Chapitre 17 : Triplés 14/07/2017

Vous êtes nés le 14 juillet 2017 a 21h15, pour Ethan, 21h20 pour Léane et 21h45 pour Bastien oui le dernier a sortir et en plus il voulez pas sortir tout de suite mais maintenant c'est le premier a faire les bêtises. Et cette été la j'avais accueilli le petit cousin de Léo mais il a fait des bêtises.

9 septembre 2017 8h30 ça fait une semaine que je suis chef de la caserne de mon père (si quand je je vous ai dit pressé d'avoir la caserne de mon père voila le résultat à mes 37 ans j'ai la caserne pourtant je suis des sapeur-pompier depuis 20 ans maintenant).Bref c'est pas tout.

Les heures de cette journée débutaient ordinaires, voire on ne peut plus banales. Aussitôt la sensation d'éveil, j'avait pris l'habitude de se lever. En effet, toutes évidence s'avéraient contre-productives. J'avais appris de ses dernières tentatives que les quelques minutes grappillées dans ce lit si douillet ne l'amenaient qu'à récolter une migraine qui ne s'égrènerait qu'en fin de journée. 

Au radar, j'enfile mon peignoir, mes chaussons et ma journée démarre. Une journée marathon comme c'est le cas pour beaucoup de pères qui travaillent. Préparer le petit déjeuner pour les 14 ogres qui lui tiennent lieu d'enfants : des tartines, des tartines et encore des tartines. Des montagnes de tartines. Ça l'exaspère de devoir tartiner autant dès le matin. Vite je saute dans ma tenue prévue la veille bien sur.

met un peu de gel sur mes cheveux et rejoint les enfants pour déjeuner.

Brossage de dents on range, on nettoie la table, les manteaux, chaussures, cartables et c'est partit. je claque la porte, presse son petit monde et dépose chacun à son école. C'est là que commence le trajet vers son travail. 

J'ai décide d'y aller en voiture depuis quelque temps. J'aime ça au début : moins de stress qu'à pieds, le temps de réfléchir ou d'écouter de la musique. Mais maintenant j'en a assez de faire le même trajet bruyant, pollué, encombré tous les jours.

 je fini par le détester ce trajet. Enfin j'aperçoit les hautes tours. De là je sait que je vais falloir mettre mes équipes à différents engins. Je ne suis pas du matin ; mais alors pas du tout du matin et quand j'arrive au boulot je n'est qu'une envie c'est de tous les bouffer, de leur aboyer dessus comme un chien enragé (un peu méchants pour mes hommes). Au lieu de cela il faut prendre sur soi et afficher un sourire convaincant, répondre aux questions qui m'agacent et avoir l'air de s'intéresser aux papotages à rallonge des pies du service de ma secrétaire qui raconte sa life.

-Tarawa ! Dit Mélanie la secrétaire

En ouvrant la porte de mon bureau, je suis soulagée de constater qu'elle est la première. Le blanc quasi immaculé des murs réverbère le flot de lumière qui entre par les trois grandes fenêtres. Les locaux sont neufs bravo papa toutes la caserne est refaite a neuf, c'est agréable de travailler dans ces conditions. 

Le gradé du jours n'est pas encore arrivé. Non pas que ne l'apprécie pas, cependant comme je ne suis pas du matin, j'apprécie de n'avoir pas à faire de politesse si tôt. J'accroche ma veste en jean sur ma chaise.

J'allume mon ordinateur étrange mes affaires le temps que la machine se lance. Première chose pendant ce temps : se faire un café. Un peu de réconfort pour se lancer. J'aime ma vie. Et je la déteste aussi.

Je suis pétrie de paradoxes. Je ne sait pas pourquoi. C'est comme ça. Je suis comme ça. Ça n'est pas faute d'avoir cherché pourtant. Mais à 37 ans et je commence à se résigner et à assumer. J'ai un travail intéressant même si tout n'y est pas parfaitement à mon goût, une femme qui l'aime, des enfants que j'adore 14 même. 

Une vie où l'argent manque pas, mais plutôt confortable quand même. Un train-train bien rodé, agréable. Pourtant je suis pas content, même pas heureux quelques fois. Je rêve d'autres choses. De tant d'autres choses...Cette vie confortable l'ennui parfois terriblement, et la plonge dans des rêveries sans fin sur des vies fantasmées d'aventures héroïques, de liaisons outrageuses et de missions dangereuses (pourquoi les rêver alors que je suis déjà dedans être pompier).

La même caserne que mon grand père cette même caserne est né en même temps que les motos (bécanes peut être ou mobylettes) à la BSPP.

 Les camions que mon grand père a eu

Celui de mon père

celui que moi j'ai eu, bon okay c'est un jouets je l'ai encore mais dans une vitrine.

Et celui que mon fils connais, et que moi je conduis maintenant

bref ils y a eu des nouveautés entre 1970 à 2017. 11 ans après que mon grand père a eu la caserne neuf je suis venu au monde avec mon frère Samuel bref la longue vie de cette caserne je suis 3eme du nom à avoir la caserne. 

Toujours les mêmes, qui ont décidé qu'ils sont ses amis. Enfin ils veulent faire d'lui une « pseudo-copain » moulée à leurs façons de faire sous peine de s'attirer leurs foudres au moindre écart de comportement.

Les règles de conduite : on doit toujours manger ensemble, faire des cachotteries, cracher sur le dos des autres : ceux qui ne sont pas assez bien habillés, ceux qui ont des pellicules, ceux qui ne sont pas assez sociables, ceux qui ne se lavent pas à la bonne heure (apparemment se laver le soir c'est sale, et ça se voit, ça laisse une odeur de nuit, de transpiration...) 

j'ai interdit ça dans la caserne ça pour nom "faute de trouble" pourquoi se nom a cette règle, si on a des courses à faire on doit les faire ensemble, ne jamais s'éclipser sans prévenir, faire des comptes-rendus de ses week-ends tous les lundis matin ils faut qu'une de mes équipes fasse les courses de la caserne, raconter toute sa vie privée et surtout écouter celle des autres, dans les moindres détails, même ceux qu'on a le moins envie de savoir et tout ça à l'heure du repas.....

Le moment préféré de moi, ce qui me réconcilie avec la vie, c'est quand je sait que ma journée est finie, que je vais pouvoir récupérer mes petits et mes grands et être avec eux. Mais la on entre dans la deuxième journée de moi. 

Autant j'adore retrouver mes enfants, autant je ne rêve que de les voir au lit une fois que je les a récupéré. Pas tant qu'ils soient fatigants (même si c'est le cas réellement) mais c'est toute cette logistique à gérer et ce repas du soir qui n'en fini pas, des ogres vraiment ces enfants c'est affolant de manger autant. Tout ce que fait chaque jour de ma vie lui demande des efforts.

 Rien n'est naturel chez moi et moi ne souhaite qu'une chose du moment où j'ouvre les yeux le matin, c'est de se retrouver seule le soir dans son lit ou avec sa femme devant un film en mangeant un truc que j'aime. 

Parce que dans ces moments là je ne me force pas. Je sent enfin apaisé. Je n'est pas obligée de faire semblant ou de se contraindre à faire des choses. Alors au travail c'est à ça que je pense quand j'en est vraiment trop marre. À ces moments de solitude où je sera chez moi, tranquille

- Sans personne pour l'embêter.

comme je dit souvent, trop souvent d'ailleurs... 17h30. J'enfile ma veste mes des Converses , lance un

-Bonne soirée à demain !

à mes équipe et je file rejoindre ma voiture. Je ne croise pas grand monde à cette heure-ci dans le parking. Dehors la nuit commence à tomber, il fait froid et une masse de nuage gris encombre le ciel.

Je m'engage sur la route que emprunte pour rejoindre la rue un niveau plus bas. Le vent souffle, glacial. je m'emmitoufle dans ma veste, fatiguée par ma journée, par l'idée du trajet à venir et de ma deuxième journée à entamer.

 La rue est déserte et impressionnante avec ses arbres qui répercutent les gémissements du vent. Soudain au détour d'un bâtiment surgit un homme. De taille moyenne, engoncé dans un épais manteau, la tête couverte d'un bonnet de laine noire, il semble agité. Il m'aperçois, hésite un instant puis se dirige vers moi d'un pas décidé. 

En le voyant arriver je sent mon cœur s'accélérer, la peur de l'inconnu raccourci son souffle, mais je reste immobile, ne cherche pas à fuir, à crier ou a l'éviter. Je suis est comme fasciné par cet homme qui se précipite vers elle. Il est sur moi en quelques secondes, l'empoigne par les épaules et dans un souffle rauque s'adresse à moi :

- Esteban ? Tu es bien Esteban? C'est toi qui m'a appelé n'est-ce pas ? Je suis venu tu vois. Maintenant il est temps, tu ne peux plus reculer. Prends ça. Dépêche toi ! Je sens qu'ils ne sont pas loin. Ils arrivent. Fais vite et surtout quoi qu'il se passe n'oublie pas : tu as choisi !

Il fait sombre, je suis pétrifiée je ne voit pas le visage de l'inconnu, ne comprend qu'à demi ce que ses lèvres lui murmurent dans un souffle.

- Je..je...oui.. mais...

et je n'en dit pas plus, je sent soudainement pénétrée par une violente douleur, sent ma tête peser plus lourd sur mes épaules et mon corps basculer sans pouvoir le contrôler. Le monde tourne autour de moi dans un halo bleuté puis s'éteint.

-Bip bip bip !

Raaa encore ce maudit réveil ! Ça ne s'arrêtera donc jamais. Attend on est pas dans ma chambre, ni dans ma voiture mais a l'hôpital

J'ai à l'impression d'avoir un tambour dans la tête.

-Quel jour sommes-nous ?Je me dit

J'ai essaie de rassembler mes pensées. Samedi oui nous devons être samedi. Éléonore et les enfants son absent, ils sont partis chez ma belle-mère la veille à la sortie de l'école. Oui mais pourquoi n'en a -t-il aucun souvenirs ? Et pourquoi je me souvient pas de sa fin de soirée ? Il me reste rien en mémoire que d'avoir quitté mon travail, puis...plus rien...si ! Un homme ! Que lui voulait-il ? Ma tête me fait mal. 

- Ah monsieur vien de se réveillé, très bien, savez vous ou somme nous ? Dit un médecin

- Pas chez moi ! Dit je.

- En effet, la vous êtes à l'hôpital, des jeunes vont on vu inconscient au volant de votre voiture ce matin, ils on appeler les pompiers et vous êtes arrivé ici. Dit encore le médecin

- Ce matin ? Demandais je.

- Oui, ce matin quand vous vous souvenez de la dernière fois et pour votre identité aussi parce que nous avions rien trouvé dans votre voiture. Rajouta le médecin.

- Mon téléphone il est où faut que je prévienne la caserne que je suis pas au boulot ! Dit je.

Le médecin lance un regard a l'infirmier qui venez de rentrée dans la pièce.

- Monsieur, quel caserne que l'on puisse contacté quand vous étiez présent, mais il faudra en parler au gendarmes vu qu'ils on lancé une enquête.

- Ménilmontant, mais pourquoi une enquête ? Dit je

- Vous aviez eu une blessure par balle dans l'épaule gauche se qui aurais pu vous tué... Dit le médecin.


Léane 7 mois en haut, Léane bientot 5 ans en bas !

Bastien 8 mois en haut, et Bastien a l'école en moyenne section donc bientot 5 ans aussi


Ethan 18 mois en haut, et Ethan bientot 5 ans et Diana 5 jours !

Diana qui va bientot avoir 4 ans en fin d'année 2022 !

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