bon. N'oubliez pas que ce n'est pas la première fois qu'on entend ce genre d'histoire. Arrêtez de la traumatiser davantage.

Flashback

?! : Cet homme est tombé amoureux de sa fille parce qu'elle était le portrait craché de sa mère quand ils se sont mariés. Sa fille lui rappelait sa femme quand elle était jeune et sans qu'on ne sache comment, il a séduit sa fille. C'est la femme qui l'a découverte et cette dernière n'a pas eu d'autre choix que de quitter son domicile.

?! : Quel acte ignoble !

Abominable ! L'information passait à la radio. Mais que devient le monde ?

Fin du flashback

Oncle 4 : Pauvre fille !

J'avais les larmes aux yeux.

Oncle 3 : La situation laisse tout le monde sans voix mais néanmoins on doit y faire face.
Oncle 1 : Tu es à combien de mois ?
Moi : Cinq.
Mah : Je n'étais pas là et c'est de ma faute.
Moi : Non Mah.
?! : TCHIEN TEI ! A BE KA GALO TIKÈ ! TATA YE GALO TIKÈLA DE YE ! AW KANA DAA LA !

Les regards étaient braqués sur moi et moi j'avais les yeux grands ouverts et ces mots résonnaient dans ma tête.

TCHIEN TEI !
TATA YE GALO TIKÈLA DE YE !
TCHIEN TEI !
A BE KA GALO TIKÈ !
AW KANA DAA LA !
AW KANA DAA LA !
AW KANA DAA LA !

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