🌺08🌺

Hello !

" On n'est jamais mieux servi que par soi-même "

Sitan : C'est lui le père ? Parce que si ça s'est passé il y'a cinq mois c'est donc lui.
Moi : ...oui.


Partie 08

Sitan : ...
Moi : Tu ne dis rien ? Maintenant que je t'ai dit la vérité. Tu as perdu les mots ?
Sitan : ..Je ne sais pas quoi dire. Je ne m'attendais pas à ça.
Moi : Et pourtant c'est la vérité. Je voulais me venger de mon père cela a déjà été fait. Sache maintenant que c'est au tour de ton cousin de payer. Je n'ai pas besoin qu'il s'occupe de mon enfant. Je n'ai pas besoin de lui. Je veux juste qu'il paie maintenant. Quand je serai prête, j'irais chez nous et je raconterais tout, avant qu'on ne l'enferme en prison, mon père s'occupera de lui.
Sitan : Tu serais prête à le faire enfermer ?
Moi : Ce n'est pas comme si je l'aimais. Il a abusé de moi et il va le payer.
Sitan : C'est le père.
Moi : Et alors ? Si tu veux défendre ton cousin, prends la porte.
Sitan : Comment le défendre après tout ce que tu viens de me dire ? Tata mieux vaut que tu rentres chez vous maintenant, ta mère ne te fera rien encore moins ton père.
Moi : C'est ce que tu crois mais de toute façon j'y retournerais quand je le déciderai.
Sitan : Quand alors ? Parce que les mois passent et ta grossesse n'est toujours pas suivie. Viens avec moi et on ira voir ma tante, elle saura que t'es enceinte d'Amara puis avec elle on ira voir tes parents.
Moi : Non je ne veux pas.
Sitan : Tu veux quoi alors ?
Moi : Ça ne te regarde pas. C'est mon problème tout ça. Tu n'as pas à t'en mêler.
Sitan : Mai...
Moi : S'il te plaît je ne veux plus rien dire. J'ai faim et je veux manger maintenant. _en me levant

Je sors de la chambre et rejoins les autres.

Hinda : Ça y'est vous avez fait la paix ?
Moi : Ça te regarde ?
Rokia : Ce n'est pas parce que tu es enceinte que tu vas être désagréable comme ça.
Moi : Je ne suis pas désagréable je veux juste pouvoir manger dans le calme.

Personne ne parle plus, je m'assieds sur le canapé et commence à manger quand je sens le regard de l'autre conne sur moi.

Moi : Tu veux ma photo ?
Maï : Tu t'es regardée ?
Moi : En fait pourquoi tu es là même ?
Maï : Parce que je veux et pour une raison que tu vas vite savoir. Attends juste cinq secondes.
Rokia : Toi aussi tu veux quoi ?
Moi : Sors d'ici Maï.
Hinda : Vraiment si tu es venue pour te battre mieux vaut que tu nous attendes dehors.
Maï : Vous avez quoi à la supporter comme ça ? Bref je vais partir. Vous me trouverez dehors.
Moi : Bon débarras.
Maï : Oui c'est ça.

Elle était devant la porte quand elle s'est retournée..

Maï : J'ai cru comprendre que Mohamed ne sait pas que tu es enceinte bah il vient de le savoir. Tu peux dire bye-bye à tous tes projets avec lui.

Play ▶️

Mohamed : Je te jure que je t'épouserai.
Moi : Mais après l'autre.
Mohamed : Première ou deuxième ça ne compte pas. L'important c'est que tu seras ma femme je t'en fais la promesse.

Pause ⏸

Je venais de me foncer sur cette pimbêche mais elle est sortie de justesse. Je la poursuis même dehors et on allait se battre quand les autres m'ont arrêtée.

Moi : Imbécile, tu me le paieras.
Maï : C'est toi l'imbécile. Sale conne.

Elle prit les escaliers et les autres me font rentrer. J'avais la haine contre elle peut-être pas parce que Mohamed me filerait des doigts mais parce que personne d'autre n'a le droit de faire les choses à ma place. Je n'aime pas perdre le contrôle et elle vient de me voler le contrôle des choses. Je savais ce que je faisais en plus je ne suis plus à fond sur Mohamed mais elle ne devait pas le lui dire, elle ne devait pas jouer des cartes à ma place.

Sitan : Tu oublies que tu portes un enfant ?
Moi : C'est le tien peut-être ? D'ailleurs sortez toutes d'ici. Je ne veux plus vous voir. Allez rejoindre votre pétasse de copine.
Hinda : Tu commences à nous taper sur le système aussi. Tu crois que c'est quoi ? L'amitié n'est pas forcée.
Moi : Parce que tu es une amie toi ? Laisse-moi rire. Une amie qui tape dans le dos de son amie ? Une amie qui te pousse à prendre de mauvaises décisions.
Rokia : Pourquoi tu t'acharnes sur nous ?
Moi : Pas sur toi mais sur elles. Toi tu as beau être une peste qualifiée mais elles, ce sont des hypocrites nées. Elles sont même plus pestes que toi..
Hinda : Je ne te permets pas Tata. Tu cr...

On tape à la porte, j'espère pour cette conne que ce n'est pas elle. Sitan part ouvrir et c'est Alassane. Ah oui il tape lui.

Alassane : Salut.
Les filles : Salut.
Alassane : Tu as facilement retrouvé l'endroit Rokia ?
Rokia : Oui, ce n'était pas difficile.
Alassane : Ok. Bon Tata j'ai réussi à avoir quelque chose aujourd'hui. Je te le donne maintenant. Demain matin tu quittes l'appart. En partant tu donnes la clé au voisin d'à côté.
Moi : C'est beaucoup ce que tu as eu ?
Alassane : Beaucoup ou pas tu te contenteras de ça.
Moi : Pff bon viens avec moi.

Il me suit dans la chambre et me donne l'argent.. 100 000 FCFA. Je voulais faire la grande gueule mais bon il me le donne par pitié et en plus ça peut être deux mois de salaire voire plus de quelques uns donc je ne vais pas refuser quand-même surtout avec l'argent que j'ai eu avec le téléphone d'Amir ça me fait beaucoup.

Moi : Merci.
Alassane : Je ne dirai pas "pas de quoi".

C'est ton problème oh j'ai déjà mon argent.

On sort et il dit aurevoir aux filles parce qu'elles ne voulaient pas rentrer maintenant.

Moi : On en était où déjà ?
Sitan : Tu n'as pas marre ?
Moi : C'est plutôt vous sinon vous seriez rentrer avec votre mec là.
Hinda : Je me demande pourquoi je suis restée.
Rokia : Il vient de t'aider et tu fais comme ça.
Moi : Je n'ai rien dit de grave. À part Sitan c'est bien votre mec à toutes hein.
Rokia : Tu veux dire quoi ?
Moi : Va voir si Maï est rentrée ou pas sinon fais la venir.
Rokia : Si c'est pour vous battre laisse-la où elle est.
Moi : On ne va pas se battre, en tout cas pas moi.
Rokia : Ok.

Elle est sortie et en attendant je suis allée rassembler mon argent et mes habits dans un sachet parce que je ne sais pas si après tout ça j'aurais le temps de le faire.

Je suis revenue dans le salon et il n'y'avait qu'Hinda.

Moi : Elle est où Sitan ?
Hinda : Au téléphone.
... : Maï est partie.

Rokia venait de rentrer.

Rokia : Tu lui voulais quoi ?
Moi : Elle est sûrement rentrée avec Alassane.
Hinda : Et alors ?
Moi : Toi attends que je parle de toi.
Rokia : Tata tu sais quoi on va partir.
Moi : Reste encore quelques minutes.

Sitan vient vers nous et dit qu'elle arrive, elle veut aller à la boutique mais elle ne sait pas qu'on s'en fout d'elle.

Moi : Appelle Maï et demande-la si elle est avec Alassane.

Elle l'appelle et cette dernière dit qu'elle était avec lui mais qu'il l'a mise dans un taxi parce qu'il partait régler une affaire donc il n'est pas avec elle je peux parler maintenant.

Moi : Maï pour toi je ne vais pas régler ton compte mais bien Rokia.
Rokia : Ce n'est pas moi qui ai un problème avec elle.
Moi : Bah si. Parce que tu ne le sais pas elle se tape Alassane.
Rokia/Hinda : QUOI ?
Moi : Ce que vous avez entendu.
Maï : C'est faux Rokia. Elle ment.
Moi : Pourquoi tu cries Hinda ?
Rokia : Maï je te jure que si c'est vrai, t'es morte. Tu me connais très bien non ?
Hinda : ...
Maï : Elle ment Rokia. Elle veut juste nous mettre en conflit.
Moi : C'est toi la menteuse. Sale hypocrite après tu te dis amie de Rokia. Tu n'as pas honte.
Hinda : Tu n'es qu'une sale chienne Maï. Tu menais bien ton jeu à dire que c'est Momo qui t'intéresse mais tu nous as trompé à sortir avec Alassane.
Moi : Pourquoi tu parles toi Hinda. Ton copain sait que tu le trompes ?
Hinda : On ne parle pas de moi mais de cette pétasse de Maï. Tu ferais mieux de nous éviter sale traitresse. Je vais le refaire ton visage.
Maï : Toi tu ne t'en mêles pas. Qui t'a sonné ? Rokia s'il te plaît..
Rokia : En fait pourquoi tu t'emportes Hinda ?
Hinda : ...

Je rigole. Rokia la principale intéressée était entrain de digérer l'information mais l'autre, elle, elle s'emporte direct.

Moi : Quand je te disais qu'elles étaient des hypocrites bah voilà pourquoi. Tu lui racontes Hinda ?
Hinda : Raconter quoi ? Ce que Maï a fait me mets juste en rogne. Maï pour toi c'est ça l'amitié ? Rokia n'est-elle pas ton amie ?
Maï : Tu la fermes toi. Ok ? Rokia pardonne-moi, il ne s'est rien passé entre nous, juste un baiser.
Hinda : En plus tu as le culot d'admettre que vous vous êtes embrassés. Prostituée que tu es.
Rokia : Hinda, tu me laisses lui répondre ?
Moi : Elle est aussi blessée que toi hein parce qu'en fait la vraie prostituée c'est elle. _en rigolant

Elles me regardent toutes et y'a eu un silence même l'autre au bout du fil s'était tue aussi.

Moi : Tu comprends maintenant quand je te dis qu'Alassane est VOTRE mec et non ton mec à toi.

Il a fallu moins de deux secondes pour que Rokia se jette sur Hinda. Je n'aimerais pas être à sa place parce que Rokia c'est une catcheuse. Elles le connaissent toutes mais ça ne les a pas empêchées de sortir avec son copain. Hinda criait entre ses mains, l'autre peureuse à raccrocher. Je suis sûre que demain Maï sera absente au lycée. Bien fait !

Je suis allée prendre mes affaires pour le mettre dans le salon parce que si jamais Alassane revient, il me reprendra son argent, donc je m'apprête à fuir au cas où.

Moi : Rokia arrête maintenant sinon tu vas la tuer.

Je m'assieds sur le canapé à nouveau et y'a Sitan qui débarque sûrement alertée par les cris.

Sitan : Tu ne peux pas les séparer ?
Moi : Tu oublies que je suis enceinte ?

Elle part les séparer, elle attrape Rokia et l'autre prit la tangente. J'en rigolais. Rokia allait la poursuivre mais cette fois je l'ai rattrapée avec Sitan.

Moi : C'est bon pour aujourd'hui, après tu te chargeras d'elle et n'oublie pas Maï.
Sitan : Mais tu es quel genre de personne Tata ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi : Un règlement de compte. Rokia calme-toi, après tu rentres.

Après vingt-minutes elle est rentrée et cette Sitan était toujours là essayant de me convaincre de rentrer ce que je ne veux pas faire aujourd'hui. En plus il faut qu'elle s'en aille pour que je m'enfuie avant qu'Alassane me fasse ma fête.

On tape à la porte... trop tard Alassane est là. Sitan se lève pour ouvrir.

Moi : N'y va pas. C'est Alassane, il va me tuer.
Sitan : N'oublie pas que je suis là.

Elle partait ouvrir, en plus même si elle ne lui ouvre pas, il a la clé. Je suis allée me cacher derrière le canapé. J'ai pris ma chaussure que j'ai vite laissé quand j'ai entendu sa voix à elle....

... : Elle est là ?
Sitan : Oui.

Cette fille va très mal me le payer.

_______________

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top