🌵08🌵

Hello !!

🍁 Viellir ne veut pas dire grandir 🍁

Pah : Qui et qui ?
Moi : Fadima, Makan, Modibo et moi.
Pah : Donc quand j'attendais dehors, tu étais entrain de t'amuser avec tes cousins.
Moi : ...
Pah : Et pourquoi Modibo te sourit comme ça ?

Partie 08

Moi : Ce n'est pas à moi qu'il sourit.
Pah : C'est à moi peut-être ?
Moi : ....

Heureusement pour moi que j'étais descendue avec mon sac à dos sinon je ne sais pas ce qu'il aurait dit ou fait si j'avais le cadeau de Modibo dans la main.

....

Je suis dans ma chambre, les écouteurs dans les oreilles et j'écoute de la musique avec mon MP. Du Sidiki Diabaté ne fait que passer, je ne savais pas que les garçons aussi aimaient écouter ses chansons. Quand-même ça ne me déplaît pas de l'écouter, j'avoue même que ça me mettait bien mais par contre ça me rendait pensive.

Moi : Diarabi magni deeh, diarabi magni deeh, diarabi magni, diangnè môgô i gnanafin debena...ko minuit de se..

Je fus coupée dans ma chanson quand je vis ma mère dans ma chambre, j'ai enlevé mes écouteurs..

Mah : Hum E ma don Sidiki ye môgôw denw tchien ? Denmisenniw bei be diarabi ko kouma laa ! (N'est ce pas que Sidiki a gâté les enfants des gens ? Tous les petits enfants parlent d'amour !)
Moi : Eeeh.
Mah : Toi-même, je t'appelle depuis trente minutes et tu es là à écouter des chansons comme ça là.
Moi : Je n'avais pas entendu.
Mah : Avec des écouteurs dans les oreilles comment pouvais-tu entendre ? Mais ce n'est pas toi, c'est Modibo, c'est lui qui t'a donné ce lecteur.

Oui, je l'avais dit à elle parce que c'était un cadeau de son neveu donc elle n'allait pas mal le prendre comme mon père qui se fait des idées tout le temps. Je ne comprends pas mon père, il me traite comme si je lui avais donné une raison de ne pas me faire confiance. Mais bon je suis habituée à sa nature, il en fait toujours trop.

Je viens de remarquer quelque chose à cette minute près, je commence à changer. Je ne sais pas si on l'a remarqué mais ma réflexion change petit à petit.  Avant je disais que je comprenais mon père mais là je dis que je ne le comprends pas. Qu'est ce qui m'arrive ? Je crois que je traîne trop avec ces filles pour trouver anormal le comportement de mon père.

Mah : Va t'occuper de Sadio, je vais dans la cuisine.
Moi : Ok.

Je sors de la chambre et je vais dans le salon prendre ma sœur, il y avait mon père, j'ai pris ma sœur et je suis allée dans ma chambre.

Je passe deux semaines rien d'intéressant, je partais au cours et revenais à la maison. On n'avait pas vu la bande d'Amir pendant une semaine, ils commencent à se faire rare. Je comprends aussi qu'ils ne peuvent pas passer tout leur temps à venir devant notre lycée. Avec Mohamed, on ne s'est ni vu ni parlé pendant ces deux semaines mais Hinda continuait toujours à tout faire pour que je l'accepte.

Nous sommes au samedi et j'étais toute seule avec mes petits frères à regarder la télé et la petite Sadio dormait.

Fousseyni : Maman revient quand ?
Lassi : Demain.
Moi : Non, elle revient dans la semaine.

Ma mère a voyagé le jeudi, elle fait tout le temps des voyages, c'est parce qu'elle est commerçante, elle part se réapprovisionner souvent à Dakar.

Fousseyni : Tu ne sais même pas Lassi.
Lassi : Et toi tu savais ? Laisse-moi hein.
Fousseyni : ..

C'est mieux que Fousseyni n'ait rien dit sinon ça allait partir en dispute pour des bêtises. Toujours sur la défensive, Lassi.

?! : Tata !
Moi : Oui.
?! : Môgô bi kô !(Y'a quelqu'un pour toi)
Moi : Ne kô ? (Moi ?)
Notre bonne : Oui.

Comment ça se fait que quelqu'un soit venu me chercher chez nous ? C'est qui même ?

Je sors du salon et je suis notre bonne jusque devant la porte d'entrée.

Moi : Ah c'est toi ?
Sitan : Oui, je passais dans le quartier et me voilà.

Je lui avais une fois indiqué chez nous mais je ne savais pas qu'elle allait comprendre aussi bien l'indication.

Moi : Comment t'as fait ?
Sitan : Facile, dès que tu m'as indiqué la maison j'ai tout de suite su vu qu'à côté de chez vous c'est chez ma tante.
Moi : Ta tante habite dans la maison d'à côté ?
Sitan : Oui.
Moi : C'est bien ça !
Sitan : Oui, comme ça quand je viendrai chez elle je pourrais te voir.
Moi : Oui.

On est resté à la porte à discuter, je lui ai proposé d'entrer mais elle ne voulait pas, elle disait qu'elle allait bientôt rentrer chez elle.

?! : Sitan !

On s'est retourné et c'était un garçon, il nous rejoignait. Je l'ai reconnu quand il est arrivé à notre niveau.

Sitan : Oui, qu'est ce qu'il y'a Amara ?
Amara : Je te cherchais. Vous vous connaissez ?
Sitan : Oui, on est dans la même classe.
Amara : Ah, ça va Tata ?
Moi : Oui et toi ?
Amara : Ça fait très longtemps hein.
Moi : Oui.

Quand on était petit, on jouait ensemble avec Amara parce qu'en plus d'être voisine nos mères s'entendent bien aussi. Maintenant on ne se fréquente plus car moi je suis tout le temps fourrée chez nous.

Je suis restée longtemps à discuter avec les deux car ça changeait de l'habitude. On discutait encore quand mon père est rentré. Je les ai vite fait dit aurevoir et j'ai couru dans le salon pendant que mon père se garait dans le garage.

?! : Tata !

Il n'était pas encore arrivé dans le salon mais on l'entendait déjà arriver en criant mon nom, les jumeaux ont tout de suite disparu.

Pah : Tata !
Moi : Oui.
Pah : Tu faisais quoi dehors ?
Moi : ...
Pah : Qu'est ce que tu faisais devant la porte ?
Moi : Rien.
Pah : Je ne me répéterai pas, qu'est ce tu faisais dehors avec Amara et cette fille ?
Moi : On discutait.
Pah : Quoi ?
Moi : On discutait.
Pah : Qui t'a donné la permission d'aller discuter dehors ?
Moi : ...
Pah : Réponds !
Moi : Personne.
Pah : Alors pourquoi tu l'as fait ?
Moi : ...
Pah : Donc quand je ne suis pas là, c'est ce que tu fais ?
Moi : Non.
Pah : Je t'ai dit de me répondre ?
Moi : ...
Pah : I tulo minai sissan. (Prends tes oreilles tout de suite)

J'ai pris mes oreilles.

Pah : Djigui ! (Descends)
Moi : ..
Pah : Yèlè ! (Montes)

C'était ma punition, il me regardait faire, je ne faisais que ça, mes pieds commençaient à me parler. J'en ai fait trente, trente fois je tenais mes oreilles tout en faisant ces mouvements.

Pah : Pourquoi tu parles avec des garçons ?
Moi : Je..sniff..ne..parle..pas avec des garçons !

Il m'a giflée.

Pah : Amara n'est pas le seul ! Je viens tout de suite de ton lycée et ton surveillant m'a tout raconté !
Moi : ..
Pah : Qui sont ces garçons ?
Moi : ...
Pah : Qui sont-ils ?
Moi : Je..ne sais pas.
Pah : Tu ne sais pas ?
Moi : ....
Pah : Pieds au mur.

Je le regardais avec les larmes aux yeux.

Pah : Tout de suite !

Je le fis alors que je ne sentais déjà pas mes jambes.

Pah : Continue jusqu'à ce que je revienne.

Je continuais et mes larmes coulaient.

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