Partie 88.

" Mon coeur... tant fais beaucoup trop franchement t'es faux. Mec, t'es faux ! Et moi, je suis folle de nous... donc fuck les ennemeies qui veulent me killer ! Tu es le seul et l'unique que je cherchais. Et ce mec-là, je l'ai trouver. A mes cotes, c'est celui qui me faut...je suis tombé amoureuse de son floww... "

Je m'observe dans ce miroir où le passée et le futur s'entrechoquèrent. Tout à changer chez moi que ce soit niveau mentale ou niveau physique excepter une seule chose : mon âme. J'ai beau avoir tout changer chez moi je reste la même. Je suis juste une simple fille au passé tourmentée et à l'avenir incertain.

Un nouveau poids se forme dans mon ventre mélangée à l'angoisse et au devoir. Est-ce que ce que je m'apprête à faire est le bon choix ? Vais-je le regretter ? Et surtout est-ce la dernière fois que je verrais un être cher. Tout est confus... mais pourtant tout à l'air si simple.

Je me senw enlacés par deux bras puissants autour de ma taille. C'est fou l'effet qu'il me fait quand il est près de moi surtout quand il me dépose quelques baisers près de mon cou.

Lui : Détends toi, Mia. Tout va bien se passer. Je te le promets,
chuchote-il près de mon oreille.

Moi : Ne tiens pas des promesses que tu ne peux pas tenir.

Il me fixe à travers le miroir même comme ça il réussit à me procurer des frissons.

Lui : T'ai-je déjà mentis une seule fois ?

C'est vrai que Youssef ne m'a jamais mentis. Il m'a toujours dit les choses cash sans passer par quatre chemins. C'est une des choses que j'aime chez lui.

Moi : non.

Lui : Voilà. Aie confiance en moi. À deux, on est toujours plus fort. Je veux que tu sois forte. Je serais là pour te protéger. Tout le monde sera là pour te protéger.

Moi : Et vous ?

Lui : On est une famille. On se protège les uns des l'autres et surtout on abandonne personne. T'en fais pas pour nous.

Je lui souris.

Moi : Tu as raison.

Il me sourit à son tour et me retourne face au miroir.

Lui : Regarde.

Moi : Quoi ? Je vois juste toi et moi entrain de sourire comme des mongoles.

Lui : Justement il n'y a que nous. Toi et moi. Youssef et Camélia. Et nos sourires expriment juste notre bonheur dont celui qu'on va connaître une fois cette histoire terminer. Insha'Allah.

Moi : Insha'Allah.

Je me retourne vers lui.

Moi : Prêt ?

Lui : Que si toi, tu l'ai.

J'acquiesce. Main dans la main, nous rejoignions les autres qui étaient prêt à démarrer. Je dis au revoir aux filles et les prévient de faire attention. Seuls les mecs et Soraya étaient de la partie.

Tout au long de la route, je n'arrêtais pas de penser à mes retrouvailles avec ma famille. Ils me reconnaîtront pas sous ma nouvelle apparence. J'espère qu'au fond je vais réussir ma vengeance. Y a rabbi plus on avance, plus j'ai peur.

Youssef pose sa main sur ma cuisse.

Lui : N'ai pas peur. Je suis là quoi qu'il arrive. Je ne le laisserais jamais te faire du mal.

Il ne me lâche pas du regard.

Moi : Merci Youssef.

Je dépose un baiser sur sa joue ce qui lui arrache un sourire. On continue de rouler jusqu'à ce qu'on arrive devant un vieille entrepôt abandonner dont l'adresse donnée correspond. Nous descendons tous en même temps et on se regardent chacun notre tour.

Imran : Vous êtes prêts la miff ?

Belka : Toujours.

Mariano : Maissa ?

Nous nous regardons Youssef et moi. On s'est comprit.

Youssef : C'est partie ! Allons s'occuper du cas de ce pd.

Mariano : Soraya reste dans la voiture au cas où.

Soraya : D'accord juste attend deux secondes.

Elle sort un sac à dos du coffre et me le balance. Je l'attrape au vol.

Moi : C'est quoi ?

Elle : Au cas où ça dégénaire. On ne laisse pas de trace.

Je regarde Youssef qui me fait signe que tout ira bien encore une fois. Et c'est ensemble que nous entrons dans l'entrepôt. Je remarque direct mon cousin Ryad au premier plan. Mon dieu ! Qu'est-ce qu'il avait changer en dirait que le temps la rattraper. Il paraissait froid et dangereux. Ça me fait froid dans le dos. Il n'était pas le même Ryad que je connaissais. Et il n'était pas seul. Il était accompagnée de Sabri, Imed, Ayoub, Ilyass, Marwan, Mehdi et Nassim. Ils étaient tous plus beaux les uns que les autres. Des flots d'images du jour où je les ai quittés reviennent à la surface pourtant je garde mon objectif en tête : détruire Younes qui ne semble pas être présent ni Farès d'ailleurs. Sûrement un de ses stratagèmes. Je jète un coup d'oeil à Youssef qui me comprit de suite. Tout se passait comme prévu.

On se rapproche d'eux à la limite du face à face chacun en se mitraillant du regard. Je fus aussi heureuse qu'il ne met pas fait de commentaire. Pourtant, je sentais qu'ils me détaillaient tous de la tête au pieds en me jetant des regards noirs normal ils connaissent Maissa que de nom et non de vue enfin plutôt juste d'après les rumeurs. De loin, je remarque une malle par terre sûrement là où se trouve les codes..

Ryad : Youssef, Imran , Mariano, Moha et Maissa accompagnée de vos hommes.

Merde Ryad ! Comment on a fait pour se retrouver face à face en étant ennemis et non plus cousin-cousine. Cette scène qui s'affichait devant mes yeux me fit un pincement au coeur tout comme ça trahison en choisissent mon frère.

Imran : Tu connais nos blazes. Ça fait plaisir.

Ayoub : Alors c'est elle.

Ça sonne comme une affirmation. Oui, moi, Maissa et non plus Camélia.

Ryad : A ce qu'on dit. La célèbre Maissa la femme fatale en personne.

Je lui lance un regard noir. Il ne faut pas que j'oublie qui je suis et pourquoi je fais ça.

Moi : Bla-bla-bla je sais qui je suis, merci beaucoup. Maintenant, où sont mes codes qu'on en finisse. J'ai autre chose de prévu.

Mehdi : Tu t'es pris pour qui ?

Cette enfant reste toujours insolent.

Moi : T'as boss qui d'autre. J'ai un cartel à diriger et non une crèche.

Il fit un rire nerveux. J'avoue avant jamais j'aurais osé parler à Mehdi comme ça alors que je le considèrais comme mon grand frère et lui comme sa soeur au même titre que Sophia.

Ilyass : Une kheba, tu veux dire.

Je reste figée. C'est pas la première fois que Ilyass m'insulte au contraire mais entendre ses mots que je n'ai pas entendu, il y a longtemps fut comme un électrochoc.

Moha : Parle bien à ma soeur, petit merdeux. Ce monde est trop dangereux pour toi va jouer au billes.

Ilyass : Répète.

Sabri touche Le Bras d'Ilyass. Il essaye de calmer la tension.

Sabri : Calme Ilyass. Parlons plutôt affaire, n'est pas Youssef ?

Je le regarde. Il ne cille pas d'un pool. On voit qu'il a l'habitude de ce genre de situation.

Youssef : Où est-il ? (En parlant de Younès) Il demande à ce qu'on se ramène mais ton ps de frère ne porte pas ces couilles pour venir ici.

Oui. Où est-il ? Ce n'est pas dans les habitudes de Younes de se cacher. Au contraire, il préfère foncer tête baisser dans le tas.

: T'as cru que j'allais pas voir la tête de mon ennemi juré et de sa salope.

Younes se détache du coin auquel il s'était caché tout le long. Je peux pas vous décrire la haine qui se propageait en moi à sa vue. Je le hais tellement. Youssef lui était plus que remonter. Je voyais de la haine, de la colère se dégager de son regard. Ça faisait froid dans le dos. C'est Younes le monstre en face de moi. Sa facette la plus sombre qui hantait mes nuits. Je retiens Youssef d'une main qui s'apprêtait à aller lui sauter dessus. Il me jète un coup d'oeil excéder par la colère. J'essaye de le rassurer.

Moi : Rentre pas dans son jeu, lui murmurais-je.

Il me lance un regard neutre. Younes lui rit à notre vue. Il a comprit ce que je lui es dit.

Younes : Pff comme ça on se fait calmer par sa pute.

Moi : Si, je suis une pute alors tu n'es qu'un zemel, dis en détachant mon regard de celui de Youssef pour fixer Younes droit dans les yeux. Si j'étais toi, je fermerais ma gueule. J'étais assez clémente avec votre petite protéger. J'aurais pu la laisser se faire violer et torturer finalement ça aurait été plus amusant.

Nassim serre les poings tandis que Mehdi et Marwan serre les dents.

Nassim : Ferme ta gueule. Personne touche à ma femme.

Marwan : Je te permets pas de parler de ma soeur.

Moha : Ni de la mienne, Marwan. Alors reste à ta place.

Imrân avance d'un pas. J'ai l'impression qu'on ressemble à des lions en cage prêt à se sauter dessus à tout moment.

Imran : On se calme. Dis-nous ce que tu veux Younes ? Tu sais qu'on veut les codes.

Younes : Tu parles des codes qui sont dans la malle.

Brams : Non on parle de celle qui se trouve dans ton cul.

Sabri : Tg. On sait ce que vous avez fait. C'est oeil pour oeil, dent pour dents. On règle nos comptes ici et maintenant.

Il lève son arme et Brahms réplique de suite. Ilyâss allait faire de même mais Sabri le stop d'un geste. Youssef intervient.

Youssef : Alors je crois qu'on a pas trop le choix.

Younès : Vous ne l'avez jamais eu.

Moi : Ils ne connaissent ni le choix ni la patience n'est-ce pas, Younes. On m'a dit que tu as une autre soeur, Camélia.

Il fronce encore plus sourcils et serre les poings. Je me rapproche de lui. J'entends le bruit d'un chargeur. Je lève les mains. Je ne bouge plus mais pour autant je continue ma tirade.

Moi : J'ai touché un point sensible.

Younes : Parle pas d'elle, grommela-t-il.

Moi : Tu veux pas que je parle du fait que tu l'as battais ou qu'elle s'est taillé parce que tu ne voulais pas qu'elle se marie avec ton meilleur ami? Farès, je crois.

Il enlève rapidement le gun qui se trouvait derrière mon dos pour le mettre entre mes deux yeux.

Lui : Ferme ta gueule.

Moi : Ta cru que tu étais le seule à ne pas être accompagnée. Mes hommes encerclent non seulement l'entrepôt mais aussi tes hommes qui sont dans un rayon de plus de 10 km. Tu es encercler.

Il me regarda avec haine il sait que j'ai gagné même s'il me descend.

Lui : Jamais.

Youssef : Rend toi à l'évidence. Tu as tout perdu Younes. Ton
bissness, ton argent et ta soeur. Echec et mat' !

Younes : Ma soeur est morte. Parle pas des mort. Il ne reviennent jamais à la vie.

Je retiens mes larmes. C'est fini, j'ai plus de coeur. Adieu, Younes !

Moi : Les apparences sont parfois trompeuses, Younes.

Il fronce les sourcils avec un air incompréhensible.

Moi : L'heure de la vengeance à sonnée, dis-je sans mon accent.

Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir je lui fou un coup de poing dans la gueule comme celle qui m'a fait avant que je quitte tout. Il relâche sa garde avec un cri de rage. Je lui dérobe son arme.

Youssef : Maissa sort vite d'ici !

Et il fonce récuperer la mallette où derrière moi les bruits de coups de tire retentirent. Je saisis à temps la mallette et me cache derrière une cargaison où je retrouve Moha à mes cotés. Les autres était dispersées dans l'entrepôt. Je l'ouvre et y découvre les codes. Parfait ! On a enfin réussis. À l'heure qui est, les hommes de Mariano ont dû trouvé le reste des codes dans la villa de Younes. Il faut vite qu'on se casse d'ici. Moha prit ma main et on se dirige vers la sortie. Je le suis donc tout en faisant attention aux tirs et aux balles perdus. Cependant, Mehdi apparus et nous barrent ainsi le passage.

Lui : Tu ne vas pas ressortir vivante, Maissa.

Moha lève son arme mais trop tard...deux coups partir. L'un venait de Mehdi, l'autre de moi. La scène s'est passé très rapidement. Sans que je comprends quoi que ce soit, je vis Youssef se mettre devant moi. Et la balle le transperça.

Moi : YOUSSEF NOOOOOOOOOOOOON !!!

Je m'empresse de compresser la plaie abondante qui s'écoule de son épaule. Il lâcha une grimace. Et c'est à ce moment-là que la haine et la culpabilité m'envahirent. Il s'est pris une balle à ma place. Il m'a protéger. Je relève la tête et vis mon ennemie à terre. Une tâche rouge recouvre petit à petit tout le t-shirt à Mehdi au niveau de son ventre. Son regard était si vide tandis que le mien exprimait toute la haine du monde. Il s'écroula à terre. Je pouvais entendre le cris étouffer de Marwan derrière moi qui cours près de son frère.

Qu'est-ce que j'ai fais ? C'est la seule question que je me répète sans cesse. Je ne bougeais plus d'un poil. Je regarde tout simplement la scène comme si c'était un film d'horreur mais les cris de Youssef et l'effet qu'il me secoue me rappelle à l'ordre.

Lui : Oh Mia ! Vite on bouge de là.

Je secoue la tête en réponse et le suit comme un robot. Il prend de mes mains la mallette s'attendant que je pourrais la lâcher d'un moment à l'autre. On se dirigea vers la sortie malgré les coups et les tirent qu'ils fusent de partout.

Au loin, Belka essaye de garder la sortie ouverte malgré les ennemis qui viennent l'attaquer toutes les 5 minutes. Arrivée à sa hauteur, un homme se met sur notre chemin et pas n'importe lequel, Marwan avec le t-shirt taché de sang. Il me regardait avec un regard qui me faisait froid dans le dos.

Marwan : Je vais te tuer, salle pute !

Il s'apprête à foncer sur moi mais Youssef handicapée par son épaule intervient jusqu'à que je réalise enfin qu'il fallait que j'agisse. Je passe par derrière Marwan et le frappe avec le crosse de mon arme de toute mes forces ce qui le fit évanouir. Youssef me remercie mais je sens qu'on me retourne violament et bim ! Je me reçois une bonne patate dans la gueule. Je tombe sur mes genoux geignant de douleur et cracha du sang. Je relève la tête et découvre Younes en colère.

Younes : Prépare toi à mourir !

Il braque son arme sur moi mais Youssef fonce sur lui essayant de lui enlever son arme quand une voiture les percutent tout les deux. Walid en sort et aide Youssef à se relever tandis que Younes essaye de reprendre les esprits. Foued prends les codes avant de remonter en voiture. Au même moment, les tirs qui fusaient à l'extérieur nous forces à nous repliées.

Je regarde Foued tandis que Walid hisse Youssef toujours secoué par le coup.

Moi : Partez ! Je vais essayer de les fuir dans la fôret c'est moi qu'ils veulent. Envoyer une voiture sur l'autoroute que je peux rejoindre. Ok ?

Foued : C'est mort. Tu vas te faire tuer.

Moi : Je vous rejoindrais.

Un autre tir fuse et éclate la vitre de la porte côté conducteur.

Moi : Partez.

Il me regarde quelques instants avant de monter et de partir. Je pouvais voir Walid qui s'excitait sur Foued parce qu'il m'a laisser. Je tourne la tête. Des hommes dont Sabri aidait Younes à se relever tout en criant aux autres de me capturer. Et sans plus attendre, je cours jusqu'à m'engouffrer entièrement dans la forêt.

Au bout d'un moment, je n'entendais plus de cries, plus de bruits d'armes. Je pense que j'ai réussi à leurs écchapper. Je trébuche sur une branche m'écroulant entièrement au sol. J'essaye de me relever avec difficulté en m'aident d'un arbre pour me redresser. J'observe celle-ci est impreniener de sang ou je distinguait l'empreinte de mes mains. Elles étaient entièrement recouverte de sang mais ce n'était pas le mien. Mes pensées se dirigerent vers les garçons. J'espère qu'ils s'en sortent de leurs côtés. S'ils leurs arrivèrent quelque chose je me le pardonnerais jamais.

Je comptemple mes mains. J'ai fais couler du sang moi aussi. Comme Youssef me le disait, quand tu tues, tu n'es plus la même personne. Mais j'ai fait ce que j'avais à faire même si je suis une meurtrière. C'est oeil pour oeil, dent pour dents dans ce milieu.

J'ai mal à la tête. Je passe ma main sur mon front espèrent apaiser la douleur de celle-ci. Lorsque je me rappela du sac que Soraya m'a remis, je décide de l'ouvrir pour y trouver l'étui de mes lentilles et une peruque que j'enfilla aussitôt. Le masque de Maissa enlever, je referme le sac.

Apres m'être relever, j'observe du coin de l'oeil la zone et vis une pente à gravire. Cependant, j'entendis derrière moi le bruit d'un cliquetis. J'étais cerné. Je garde le visage toujours face à l'arbre tandis que mon ennemi se trouvait derrière moi.

: Qui es-tu ? Et que fait tu ici ?

J'écarquille les yeux au son de sa voix. Mon coeur battait tellement vite. Mes mains tremblaient. Pleins de souvenirs remonte aussitôt à la surface. Non pourquoi, c'est toi Farès ! Au moins il ne m'a pas découvert en tant que Maissa.

: T'es du gang de Youssef !! Retourne toi et poses cette arme !

Je m'exécute. Je dépose mon arme mais je ne me retourne pas. Il faut vite que je trouve un moyen de partir au plus vite.

: J'AI DIS RETOURNE-TOI !

Il me retourne brusquement face à lui et se fiche en voyant mon visage.

: C...camélia ?!

Mon dieu ! Qu'est-ce qu'il est beau avec sa barbe ! Bref trêve de baliverne. Je profite de son état et lui enlève son arme des mains. Je la récupère au vol et lui fout un gros coup dans les couilles. Résultat, il se plie en deux tandis qu'au même moment une voiture surgit en haut de la pente. C'était celle de Samir. J'escalade en vitesse. J'entendais derrière moi ces cris qui m'appelait.

Arrivée au sommet, je m'aggripe a la main d'Imran me tendre sa main et me hisse vers le haut. On se refugie dans la voiture et on part loin de cette enfer.

Dans la voiture, je me rémémore le visage de Farès enfin l'expression quil affichait comme s'il avait vu un mort et le revoir je dois dire ne m'a pas laisser indifférente. J'étais complètement perturbée tout comme mes retrouvailles avec ma famille m'avait chamboulée.

Imran me jete un coup d'oeil dans le retrovisseur où a côté de lui se trouvait Samir lui aussi dans un salle état.

Imran : Ça va ?

Que répondre ? Non, je n'allais pas bien, Imran. J'ai revu mon ex. L'homme qui m'a brisé le coeur et que j'ai abondonnée, il y a 9 mois de cela.

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Je me passais en boucle la scène dans ma tête me demandant si c'était bien lui mais c'est lorsque l'on s'arrête devant la villa que je reviens à la réalité.

J'enlève ma perruque avant de sortir de la voiture le regard vide n'attendant pas Imran et Samir trop perturbée parce qui s'est passée. Lorsque je rentre dans la villa, la première chose que je vois c'est Youssef qui se fait soigner par Yanis avec l'aide de Soraya. J'aurais dû me douter qu'il allait être présent. Youssef, lui se laissa faire comme s'il ne craignait pas la douleur. C'est impressionnant ! Quand il me vit, il se leva du canapé à peine où Soraya venait de finir de le recoudre. Il s'approche de moi et mit ses deux mains sur mon visage. Il semblait m'inspecter.

Moi : Je n'ai rien, dis-je d'une voix monotone.

Il me fixa toujours pas très convaincu. Il me connaît. Il sait qu'au fond ça ne va pas. Je lâche mon regard du sien descendant jusqu'à sa blessure. Tout ce sang me fit rappeler celui qui s'écoulait du torse de Mehdi. Je me souviens de son visage, de son expression.

Les larmes vînrent à son tour. Tout est de ma faute, je ne voulais pas que cela se passe comme ça. Jamais. Youssef fronça les sourcils devant mon expression.

Moi : Je suis tellement désolé, Youssef...tout est de ma faute.

Je fonds totalement en larmes. Je ne peux pas être forte dans ces circonstances. J'ai tué Mehdi. Le frère de ma meilleure amie. Jamais, je ne pourrais me le pardonner. Youssef m'engoufra dans ses bras en me murmurant que ce n'est pas ma faute mais les larmes coulent toujours à flots. J'ai si mal. On entendait que le bruit de mes hurlements évacuant toute la rage que j'ai enfouie en moi. Plus je criais et plus Youssef me serrait dans ses bras. Personne n'intervient jusqu'à ce que je me calme enfin.

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Je suis dans ma chambre et je regarde mon reflet dans le miroir. Ce que je voyais ? Ce n'était plus moi mais une autre. Une partie sombre de moi qui a causé plein de dégâts en l'espace d'une journée. Je ne me reconnaissais pas que ce soit en bien ou en mal. Je hais ce que je voyais.

Les larmes flottait de nouveau tandis que Youssef qui était là depuis un moment m'observait toujours en fronçant les sourcils

Youssef : Camélia...

Mon prénom...ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas entendu. Je ferme les yeux savourant cette instant.

Moi : Aujourd'hui, j'ai tiré sur le frère de ma meilleure amie.

Je ré-ouvre les yeux.

Moi : Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Je suis qu'une meurtrière.

Lui : Chut arrête. Tu n'as tué personne, Mia. Tu m'as protégé. C'est de la légitime défense. Et il est dans le coma et non mort. Tu as eu ta vengeance même si on a pas tué ton frère. Et surtout on a eu les codes. Djibril finit de les décrypter et on a l'argent. Consentrons-nous sur nous deux, sur notre avenir ensemble. Notre nouvelle vie à deux.

En effet, Youssef m'a appris dans la journée que Mehdi a été transférée à l'hôpital. Il est dès à présent entre la limite de la mort et de la vie. Je devrais être heureuse de ne pas l'avoir tué sur le coup mais je ressentais que de la culpabilité. Je n'ose imaginer l'état de Sophia et de Marwan. Ils doivent être anéantie. Je me rends compte que j'ai dépassé les limites et que les conséquences vont être très lourdes.

Youssef à raison d'un côté j'ai eu ma vengeance même si je n'ai pas toucher mon frère. On a les codes. Je l'ai dépouillé de tous ce qu'il avait. Il faut que j'avance et Youssef est là pour ça. Il est mon avenir dès à présent. Je me retourne vers lui désemparée.

Moi : Youssef stp... partons. Je ne veux plus de cette vie, de cette vengeance. C'est trop dur pour moi même en revoyant Farès.

Il me regarde avec un air incompréhensible.

Lui : Attend tu as vu Farès ?

Moi : Oui, dans la forêt. Il m'a pas vu en tant que Maissa puisque j'avais mis la perruque à Soraya mais il m'a comme même reconnu.

Il passe les mains sur son visage et commence à faire les 100 pas.

Moi : Je suis désolé. Je sais qu'une partie de toi à du mal à accepter que je l'ai revu et je ne veux pas te faire souffrir par rapport à ça. Comprend-moi le revoir après ce que je lui es fais m'a totalement retourner. Je ne pensais pas le revoir maintenant ou plutôt si un peu. Youssef regarde moi.

Je l'arrête pour qu'il me regarde dans les yeux.

Moi : Ça ne change rien pour ce que je ressens pour toi. Farès est mon passé. Le fait de t'en parler et de ne pas te le cacher prouve que je veux définitivement tournée la page. Stp, ne me laisse pas. Je ne te mens pas quand je te dis que je veux construire mon avenir avec toi et que...

Sans que je puisse finir ma phrase, il me prit dans ses bras. Je resserre son étreinte chaleureuse et hume son doux parfum.

Lui : Pas besoin de te justifier. Je te fais confiance, Mia. Ok ?

Moi : Youssef ?

Lui : Oui.

Moi : Merci pour tout. D'être là et de m'aimer comme tu le fais.

On se détache de l'un de l'autre. En réponse, il dépose ses lèvres sur mon front pour y laisser un doux baiser.

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On descend et on retrouve toute la team au complet en bas. Les mecs étaient bien amochés avec leurs bleus et égratinures sur leurs visages. Je me rends compte bien trop tard que cette guerre n'était pas la leurs mais la mienne. Je m'en veux tellement de les avoir mêlée à cela.

Moha : Arrête.

Moi : De quoi ?

Lui : Ce qui s'est passée n'est pas de ta faute ni le fait que l'on soit blessée. Si on a tous choisit de te suivre, ce n'est pas que pour les codes mais parce que ta cause est juste.

Samir : N'oublie jamais que tu es de la famille Mia. Et dans une famille, c'est normal de protéger les siens.

J'avais les larmes aux yeux. Leurs paroles m'allèrent droit au coeur.

Moi : On arrête tout. Je veux arrêter cette vengeance. Aujourd'hui, j'ai fahi tué mon frère. C'est une souffrance assez lourde. S'ils vous arrivaient quelque chose, je me le pardonnerai jamais.

Walid se lève et me fit un câlin suivit des autres.

Lui : Ils nous arrivera rien, ok ?

Je secoue la tête.

Djibril : C'est ce que tu veux réellement ?

Moi : Oui, il n'y a rien d'autre que je puisse causé que ce que j'ai commis.

Imran : Qui est d'accord ? Moi, en tout cas, c'est oui.

lls levèrent tous la main d'accord de cette décision qui me semble la plus juste.

Moi : A une condition. Je veux rester, Maissa. Younes ne devra jamais connaître ma vraie identité.

Eux : On accepte tous ta décision.

Moi : Très bien. Partons tous. On mérite d'être heureux. Tous ensemble comme une vrai famille.

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Une semaine passe depuis les derniers évènements. La villa était placé sous-surveillance désormais. De plus, Youssef se remettait de ces blessures comme s'il n'avait rien eu. Yanis avait validé le fait que nous pouvions enfin voyager de nouveaux vu que nos blessés étaient totalement guérie. Nous avions préparer toutes nos affaires chacuns prêt à recommencer une nouvelle vie et à profiter une dernière fois une soirée en Espagne.

Malgré cette nouvelle euphorie de notre nouvelle vie, je repensais toujours à ceux qui s'est passé. Comme Youssef a dit, on est rongé par les remords. Et puis, quand tout ceci devient ton train quotidien, on essaye d'apprendre peu à peu à vivre avec même si je me remémorais sans cesse le visage de Mehdi. Cependant, une part de moi à peur que ça me nuise petit à petit et change à tout jamais celle que je suis réellement mais je peux compter sur le soutien de Youssef et des autres pour m'aider à ne pas perdre pied.

Leila : C'est fini regarde toi.

Sirine : Tu es magnifique.

En effet, je le suis. Je vois le reflet d'une femme forte et belle dans sa robe blanche qui doit cacher ses cicatrices et démons les plus enfuies.

Moi : Merci beaucoup les filles.

On toque au même moment, c'était Bram's.

Lui : Je peux vous l'empreintez ?, demanda-t-il tout en ne pouvant se détacher du regard Leila qui lui adressait un magnifique sourire.

On sourit. Leila et Bram's étaient enfin en couple mais continuait toujours de se disputer comme si c'était des enfants de 8 ans. C'est ce qui fait leur charme.

Sirine : Moi aussi, je vais rejoindre le mien. A toute suite !

J'acquiese et elle part me laissant seule avec Soraya. Les autres étaient déjà avec les mecs.

Soraya : Comment tu te sens ?

Moi : Prête à mettre tout ça de côté en oubliant mon passé.

Soraya : Mais pas qui tu es. Tu ne peux pas oublier ton passé, Mia. Il fait de toi ce que tu es. Il faut juste que tu apprennes à vivre avec tes cicatrices même si les plaies sont toujours ouvertes. C'est ce que je dis à Sirine.

Je la regarde bizarrement.

Moi : Sirine ? Ta cousine. Notre Sirine ? Pourquoi elle veut oublier son passé ?

Elle fit les gros yeux devant mon interrogatoire. Elle avait l'air de ne pas savoir quoi répondre devant mes questions.

Soraya : C'est...disons...compliqué. Mais c'est pas ça l'important, j'ai une nouvelle pour toi. Yanis m'a dit que Mehdi est vivant. Il vient de se réveiller ce matin. La balle n'a pas toucher ses organes ce qui est un miracle.

Je souffle de soulagement. Mon dieu ! Moi qui croyait l'avoir tué. J'avais limite les larmes aux yeux. Je remerciais le ciel de l'avoir épargner mais je craignais en retour des représailles de Younes. Heureusement que nous partons demain à la première heure.

Moi : Merci Ya Rabbi.

Soraya : Tu es une fille vraiment courageuse, Camélia. Ne l'oublie jamais. Je l'ai vu depuis ce jour où je t'ai vu te battre au Macdo. Tu es devenu une vrai amie pour moi non plus que ça, je dirais même une soeur tout comme Sirine.

Je lui fis un grand sourire et me jète dans ses bras. Je l'aime trop Soraya un truc de malade.

Moi : Merci beaucoup, Soraya.

Elle : Je t'en prie. C'est rien, ma belle.

On se détache l'une de l'autre toutes souriantes.

Moi : Mmh tu disais que tu parlais à Yanis ?

Elle me donne une petite tappe.

Elle : Arrête de te faire des films. Nous restons simplement amis et c'est mieux comme ça. On s'est trop fait de mal à l'un tout comme l'autre.

Je ris et nous sortons prête à rejoindre les autres qui nous attendaient tout beau et en tenue de soirée. Imran et Mariano ont voulu faire une petite soirée entre nous pour marquer le coup mais bien sur en mettant les petites plats dans les grands. Et pour cela, tenue de soirée exiger.

Quand je vis Youssef, je sentais cette force qu'il me transmettait rien qu'à son regard. Et oh mon dieu, son sourire tellement rare et si spéciale qu'il était simplement éblouissant. Lorsque j'arrive à la dernière marche, il s'approche de moi pour y laisser un doux baiser sur mon front.

Lui : Tu es magnifique.

Je lui souris. Belka, Walid et Moha accompagnée de Sirine s'avance vers nous.

Belka : Papapa admirez ce couple de bg ma gueule.

Youssef : Tkt.

Il se tshèque

Belka : C'est bon, je vais plus t'appeler Rocky mais binta.

Moi : Binta ?

Walid : Oe comme ça on va chanter : "elle vit la nuit, c'est un bomba une kamikaz. Soleil de mes nuits, elle de tous s"

Nous : Mdrrrrr

Youssef : Évite aussi.

Sirine : Youssef, il va nikez tout ce qui s'approche de Mia surtout encore plus maintenant.

Moi : Ah bon et pourquoi maintenant ?

Elle me fit juste un clein d'oeil. Je ne comprends rien.

Youssef : Tekass.

Moha : Ça va sinon tu profites de la soirée ?

Moi : Oui mais j'avoue que cette maison va beaucoup me manquer.

Walid : Même moi.

Belka : Qu'est ce que tu veux toi ? Vous aviez tous vos femmes. C'est bientôt le mariage-là.

Moha et Sirine se sourirent. C'est vraiment trop beau à voir.

Walid : Oui, c'est vrai. Je le ferais aussitôt que je serais au bled.

Moi : Tu pars pas avec nous ?

Walid : Non. Je pars en Algérie demander la main à Amira. Je peux plus attendre.

Moi, j'affiche un grand sourire. Je suis tellement heureuse pour eux. Ils le méritent. En plus, il va se déplacer directement au bled comme les parents de Amir et Amira y vivent cela va faire quelques années. Je le prends direct dans mes bras.

Moi : Félicitations, mon frère !

Lui : Merci petite soeur.

On les félicite tous.

Moi : Tas prévenu Amir ?

En parlant du loup.

Amir : Oh oui tkt je les accompagne avec Farah demain.

Moi : Vous allez trop me manquez.

Lui : T'inquiète. On ira bientôt vous voir.

Nous : Inchallah

Belka : Alors comment ça tu me laisses ?

Walid : Ah gros, jamais mais il faut faire sa life. T'inquiète, tu rencontreras la bonne insha'allah.

Je tourne la tête vers Belka et me rappelle qu'il avait kiffer sur ma demi-soeur Ikram. Malheureusement, je ne sais toujours pas où s'en ai entre eux.

Moi : Et ikram ?

Il me fait un petit sourire.

Lui : Laisse tomber, Mia. Je ne lui es pas envoyé de message. Rien. Je ne veux pas être associé à ta famille. Et puis, il y a d'autre filles inch'allah je trouverais la bonne. Et surtout, je t'interdis de penser que c'est de ta faute. Ok ?! Sinon, je te tue. Balboette ou pas.

Il me fais un clein d'oeil. Je lui mîme un sourire malgré les remords qui me submerge mais bon..

Je passe le reste de la soirée à discuter avec les autres lorsque je décide de m'isoler. J'attéris devant la baie vitrée qui surplombais le jardin et observe les vagues de la pisine en me plongeant dans de lointain souvenir.

**************Flashback ****************

Moi: Je.. Je t'aime Faress

Je le regarde il me regarde mais il repond pas il me fait un grand sourire puis me dit

Faress: Ecoute sayer je me suis ranger hmdl laisse moi juste le temps de trouver un travaille de mettre de l'argent de coter et wallah sur les deux yeux de ma Yemma (sa grand mere) je vient demander ta main mais juste laisse moi le temps

Et bim en groos reeeh (vent) dans ta gueule Mia tu lui dit je t'aime il te le rend pas pff qu'elle conne moi aussi.. mais en attendant il m'a parler de mariage alors je lui fait une petit sourire et je continue de le soigner une fois fini je lui passe un haut a mette parce que le sien et tout dechiré plein de sang et juste avant d'aller rejoindre les autres il m'attrape par la taille et me dit

Faress: Aufaite.. Moi aussi je t'aime

Et il me fait un long bisou sur le front ..

**************Fin du Flashback*************

J'observe le jardin par delà la baie vitrée et je repense à tout comme à lui. Il m'avait tellement manquer. Ce brin de voix quand il m'a appeler par mon nom m'avait tant perturber après tout ces mois passées sans lui. Mais notre histoire est tombé à l'eau et je m'éloigne dans les flots jusqu'à ce que Youssef m'y sauve. J'essaye d'effacer ses souvenirs et de penser à mon avenir. Pourtant, j'ai l'impression qu'il y a quelques chose qui cloche.

Mariano : Tu le sens, toi aussi.

Je hôche la tête.

Moi : Tout est fini pourtant j'ai un mauvais pré-sentiment. Dis moi, ce que tu en penses.

Lui : Tout est flou. On devrait pas faire attention et profiter de cette soirée. Oublions cette journée.

Moi : Oui oublions que j'ai pratiquement tué.

Lui : Tu nous as protéger. Surtout, tu t'es protéger de lui.

Moi : Je sais et ça me poursuivra à vie.

Lui : Pensons à demain. Le passé est derrière nous désormais.

J'acquiesce tandis que Youssef nous rejoins.

Lui : Désolé kho mais je reprends ma femme ce soir.

Mariano : Tu as toute la vie pour profiter d'elle, Youssef.

Lui : Oui mais je préfère commencer maintenant.

À ces mots, il me guide vers la terrase au bords de la piscine sans un mot avant de me retourner vers lui. Il allume une clope et la fume tranquille. C'est la première fois que je le vois fumer et c'est bête de dire ça mais ça lui va bien. Ca explique aussi une partie sa voix casser. Il n'arrêtait pas de me regarder tandis que je le mesurais du regard. L'ancienne moi aurait baiser le regard mais j'ai changer. Jamais, je ne baisserais le regard devant quelqu'un. C'est lui même qui me la appris.

Lui : Arrête de faire cette tête.

Moi : Désolé, j'ai juste l'impression que rien n'est terminé.

Lui : Tu as juste du mal à croire que tu vas être de nouveau heureuse après tout ce temps et enfin commencer une nouvelle vie.

Je lui souris.

Moi : Et toi ? Tu penses que ça ira ?

Lui : Au début, je croyais que j'allais continuer toute ma vie dans les ténèbres. Mon destin était tracé tout droit sur la tombe où viendra le jour où je répondrai de mes actes devant le tout puissant. Enfin, jusqu'à ce qu'une petite meuf arrive avec son soleil rayonnant et son sourire de rêve.

Moi : Et maintenant, M. Mystérieux ou plutôt le Mehboul que penses-tu après que ce soleil soit apparu dans ta vie ?

Lui : Maintenant oui, ses rayons m'ont données assez d'énergie. En faite, cette fille qui fait perdre la tête est enfin à moi. Alors que je ne pensais jamais la revoir, tu es apparu aussi vite que le vent et à tout balayer sur son passage même si ça mis un an. Tu es la avec moi. On va commencer notre nouvelle vie. Où tu veux ? A toi de choisir.

Moi : Peu importe la destination tant que je suis avec toi, my love.

Lui : Arrête avec tes surnoms de pd, stp.

Moi : Mdrr c'est trop votre phrase à vous, les mecs. En sah, j'ai envie d'aller au Brésil. Mariano me parle tellement de son pays que j'ai l'impression d'y être.

Lui : Bien va pour le Brésil.

Moi : Parfait !

Djibril : Eh les amoureux, c'est pas que je vous aimes pas mais on a quelques chose à trinquer.

Nous : On arrive !

Nous les rejoignons au salon. Imran nous passes des coupes. Je regarde le contenue.

Lui : Tkt c'est du champoni. T'as cru je vais te mettre du champagnes ou c'est coman ?

Moi : Mdrrr merci.

Il me sourit.

Samir : Alors on trinques à quoi ?

Foued : Bah au faite que PNL, on tous nikez avec leur nouvelle album

Leila : Pas mal.

Soraya : On parle de nous Foued et Leila. Pas de la réussite de quelqu'un d'autre.

Djibril : Toujours dans l'excès, les arabes. C'est jul le meilleure ! Hein, ma Tchikita ?!

Tiana : Djibril on parle sérieux et je préfère SCH avec Allo maman. Lui, il a tout dérangez.

Farah : Ta grave raison. Tshek-moi ça.

Elles se tshèquent.

Imran : Restons sérieux la miff.

Keira : C'est à nous. Tu dis ça, stp.

Il lui lance un scarface.

Youssef : Calme. Pourquoi pas déjà à notre réussite. On a eu les codes et la thune. Je pense que c'est l'un de nos plus gros coup de voleur.

Moha : Je suis d'accord.

Sirine : Moi, je propose à nous.

Mariano : A notre vie. Au Brésil. Mon pays natal que vous allez adorez.

Belka : Tu veux ajouter quelque chose, Mia ?

Moi : Oui, à vous tous. Je remercierais jamais autant Allah de m'avoir accorder une famille comme la vôtre qui m'a accueilli et chérie comme votre soeur. J'ai rencontré des personnes exceptionnelles et en revu d'autres qui ont été là pour moi dans le passée. Merci à tous et surtout à toi, Youssef.

Ils me sourient.

Youssef : T'inquiète. Et moi, je propose de trinquer à toi qui nous a tous aidez à avancer et à sortir de cette merde. Je te remercie aussi de m'avoir changer en une personne meilleur et de m'avoir accorder une chance.

Je lui souris et lui fit un bisou sur la joue sous les sifflements des autres.

Imran : Attendez, il manque un truc. Tu veux que je le dise à ta place Youss'.

Youssef : J'allais y venir salle enfoiré. Merci de tout précipitez et de niker mes plans, khoya.

Moi : De quoi ?

Lui : Je ne veux pas te brusquez, si t'es pas prête avec ça.

Moi : Comment ça ? Je ne comprends pas.

Lui : J'y es réfléchis. Pourquoi pas nous marier ? On va à la mosquée avant d'aller à l'aeroport.

Moi : Mdrr arrête Youssef. Tu deviens vraiment Mehboul la vie.

J'étais morte de rire jusqu'à que je le vois devant moi un genou à terre en train de sortir une boîte de sa poche.

Moi : Youssef, soufflais-je avec un regard incompréhensible.

Il ouvre la boite laissant découvrir une bague juste magnifique... Seulement je ne peux penser à Farès et me dire que sa aurait pu être lui à sa place. Mais je chasse cette pensée absurde de ma tête.

Lui : Camélia ********** veux-tu m'épouser ?

Je le regarde à tour de rôle la bague et lui . J'ai toujours rêver de ce moment mais avec un autre homme. Mon Homme qur j'aimerais sincèrement du plus profond de mon âme. Je pensais que c'était Farès mais non désormais c'est Youssef qui était là à genoux face à moi sacrifiant tout ce qu'il a de plus cher pour moi dont son bizz. Je ne sais pas quoi répondre.

Lui : Mia, sois gentille. Répond vite en dirait un pd comment je suis là.

Je ris à cette remarque qui me détendis d'un coup. Thug un jour, Thug toujours... Désormais, il faut que je face un choix. Un choix qui déterminera ma vie.

Moi : Oui, soufflais-je.

Lui : Oui quoi ?

Moi : Oui, je veux t'épouser.

Il se lève souriant. Il me met la bague puis ses mains sur mes deux joues. Il me dépose un baiser sur mon front avant de rapidemment coller son front au mieux. Y a allah ai-je fais le bon choix ? J'aime Youssef c'est clair. Mais l'aimais-je autant que Farès ?

Leila : YOUYOUYOUYOUYOU Mabrouk les futrurs mariés !

Ils nous félicitèrent tous un par un.

Je les regarde tous un par un. Tout est juste parfait dès à présent. Rien ne peut ruiner mon bonheur.

Imran : Au couple Youssef et Mia qui vous se marier très prochainement.

Mariano : J'espère que ce mariage se fera au Brésil.

On se regarde Youssef et moi au même moment. On s'est comprit.

Nous : Compte sur nous.

Youssef : Bon maintenant trinquons tous. A nous. A notre famille. A notre nouvelle vie à tous. Merci beaucoup les amis pour tous.

Moha : Tkt Youss' c'est la famille.

Nous (tous) : A la famille.

Nous trinquons tous. Quand le bruit d'un coup de feu retentit. A cet instant présent, tout se passe au ralentis quand je vis Moha s'éffrondrer. Mon coeur rate un battement. Il s'est prit une balle à l'abdomen et perdait déjà beaucoup de sang. Sirine cria son prénom avant de se précipiter vers lui en pleure. On se rapproche de lui. J'essaye d'estomper le flux de sang quand je vis des lumières se promener autour de la baie vitrée et des hommes arrivés par la porte d'entrée. Nous étions encerclée. Les garçons commençèrent à tirer tandis que j'essaye de rassurer Sirine totalement paniquée avec les filles.

En le relevant, celui-ci était toujours conscient souffrant de douleur avec un filet de sang qui s'échappe de ses lèvres. Cette image ne me fit pas bouger d'un poil. Seule Youssef réussi àme faire sortir de mon coma éveiller tandis que je vis derrière lui Samir et Walid soulever à deux Moha qui marchait à une jambe.
Bram's remet une arme à Leila.

Bram's : Passez par là et prenez une voiture. Partez loin d'ici.

Moi : Je reste avec vous.

Youssef : Non, c'est trop dangereux.

Moi : Tu crois que ça va m'arreter. C'est moi qu'ils veulent.

Youssef : Non c'est nous.

Foued : Ouais, le couple Bonnie and Clyde. Maintenant dépêchez-vous.

On rejoind les autres en descendant dans la cave de la maison. Tout au long de la descente, j'avais la main sur la blessure de Moha où le sang n'arrêtait pas de s'échapper. Ma robe blanche était à moitié taché de sang. On arrive vers un couloir qui est surplombait de multiples cellules. On se dirige vers un cagibi. Il prend un cuteur caché dans un carton puis commence à couper rapidement la moquette du cagibi tandis qu'on surveillait les alentours de la maison attendant la première attaque. Une fois fini, il arrache la moquette et laisse place à une petite trappe qu'il ouvre.

Lui : Entrez vite, les filles. Le tunnel va vous conduire vers la sortie de l'autre côté de la forêt. Il y a des véhicules qui vous attendant. Les mecs appelés du renfort une fois en haut.

Elles s'exécute suivit de Samir, Walid et Belka qui portaient Moha qui agonisait. Foued les rejoind. Je reste seule avec Youssef.

Youssef : Mia pars.

Moi : Non.

On entends des coups de feu qui retentissent dans la maison. Merde le combat à commencer. On voit un mec cagouler qui nous vise avec son arme au loin.

Lui : Restez où vous êtes !

Mais avant qu'il puisse faire un pas. Youssef lui tire dessus. Je sursaute à ce premier coups au son assourdisant.

Lui : Pars maintenant. Je rigole pas. Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelques chose.

Je hôche la tête. Il me fit bisou sur le front et part en courant aider les autres. Je regarde un moment la trappe. Mais je la referme en un coup avant de remettre la moquette. Hors de question que je les laisses payer pour mes fautes.

Je cours les rejoindre en haut. J'arrive jusqu'au couloir quand je vois des hommes qui semble chercher quelqu'un mais avant qu'il puisse me voir, je me sens tirée vers une pièce. Je me débat avant de me faire retourner par Imran.

Lui : Qu'est ce que tu fou ici ?! Tu devrais être partie avec les autres.

Moi : Et te laisser seule avec les autres à cause de mes fautes. Jamais.

Il passe nerveusement une main dans ses cheveux.

Lui : J'ai envie de t'enculer. Et Youssef, voudra faire la même chose que moi quand il te verra.

Moi : Je m'en balle les couilles. C'est mon combat aussi.

Lui : Evite de parlez comme ça.

Il m'observe vite fait tandis que je regarde mes pieds. Il lâche un mini sourire et passe son bras derrière moi pour en sortir une boîte. Je me pousse lègèrement. Il me donne une arme.

Lui : T'es aussi têtue que lui, ma parole. Pas besoin que je t'explique comment ça marche.

Je hôche la tête. Je charge l'arme devant ses yeux et m'apprête à ouvrir la porte quand il m'interromps.

Lui : Camélia ?

Je me retourne vers lui.

Lui : Fais attention à toi. Je plaisantes pas. Je veux pas que mon cousin te perde parce que tu lui as désobéis.

Moi : Promis.

Lui : Et aussi...Bienvenue dans la famille.

Je souris avant de le laisser. En sortant, je re-croise les hommes qui me remarque mais avant de leurs tirer dessus quelqu'un le fait à ma place. Pas besoin de devinez que c'est Imran. Je m'empresse de partir chercher Youssef. Quand je le vois au salon entrain de se battre. Il est tellement beau même quand il se bat. Un homme allait l'attaquer par derrière mais je lui tire dessus avant. Mon dieu cette sensation de peur se transforme rapidement en force à force que je m'exerce. Youssef en me voyant fronce les sourcils.

Youssef : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Bah, je viens juste de sauvé ta peau.

Moi : Tu crois que j'allais te laisser ici.

Bram's nous interrompt avant qu'il ne réplique.

Bram's : Faut qu'on partes vite d'ici. Des hommes à nous interviennent déjà à l'extérieur de la villa.

Une boule de feu traverse les baies vitrées.

Amir : Putain !

Mariano : On dirait qu'il veulent nous piéges et tués de l'intérieur.

Djibril : On passe par les tunnels.

Youssef : C'est mort pour celle de la cave faut qu'on passe par celle du jardin.

Imran : C'est une mission suicide, dit-il en nous rejoignant.

Belka : Ca va être chaud mais il faut pas attirée l'attention de l'ennemi.

Youssef : On a pas le choix.

La porte d'entrée qui avait cédé laisse place à de nouveaux individus dont parmi eux : Marwan, Ryad, Ilyass, Ayoub et Nassim. Imran enlève vite un cadre et appuye sur un bouton où une fumée se répend dans le salon. Bram's en frappe un au passage et nous profitons de cette mascarade pour sortir en courant avec Marwan et ses hommes sur les talons. Belka s'arrête et tire.

Lui : Allez-y ! Je vous rejoins.

Moi : Non.

Lui : Discute pas Mia.

Avant que je dises quoi que ce soit, Mariano me tire jusqu'à la salle de jeu où Youssef fait levé le home cinéma. On voit apparaître un chemin avec des escaliers.

Moi : Oh mon dieu...

Djibril : Arrête de bégayer, on doit y aller. Ne t'inquiète pas, Belka va nous rejoindre.

On rentre tous et le home cinéma se referme sur nous. On descend les escaliers et nous voici devant un grand tunnel où plus on s'avançait plus des lumière s'allumèrent. On continue de courir quand Youssef se stop. Une trappe se trouvait au-dessus de nous. Il déplie un escalier en métal qu'il monte avant de commencer à taper un code qui s'enclencha. Il redescend et fit signe au autres de monter quand ce fut mon tour, il m'arrête et me tend un couteau. Je le regard perplexe.

Lui : Déchire le bas ta robe. On va cavaler là.

Je hôche la tête et pris le couteau et fait ce qu'il ma dit. Je tire d'un coup le bas robe. Putin, on dirait une robe de catin comment je l'ai couper. Je remarque que Youssef ne pu détacher son regard de mes jambes jusqu'à ce que je tousse bruillament pour qu'il remarque ma gêne.

Lui : Excuse mais déjà que ta un corps de ouff alors tes jambes...

Moi : Youssef ! C'est pas le moment.

Lui : Oui. T'as raison.

Je passe devant lui et monte en première suivit de près par lui. On sort par une trappe du jardin un par un. Je pus découvrir la villa presque entièrement en feu. Je me retourne vers le jardin. C'était l'apocalyspe. Ils était tous entrain de se battre sauvagement.

: Youssef !

C'était Marwan.

On se retourne et vis Marwan derrière nous qui nous vise avec son arme. Il semble surpris de me voie avec lui.

Lui : Putin ! C'est pas possible. C'est toi, Camélia.

Moi : Marwan, lui supplia-je.

Même quand il fait nuit, il a réussi à me reconnaître putain. C'est pas vrai ! Je suis dans la merde.

Lui : T'inquiète, on est là on va te sauver. On est tous là. Eloigne toi de lui. Salle enculer tu tes bien jouer de nous hein?

Youssef : J'ai rien fait du tout Marwan tes aveugler par la colère.

Lui : Mia vient avec nous.

Marwan si tu savais en réalité que je suis le bourreau de ton frère et que tout ce que j'ai causé est de ma faute.

Moi : Désolé Marwan.

Il me regarde étrangement. Imran arrive par derrière et le frappe. Marwan était totalement assommer par le choc.

Moi : Marwan !

J'essaye d'avancer vers lui mais Youssef me bloque et me recule de lui de peur qu'il se relève pour nous attaquer.

Lui : Partez vous deux ! C'est vous qu'ils veulent.

Youssef : Non.

Lui : Ta gueule et allez-y on va vite vous rejoindre.

Ils acquiescent. Youssef prit ma main et on s'enfonce dans la forêt. Notre seul réfuge désormais. On cours à n'en plus pouvoir avec le poids de nos armes. Quand je décide de m'arrêter à bout de souffle. J'aime courir mais pas en ces circonstances. Voyant que je me suis arrêter, il se rapproche de moi. J'avais chaud et froid en même temps. Je suffoquais limite.

Moi : Youssef stop j'en peux plus, s'il te plait.

Lui : Ok tranquille. Respire calmement.

Il prend son téléphone et envoie un message avant de le ranger.

Lui : On doit encore continuer. Il faut qu'on gagne la route. J'ai envoyer un message à mes hommes pour qu'il te récupère.

Moi : Me récupérer ?

Lui : Oui, il faut que j'aille aider Imran et les autres. Je suis le chef. Je ne suis pas un lâche pour partir sans me battre et ceux que mon propre territoire, ma maison. De plus, ils ont osé tirer sur Moha. Je dois le venger. Mais d'abord, je veux que tu sois à l'abris.

Moi : Non, je veux rester avec toi.

Il me regarde un instant.

Lui : Tiens. Mets ma veste. Tu trembles de froid.

Il me donne sa veste. Je le remercie.

Moi : Merci.

Il passe une main sur ma joue.

Lui : Il faut que j'y ailles. Mon téléphone est dans la poche de la veste. Dès que tu gagnes la route, tu appelles le dernier numéro.

Je passe ma main sur la sienne qui tenait ma joue.

Moi : Reste, Youssef. Même si c'est égoiste de ma part de te demander ça.

Lui : Je ne peux pas. Je dois aider les autres et il faut que tu sois en sécurité.

Je ne peux m'empêcher de verser une larme. Je ne veux pas qu'il me laisse. J'ai peur. Peur de tout ce qui ce passe. Ma vengeance a condamné Moha. J'ai peur de perdre aussi Youssef et les autres.

Lui : Tu vas pas me perdre.

Je le regarde. Attendez il lit en moi où s'est comment ?

Lui : Je te le promets.

Moi : Les promesses peuvent être détruites.

Lui : Regarde-moi. T'ai-je mentis une fois ?

Moi : Non.

Lui : Camélia, regarde-moi.

Je le regarde.

Lui : Je t'aime.

Sans que j'eux le temps de répondre, il passe une main sur ma joue avant d'attirer ses lèvres vers les miennes. Je ne lui pas répondu pas toute de suite à cause du choc de son geste mais me laisse vite entraîner par le mouvement. Ce contact ne ma pas laisser indifférente. Au contraire cela a plus confirmer ce que je ressentais pour lui. Avec regret, je le sens se détacher de moi. Il me regarde une dernier fois avant de partir dans le sens opposée au mien.

Je réalise enfin que Youssef m'a dit qu'il m'aimait ici dans cette forêt. J'avoue que je suis surprise. Ce grand thug. Cette homme mystérieux m'a dit ses trois mots. Et il m'a embrassé. Ce n'était pas mon premier baisé. Il était différent de celui de Fares.(Fares est le premier à avoir embrassé Camélia dans la partie 24)

L'image de Farès revient mais je le chasse immédiatement. Il me dit ça au moment où je sens que je peux le perdre et ça je ne veux pas. Mais au fond de moi, je sais qu'il veut aider les autres et qu'il est têtu. Quoi que je dises, il ira.
Cela faisait bizarre de l'entendre dire d'une autre bouche que celle de Farès mais ça garde toujours le même effet, la même sensation. Surtout dites de la part de l'homme qu'on aime. C'est là, que je me demandais si c'état réellement réciproque. Avais-je vraiment oublier Farès ?

Sans que j'eux le temps de répondre, il me laisse un dernier baiser sur le front avant de partir dans le sens opposée au mien. A ce moment-là, je me sentais seule et abandonnée. J'avais l'impression de enfin ressentir ce que j'avais fait à Farès en le laissant. Et cette sensation, je la haissais. Je resserre mon arme dans ma main et couru. Il a raison. Je dois me mettre en sécurité et puis je l'attendrais avec les autres. On ira demain à la mosquée pour s'unir et nous envelerons direction le Brésil où j'aiderais Mariano à reconquérir Marina.

Je cours un moment avant de m'éffrondrer à cause d'une branche qui était sur mon passage. Je me relève difficilement. Mes jambes et mes bras sont écorchés de blessures. Une fois debout, j'entends des bruits de pas. Je tourne dans tout les sens me préparant à l'attaque. D'un coup, je me retourne et reçois une baffe du revers de la main qui me sonna. Un filet de sang s'échappe de ma bouche. Il me prend par le coup. Et surprise ! Je découvre que c'est Kassim. Tout mon corps tremble à sa vue.

Moi : Kassim.

Lui : Ma jolie Maissa.

Moi : Salle traîte.

Il reserre sa main.

Lui : Tu veux qu'on parle de traîte. Maissa ou devrais-je dire Camélia. Comment ton frère réagirais en voyant que sa propre soeur voulait sa mort.

J'écarquille les yeux.

Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles.

Lui : Arrête de mentir. Sans tes lentilles et ton allure de dame, tu fais plus la meuf. Tu pouvais tout changer ainsi que la couleur de tes cheveux mais pas qui tu es réellement. Malgré ce que ta famille à fait tu l'as protége toujours indirectement.

Moi : C'est faux.

Je saisis ses mains en tentant de les enlever.

Lui : Chut.

Il passe une main sur mon visage avec son couteau.

Lui : Le pire est que tu tombé amoureuse de son pire ennemie. Youssef a du bien jouer avec toi ou au contraire c'est toi. Tu es toujours amoureuse de Farès, n'est-ce pas ?

Jouer avec moi ??! Non, Youssef est un mec droit malgré qu'il a plongé dans l'illicite. On devait se marier demain devant Allah et partir vivre au Brésil. C'était notre plan. Et il m'a dit qu'il m'aimait tout comme Farès me l'avait dit. Mais attend comment il sait pour Farès et moi ?

Moi : Non, tu mens.

Il glisse son regard sur le mien pour observer mes mains sur les siennes. Il ouvre grand les yeux en voyant ma bague de fiançaille que Youssef m'avait offerte.

Lui : À ce que je vois lui aussi est tombée à son propre piège. Dommage que je dois te tuer avant que t'ai pu profiter de ta vie de jeune mariée, dit-il dans un rire strident.

J'en profite pour lui foutre un coup dans ses parties. Mdrr c'est devenue ma technique préférée. Il retiens son souffle. J'en profite pour courir mais il me rattrape rapidement par la manche de ma veste. Je la retire automatiquement pour m'enfuir mais peine perdu il me rattrape le bras de nouveau et me fait tomber sol. Il me retourne face à lui et se met sur moi. Je me débats et lui cris dessus. Il m'enchaîne de coups tandis que je réplique en lui donnant des coups de pieds.

Lui : Espèce de salle pute ! À cause toi, j'ai tout perdu !

Ayant marre il me fais des petit troue à la cuisse peu profond mais assez pour que le sang dégouline. Je hurle de douleur. C'est si intense si indescriptible. C'est comme si on me broyait de l'intérieur. Il allait me remettre un autre coup mais je bloque son bras et avec une force surhumain. Je lui donne un coup de tête si puissant qu'il m'assomme aussi. Il se détache de moi en se tenant le nez il s'agenouille. J'en profite pour saisir le couteau qu'il a fait tombée.

Lui : T'es morte !

Je me relève avec difficulté et en boîtant, je m'approche de lui. Je le frappe au ventre. Il tombe. Je le retourne à mon tour et le frappe de toutes mes forces sans m'arrêter. Plus ma douleur me faisait mal et plus je le frappais fort jusqu'à ce que je ne la sente plus. Je brandis le couteau et il me lance un regard de haine.

Lui : T'as pas les couilles de le faire.

Et je le plante à la cuisse. Il cris de douleur à son tour puis je le plante une deuxième fois au vente.

Moi : Oublie pas qui je suis. Je reste Maissa. La femme fatale. Ton ennemi juré et celui de mon frère.

À ces mots, j'enfonce plus profondément le couteau dans son ventre. Il geint une nouvelle fois de douleur. Je me relève indifférente face à lui et part sans me retourner malgré ces menaces et insultes. Je m'éloigne en boîtant. Plus l'adrénaline redescendait et plus la douleur à la cuisse remontait. J'avance difficilement les mains et ma robe couverte de sang. Mon oeil me brulait annonçant un joli bleu sur mon visage et mes lèvre me tirait dû aux écorchures tout comme mes bras et mes jambes. Je repense à Youssef et aux autres. Est-ce qu'il allait bien ? Sont-ils toujours en vie ?

Je ne sais pas combien de temps, je marche dans le noir quand je vis une route. Je marche avec difficultés émanant des bruits de douleur. Mes larmes coulaient toutes seules tellement j'avais mal. De plus, je ne peux même pas appeler à l'aide. Le téléphone de Youssef est resté dans la veste que Kassim m'a arracher. Au loin, je vis de la lumière plus elle se rapprochait et plus je distinguais des fars de voiture. C'est sûrement les hommes de Youssef ou encore mieux c'est lui. Malheureusement je n'arrive pas à tenir debout, je m'effrondre gagner de plus en plus par la douleur. Une voiture s'arrête à dix mètre de moi. Je ne distinguais pas les deux hommes qui en sortèrent à cause de petits points noirs qui commençait à se former devant mes yeux. Mais j'entendais bien ce qu'ils disaient. J'avais l'impression de connaître leurs voix.

Homme (1) : Vite ! Il faut l'aidez.

Homme (2) : Attend, j'ai pas confiance imagine c'est un piège.

Homme (1) : Et si ça ne l'était pas. Il faut qu'on laide.

Homme (2) : T'as raison mais ne prenons pas de risque

J'entends le bruit d'un chargeur. Leurs voix me disent quelques chose mais je suis tellement frapper par la douleur que je désirais juste qu'on m'aide.

Moi : Aidez moi, soufflais-je de douleur.

J'entends des bruit de pas rapide courir direct vers moi.

Homme (1) : Camélia c'est toi ! Oh mon dieu, je le savais. Stp Omri réveille toi ! Plus jamais, je te laisserais.

Il me caresse délicatement la joue comme s'il allait me blesser au moindre geste. J'ouvre mes yeux au son de sa voix mais les referme aussitôt après avoir vu son visage. Les seules mots que je peux prononcée furent :

Moi : Farès..

Et c'est à ce moment-là que le sommeil m'emporte.

*********************************

J'espère que vous aviez kiffer, les girls. En tout cas, cest la partie la plus longue que j1i ecrite. Je suis contente detre de retour ici sur Wattpad.

Je vous conseille de lire les histoires de _luzdeluna, AudeNadrey, omyvenus,LaKabyleee,SansNom et_Zahra-DZ,ahleem__,CoconutChanel,Thugyh et LeilaTounsiya que j'arrête pas de lire depuis cette été. La vie ces meufs sont des bosses avec des plumes de malades 😍👌Allez les lires et likez mes bambinas💙💚💙

Retrouvez-moi sur mon Rant Book😉 où je posterais bientôt plus de news sur la chro et d'autres sujets...

Commentez, likez et partagez, c'est gratuit.

#LaNewChronika❤💋

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