Chapitre 6 : le mariage

On l'a tous regardé avec des billes de fou ...

Puis il dit désemparée: 

-Bon ce n'est pas grave ....

Puis il nous regarde et dit :

-Et vous ça va ? Toujours à se goinfrer a KFC ? Hihihi (rire de pouf)

Alexandra prit la parole :

-Excuse-moi, hier c'était toi qui mangeais comme un porc ici.

Tout le monde rigole, son petit sourire s'efface , puis elle me regarde

-Tu fais quoi ici toi encore ?

Louise prit ma défense:

-Oh tu vas le laisser tranquille maintenant.

Elle reprit ignorant Gaby :

-C'est bon on t'a assez vu maintenant casse toi.

Alexandra commença à s'énerver:

- Vas-y t'arrête ça toi. T'es jaloux parce qu'il a déjà plus d'amis en un jour que toi t'en a eu en 10 ans. Maintenant rentre chez toi.

Il nous regarde, nous fais un doigt d'honneur et se barre.

Alexandra se leva d'un bond et hurla:

-OH REFAIS ÇA ET TU VERRAS CE QU'IL VA T'ARRIVER.

il sort en courant et en criant : 

- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII (crie comme une fille)

Alexandra à Damen:

- un jour je vais vraiment lui défigurer le visage, quoi qu'il l'est déjà.

Alexandra : 

-Haha vas-y des fois il me fait de la peine aussi.

Tout le monde rit. Je n'ai pas compris pourquoi elle disait ça, elle était censé être avec lui quand même...Mais ça m'avait saoulé qu'elle le regarde me parler comme un chien, au fond j'avais un peu espéré qu'elle me défendre. 

J'étais un peu énervée contre lui, je voulais le rendre jaloux, qu'elle me remarque. 

Puis en parlant à Alexandra: 

-Merci Alexandra et Louise de m'avoir défendu, c'est vraiment une peste ce gars! 

Et je leur fais un gros bisou sur la joue. Elles rougirent légèrement, c'était tellement mignon. Je regarde Damen, elle nous regardait méchamment. Ça marche ! Puis Louise dit :

-C'est normal c'est un idiot multiplié par 30 ce gars, il est jaloux de toi.

Je lui souris, elle pose sa main sur la mienne qui était sur la table.

Je regarde Alexandra :

-Tu joues à quoi ?

Je la regarde et lui souris, elle avait compris.

- Hahaha t'es trop forte. Elle me soul aussi avec son Crush.

(Brenda, Colin, Louise, Jeff et Damen parlaient de la rentrée)

Ensuite j'entends c'était Alexandra :

- Si tu continues, elle va te sauter dessus.

Je lui en renvoie un autre:

-Ça ne me gênerait pas vraiment si tu veux.

En fait je l'apprécie vraiment beaucoup Alexandra, elle est très rassurant et je n'ai pas peur de me confier même si ça ne fait que deux jours que je la connais. On lève la tête et on se regarde, elle me lance un sourire complice Alexandra à voix haute:

-Bon ce n'est pas tout mais vous rentrez comment les enfants ?

Jeff répondit: Ma mère vient me chercher et ramène Colin aussi. Je peux te ramener aussi si tu veux Juju.

En toute simplicité je lui dis:

-Non non ne t'inquiète pas je peux rentrer tout seul.

Alexandra secoua la tête en signe de désapprobation :

-Non tu ne rentres pas seul.

(Je sais qu'elle voulait que je rentre avec Damen, mais je n'en avais aucune envie) Je le regarde genre "tais-toi" et elle me lance un grand sourire. Cette gamine.

Je réfléchis et je pense que Louise pourrait me raccompagner.

Je lui demande en souriant :

-Bon bah Louise tu pourrais me raccompagner un peu ?

J'étais super fière de moi, Damen me lance un regard noir et Alexandra, je regarde discrètement :

GAMIN !

Je lève les yeux et lui fais un grand sourire.

Louise super contente me sourit et répond:

-Pas de problème !

Damen assez énervé commence:

-Non c'est bon laisse, je le raccompagne il habite en face.

Waouh! J'étais choqué (et content aussi j'avoue).elle est tellement imprévisible cette fille. Elle croit qu'elle peut avoir tout ce qu'il veut. Non je ne vais pas lui tomber dans les bras. S'elle croit que je suis comme tous ces garçons qu'on peut mener par le nez, elle rêve. Mais je ne me laisse pas faire. Je réplique:

-Non t'inquiète, Louise l'accompagne. Comme ça on pourra discuter un peu.

(Oui j'avais dit ça juste pour le faire rager, je suis un vrai gamin)

Elle me lance un regard noir et me tire par le bras. Et me dis :

-Tu joues à quoi là ?

-Tiens madame fait la fille jalouse ?

-Arrête ça.

-Tu crois que tu peux me donner des ordres ? Tu viens comme ça, un jour tu m'envoies bouler, l'autre tu fais la jalouse, tu veux quoi à la fin ?

Son visage s'assombrit.

-Tu ne sais pas de quoi tu parles.

-Alors explique-moi.

-Non, tu as raison, c'est mieux pour toi de ne pas me connaître.

-De toutes façons c'est trop tard maintenant, alors pourquoi ne pas essayer ?

Elle ne me répond pas. Elle me lance un regard triste et part.

Je ne comprends vraiment pas. Pourquoi elle complique tout ?

Je la rattrape et lui tire le bras et dis :

-Bon, tu veux toujours me ramener ?

-Non.

-T'es sérieuse toi ?

Non mais?!Elle l'aura cherché.

Je passe devant elle et rejoins les autres. Ça devait se voir que j'étais énervé parce que Alexandra me dit :

-Ça va ?

Je lui réponds en souriant : Oui oui.

Damen revient.

-Bon j'y vais. Tu viens Louise?

-Oui.

En fait je me rends compte que je n'avais pas proposé aux gars.

Colin, Jeff, vous voulez venir ?

Colin me dis : 

-Je dois rentrer, une autre fois.

Et Jeff répliqua: 

-Moi aussi désolé.

Je leur souris et on commence à avancer vers le métro. J'entends Jeff crier :

-On se revoit quand ?

Je me retourne et dis :

-On se rappelle les loulous, demain je ne peux pas.

Puis on entre dans le métro. Il est environ 21h30.

Puis Louise me posa la question fatale :

-Estéban, qu'est-ce que tu ressens pour Damen?

-Mm, bah rien.

elle ne répond pas.

On arrive chez moi, elle dit :

-Je vais peut-être rentrer ...

-Non non viens.

Puis tout contente elle me dit d'accord. On entre chez moi (c'est toujours ouvert).

On va dans ma chambre, en fait je ne sais pas pourquoi je lui ai dit de venir, j'avais juste envie de rendre Damen jalouse. Et puis Louise c'est un ami, je ne vois pas en quoi ça gênerait qu'on passe un peu de temps ensemble. Je mets de la musique et on se pose sur mon lit. Louise s'adressa à moi :

- Tes amis ne te manquent pas trop ?

-Si bien sûr, mais j'ai rencontré des gens super cool ici, ça m'aide à combler le vide.

-Heureusement que tu es venu d'ailleurs.

On parle, de là où j'habitais avant, de tout et de rien. Puis on se met la télé (j'en ai une dans ma chambre). On était allongés. Louise commença à rougir et me dis :

-Tu sais, je t'apprécie beaucoup.

-Mais moi aussi princesse.

Je lui fais un bisou sur la joue.

La soirée se passe super bien, elle est vraiment gentille et attentionné.

À 23h elle décide de partir, je la raccompagne devant la porte de ma maison.

-Merci Estéban c'était super, il faut qu'on refasse ça un de ses quatre.

À ce moment-là, je vois Damen se pencher à sa fenêtre pour fumer. L'occasion parfaite.

J'hausse légèrement la voix pour qu'elle nous remarque.

-Oui c'était cool, heureusement que je t'ai rencontrée Louise.

(Oui je suis trop méchant, tant pis)

-Moi aussi, j'ai de la chance de te connaître.

Puis je lui dis en rigolant :

-Ouais c'est vrai tu as beaucoup de chance.

On rigole, et je vois du coin de l'œil que Damen nous regarde. Parfait.

Je lui souris et elle me prend dans ses bras. J'étais bien avec lui. J'entends une fenêtre claquer, Je me détache de Louise.

-Allez, on se tient au courant.

-Oui

Elle me fait un bisou sur la joue et part.

Je remonte dans ma chambre et m'effondre sur mon lit. J'étais crevé. Je m'endors direct comme la veille.

Le lendemain ma mère me réveille.

(Je suis trop de mauvaise humeur quand on me réveille)

-Rhoooo tu veux quoi ?

-Il est 9h on a beaucoup de chose à faire aujourd'hui.

-Oh mais c'est bon y'a le temps.

-Tu te lèves tout de suite ou je te lance un seau d'eau dans la figure.

-Tu ne le feras pas.

-Non mais si tu reste a dormir si.

-Oh oh... Je me lève !

Je savais que elle en était capable.

Bref je m'habille avec ma tenue de sport de la caserne, je me met du gel. Je vais déjeuner, il était environ 9h45 .Je passe la journée, elle était encore une fois très remplie, on a fait toutes les courses nécessaires. J'ai réussi à faire quelques boutiques.

 Bref je rentre, il est 18h30, il fait encore jour. J'arrive devant ma maison et je vois Alexandra avec son grognasse. Ils étaient sur un banc encore en train de s'embrasser langoureusement. À croire qu'ils font que ça. 

Je ne m'attarde pas sur le sujet et j'entre dans mon salon. Je passe le temps sur mon ordi. Une heure après, Jeff m'appelle. Je sors devant chez moi, je sais pas pourquoi ça me stress d'imaginer que quelqu'un peut écouter notre conversation, même si mes parents ont autre chose à faire, et qu'ils l'ont jamais fait d'ailleurs, ce n'est pas leur genre.

-Ouais ?

-Ça va mon beau ?

-Ça va, j'ai passé la journée dans les magasins, c'était bien énervant. Et toi ?

-Bah moi j'ai vu Brenda...

Je sentais qu'il était vraiment bien avec elle.

-C'est cool, vous allez vraiment bien ensemble, que ça dure.

-Oui j'espère aussi. Et toi, des vues sur des nanas?

-Non

(Bien sûr c'était faux)

-Arrête on vous a rodé à 3000 km avec Damen.

-Mais pas du tout ! Mais n'importe quoi ! Mais c'est faux ! (Bref je sais pas mentir) Je m'en fiche totalement de lui, et puis elle a un copain, et puis c'est qu'une grosse nul de merde qui pense qu'à son nombril, en plus elle fait que rouler des pelles à son grognasse, qu'ils aillent se faire voir tous les deux.

(Oui j'avais de la haine, je sors tout d'un coup) Et pis elle est moche (ce qui est totalement faux) et puis je m'en fou si il habite devant chez moi, non mais je vais pas le supporter longtemps là, avec son air supérieur, elle me prend pour un gamin, elle se croit au-dessus de tout le monde, elle va voir...

Quand j'entends une voix :

-Ah ouais tu penses tout ça de moi ?

-Oh merde...

Je me retourne et vois Damen.

On est restés plusieurs secondes à se regarder dans les yeux.

J'entendais dans le téléphone Jeff dire "Allo ? Juju? Allo !" Mais je ne réagissais pas, ses yeux m'hypnotisent, ces magnifiques yeux bleus-gris tu sais, ceux qui te rendent fou. Je raccroche le téléphone, sans même m'en rendre compte. Je voulais juste être seul avec lui. Puis en bafouillant je lui dit :

-Qui te dit que je parlais de toi ? Tu n'es pas le centre du monde tu sais.

-Pas du monde, peut-être du tien.

-Loin de là.

Elle se passe la main dans les cheveux et sourit légèrement.

-Dommage.

Je ne réponds pas.

-T'as des nouvelles d'Alexandra?

-Ouais on a parlé vite fait hier soir (J'en ai pas parlé parce que c'était juste : "T'es bien rentrée ?Ouais j'vais dormir bisous")elle est vraiment sympa.

-Ouais c'est une super pote. Bon pas mieux que moi évidement.

-T'es pas super modeste aussi par hasard ?

-Oh lala si tu savais.

Je lui souris, il baisse les yeux.

-Bon j'y vais.

-Arrête.

Elle ne me regarde toujours pas.

-Qu'est-ce que tu as avec moi ?

-Rien salut.

Elle commence à faire quelques pas.

-Damen s'il te plaît.

Elle s'arrête lentement et se retourne. On se regarde, encore plus longtemps que la dernière fois.

-Dis-moi pourquoi tu me fuis.

-C'est trop compliqué.

-Je peux comprendre.

Elle ne répond pas et me regarde fixement, dans les yeux.

-Pourquoi on ne pourrait pas juste être amis ?

-Ne tente pas ça.

-Je veux bien prendre le risque.

-Alors ne t'attache pas à moi.

Je la regarde. Pourquoi elle me dit ça ? Je n'ai jamais vu une fille dire ça de ma vie.

-Ah je sais pourquoi.

-Dis-le alors si tu sais tout.

-Parce que t'es une sorte de vampire loup-garou qui veut que personne ne s'attache à lui par peur que tu lui fasses du mal et patati et patata... Un peu comme dans Twilight.

-Hahaha tu me fais trop rire. Nan je ne suis pas comme ça.

-Tant pis j'aurais quand même essayé. Mais je vais continuer de chercher. Je ne laisse pas tomber aussi facilement.

-Ce n'est pas une bonne idée.

-Tant pis, je le regretterai.

- Alors jure-moi de ne pas t'attacher à moi.

- Je ne jure jamais.

-Alors promets.

-Mais pourquoi tu veux...

(Me coupant la parole) :

-Estéban.

- Ok. Je le promets.

Elle me fait un léger sourire.

-C'est bon, c'est fini ?

Lui (souriant) : Ouais

-On peut enfin faire comme des " amis " ?

-Malheureusement.

- Youpiiii ! Mais je ne te force pas tu sais. Si tu ne veux pas qu'on se parle c'est ton choix.

-Tu crois vraiment que je n'en ai pas envie ?

-T'en donne l'impression.

-Si tu savais comment j'ai envie de te connaître.

Je souris intérieurement.

-Alors pourquoi tu n'as fait que me fuir ?

-Je n'avais pas d'autre solution, d'ailleurs je devrais continuer, pour toi. Je sais que je vais regretter ce que je viens de faire.

-Mais tu as simplement accepté qu'on essaye d'être amis...

-C'est déjà trop. Ce n'est pas aussi simple que ça.

Je le regarde incrédule. Je replonge encore une fois mes yeux dans les siens, et m'y perd.

Pourquoi c'est aussi compliqué ? Pourquoi je devais déjà lui faire une promesse simplement pour être " amis " ?C'est peut-être parce que cette amitié, cette histoire, notre histoire ne sera pas comme toutes les autres.il est tard, je rentre chez moi. Je prends une douche, mets un sweat à capuche et j'appelle Jeff.

-Juju?

-Oui désolé ça a coupé.

-Pourquoi tu me rappelles que maintenant ?

-Been j'ai parlé un peu avec Alexandra...

-Ooooooooouuuuuuuuuuuh, ça chauffe dans le quartier !

-C'est bon tais toi!

-Raconte !

Je lui dis tout ce qu'il s'est passé, au départ j'aurais voulu abrégé mais finalement j'étais tellement content que j'ai fini par tout lui dire en détail.

-Haaaan tu lui plais trop c'est sûr! Mais elle est bizarre avec toi quand même.

-Ouais je n'ai pas compris sa réaction, mais toi tu le connais bien ?

-Pas plus que ça, c'est la pote à ma copine quoi. Mais je sais qu'elle est très sympa. Enfin...

Un blanc s'installe dans la conversation.

-Oui ?

Il ne répond pas.

-Jeff, enfin quoi ?

-Ben tu sais elle est très... Enfin c'est une belle gosse tu vois

-Oui et ?

-Ben c'est une fille à mec quoi, elle s'est tapé tous les gars de la ville... et sans en fait surtout c'est Paris (elle a du faire le président)

-Ah ok.

Je voulais faire croire que je m'en fichais totalement, le cacher, mais en fait ça m'avait contrariée, j'avais espéré au fond de moi qu'elle n'avait pas eu beaucoup d'aventures.

-Ça va ?

-Oui oui. Je vais me coucher, je n'ai pas beaucoup dormi ces nuits.

-D'accord bonne nuit. On se rappelle demain.

-Ouais, toi aussi.

On raccroche. 

Premiers pas le 04/08/1997, j'ai 17 ans

Au tout début, je rêvais de devenir pompier, j'étais encore indécis et puisque mon père lui même fils de pompier faut toujours qu'il est de la descendance bien souvent c'est le fils aîné et évidemment si ont a plusieurs aîné c'est le premier s'il est d'accord sinon c'est le seconds et c'est moi. J'avais 17 ans. C'était pendant mes dernières année de lycée. Surtout que mon grand frère été parti rejoindre les Etoiles

Je passais des heures cloué devant l'écran de mon ordinateur à regarder des vidéos de pompiers, des replays de reportages impressionnants, ou à découvrir les formations et débouchés dans le domaine des pompiers militaire en France. Au fil des jours, je comprenais qu'exercer de tels métiers était pour moi de l'ordre de l'impossible. D'abord, j'étais chétif, frêle. Ma physionomie ne correspondait pas à mon âge, et a fortiori à un pompier. Français de nationalité, cela provoque dans mon esprit indignation et irritation dont je garde toujours les traces aujourd'hui. Les jours passaient, les mois se succédaient, et je me concentrais de plus en plus sur l'épreuve du bac, faisant fi de cette nouvelle qui me hantait, mes anéantissait.

La première et la terminale se déroula tant bien que mal, je décrochais mon baccalauréat scientifique spécialité science je le cache pas je veux aussi êtres urgentiste, mention très bien, finissant premier de ma promotion avec les encouragements et les souhaits de mes professeurs pour un bon parcours professionnel.

Un premier choc le 28/07/1997

Bien avant les résultats du baccalauréat, ceux d'Admission Post bac tombaient déjà. Juste après la dernière épreuve de Sciences de l'Ingénieur au Bac, je m'en souviens très bien. J'étais donc admis dans une lycée en France pour y passer mes années préparatoires en MPSI (Mathématiques Physique et Sciences de l'Ingénieur). J'en étais peu fier. J'étais convaincu, qu'au vu de mes résultats, je pouvais faire beaucoup mieux, et surtout au vu des butins de mes camarades de classe. J'eus la certitude que la chance jouait un rôle non négligeable dans la sélection des élèves préparationnaires. Je me souviens de mon cousin, qui étudiait déjà en France à l'époque, me disant dans un message : "au moins t'es en France ! ", j'ai tout de suite relativisé. Optimiste, j'ai pensé à tous mes amis qui n'ont nulle part été admis.

Métamorphose le 29/07/1998

Le choix d'étudier en France n'a pas été difficile à faire. J'étais conscient de tous les enjeux et difficultés auxquelles je devrai faire face. Je continuais à rêver d'une carrière de pompier. Je réfléchissais de plus en plus au pompier. Je fus nourri par les forums et les interventions de professionnels pendant les salons et conférences dédiées. Les cours et le rythmes des semaines en prépa étaient éprouvants (on ne le dira certainement jamais assez), d'autant plus que l'adaptation n'était pas chose évidente pour moi, comme pour tout étudiant.

Je remercie cette période de m'avoir rendu dur, et capable d'être dur. Plus encore, je lui suis reconnaissant de m'avoir détaché du néant de la vie facile, du fardeau de l'ignorance, d'avoir extrait d'un nid délicat un enfant ô combien choyé, de lui avoir inculqué la soif d'apprendre et de progresser, et de l'avoir jeté, contre son gré dans la cour des grands.

Aujourd'hui le 29/08/2000

Deux ans plus tard (18 mois plus exactement), c'était la mobilisation générale. Tous les étudiants en classes préparatoires passaient pendant quelques semaines des épreuves écrites dans divers centres, en France et à l'étranger. A cette période, je m'étais déjà forgé une très bonne culture du domaine dans lequel je voulais me spécialiser me plus tard.

Désormais, je connaissais les écoles, les formations, mais aussi les entreprises et centres de recherche. Je fus déçu de ne pas réussir le concours d'admission de l'école que je visais. La chance m'avait encore joué un mauvais tour, j'étais malheureusement à quelques détails près de l'avoir. Mais je savais que plusieurs chemins mènent à Rome. Ce proverbe anglais, je l'avais presque toujours en tête.

J'ai le fusil à l'épaule, marchait à pas feutrés pour ne pas faire fuir le gibier. Le frissonnement des feuilles lui signalait la présence de petits animaux cachés. Effrayé par un rire féminin, un oiseau s'envola brusquement de l'arbre près duquel il se tenait. Oui j'ai fait un peu de chasse dans ma jeunesse.

Je m'avança avec précautions et surprit la conversation de deux jeunes femmes.

- Si tu avais vu son expression ! Je crois que ce soir je vais mettre ma robe noire échancrée dans le dos, histoire de le faire enrager un peu plus, et toi Julie ? Dissait Léo

- Je ne sais pas encore, murmura celle-ci. Christophe est plutôt distant en ce moment. Je ne pense pas faire des frais de toilettes inutiles. Je vais porter mon attention ailleurs. Rien de tel qu'un peu de jalousie pour ramener un homme à soi ! Dit Julie

Je blêmit de colère en entendant ces mots. Éléonore Murray. Elle s'amusait avec tous les jeunes gens qui lui tournaient autour. Sauf avec lui. Depuis qu'il l'avait remise à sa place le jour de ses 15 ans, elle l'évitait, l'ignorait comme s'il était transparent.

A travers les branches des arbres, je pouvait distinguer son visage : des lèvres rouges bien dessinées, un petit nez espiègle et des boucles d'un blond cendré qu'elle agitait avec coquetterie en ce moment même. Son corps tout en courbures était moulé dans une robe courte qui révélait ses belles jambes. Elle savait jouer des atours dont la nature l'avait généreusement pourvue. Il serra les poings en se sentant malgré lui attiré par les yeux verts mordorés qui pourtant le dédaignaient la plupart du temps.

- Tu ne devrais pas trop jouer avec le feu, Julie, recommanda Éléonore à sa compagne. Je pense que Estéban est très amoureux de moi. Et sous tes airs de fausse froideur, je sens bien que tu n'es pas totalement indifférente. Dit Eléonore

- Et moi avec Christophe alors ? Rajouta Julie

Eléonore se mit à rire.

- Christophe est comme moi : on flirte sans plus. Dit Julie

Julie, une jolie rousse au visage tacheté de grains de beauté, fit la moue.

- Je me demande si un jour quelqu'un arrivera à te faire craquer. Tu es si détachée. Dit Eléonore

Éléonore haussa les épaules.

Je relâcha le feuillage qu'il maintenait et s'écarta du lieu où elles étaient assises.

Plus tard, je déposa le fruit de sa chasse à l'intendance

Mes pensées revinrent à Éléonore.

« Un peu trop, assurément »,je pensait.

Petite fille, Éléonore avait déjà cette arrogance d'une enfant à laquelle on n'avait pas su dire non. Elle était également d'une espièglerie frôlant parfois la méchanceté. Il avait appris à se méfier des attitudes de cette petite tête blonde dont les mauvais tours étaient perpétrés souvent à ses dépens, jusqu'à ce jour où elle s'était tenue définitivement loin de lui.

Le rire exagéré de Julie lui parvenait en écho.
Elle était à califourchon sur une chaise tandis que Christophe, son prétendant du moment, lui glissait une fraise dans sa bouche entrouverte. Elle eut un autre fou rire tandis qu'elle mâchait le fruit rouge et faillit s'étrangler à l'entrée de mon couloir.
Je roulait des yeux ronds vers le plafond en signe d'exaspération.

- Cela suffit, vous deux, dehors ! la chassa-t-elle. Je vais monter les rampes à ce rythme-là. Vous me distrayez trop ! Dit je.

Julie, nullement fâchée, quitta sa posture d'équilibriste et l'embrassa sur la joue.

- Tu viens Christophe, fit-elle à son compagnon, ON est de trop.

Elle lança un regard en dessous à Estéban en lâchant ces mots.

Quelques jours plus tard, après une dernière vérification des comptes de la semaine, j'alla rejoindre Kevin près du court de tennis. Au même moment, Julie et Éléonore, raquettes en main y échangeaient quelques balles.
Il avisa les deux hommes allongés sur la pelouse derrière le court.
Kevin, un séduisant gaillard aux cheveux brun lisse, l'accueillit d'un ton taquin.

- Je pensais que ton travail d'héro avait fini par te clouer toute la journée à joué Super-man.

Je les salua et s'étendit à côté d'eux en étalant sa veste par terre.

- Mon travail d'héro, comme tu le dis si bien, me passionne plus que tu ne le crois. Gérer un domaine comme celui-ci est excitant. Peut être que c'est joué les héros mais j'adore ça, loin de là.

- On a constaté cela ! Tu es tellement absorbé que l'on ne te voit presque plus ces derniers temps, dit Évincé, un garçon aux yeux marron et au regard rieur.

Les 2 hommes se mirent à discuter de choses et d'autres jusqu'à ce je reprenne d'un ton rêveur :

- Comment souhaites-tu qu'une femme te révèle son amour ? demanda-t-il à Kevin.

Je songeait à Éléonore. Je n'était pas dupe de mes changements d'humeur et de ma prétendue insouciance. Lorsque je l'embrassait, ses yeux devenaient doux comme ses lèvres. Il sourit malgré lui.

- Rien qu'à ton sourire réjoui, je devine que Éléonore t'a déjà divulgué le sien. Moi, je voudrais tout simplement qu'elle me regarde droit dans les yeux et qu'elle se penche ensuite à mon oreille pour me chuchoter les trois petits mots magiques.

- Et toi Juju ? questionna Kevin.

- J'aimerais qu'elle m'attende près d'un feu, nue, avec un bouton de rose dans ses cheveux, j'émit doucement.

- Pourquoi un bouton, pourquoi pas une rose épanouie ? s'enquit Kevin.

- Un bouton signifie son innocence, la pudeur d'une femme qui s'offre pour la première fois.

- Tu as de ces fantasmes, toi alors ! Et romantiques en plus ! s'exclama Kevin.

Une balle de tennis vint rebondir aux pieds.
Une silhouette en jupette sortit d'un bosquet à sa poursuite.
Je ramassa la balle jaune qu'Éléonore prit sans même le remercier. Avec un petit salut de raquette à moi et Kevin, elle retourna sur le court.

- Ça m'impressionne la façon dont elle te traite, observa Kevin.

- Elle a la rancune tenace. 16 années se sont écoulées pourtant depuis cette histoire, renchérit Kevin.

Je fit un geste de la main comme pour balayer avec insignifiance cette indifférence.

A la tombée de la nuit, en prenant congé de mes amis, Je me remémora l'épisode 16 ans plus tôt. A l'époque, il fréquentait Loan, un petit garçon de son âge. Ce jour-là, ils avaient rendez-vous. Il devait passer le chercher au bureau pour se rendre ensuite a la maternité.

- La fille du château, murmura-t-il en refermant la porte d'entrée de sa maison, mettant fin également à ce souvenir lancinant.

Le lendemain après-midi, j'était au milieu des bois à la recherche de champignons à 3 ans oui.
Je parcourut la forêt lentement, foulant délicatement le sol surtout sur mon tricycle. Des lapereaux surgissaient brusquement pour disparaître aussitôt sous des petits bosquets verdissants.

« Rien d'intéressant par ici », songea-t-il après quelques piétinements infructueux.

Je m'aventura près de la cabane du vieux pécheur. Un petit coin à proximité regorgeait de bolets et autres variétés fongiques. J'en en ramassa un bon panier tout en prenant soin de ne pas abîmer la flore poussant tout autour.

Mon panier sous le bras, j'arriva près d'un banc de pierre situé à deux pas de la cabane. Il aperçut un livre sombre qui y traînait.
je m'empara du bouquin qui était en réalité une sorte d'agenda. Sur la couverture en cuir, des lettres d'or s'étalaient : L'HOMME DE MA VIE. Tétanisé par cette découverte, je garda l'objet en main.
j' entendit alors des voix assourdies.

- On rentre Éléonore, je proposa a Éléonore en bâillant. J'ai récupéré toutes nos affaires. Kevin a promis de m'emmener à ce festival d'electro ce soir en ville. Cette sieste m'a fait du bien. Qu'as-tu fait pendant ce temps-là ?

- Oh rien de spécial ! Attends ! s'exclama soudainement Éléonore. Je crois que j'ai oublié ?

- Alors tu a trouvé ?

Le vendredi soir suivant, la ville brillait au loin. Les lampions éclairaient de-ci, de-là les parterres fleuris où des jeunes gens se croisaient, un verre à la main.
Je, posté à sa fenêtre, observait les silhouettes se faufiler à travers les allées que le vieux pécheur avait modelées de ses mains artistiques.

Le vieux pécheur avait été retrouvé un beau jour sur les berges de la rivière non loin de sa cabane. Il avait un dernier sourire béat aux lèvres tandis que ses yeux grands ouverts semblaient river sur son oeuvre ultime : un bosquet minutieusement taillé en forme de cygne. Je songea que Bastien, son remplaçant, n'égalait pas la ferveur du vieil homme à harmoniser et embellir l'espace floral.
Il soupira en écartant la mèche brune sur son front. Il délaissa son perchoir et enfila sa veste aux coudes patchwork.

« C'est toujours la même chose ! Les amis d'Estéban ne respectent rien. Encore une soirée où la pelouse sera martelée par des chaussures de ville dont les motifs creux des semelles imprégneront le gazon en d'empreintes incongrues », se dit-il.

Il se promenait maintenant dans le jardin, jetant des remarques acerbes à certains étourdis éméchés qui s'asseyaient à même la verdure. Il aperçut Julie à l'écart au fond du jardin. Elle était en compagnie de ce blanc-bec de Christophe, un grand brun avec un rire niais. Il allait détourner la tête lorsqu'il vit qu'elle repoussait les avances de son partenaire avec difficulté. Il se dirigea vers eux.

- Arrête, Christophe ! Je crois que tu as trop bu !

- Pas du tout, j'ai n'ai vidé que deux verres. Allez !

Il se pencha sur elle et ses lèvres rencontrèrent sa mâchoire car elle avait tourné la tête. Cela le mit en colère. Il serra ses bras un peu plus fort cherchant à l'embrasser à nouveau.

-Christophe, non !

Elle se retrouva libre tout à coup, tandis que Christophe gisait par terre, le nez ensanglanté. Ce dernier se releva, à moitié dessoûlé, et battit en retraite devant les poings rageurs de moi qui l'observait avec mépris.

Je fit face à Julie.
Elle le toisa d'un air hautain.

- Je suppose que tu es fier de toi. Je sais très bien tes sentiments à mon égard.

- Tu veux vraiment savoir ce que je ressens pour toi ? Alors, je vais te le dire.
Il fit un mouvement vers elle, un sourire désabusé aux lèvres.

Elle recula d'un pas.

- Je t'adore tu est mon amie, avoua-t-il d'un ton âpre. Oui, je t'aime malgré moi, mais je voudrais m'arracher cet amour du cœur pour le fouler, et l'ensevelir à jamais sous mes pieds.

Il l'attrapa par les épaules et écrasa sa bouche sous la sienne. Il l'embrassa à en perdre haleine pour la rejeter ensuite brutalement.

Elle tomba à la renverse.

- Je ne suis pas un de ces petits coqs stupides qui font le beau à ta cour.

Il se rua ensuite vers la sortie tandis qu'elle se remettait debout, le visage livide, les lèvres tremblantes.

Deux mois suivant, il fêtait ses 21 ans. Mon père lui avait proposé de célébrer dignement cet événement a la caserne.

- Oui merci papa !!!

Mon père avait insisté. Chaque année, il me posait la même question et obtenait invariablement une réponse négative.

« Cette histoire avec Éléonore finira bien par s'estomper, un jour ou l'autre. D'ailleurs, je devrais avoir une petite conversation avec ma blondinette ».

Mes fréquentations et mon attitude oisive depuis son refus de continuer les études me commençaient à m'inquiéter un peu. J'avait, selon mes propos, de nouveaux projets pour la rentrée.

« Enfin, elle a rompu avec ce bon à rien de Joachim, c'est déjà cela. J'attendrai donc la rentrée de septembre pour prendre des mesures. »

Sur cette décision philosophe, je suivit des yeux Kevin qui regagnait la caserne.
Pour mon anniversaire, j'avait décidé de recevoir à la caserne quelques amis, principalement des hommes, autour d'un repas intime, sans chichi. Parmi eux, se trouvait mon ami Kevin. Il était accompagné de Christophe et Loan et puis aussi Éléonore.
Tout au long du repas, je remarqua que Julie était très éprise de Christophe. Elle ne l'avait pratiquement pas quitté des yeux.

« Finalement, les propos d'Éléonore s'avéraient. Julie jouait l'insensible, mais elle était véritablement conquise. Il y a du mariage dans l'air », songea-t-il, heureux pour son ami.

Après le classique gâteau d'anniversaire confectionné avec amour par le cuisinier de la caserne, il défit mes cadeaux et remercia chaleureusement les invités.

Ces derniers ne s'attardèrent point, la plupart travaillaient tôt le lendemain. Dans le chahut des bonsoirs, je les regardait s'éloigner sur le pas de la porte lorsque Éléonore fit demi-tour jusqu'à moi.

- J'ai failli oublier de te le donner.

Elle sortit de son sac à main un paquet enveloppé d'un papier à motif argenté enrubanné de vert.

- Tu m'as déjà offert le mini taille-crayon extincteur ! Serait ce le cahier assorti avec ?

- Oui, souffla-t-elle mystérieuse.

Et elle l'embrassa furtivement sur la joue avant de s'enfuir pour rejoindre Kevin qui l'attendait plus loin parce que fallait ramener madame au foyer des jeunes.

Je referma machinalement la porte, gagna sa chambre et s'assit sur le lit. (dans la caserne)
Je retourna le paquet dans mes mains pendant de longues minutes, puis le posa sur le chevet du lit. Il me resta encore quelques instants à l'observer. je reprit ensuite le paquet soigneusement emballé et d'un geste brutal, tira sur le nœud vert et déchira le beau papier.
Il demeura interdit quelques secondes, puis ses doigts tremblants tracèrent les lettres dorées du cahier écorné.

Ces mots semblaient me narguer.
J'avait les mains moites.
Je souleva la couverture au même rythme que le battement de son cœur. La photo qui me surgit me causa un choc.Je feuilleta avec plus de vivacité les pages suivantes et découvrit d'autres photos, représentant le même homme à différentes époques.

Je referma sèchement le cahier et le rouvrit à nouveau.
J'en dévora toutes les pages dont la première remontait à 16 ans. Une écriture féminine dévoilait, jour après jour, un amour ardent pour cet homme dont le portrait illustrait chaque passage. A la dernière page, elle avait inscrit :

Cabane du vieux pécheur - Minuit - Ce soir.

Je consulta ma montre avec fébrilité. Il était un quart d'heure avant l'heure du rendez-vous. Je courut comme un fou au dehors et traversa la petite clairière qui menait à la cabane. Le froid de la nuit me mordait le visage mais je n'en avait cure car j'était en sueur. 

Lorsque j'aperçut la chaumière, je m'arrêta brusquement et avança d'un pas ralenti jusqu'à l'entrée.

Je poussa la porte lentement. Un feu crépitait dans la cabane. Elle était assise sur un tapis mendiant. La lueur des flammes jetait des arabesques bleutées sur sa peau, faisant miroiter la blancheur de son corps totalement nu offert à sa vue.

Je m'approcha doucement. Elle avait les yeux levés vers lui, un bouton de rose blanche planté au coin de l'oreille droite. Dans son regard, il lut le plus tendre des aveux, celui dont elle avait noirci les pages de son journal intime :

L'homme de ma vie,
Il me déteste, il me hait
Si seulement il savait
Combien mes jours sont remplis de lui
Combien de fois j'ai pleuré
Parce que mon cœur exalté
A souffert de ses regards chargés de mépris
Pour des gestes incompris
Si seulement je pouvais
D'un brûlant aveu
Effacer cette tourmente dans ses yeux
Et de lui me faire aimer.

Tandis qu'il s'agenouillait à sa hauteur, il sentit son cœur frémir d'un bonheur longtemps enfoui et qui rayonnait maintenant, aussi intense que le feu qui rougeoyait derrière eux dans la petite cheminée. Petite cheminée qui a ravagé la cabane de pêcheur.

Mon Amour, ma vie, mon bonheur...tout se résume en cet femme qui me comble chaque jour!!!

Ayant eu un parcours assez difficile & pour des raisons dont je ne citerez pas je me suis retrouvé en HP (hôpital psychiatrique)

Un midi en mangeant au réfectoire,
des nouveaux copains m'invitent a leur table, il y avait aussi la sœur de mon pote dont Eléonore mais je n'y avais pas encore prêté attention.

Le soir même je demande a tous si personne aurait une télécommande universelle et devinez qui en avait une??? 
Donc elle est venu dans ma chambre pour me régler ma télé et a partir de la on a un peu discuter et le lendemain on a énormément parlé des raisons qui nous ont amené dans ici...
De fil en aiguille on ne se quittait pratiquement plus... Et on se connais depuis la nuit des temps

au bout de 15 jours: le 2 février 2001 donc juste après ma sorti de l'hôpital psy
après avoir passé toute la journée avec elle , et devait partir travailler le soir et en me disant aurevoir je l'ai embrassé avant de emménagé dans mon appart.

La date et l'heure de la mairie fixée: 17 mars 2001 a 15h

Et bien sur l'église St Ouen qui suivra a 16h par le prêtre Bernard
Nous sommes entrain de préparer mon mariage en fait.

On va prendre les photos dans le parc des docks la ou se trouve des jardins un skate-park.

Apres les photos, nous irons a la salle derrière, le traiteur qui nous accompagnera tout le long du buffet
Elle est réservé avec le dj, Mike un vieil ami de longue date.
c'est eux qui s'occuperont de tout préparer avant notre arrivé,
il s'occuperont du vin d'honneur qui se fera dehors (j'espère avec le beau soleil)
et s'occuperont du service.. bref tout

Bien sur sa a un cout c'est pour cela qu'on le fera que samedi et non 2jours

Il y a une petite salle dvd pour les plus petit et une pièce bébé ou on installera les lit parapluies

ralala hâte d'y être!!!! Puis les témoins de moi

Tout d'abord mon frère François 11 ans et mon ami Loan 21 ans. (François tu peu être fière de toi, même si tu nous a quitté trop tot)

Les témoins de ma femme seront: Sa belle cousine Valérie et son cousin François.

on a même le menu

Voici le menu:

Entrée froide
Toute les terrines et salades

Entrée chaude

Croustade de volaille
Saint jaque
avocat jambon

Sorbet
des verines

Plat principal
Pintade a la forestière
crêpes bretonne

poulet rôti

cotes de porc

Légumes
Galette de pomme de terre
Haricot vert
Tomates provençales

salade de fromages (Babybel pour les enfants)

et la pièce montée

Tout le monde ne sera pas d'accord alors on a un deuxième surtout pour les enfants

Après 17 ans d'amitié...2 ans de couples...1 ans et demi de préparatifs ...nous voila unis pour la vie !!! Et quand je dit à vie c'est pas une plaisanterie, fallais que monsieur Oliver décide lui aussi de faire l'idiot, tu est le jour de notre mariage ! Tu la pas gâchés mais un peu comme même

Une journée MAGNIFIQUE !!!!!!!!! riche en émotions !!! ce fut merveilleux j'ai pas d'autre mots !!!

J'aime ma femme plus que tout et je suis heureux !!!!

Ce fut un super mariage jusqu'à 22h ou Eléonore avais mal au ventre et 30 minute après ce fut encore plus beau !

puis mon fils naquît par grande surprise le 17 mars 2001 à 22h30, moi j'ai 21 ans et ma femme a 18 ans. Oliver, euh comment tu dire mariage réussi, on ta baptisé le même jour, ton parrain est tout simplement Alexandre Lecannard qui lui a l'époque avais 7 ans à l'époque et oui...

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