Chronique n°4 - Déception


  Oyez, Oyez, mes chers lecteurs ! Bienvenue sur ce Rantbook ! Rantbook qui, soit dit en passant, ressemble de plus en plus à un truc de dépressif que de quelque chose censé motiver et faire positif. Mais bon, va savoir pourquoi, ce sont les truc plus sombres qui m'inspirent le plus. C'est ma part d'ombre cachée, je suppose. 

   Je suis sûre qu'il y a plein de choses que vous ne saviez pas sur moi, concernant mon "dark Side" (Ooh, que c'est mystérieux ! On est dans Star Wars ou quoi ? Êtes-vous Kylo Ren ou quoi ? ) 

 Par exemple, rien qu'hier, je suis allée me balader sous la pluie (oui oui, volontairement, non non, je n'ai pas fumé de drogues pour avoir cette idée). A vrai dire, j'aime bien cette idée de marcher seule, accrochée à son parapluie, avec pour seule compagnie mes pensées et la musique de piano ou classique triste et mélancolique dans mes oreilles. Si vous êtes à la recherche de ce genre de musiques, je vous mettrai ma sélection personnelle dans un post bonus, si ça vous tente ! 

  Je suis allée à l'un des rares endroits ou je me sens moi-même à 100%, en total accord et communion avec moi-même, ou être seule ne me pose aucun problème et, au contraire, me fait un bien fou. Si vous vous y rendiez, vous le trouveriez peut-être un peu angoissant, mystérieux...   En tout cas, c'est un endroit que je ressens rempli d'histoire, qui n'attendent que d'être révélées. Quand j'évolue dans cette roseraie, je me demande si des femmes dotées de robes à crinoline l'ont traversée aussi, des siècles auparavant. Quand je m'accoude à cette balustrade, qui donne une vue splendide sur le domaine et ses statues d'un autre âge, je m'imagine revenir à l'époque ou ce lieu était à son apogée, au bras de mon âme soeur, que nous nous embrasserions la nuit, sous les étoiles. Quand, enfin, je te regarde, que je dois lever la tête pour admirer toute ta grandeur, toi, maison de tous les secrets, je regrette tellement de ne pas être née dans une époque différente pour pouvoir évoluer entre tes murs, admirer tes balustrades... Savoir quelle a été ta vie, tout simplement. Cet endroit m'apaise et me fascine à la fois, et je peux m'y rendre tous les jours s'il le faut, jamais je ne m'en lasserais. 

 Si je devais le résumer avec des termes plus actuels et moins rêveurs (bien que la rêverie ne soit jamais un problème, la preuve en est avec mon pseudo ;), je pourrais résumer cet endroit comme au croisement de mes trois aesthetics préférées et auquelles je m'identifie toutes : cottage core, royalty core et dark academia. Ça doit être pour ça que ce lieu est si inspirant pour moi. En plus, selon le temps qu'il fait, il a une atmosphère vraiment différente. Bref, vraiment magique.  

  Donc, oui, je me baladais volontairement dans ce lieu ou il n'y avait évidemment personne (personne n'est assez fou pour sortir sous une pluie diluvienne, voyez vous), en profitant de tout. Je descends les marches qui mènent au parc. Dans celui ci, au bas des marches, a été aménagée une sorte de scène. Une grande, grande scène. A un moment, je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris, j'ai posé mon sac et mon parapluie, j'ai posé mes orteils sur ladite scène, et je me suis emportée. Littéralement. La pluie, le lieu, la musique, mes inspirations, mes sentiments... tout. J'ai tout pris, tout emmené et exprimé avec moi, dans une danse effrénée sous la pluie. Pour tout vous dire, je n'ai aucune idée de ce que ça donnait, c'était peu être fort peu gracieux, mais, qu'importe. Je me suis sentie tellement vivante ! C'était... magique. 

L'une des raisons pour laquelle ce ressenti était si puissant, ce n'était pas uniquement à cause de l'ambiance qui était fabuleuse. Aussi, parce que ce jour là, je voulais vraiment accomplir quelque chose de courageux. Mais pour comprendre cela, il faut un peu de contexte, comme dirait mon prof d'HGGSP. Laissez-moi vous ramener quelques mois en arrière. 

- Décembre 2021 - 

Si vous aviez bien lu ma première (et deuxième) chronique, vous savez qu'à ce moment là j'étais en couple. Avec un garçon que j'aimais, l'Archiduc à l'époque. Vous allez comprendre le lien avec le titre du chapitre. J'étais heureuse, vraiment heureuse avec lui, les premiers mois de notre relation. Mais... vers octobre, je dirais, tout cela c'est un peu gâté. N'imaginez pas un truc spectaculaire, c'est juste que... Je me sentais totalement délaissée. Je sais, ça peut paraître très égoïste, mais... ça commençait à ne plus me rendre heureuse. J'avais l'impression de passer apèrs tout, tout dans sa vie, d'être la dernière de ses priorités. J'ai vécu une decpetion amouruse à ce moment là, ça devenait bizarre, comme si je devais m'accrocher pour pas que tou se barre d'un coup.... En plus, je m'en voulais de devenir distante, peu à peu, à mesure que je prenais conscience de tout cela. Puis, je me suis demandé, à ce moment là : est-ce que cette relation m'apporte encore du bonheur et du positif ? Et, j'ai réalisé avec une immense tristesse, que ça n'était plus vraiment le cas. Et ainsi, en décembre, j'ai décidé de me séparer de lui. Ne pensez pas que c'était une personne toxique, parce que je ne pense pas que ça soit le cas. Nous avons vécus de super moments ensemble, et puis, cela reste ma première relation, ça fait quelque chose ! C'est simplement que nos chemins se sont éloignés, que nos attentes ne correspondaient plus. Nous n'étions plus en osmose. Bizarrement, bien que ça soit moi qui ai pris cette décision, je ne me suis pas sentie très triste. Et j'ai compris à ce moment là que j'avais. déjà fait le deuil de cette relation, avant sa fin officielle.  

  - Janvier 2022 - 

Je commence à réaliser qu'une autre personne me plait. Nous l'appellerons... James. En fait, James était dans ma classe déjà l'année passée, mais nous ne nous étions jamais parlé. Et puis, arrivés à cette année, ou il retombe dans ma classe, il a commencé à me parler. Alors que je le considérais auparavant comme quelqu'un d'un peu hautain et banal, je le découvre d'un certain intérêt, sympa, gentil, serviable et, il faut l'admettre, très mignon. (Je tiens à dire que cet aspect ne m'est apparu qu'en janvier) Et, ainsi, je commence à avoir le béguin pour lui. Tranquillement, les fils du sentiment amoureux s'entremèlent peu à peu et il prend de plus en plus d'importance. Je commence à rêver de lui : en général, quand on rêve d'une personne, ça veut dire que notre inconscient (ou subconscient ? je sais jamais) a également enregistré la personne. Et si dans ledit rêve, James devient mon copain, je vous laisse imagnier l'information qu'a codée mon cerveau à ce sujet. De ce fait, je porte beacoup d'importance à mes rêves. Et ce genre là, tout particulièrement. Parce que ça veut dire que même mon inconscient à notifié et enregistré le désir que j'avais pour cette personne, et donc, qu'elle atteint le niveau supérieur dans mon affection, en quelque sorte. Et ça ne va pas s'arrêter 

- Printemps 2022 - 

James prend de plus en plus de place dans mon esprit. Je l'idéalise beaucoup,le soir avant de dormir, je crée une tonne de scénarios en tout genres, dans lesquels nous sommes les personnnages principaux, et bien sur, nous finissons ensemble. Faites pas genre, on a tous déjà fait ça au moins une fois dans notre vie. Le moment ou je me suis dit "là, il se passe vraiment un truc", c'est une après midi, ou nous avions discuté en attendant notre bus. Quand il est parti et que je suis montée dans mon bus, tout le trajet, je voyais son visage, son bezu visag, flotter dans les airs, avec sa douce voix qui se baladait dans mes oreilles. Je devais certainement avoir un sourire béat, d'ailleurs. Je veux tout le temps le croiser, le voir, parler avec lui. Le matin je vérifiais discrètement qu'il soit là, et sinon, je m'inquiétais trop. Je vous avais déjà dit que j'étais une éternelle romantique idéaliste ? Si vous vous demandiez ce que ça donne sentimenatlemtn parlant, et bien ça donne ça. Pendant le week-end de l'ascension, je prends une décision : lui avouer le week-end suivant ce que je ressens pour lui. 

- Aujourd'hui - 

Et voilà, vous savez tout. Donc, l'acte courageux que je voulais faire, c'était de lui déclarer mes sentiments. Vous comprendrez sûrement la quantité de courage requise pour un tel acte, surtout si vous êtes timide comme je le suis : elle est pharaonique. Je vais pas vous faire un dessin. C'est si difficile, parce qu'on ouvre son coeur à quelqu'un, qu'on met tous ses sentiments à nu, soumis à l'unique avis de la personne désirée, avec la peur du rejet qui nous tiraille le ventre. Le stress de la moquerie, de la gêne et en même temps l'espoir que nos sentiments soinet partagés fait battre notre coeur fort, si fort, et si vite.

  Pour vous mettre dans ma peau, après ma danse passionnée, je m'étais réfugiée sous le petit belvédère du parc, qui me protégeait de la pluie. J'ai sorti mon teléphone, et j'ai commencé à rédiger un petit écrit qui résumait assez somairement ce que je voulais lui dire. Mais puisque la guêpe n'est pas folle, elle a tout de même pris le temps de prendre l'avis de ses besties à propos dudit écrit (coucou Edaline04 et anouknutella). J'ai attendu longtemps, à marcher sous la pluie, dans l'angoisse, leur réponse. Je suis même allée à les stalker sur Insta et les spammer en mp pour qu'elles me donnent leur avis. Et il était bien précieux ! Je modifie le texte et tiens enfin ma version finale. Brève, mais efficace. Un peu ironique quand on voit la longueur de cette chronique pour le même fait. Mais comprenez bien que, plus c'était court, plus c'était rapide à dire, plus vite ça serait terminé. A ce moment là, la pluie s'arrête, et les premiers rayons timide sur Soleil percent les nuages. J'y vois un signe du destin, une aide du ciel, et je me précipique sous le belvédère, ouvre l'appli messages, et lance l'enregistrement. Je fais une prise, parfaite, bon si on met de côté les quelques bafouillements, mais ça rend la chose plus authentique. J'envoie, et ferme l'appli. Je me sens euphorique et complètement flipée à l'idée de ce que je viens de faire. J'envoie des messages à tous mes proches, qui me félicitent tous de mon courage ; moi, je me sens perdue et heureuse à la fois. J'ai l'impression d'avoir été courageuse comme ilsme le disen tous, mais aussi terrriblement lâche de l'avoir fait par message, et pas en vrai. J'attends avec frénésie et crainte la réponse de l'heureux élu. Tous ces oxymores, je l'espère, vous aident à comprendre comment je me sentais. 

- 20:37 - 

Début du film du samedi soir en famille. Je n'ai pas checké mon téléphone depuis la demi-heure ou je suis rentrée, et je me décide à le faire. Je vois un vu, depuis 7 minutes, mais pas de réponse. 


  Je commence à encore me faire des films qui expliqueraient la non réponse. Très vite, mon romantisme idéaliste prend la direction. Je m'imagine que mes sentiments sont partagés, qu'il ne m'a rien dit, parce qu'il attend mardi, pendant une récréation, pour nous isoler et m'embrasser, et m'avouer que notre relation peut commencer. 



Mais... 


- 22:39 - 

Fin du film familial. Me voilà de retour dans ma chambre. Je me pose sur mon lit dans le noir, et j'ouvre mon téléphone.  Cette fois-ci, à côté de l'icone messages, une pastille rouge m'indique que j'en ai reçu un. 

Mon coeur s'accélère. Le stress monte d'un cran. J'ai chaud, des bouffées de chaleur montent et prennent possession de mon corps, elles aussi. Mon coeur bat si fort, si vite. 

Je vois que c'est LA réponse. Augmentation de tous les symptomes. 

J'ouvre, et je vois un message audio.  Je continue desespérement d'espérer, encore et encore. 

Je lance.

J'entends les premières secondes, rien d'anormal. 


Puis, la désillusion.


Ça n'est pas réciproque. 


Lancez le générique de fin. 


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Merci de m'avoir lue, 

Xoxo,

Folle rêveuse. 


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