Partie 84.
" Si c'est moi, toute ta vie faut que t'assumes. Et si on te fait du mal la tête de ma mère, j'allume "
Trois semaines sont passées depuis la bagarre avec Samira et ses copines. Sirine allait beaucoup mieux. Moha était à ses petits soins. Tous les deux s'étaient beaucoup rapprochées mais que en tant potes, d'après les dires de Sirine. Moha, lui, voulait faire les choses bien avec elle et surtout ne pas se précipiter car il craint qu'elle ne ressent pas la même chose que lui mais s'il savait à quel point elle l'aimait...
De mon côté tout allait bien, je me suis bien intégré à l'équipe grâce à Walid et Belka. Je les considères vraiment comme mes grands frères, c'est un truc de malade mais ce ne sont pas les seuls. Il y a aussi les autres mecs comme Samir, Brahim, Foued, et Djibril que je considère aussi comme mes frères. Du coté des filles tous ce passait parfaitement bien. J'ai l'impression d'avoir enfin trouver en eux une seconde famille. C'est incroyable !
Oh il y a aussi Youssef. Comment dire ? On se calcule pas. Ma relation avec lui est vraiment bizarre. Quand je suis avec lui, je suis assez malaise surtout depuis ce qui s'est passée dans la salle de bain la dernière fois. Je préfère l'ignorer pour le moment. C'est chose facile puisqu'il y a même des journées entière où il part tôt et rentre très tard. Je me demande quand même pourquoi mais bon...
Je décide d'aller rejoindre les autres. En chemin, j'entendais des voix qui parlaient et vit une porte entre-ouverte. Curieuse comme je suis, je me rapproche de la porte en question où je découvris à l'intérieur Belka, Walid, Bram's et Samir debout face à Youssef qui était posé à son bureau. Il y avait des liasses de billet sur la table ce qui me surpris fortement. Ils avaient l'air en pleine discussion sérieuse.
Youssef : Belka, Walid et Bram's vont partez ce soir en Espagne. Vous deviez récupérer une cargaison qui va être livrer dans trois jours. D'après nos infiltrés, les gangs ennemies ont prévu de la récuperer avant nous. Vous deviez partir immédiatement. Il y a des hommes qui vous attendent là-bas. Bram's, tu diriges la mission.
Bram's : Ca marche.
Belka : Attendez. Et Camélia ? Si je pars avec Walid maintenant elle va se douter de nos traffiques.
Traffique ??? Oh ya Allah s'il vous plaît, dites-moi que c'est pas ce que je pense.
Walid : Il a raison, Youssef.
Youssef : Ne t'inquiète pas Belka. Je t'ai déjà promis qu'elle n'en sera rien enfin pas pour le moment.
Samir : Il faudrait qu'on lui dises un jour la vérité.
Bram's : Il a raison. La petite doit se douter de quelque chose avec la villa et le fait qu'on soit pas toujours là avec le bizz.
Belka : Je ne peux pas lui dire qu'on est dans le bizz, qu'elle se trouve avec la mafia Espagnol bientôt celle de Française. Je ne peux pas vous dire pourquoi pour le moment parce que c'est son choix mais c'est plus compliqué que vous le pensiez.
Je n'écoute pas plus. Je suis sous le choc encore. Je ne bougea plus. Un mélange de sentiments s'empare de moi : la tristesse, la colère, la trahison. Mes yeux s'embrumèrent . Il m'a mentis. Ils m'ont tous mentis. Youssef aussi. Non, c'est pas possible. C'est pour ça la villa. Les rumeurs sur Youssef étaient bonnes. Ils sont TOUS dans ce putain de bizz. Moi, qui voulait m'éloigner de cette merde ! Cette merde qui a détruit mes frères, qui m'ont éloigner de Lina
, qui a sacrifier l'homme que j'aime. Mais attendez... s'ils sont tous dans le bizz c'est qu'ils connaissent aussi Younes et Imed. Putain alors c'est pour ça qu'ils veulent que je ne sache rien. Pour me livrer à mon frère... je ne peux pas rester une minute de plus ici. Pourtant je m'efforce encore à écouter leur discussion.
Samir : Je ne comprends pas pourquoi tu t'inquiète autant pour elle. Les filles savent la vérité même si elle ne l'accepte pas ce qu'on fait. La preuve avec Leila. Camélia est forte, elle va le supporter.
Belka : Je lui dirai mais pas maintenant.
Youssef : Il a raison. C'est pas la peine qu'elle sache la vérité pour le moment. Ecoute Belka, J'ai besoin de toi pour cette mission. C'est important. Il ne faut pas que le gang à l'autre merdeux de Younes nous vole cette marchandise. Elle vaut des millions. Dis à Camélia, que tu pars voir de la famille et que tu reviens dans pas longtemps.
Ya Rabbi ! Ca ne fait aucun doute maintenant. C'est pour mon frère. Je dois partir au plus vite.
Belka : Je n'ai pas le choix de toute façon.
Je ne sais avec qu'elle force mais j'ouvre la porte d'un coup. Ils se retournèrent tous surpris face à moi. Je leur lança mon plus beau regard noir. Ils me dégoutent tous. Belka me regarde avec tristesse tandis que Youssef fit son fronçage de sourcils habituelle.
Moi : Qu'est-ce que tu vas me dire, Belka ? Tu vas m'inventés que tu vas aller voir ta famille ? Que tu travailles dans l'entreprise à ton père ? N'est-ce pas Walid ?!! Alors qu'en vérité, tu vas vendre la mort aux gens ! C'est ça, hein ?!!, dis-je avec haine.
Walid: Mia, c'est pas ce que tu crois...
Moi : Arrêtez de me mentir ! Je m'en balle les couilles de vos explications. Et de vous tous aussi-en regardant les mecs- Vous me dégoutez.
Mon regard s'attardent sur Youssef qui me fixe.
Samir : Camélia on a pas le choix.
Moi : On a toujours le choix, Samir. Moi, je choisis de partir. Je ne resterais pas une minute de plus dans cette maison remplit de hram. Je veux pas revoir ça encore une fois.
A ses mots, Youssef lève d'un coup et fout un gros coup de poing dans le mur qui me fit sursautez. Je me retourne rapidement et cours dans ma chambre pour faire rapidement ma valise toujours en larmes. Pourquoi quand tout vas bien, il y a quelque chose qui nike tout ?! Pourquoi je n'ai pas le droit au bonheur pour une fois dans ma vie ?! J'ai tellement de la haine. Je me suis tellement attachée vite à eux. Mais comme on dit les apparences sont parfais trompeuses. J'entends les filles qui cris mon nom derrière la porte que j'avais fermé à clefs. Je balance tout et n'importe quoi dans ma valise. Mon objectif était de partir au plus vite. Pourquoi Belka et Walid m'ont-ils mentis putain ? Ils m'avaient promis de me protéger contre mon frère et au lieu de ça finalement ils vont me livrer. Le pire c'est Youssef. Certes ils ne m'a rien promis mais je pensais qu'il m'apprécié un minimum comme une amie et non comme une marchandise. Après tout, il ne vit que pour l'argent. C'est bien le "Mehboul" et non Youssef que j'avais eux en face de moi. Que je suis bête putain de merde !
Les cris se font de plus en plus intense. J'essuie mes larmes avant d'ouvrir la porte et découvre les filles devant moi. Je ne fis pas attention à elles et avança. Soraya me barra le passage.
Soraya : Mia attend je t'en supplie ne pars pas. Les garçons nous ont dit que tu partais. Tu ne peux pas nous laisser comme ça.
Moi : Si je pars et c'est pas toi qui va m'en empêcher.
J'essaye de passer mais elle ne veut pas me laisser.
Moi : Bouge sinon tu vas le regretter. Je rigole pas Soraya.
Elle : S'il te plait, Mia. Ne pars pas à cause de leurs conneries.
Moi : Ces conneries de bizz ont détruit toute ma famille. Je sais ce que ça fait d'avoir un frère qui est plonger jusqu'au cou dans cette merde avec tous ce que implique. Maintenant, dégage.
Je la poussa violement et descend jusqu'au salon où tous m'attendaient. Les filles me suivaient essayant de me faire changer d'avis mais c'était peine perdu.
Walid se mit juste devant moi.
Lui : Pars pas. Pas pour ça. Pas pour nos fautes
Moi : Je suis obligé. Tu sais ce que vos fautes vont provoqués.
Foued : On peut pas te forcer à rester mais réfléchis bien.
Moi : J'ai déjà réflechi,Foued. Je suis sure de moi. Vous allez tous beaucoup me manquer. Vous êtes devenue une famille pour moi.
Moha : Tu es devenue une soeur pour aussi nous Mia. Tu fais partis de la famille. On va jamais te faire du mal si c'est ce que tu penses.
Moi : Je sais mais indirectement oui, Moha. Oublie pas tu es comme un frère pour moi.
Belka se rapproche de moi. J'évite son regard.
Lui : On peut te protéger, ici.
Moi : Vous m'avez dénoncez plutôt à lui.
Lui : Jamais. Je ne suis pas lui. On ne te laissera pas comme eux. Jamais, je te ferais souffrir.
Brahim : Comment ça dénoncer de quoi tu parles Mia ?
Je pleurais à ces mots qui ont fait naitre en moi ses putains de souvenirs. Je détourne le regard vers Youssef. Depuis toute à l'heure, il assiste à la scène mais ne dit pas un mot contrairement aux autres.
Moi : Peu importe. Je dois partir.
Je leur fis tous à chacun un calin et ils me disent tous au revoir.
J'avança jusqu'à la porte où se trouvait Youssef je ne savait pas quoi faire face à lui. Je lui fais comme un calin qu'il me rendis au bout de quelques secondes. J'étais tellement bien dans ses bras que je pourrais y rester. Je me détache avec difficulté de lui. Malgré tout j'étais heureuse de l'avoir revu une seconde fois. J'allais me retourner prête quand il me saisit mon poignée.
Lui : Reste. Je veux que tu restes.
Ces mots m'ont perturbés. Je sentais la sincérité dans sa voix.
Je l'observe une dernière fois. Et saisi de mon autre main une clef de voiture.
Moi : Tu m'as menti. Le mensonge a des conséquences dont tu ignores.
Je me détache de lui rapidement et cours prendre une voiture puis je démarre précipitamment en entendant en son sonore ses cris. Encore une fois , je revivais le même scenario de la gare mais cette fois-ci avec Youssef.
Dès à présent, j'étais sur l'autoroute où je conduisais comme une folle. Ils m'ont tous mentis. Surtout lui. Je ne peux pas revivre dans cette merde, c'était hors de question. Mes larmes n'arrêtent pas de couler. J'en ai marre de tous cette histoire. C'est sur, ils vont me retrouver maintenant. Il faut que je pars au plus vite. Où ? Je ne sais pas mes loin d'ici. Mes sanglots redoublèrent car au fond, j'ai très mal de les quitter surtout la moitié sans leur dire au revoir. Pourquoi quand tout vas bien, il y a toujours un truc qui gâche tout. Putain de Merde !!!
Je roulais comme une folle. Je voyais pas très bien la route à cause de la pluie. La radio marchait pas. C'était la hess. Je vois un truc passer devant la route. Je sais pas pourquoi mais je commence à paniquer et à essayer de l'éviter sauf que d'un coup je me sens voler avec la voiture. Je suis tourner et retourner jusqu'à enfin sa s'arrête. Je suis à l'envers. J'ai mal partout mais surtout à la tête. J'ai l'impression de voir au loin quelqu'un marcher vers moi sauf que je n'ai pas le temps de voir qui s'était puisque mes paupières commençèrent à se fermer petit à petit me plongeant dans un sommeil profond.
**************************************
A mon réveille, je ne pouvais plus bouger. Aucun de mes membres répondaient. J'avais un mal de crane terrible. Il faisait sombre et froid. Je ne voyais absolument rien. J'étais terrorisé. La seule lumière de la pièce prévenait d'une petite fenêtre Qu'est ce qui se passe ? Je me souviens, j'avais fait un accident. Mais où suis-je ? Et là, je cris à plein poumons lorsque quelqu'un ouvrit la porte. C'était un homme. Il m'observa un instant avant de partir et laisser la porte ouverte. J'inspecte mon corps afin de voir ce qui n'allait pas et fut choquer de découvrir que j'étais ligoté. Le pire était que je me trouvait dans une cave. A cet instant, plusieurs scénarios se déroulait dans ma tête. On m'avait kidnapper à nouveau. La peur me prit quand je pensa à l'idée que ce soit Younes qui m'ait retrouvée et les conséquences de cette retrouvaille annonce rien de bon.
L'homme revient accompagné de deux hommes qui firent leur entrée dans la cave. Un d'entre eux allumait la lumière qui me brûlait les yeux. Je vis deux rebeux et un renoi. L'un des deux rebeu qui était beaucoup plus imposant que les deux autres s'approcha de moi avant d'esquisser un sourire mauvais.
Moi : Qui êtes-vous ?
Un rire malsain s'échappe de ses lèvres.
Lui : Ah ma jolie petite Camélia. Si tu savais à quel point tu as manqués à tes frères surtout à comment ce qui s'appelle. Farès ? C'est ça.
Mon regard ce figea. Il était avec mon frère. Younes ma retrouvé. C'est ma fin.
Moi : J'aime pas me répéter. Qui êtes-vous ?
Lui : Vu ton regard, mes soupçons se confirme.
Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Quel mensonge ! Je suis une piètre menteuse.
Lui : Continue à le nier. Ca ne changera à rien. Ils t'ont oubliés de toute façon.
Je le regarde avec interrogation.
Moi : Comment ?
Il sourit de nouveau.
Lui : Eh quoi ? Tu crois que le fait que soit partie de nouveau est changer quelque chose à leur vie. Tu crois réellement que ton départ a eu les mêmes impact que la première fois. Non absolument pas. Ils ont tous continuer leur petite vie surtout ton Farès. Je dois dire que sa nouvelle fiancée est plutôt mignonne.
Quoi ? Non, impossible. Il ne pouvait pas m'oublier aussi facilement ou alors il n'avait au fond aucun sentiment pour moi. Stop ! C'est pas vrai. Il m'a jurer qu'il m'aimait, il a défié mon frère pour nous. Pour moi. Je ne peux pas croire ça. Et si il m'avait oublié comme je lui avais demandé. Il est passé à autre chose. Je ne peux pas le croire ce mec. Il essaye juste de jouer avec mes nerfs.
Moi : Ta gueule.
Lui : Baisse d'un ton et évite de m'insulter. Tu es jalouse pourtant méfie-toi, c'est un vilaine défaut.
Moi : Je t'ai dis ta gueule putain !
Et une claque pour Camélia. Super déjà qu'il m'a énervé mais là j'étais limite devenu un volcan en irruption.
Lui : Ferme ta gueule. Tu veux pas me croire alors regarde ça. Farid !
Le fameux Farid s'approche de lui avec une enveloppe que je n'avais pas remarquer auparavant qu'il lui remet. Il sortit les photos. Il m'en brandit une en particulier juste au dessus de mon nez. Je ne croyais pas mes yeux. Mon coeur se brisa à cette instant. C'était Farès et une fille. Ils étaient assis dans un café et elle lui prenait la main. Il m'en montre une autre toujours tous les deux qui riraient. Le pire, c'est que la meuf ne ressemblait vraiment pas à une pute. Elle était simple mais surtout belle. Voilà, je récolte uniquement ce que j'ai semé. L'homme que j'aime était dans les bras d'une autre et il m'avait oublié en si peu de temps, alors que moi de mon côté, je pleurais pour sa gueule. J'ai délaissé ma vie, mes amis et ma famille en partie pour lui. A l'heure d'aujourd'hui si Younes me hait , ce n'est pas qu'à cause de moi mais aussi à cause de lui. Je me dégoutais à cette instant d'avoir cru en lui.
Lui : Eh oui, tes efforts ont servi à rien. Regarde celle-ci, Farès et ton frère redevenue des frères comme avant.
Il me montre ine photo de Farès et mon frère face à face sur le toit de mon immeuble. Farès était stoique face à lui. Puis d'autres photo où ils rigolent ensemble et se faisait une accolade.
Lui : Ou tiens encore la petite Sophia a fait son hlel avec Nassim Masha'allah. Tous le monde est heureux sans toi comme tu le vois.
Effectivement, de nouvelles photos de Sophia entrain de faire des essayages de robes ou encore elle est avec Nassim. Il y en a d'autres aussi de mes frères. Ils étaient tous vraiment heureux sans moi. Je peux vous dire que j'étais détruite. Moi qui souffrait pour eux. Mon départ n'a rien changer. Je manque à personne. Ils s'en fiche de moi comme avant. Je pleurs, j'avais si mal.
Moi : Dégage ça de ma vue.
Lui : Oh pleure pas princesse. Ce n'est pas ta faute. Tu étais destinés à être renié par ta famille.
Il passe une main dans mes mèches de cheveux. Je le repousse.
Moi : Ne me touche pas. Et dis-moi, qui es-tu ? Tu as été envoyer par mon frère, je suppose
Lui : Moi, c'est Nadir, ma jolie. Tu supposes bien. J'étais engagé par ton frère Younes pour te torturer et te tuer.
Je le regarde avec des yeux ahurie. Me tuer ? Younes me haissait au point de me tuer. Le monstre était définitivement de retour. Personne ne pouvait m'aider à cette instant ni ma famille ni Youssef pourtant non c'est mon frère jamais je pourrais croire ça. Je suis sa petite soeur.
Moi : POURQUOI TU MYTHO SALLE BATARD !!! JAMAIS MON FRERE ME TUERAIT JAMAIS !!!
Bimm ! Une autre claque pour moi.
Lui : SALLE PUTE MA PATIENCE A DES LIMITES MAINTENAT PREPARE TOI A SOUFFRIR !!!! TON CALVAIRE COMMENCE MAINTENANT !!!!!
Enervée, il se retourna vers ses deux acolytes. Il s'approche du renoi et lui chuchote quelque chose avant de faire un signe à Farid de le suivre. Il sortent de la cave et me laisse seule face au renoi. Là, j'avais réellement peur de ce qui allait arrive. Mais pas le temps de réfléchir, qu'il me balançait un coup de poing puis deux, trois, quatre... il m'enchaina. Seule Younes me frappait de la sorte à l'ancienne mais là je savais que sa allait redevenir mon quotidien. Quand il eu fini, il quitta la pièces me laissant seule sur cette chaise qui était désormais à même le sol. Mes lianes me frottait et me piquait avec les blessures qu'il m'a faite. Je pleurais de nouveau non dû à la souffrance de mon corps mais celle de mon coeur : Farès m'avait remplacé, ma famille m'avait oublier et le pire était que Younes voulait ma mort. Pourquoi suis-je partie de chez Youssef ? Si j'aurais su je serais rester à la villa. Je l'aurait expliquer toute l'histoire au lieu de faire ma tête de mule à vouloir partir. Ils me manquait déjà.
**************************************
Voici deux semaines où mon quotidien se résumait à un enfer. On m'avait enchainer à deux chaînes présentent sur le mur. Mon corps était faible et défigurer. Mes vêtements sont à moitié déchirer. Je ne savais pas comment je faisais pour résister mentalement. Déjà que j'avais toujours les séquelles de l'accident, et là s'ajoutait les coups de l'autre con. J'étais au sommet de la souffrance. Je ne mangeais que du pain et de l'eau rapportés par un autre mec de ceux que j'avais vu. Sa faisait trois jours qu'il me donnait à manger à la place de Farid ou encore du renoi qui eux continuait de me battre tout les jours avec Nadir. Il prenait un malin plaisir à réouvrir mes blessures avec du sel, je ne pouvais pas faire autrement que de crier. Ryad m'avait appris à ne jamais montrer mes faiblesses devant mes ennemis. Mais là, je ne n'en pouvais plus. Les kidnapping, j'en avaient déjà connu mais aucun de mes kidnappeurs ne m'avait toucher. Je priais chaque Allah de m'aider. J'aimerais tellement que quelqu'un vienne me sortir. Eh oui, je l'avoue je pensais à Youssef mais vu comment je suis partie sa dû lui prendre un coup dans sa fierté d'homme. Le renoi venait de partir quand Nadir rentra à son tour accompagnée de l'homme qui me ramenait à manger.
Lui : Alors comment vas-tu ma petite Camélia ?, demande-t-il avec ironie.
Je fit bouger mes chaines pour lui montrer ma colère et lui lance mon plus beau regard noir. Quel question ! Il me met dans cette état et il me demande comment je vais. Salle batard, je souffre le martyre. Tu le vois pourtant salle chien.
Il se mit à genou en face de moi et me caresse la joue.
Lui : Dommage que je ne peux pas m'amuser avec toi. Tu es si belle pourtant...Farès a de la chance. Oh non ! Il AVAIT de la chance. Tu l'as tej.
Son contact avec ma peau me répugne tellement que je lui cracha à la gueule à ce bâtard. Il me regarde énervée et me gifla d'une force que ma tête à pivoter. Je l'ai bien senti celle-là.
Moi : Salle zemel. T'es pas un homme pour frapper une femme. Salle fils de pute. Nike toi bien avec mon frère mais profond.
Il se releva et shoot avec son pied sur mon visage que je criai de douleur et me remit un autre coup dans le ventre. Un cri effroyable sortit de ma gorge. J'ai cru que j'ai mourir. Mon souffle était coupée. Je pleurs de douleurs.
Lui : Ce soir prépare-toi ! Tu vas mourir salle chienne ! Et toi fini le travail, dit-il à l'autre mec.
Et il partit, énervée. Je tourne ma tête avec difficultés vers l'homme qui s'approcha de moi en vitesse. Sans que j'eus le temps de me protéger, il mit sa main sur ma bouche.
Lui : Ne t'inquiète pas je te ferais rien. Je suis là pour te sauver, Camélia.
J'étais choquer comment ça me sauver ?
Moi : Qqq..qui ?
Lui : Youssef. Il faut que tu me fasses confiance sinon il vont te tuer. Compris ?
Je hocha la tête. Youssef allait vraiment me sauver. Mais comment il s'est que je suis là. En tout cas, je remercie le ciel de me l'avoir amener. Moi qui croyais que mes jours était comptés.
Lui : Je peux regarder ?
Il désigne mon ventre que j'avais couvert avec mes bras. J'étais gênée d'un coup.
Lui : Ne t'inquiète pas. Je suis étude de médecine. Je veux juste t'examiner. Moi, c'est Yanis.
Moi : Eh moi Camélia. Mes amis m'appellent Mia mais tu le sais déjà.
Il sourit. Je le laissa faire et décroisse mes bras aussitôt. Je repère une grimace sur son visage à la vue du chef d'oeuvre de ses merguezes. Mon ventre était entièrement recouvert de bleu violâtre. C'est juste affreux. Il effleura à peine ma peau qu'un cri s'arrache de mes lèvres.
Lui : Il te faut des soins médicaux au plus vite. Je sais pas combien de temps ton corps pourra supporter ce massacre. Il faut qu'on te sortes d'ici maintenant.
Il prit son téléphone et bidouille quelque chose dessus avant de reporter son attention sur moi.
Lui : Tkt Camélia, on va te sortir d'ici.
Sans même que je comprenne, j'entendis des énormes bruits venir de l'étage. Je me demandait ce qui se passait. Des bruits de pas arrivent vers nous et laissa place à ce visage familier qui m'avait tant manquer, Belka. Quand il me vit, il se dirige direct vers moi. Je voyais qu'il était assez choquer de mon état physiquement. Je tente pourtant de le rassurer avec un sourire.
Belka : Putain Mia on t'a chercher partout sa mère. Hamdoullah, on a retrouver ton tel dans la voiture et qu'on nous as prévenu que t'avais eu un accident. Regarde dans quel état tu es ! Je vais buter ce fils de pute
Il se lève et fout un coup de poing dans le mur.
Lui : Tout ça, c'est de ma faute putain !!!
Yanis se lève à son tour pour le calmer.
Yanis : Arrête kho. Le plus important doit être son état. Je dois la soigner au plus vite. Elle a perdu beaucoup de sang déjà et ses blessures sont infectés. On dois la sortir d'ici.
Belka se retourne et me porte comme une princesse mais quand il me relève je ne pouvais pas résister de lâcher un cri à cause des douleurs provoquées par mon ventre. Il me fit un bisou sur le front avec un désolé. Je voyais dans ces yeux qu'il avait peur pour moi. On se dirige vers la sortie de la cave et on monte à l'étage. Le contact avec la lumière me fit énormément du bien mais me brûlait comme je suis resté longtemps dans l'obscurité. Enfin on arrive au salon qui conduit à l'entrée. Belka faisait grave attention à moi dans ses gestes comme si j'étais un diament précieux et me demander toutes les 5 sec si j'allait bien. Dans le salon qui je pense devrait être beau avant le carnage qui se présentait : plusieurs hommes se battaient dont Moha, Foued, Djibril, Walid, Samir, Brahim et... Youssef. Il était méconnaissable en dirait une bête féroce déchainer. C'était impressionnant comment il faisait reup de ouff comme Younes et Farès quand ils étaient énervées. Et même comme ça, il était juste à croquer. Bon stop Mia, tu divagues à cause des douleurs, ma pauvre fille.
A cet instant, Youssef me vit. D'un coup, il fronça ses sourcils faisant apparaître sa veine du front. Je peux vous dire que son regard me faisait trembler sur place tellement il était noire. Il attrape Nadir par le col.
Lui : SALLE FILS DE PUTE !!!!! TA VU CE QUE TU LUI AS FAIT ?!!!!! JE PEUX TE DIRE QUE TU NE REVERRA PLUS LA LUMIERE DU JOUR TELLEMENT QUE TU VAS SOUFFRIR !!!
Tous les mecs me regardent choqués et énervés sûrement dû à mon état pitoyable. Youssef, lui se déchaina sur Nadir. C'était comme si le sheytan s'était emparer de lui même Moha, il frappait tous ce qui bouge. Quand il s'approcha de nous.
Moha : Emmène-là à la villa rapidement. Il me regarde et me caresse la joue. On va te sortir d'ici. Plus personne ne te faire du mal.
Yanis : Je m'occupe d'elle.
Toujours dans les bras de Belka, Yanis et lui m'entrainèrent à l'extérieur de cette maudite maison. Il me déposèrent délicatement dans la voiture. Yanis était au volant et Belka derrière avec moi. J'étais contre son torse. Mes yeux me lâchèrent petit à petit. La voiture me berçait trop mais les douleurs me réveillait sans cesse. Et ça Belka l'avait remarquer.
Lui : Mia ne dors pas. Tu m'entends ? Ne t'endors pas. Résiste t'es forte. T'es Balboette.
Moi : J'en peux plus... j'ai..si...mal, dis-je d'une voix faible.
Et sans que je comprenne quoi que ce soit, le sommeil me prit.
***********************************************
J'essaye d'ouvrir mes yeux mais une lumière m'aveugla m'incitant à les refermer aussitôt. Je tente une deuxième fois ma chance et réussi cette fois à les ouvrir complètement. J'étais dans ma chambre à la villa. Je tourne la tête et vis Youssef dos à moi sur la terrasse. Je pense qu'il sait sentit observée car il se retourne face à moi. Il fait un petit sourire au coin et rentre dans la chambre. Je lui sourit en retour quand il s'installe sur la chaise qui se trouvait auprès de moi.
Lui : Tu vas bien ?
J'étais toujours faible physiquement mais je ne sentais plus les douleurs.
Moi : J'ai eu déjà pire.
Il me caresse la joue délicatement. En dirait, qu'il avait peur de me faire du mal. Ce contact me fit frissonnée. Mon souffle s'est coupé. Il était quand même assez près de moi.
Lui : Tu m'as fait peur.
Je ravale ma salive. Ces paroles était tellement sincère.
Moi : Mais je suis là maintenant. Je vais bien à présent.
Il enleva d'un coup sa main stoppent le contacte entre nous.
Lui : Parce qu'on est intervenu attend. Regarde ce qui t'as fait ce pd. T'allais crever Camélia putain !!!
Il se lève avec rage et frappe le mur de toutes ses forces laissant un impact dessus. Voyant son état, j'essaye de me lever mais un cri s'échappa de mes lèvres. Mes douleurs au ventre se sont réveillés. Youssef se précipite vers moi, paniquée. J'avais tellement mal que des larmes s'échappèrent limite.
Lui : Camélia ta mal où ??!
Moi : Au ventre...Au ventre.
Lui : Il faut que tu t'allonges. Tu es trop faible. Je vais chercher Yanis.
Je le retiens par le bras. Je voulais pas qu'il me laisse seule à vrai dire j'avais peur.
Moi : Non s'il te plait reste avec moi.
Il acquiesce et reste près de moi. Je baisse la tête tandis qu'il m'observait. Sa manière de me regarder était si intense. Ces yeux sont d'un noir profond qu'on ne pouvait distinguée l'iris de celle-ci. J'étais gênée par ce que je venais de lui demander.
Lui : Il faut que au moins j'ailles chercher tes antis-douleurs. J'ai pas envie de te voir souffrir. Je peux pas.
Ces mots m'avait touché. Il était si protecteur. Alors Youssef tenait à moi ? Il m'a quand même sortie des griffes de Nadir qui allait me tuer.
Lui : Je reviens, d'accord ? Ne t'inquiète pas je vais faire vite. Ne bouge pas.
Je hocha la porte pour lui donner mon accord et il me laissa seule dans cette chambre. J'étais pas bien à vrai dire j'avais peur que Nadir et ses hommes reviennent même si je savait qu'il y avait Youssef à mes côtes. Ce qui s'est passée m'a traumatisé. Il fallait que je sorte de cette maudite chambre même ici je me sentais pas en sécurité. Je me lève avec difficulté du lit. La douleur me lançait mais c'était un peu plus soutenable. Il fallait juste que je fasse gaffe à mon ventre. Quand je vis mon reflet dans le miroir. J'étais méconnaissable : mon visage était rempli de griffures, j'avais un cocard à l'arcade, mes joues était creuse du à la perte de poids. La haine montait en moi. Je te hais Younes et je me vengerais pour chaque coup qu'on m'a donnée. Je pris le chemin de la cuisine car je pense que Youssef s'est rendue là-bas logiquement. Je faisais très attention à chaque pas que je faisais pour garder la douleur endormi.
A la cuisine, je le vis se prendre la tête à chercher dans les placards mes médicaments alors qu'il se trouvait juste au dessus de son nez. Je souris et me rapproche doucement de lui jusqu'à prendre à sa place la boite de médicament. En tirant sur mon bras pour le rattraper, une douleur se fit dans mon ventre. Je grimace légèrement pour pas inquiéter Youssef qui était surpris de me voir debout. Il contracta sa mâchoire et fronça les sourcils comme à son habitude. Ce mec ne changera jamais.
Lui : Je t'avais dit de ne pas bouger.
Moi : Et moi de rester.
Je me retourne prête à regagner ma chambre.
Lui : Mais toi tu n'es pas rester la première fois que je te l'ai demander.
Je souffla. Il a raison. Je me retourna vers lui où seul le plan de travail de la cuisine nous séparais.
Moi : J'avais mes raisons.
Lui : Lesquels ?
Moi : Sa ne te regardes pas.
Il frappa d'un coup sur la table ce qui me fit sursauter.
Lui : Tu te fou de ma gueule??! Tu te fais kidnapper par un allié de ton frère qui ta massacrer comme un bonhomme ou encore pire qui allait te tuer tout sa par l'ordre de ton frère. Maintenant j'ai été assez calme avec toi, Camélia. Tu vas me dire toute suite ce qui se passe. Je suis pas Belka ou Moha.
Tout le long de son discours, il s'avança jusqu'à ce qu'on soit limite face à face. Le pire, c'était qu'il parlait tellement calmement mais sa voix était si grave et le ton qu'il prenait me faisait si flipper. Je peux vous dire que le fait qu'il balance tout ça à la gueule m'a fait pleurer non seulement de honte mais aussi de haine. Super ! Il allait me prendre pour une faible maintenant tout ce que je déteste.
En voyant mes larmes, je vis son regard se radouci mais elle gardait quand même cette aspect si dure qui le caractérisait si bien. Il essuya mes larmes délicatement;
Lui : Je voulais pas te faire pleurer... mais j'ai besoin d'avoir des réponses. Pourquoi ton frère de déteste tellement ?
Je renifla.
Moi : Je sais mais je ne sais pas par où commencer c'est tellement long.
Il me regarde droit dans les yeux.
Lui : J'ai tout mon temps. Allez viens suis moi.
Il me prit la main. Ensemble on se dirigea vers le jardin. C'était magnifique avec toutes ces lumières et les étoiles dans le ciel. On se posa chacun sur un transat près de la piscine l'un en face de l'autre. L'air de la nuit me caressait la peau. Youssef me regardait. Il était magnifique de nuit comme de jours. C'était vraiment le type d'homme ténébreux qui me faisait chavirer. Je voyais qu'il attendait et qu'il prenait le temps de me laisser me lancer. Je pris une grande inspiration et commença :
Moi : Tout à commencer lorsque j'avais seize ans...
Je lui raconta tout mon histoire depuis le début : la transformation de Ugly Betty, la violence de mes frères, mon départ puis mon retour transformée, ma vengeance, l'accident d'Ilyass, la pute de Yasmina et le batard de Naoufel, ma rentré dans le bizz à cause du kidnapping de Lina, mon kidnapping avec Sophia, la réconciliation avec ma famille, l'arrestation de Younes, mon histoire avec Farès, son kidnapping, le mariage de Sabri et de Nayla, notre rupture à Farès et moi, son départ, mon mariage arranger, la grande dispute avec Younes, ma fugue avec Farès, et notre séparation à la gare.
Je lui avais tout dit. Je me sentais si légèrement comme si partager ce que j'avais en moi m'avait libérée d'un poids. Je ne sais même pas combien de temps j'ai parler mais les rayons du matins commençait à se lever. Pendant quelques minutes personnes parla. Quand il se leva d'un coup et frappa de toutes ses forces sur le mur. Il était incontrôlable à cette instant. Je me leva avec difficulté je ne savais pas comment l'arrêter et sans me contrôler je l'enlace mes bras autour de sa taille. Etrangement, ce contact le calma. Il se retourna et me fixa avec ses yeux sombres.
Lui : Il te mérites pas. Personne ne te mérites. Je n'ai jamais vu un frère aussi lâche. Il faut que Younes paye ce qui ta fait.
Moi : Je...je sais pas. Il reste tout de même mon frère.
Lui : Un frère qui frappe sa reuss, qui la pousse à arrêter l'école, quitter sa famille, briser ses rêves, la forcer à épouser un inconnu, ou encore qui a envoyer des gens pour te tuer et te tabasser pendant qu'il profite de sa vie. Non, c'est pas le devoir d'un frère. Sache que dans la vie, un homme à trois reines sa mère, sa reuss et sa femme. Un vrai frère doit toujours protéger et défendre sa petite reuss quoi qu'il arrive. Tu te rend compte que t'as sacrifié pratiquement ta vie avec ta famille à cause de ses conneries Mia. Tu lui as déjà laisser une deuxième chance.
Moi : Arrête, je t'en prie Youssef. Je suis au courant de ça. Je...je...
J'ai fondu en larmes dans ses bras. J'ai craquer. Je réalise tout le mal que Youssef m'a fait subir.
Lui : Chut. Je suis là maintenant Mia. Je suis là.
Moi : Je le hais ! Je le hais tellement !
Lui : Je sais, je sais. Il vas payer tkt.
Je continua de pleurer un moment dans ses bras. Son contact me rassurait énormément et ne me rendait pas insensible. Il me proposa qu'on se repose sur les transat mais cette fois-ci nous étions allongée sur un seul et même transat. J'était près de lui ma tête sur son torse. On reste un moment dans cette position sans un mot avec juste le fond de mes reniflements derrières. Je ne savait que derrière ce côte froid que Youssef portait se cachait un coté doux et protecteur.
Je lève la tête vers lui et il me regard avec un regard que je ne saurais décrire.
Lui : J'en avais déjà entendu parler de ton histoire celle de la fille rejetée par son physique et qui est revenu pour se venger.
Je le regard avec incompréhension.
Lui : C'est ce que disais les rumeurs à ton sujet.
Moi : Mmh comme tu dis ce sont de simple rumeurs. Les gens voient des choses et ils les trafiquent à leurs manières. J'attire la jalousie de tout le monde qui ne rêvent que de ma chute donc ils inventent des conneries sur moi et quand t'es la seule personnes qui te croient donc au bout d'un moment tout ce qui s'inventer sur moi je confirmais les faits même si c'était faux. N'est-ce pas, le Mehboul ?
Il souris à la réponse.
Lui : Je savais que je comptais autant pour toi quand on s'est rencontré pour que tu récite mes phrases.
Moi : Je n'ai jamais dit que tu comptais pour moi.
Lui : Peut être mais toi en tout cas si et ceux depuis que je t'ai rencontrer dans cette boulangerie. Tu m'intriguais beaucoup à l'époque.
Moi ; Au point de me proposer un café et partir comme un voleur après. Mais je comprends un peu désormais ce qui t'as pousser à partir. Les rumeurs était donc vraies.
Lui : Souviens toi "je te raconte la même chose que ce que les gent te raconte sur moi la vérité tu en a une partie"
Moi : Tu es mystérieux et fou.
Lui : Et toi belle et maligne. Si tu veux autant savoir, je montait en grade et sa à attirer la jalousie. Je pense que c'est la même chose pour toi.
Moi : Je voulais juste des excuses sincères de mon frère mais aujourd'hui je pense qu'elle n'ont aucune signification ni aucune valeur.
Je sentis deux mains enlacés les miennes
Lui : Je n'ai jamais vu une personne aussi forte de ma vie. Tu ne mérites pas ce qui t'es arriver.
Moi : C'est la volonté d'Allah.
Il leva mon menton pour que je puisse le regarder dans les yeux.
lui : Jamais, je laisserais quelqu'un te faire du mal, Mia. Jamais. Celui qui touche un de tes cheveux je le ferais regretter toute sa
vie. Tu m'entends. Je le tue.
Moi : Youssef tu devrais pas. Je ne le mérites pas.
Il fronce les sourcils;
Lui : Je me répèterais pas Camélia. Personne te touche. Personne ne te fait du mal. N'essaye pas de me contredire. Tu vas perdre d'avance. Le sujet est clos.
Moi : Merci
Lui : Pourquoi ?
Moi : D'être là pour moi. De me soutenir et de me protéger.
Lui : Tu compte beaucoup Mia pour moi. Mais aussi pour Belka, Moha enfin tous le monde. T'es de la famille maintenant. On doit protéger les membres de sa famille.
Je lui fait un mini sourire qui me rendit.
Lui : Tu l'aimes toujours ?
Je le regard. Je savais qu'il faisait référence à Farès. Je me remémore les photos à ce moment-là. Quel Salaud ! Youssef regard au loin cette fois ci.
Moi : Il est le premier homme que j'ai aimé. Notre histoire à commencé dans cette gare mais elle s'est terminé aussi là-bas. Il me regarde. Même si j'ai toujours des sentiments pour lui, je l'oublierais. Lui et moi, c'est impossible à l'heure d'aujourd'hui. Nos chemins se sont séparées. Il est avec une autre désormais. Et moi, j'avance comme je le peux.
Lui : Il a fait une grosse erreur de choisir le bizz à toi. Si c'était moi, j'aurai tout laissé tomber même si sa m'aurait pris du temps . Je l'aurais fait sans hésitation. Il ne te méritait pas. Tu vaux plus que ça, Camélia. N'en doute jamais. Tu mérites qu'on te décroche la lune à tes pieds. Maintenant repose-toi.
J'acquiesse. Ce qu'il m'avait dis m'a fait quelque chose. C'était beau. Me confier à Youssef finalement m'avait fait du bien. Je l'estimais beaucoup. Youssef avait été là pour moi et il m'a prouvé que je peux lui faire confiance aujourd'hui. Ses paroles me rassuraient et me donnaient la force de me battre davantage mais surtout l'idée de vengeance s'anima dans mon esprit. Il m'avait redonnée confiance en moi rien qu'avec son regard. De plus, il était sincère avec moi même si il restait toujours mystérieux. Je me demandais si un jour il se confierais ouvertement à moi comme je l'ai fait.
Désormais, j'ai qu'un objectif dans ma vie : la Vengeance. Je te promets que tu vas regretter chacune larmes, chaque cicatrices, chaque bleu que tu m'as causé. Je t'ai pardonné une fois mais pas deux. Je ne commetterais pas cette bêtise une seconde fois.Tu as peut-être gagner la bataille mon chère frère mais pas la guerre.
Je m'endormi sur son torse bercer par ses caresses sur mes cheveux et les battements de son coeur.
Demain, sera un nouveau jour...
**********************
La suite prochainement...eh oui mes harissettes, je suis définitivement de retour sur la page. Ce n'est pas une blague ! Mes examens sont enfin fini hamdoullah. J'espère que cette suite va vous plaire. Et ne vous inquiétez pas, au fur et à mesure vous comprendrez ce qui se passe. XOXO #LaNewChronika
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top