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Quelques mois se sont écroulés, je ne parlais définitivement plus a Chahine. J'allais en cours oui, tout les jours, mais je ne parlais presque plus a personne au lycée, j'étais dans ma bulle, je ne parlais ni a Oumayma ni a Layana, j'me suis rendu compte que ce n'était pas des copines faites pour moi, vaut mieux tard que jamais.
J'ai appris qu'elle parlait sur moi, elle faisait beaucoup de choses dans mon dos, même que j'ai voulu me battre avec elles, mais j'me suis dis qu'elle n'en valais pas la peine et j'en avais marre que le lycée appelait chez moi, j'ai voulu m'faire oubliée.
J'faisait école-maison tout les jours.
Je me mettais à bosser vraiment lourd parce que cette année c'était le bac de français et je comptais bien l'avoir, pour sa je bossais dur !
J'ai fais une nouvelle rencontre dans le lycée, c'était Sabrina elle était nouvelle dans le lycée et même dans ma classe, on est tout l'temps ensemble.
Sabrina c'est une algérienne comme moi, elle porte le voile ma sha Allah, c'est une fille bien et discrète, ma mère l'aime trop et moi aussi.
Je revois souvent Nabil dans le lycée, je sais pas si vous vous en souvenez de lui lol, c'est le mec que j'ai connu grâce à Kenza, même qu'il me plaisait, c'est toujours mon pote, on parle bien ensemble, je lui parle aussi pour prendre des nouvelles de Kenza comme elle veut toujours pas me parler. J'ai appris aussi que les rumeurs qui courait sur elle était totalement fausse, et qu'elle avait arrêter le lycée pendant un moment.
Kenza me manquait trop. J'regrettais de l'avoir laisser tombé. Je la voyais plus du tout à la cité, comme tout l'monde je crois, elle a décidé de se faire oubliée pendant un petit moment me disait Nabil qui était très proche d'elle vu que leurs mères sont copines ect...
Il m'as aussi dit qu'elle comptait reprendre le lycée bientôt, j'étais contente pour elle, mais malheureusement elle changeait de lycée.
Vous allez sûrement dire que je n'ai pas de fierté ou que je force trop, mais quand t'aime quelqu'un sa compte pas, j'suis pas du genre a courir derrière les gens, mais cette fois c'était moi qui avait fauté. Donc aujourd'hui j'vais voir Kenza, chez elle.
J'me prépare, après plusieurs mois sans l'avoir vu sa va me faire bizarre.
J'me rend à son domicile, j'sonne, sa ouvre c'était sa maman. Sa m'as fait trop bizarre de la voir.. miskina elle a prit de l'âge et sa se voit sur son visage, son visage était tout fatiguer, triste, sûrement à cause de s'qu'elle a encouru dans la vie. Cette femme forte et trop hnina, le genre de daronne qui sème la joie dans le quartier, toujours le sourire au lèvre malgré tout, toujours prête à t'accueillir les bras grand ouvert même dans les pires moments, t'imagines un peu...
Et moi j'suis la face à elle, les pieds sur le pallier, j'ai honte de moi, j'suis dans mes pensées, comment j'peux oser venir mettre les pieds chez elles que maintenant ? Alors que j'ai même pas eu la force d'y aller quand elle à perdu son fils...
Elle me tire de mes pensées et me dit :
Khelti Fatiha : Allez, rentre benthi... Reste pas dehors !
Moi : smehli khelti, salam...
Elle me fait entrer et me dit de la suivre dans le salon, la ou elle me propose de m'asseoir.
Khelti : sa fait longtemps que je t'ai pas vu benthi, tu as grandi Allah y berek !
Moi : *sourire timide* merci
Khelti : tu veux que je te sers quelque chose ma fille?
Moi : non merci
Khelti : mais si, tu es sûre?
Moi : non wAllah merci quand même khelti
Khelti : mmh d'accord *sourire*
Khelti : sa me fait plaisir de te voir tu sais !
Moi : moi aussi wAllah khelti
Khelti : tu devrais venir plus souvent
Moi : oui j'vais essayer in sha Allah
Khelti : tu est venu voir Kenza ?
Moi : oui.. Elle est la ?
Khelti : oui, elle est la benthi, elle est sous la douche, elle va arriver, tu veux que je l'appelle ?
Moi : non, la dérange pas, je vais attendre
Khelti : tu est sûre ?
Moi : oui, oui t'inquiète pas
Je parlais, je parlais avec Khelti Fatiha jusqu'à que j'entend quelqu'un l'appeler
.... : Maman t'as mis où la brosse ?
C'était bien Kenza.
Khelti Fatiha : Kenza ! Viens !
Elle vient jusqu'au salon.
Kenza : quoi ?
Dès qu'elle m'as vu son visage a directement changer d'expression, j'étais trop gênée.
Kenza : salam *d'une voix timide*
Moi : aleykum Salam
Sa mère s'en va dans la cuisine, sûrement pour préparer à manger vu qu'il était midi.
Kenza : euh, viens dans ma chambre, c'est mieux.
Je la suit, sans dire un mot.
Kenza : tu viens faire quoi ?
Moi : tu m'en veux toujours Kenza ?
Kenza : t'es venu pour m'dire sa ?
Moi : nan, j'suis venu pour prendre de tes nouvelles, Kenza tu sais je m'en veux déjà à moi même, donc j'te comprend si tu m'en veut, mais c'est pas de ma faute, j'étais pas au courant de tout sa moi, j'étais mal par rapport à Hichem, et c'est peut être vraie que j'ai fais passer mes problèmes avant les tiens, mais j'veux te poser une seule et dernière question, pourquoi, pourquoi tu me l'avais pas dit hein ? Comment j'aurais pu le savoir moi hein ?
Kenza : regarde, regarde juste si tu t'aurais un peu intéresser à moi tu l'aurais su, franchement depuis que mon reufton il est mort, sa ma permis de voir et de comprendre trop de choses, que ici c'est qu'éphémère, qu'ici c'est pas chez nous, on est que de passage ici bas, regarde j'ai même pas pu dire s'que je pensais de lui a mon frère, et la dernière fois que je lui ai parlé on s'est embrouillé, t'imagines un peu ou pas ? J'ai aussi compris un autres trucs, c'est qu'ici y a pas d'amies, y a pas de shabs Firdaws ! J'pensais que t'étais ma sœur, j'te mettais avant tout l'monde, tu passais même avant ma miff grosse ! T'imagines un peu ? J'imaginais faire les 40000 coups avec toi et regarde, mon frère il est mort et ta même pas était la ! T'imagines un peu ? S'que sa fait ? Tout l'monde m'as lâché ! J'étais toutes seules ! Et la seule personne qui m'as soutenu c'est Nabil putain ! Nabil ! T'imagines ? J'étais seule et il a était la pour moi, il m'as épauler quand j'étais pas bien, il me défendais quand tout l'monde etait contre moi quand tout l'monde disait de la merde sur moi ! T'imagines ! Jusqu'à les rumeurs qui courait sur moi elles sont aller jusqu'au oreilles de mes darons ! Mon père il m'as niquer comme il m'avait jamais niquer Firdaws ! Ma mère etait dégoûter de moi ! J'ai vu de la haine et du dégoût dans le regard de ma mère. T'imagines comment cette histoire comment elle est aller loin ? Ma mère elle même elle m'as lâché ! Elle est parti pendant un moment au bled avec mon daron, et moi j'étais la toutes seules et j'étais mal ! Elle s'est éloigné de moi parce qu'elle en avait marre de tout ca ! J'avais personne ! J'suis tombée en dépression Firdaws ! Et le seul qui a su me relever sa était Nabil, lui il a etait la pour moi, et il m'as jamais lâcher et rien que pour sa je l'aime.
Encore une fois les mots me perdaient. Je savais pas quoi dire parce que tout s'qu'elle disait c'était du vrais.
Elle reprit :
" Donc voilà, maintenant viens pas dire que tu t'en veux si tu le pense pas, et même si tu le pensait, après ? Apres y aura quoi ? Tu crois que sa redeviendra comme avant ? Bah nan Firdaws, bah nan ! Maintenant j'te propose un truc, c'est de me laisser tranquille, c'est tout, continue s'que tu faisait très bien avant, c'est à dire de continuer ta vie sans te soucier de moi et j'ferais de même"
Moi : attend, attend tu crois c'est facile pour moi Ken ? Hein ? Tu crois vraiment c'est facile ou quoi de venir comme ca et de sonner a ta porte pour essayer de m'faire pardonner ? Je sais que tu m'en veux et que tu m'pardonnera peut être jamais de ta vie mais au moins je sais, que j'ai essayer de venir vers toi.
Kenza : donc quoi ? Tu dormira mieux sur tes deux oreilles ce soir c'est ca enfaite ? C'est pour t'enlever ta culpabilité, pour que tu te dise "ah bah sayez j'lui ai demander pardon" la vie c'est pas comme ça ! Et moi j'ai pas eu besoin de ta pitier hier, j'en aurais pas besoin aujourd'hui !
Moi : mais qu'est ce que tu raconte ? Tu vois le mal partout toi en faite ! Tu comprend rien, discours de sourds wAllah, tu comprend rien, j'reconnais mes erreurs, je sais que c'est pas bien s'que j'ai fais, MAIS ENCORE UNE FOIS PUTAIN DE MERDE COMMENT J'AURAIS PU LE SAVOIR SI PERSONNE NE ME DIT RIEN ?! TU CROIS QUE J'AI PAS LA HAINE QUE PERSONNE NE M'AI RIEN DIT ? TU CROIS QUOI ? QUE SI JE L'AURAIS SU SA AURAIS ETAIT PAREILLE ? J'SUIS PAS DANS TA TÊTE MOI ! TU VEUX PAS M'ÉCOUTER ? J'TE DEMANDE MÊME PAS DE M'ÉCOUTER MAIS JUSTE DE TE METTRE A MA PLACE, LA TU M'FAIS PASSER POUR S'QUE J'SUIS PAS TU M'FAIS PASSER POUR QUELQU'UN QUI PENSE QU'À SOIT MÊME ALORS QUE TOI MÊME TU SAIS COMMENT JE SUIS, COMMENT J'AI FAIS PASSER TROP DE GENS AVANT MOI MÊME KENZA !
Sur c'est mots,je sors de chez elle, toute énervée et tout essoufflée d'avoir trop crier.
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