PDV de Dan

Je me fis réveiller par le doux baiser de Phil sur mes lèvres.

-Joyeux Noël, dit-il en se reculant et en caressant ma joue.

-Uuugh ! grognais-je.

J'aimais Noël, ne vous méprenez pas, mais Phil se levait toujours trop tôt ce jour-là.

-Tu n'aimes pas mes bisous ? sourit-il.

-Non, je les adore. Je que je n'aime pas c'est être réveiller avant midi, rigolais-je avec un sourire.

-Eh bien, il est seulement neuf heures et c'est Noël, donc tu dois te lever, s'exclama-t-il en commençant à sautiller à quatre pattes sur mon lit.

-Uuuuuuuugh ! me plaignis-je alors que je me roulais dans mes couvertures, me retrouvant dos à lui.

Il a alors commencé à attaquer ma nuque avec des bisous ce qui me fit me tortiller et rigoler, alors que c'était juste des bisous, pas quelque chose d'assez fort pour laisser des marques.

-Es-tu prêt à te lever maintenant ? demanda-t-il en m'enlaçant par derrière.

-Non, mais je le ferais si ça te fait plaisir, abandonnais-je en me levant en même temps que lui.

Je me dirigeai vers la salle de bain et attrapai mon lisseur.

-Allez, bébé, c'est Noël, laisse-les bouclés, supplia-t-il.

-Mais c'est moche.

Il fit une tête de chiot et sortit ses yeux auxquels je ne peux pas résister.

-D'accord, soupirais-je, mais juste pour toi.

Il me tira vers le salon.

-C'est pour toi, dit-il en me tendant un petit paquet.

Je le déballai seulement pour voir une coque d'iPhone avec des petites étoiles dessus.

-Merci, Phil, dis-je sarcastiquement.

-De rien, répondit-il béatement.

-Celui-là est pour toi, dis-je en me levant et en allant chercher un cadeau sous le sapin.

Il le déballa pour découvrir une petite peluche représentant un animal marin dont je l'ai entendu parler quelques fois.

-Merci Dan c'est parfait, dit-il en me prenant dans ses bras pour un câlin.

Je rigolais car c'était vraiment un cadeau de merde, mais je fis avec car je reçu un câlin de Phil après tout. Quelques peluches, cartes, équipements caméras et bisous plus tard, nous avions fini avec les cadeaux.

-Laisse-moi te faire le petit-déjeuner, insista-t-il en se dirigeant vers la cuisine.

-Mais JE voulais te faire TON petit-déjeuner, boudais-je.

-Nope, je suis prem's ! rétorqua-t-il alors que je soupirai et croisai mes bras sur ma poitrine comme un enfant de quatre ans agacé.

Il réunit les ingrédients pour faire des crêpes et commença à les faire. Alors qu'il tripotait la poêle, je passais mes bras autour de lui par-derrière.

-Tu es mignon quand tu fais des crêpes, dis-je.

-Et tu es mignon quand tu ne me pousse pas sur une poêle brûlante, dit-il avec une pointe de sérieux dans la voix.

-Désolé, m'excusais-je en me reculant.

Après que les crêpes furent finies et mangées, je m'allongeai sur le canapé pour me relaxer, pensant que ce serait tout seul, que Phil allait jouer avec un de ses cadeaux de Noël, mais il avait juste quitté la pièce pour aller chercher une couverture. Il grimpa sur moi et s'allongea entre mes jambes et nous enroula avec la couette.

-Je t'aime, dit-il en caressant ma poitrine avec sa joue alors que je passais mes bras autour de sa taille.

-Je t'aime encore plus, répondis-je, prêt à argumenter s'il n'était pas d'accord avec moi, mais il ne dit rien, sachant sûrement que je gagnerais.