First letter
Vendredi 18 décembre 2015.
Cher Harry, je ne sais pas comment commencer cette lettre. Tu ne me connais sûrement pas mais moi je te connais. Je te connais plus que n'importe qui. Je ne t'ai parlé qu'une seule fois depuis ce jour là. Tu ne dois sûrement plus te souvenir de moi mais moi je me souviens de chaque instant de cette magnifique journée. C'était il y a un an et demi, un jeudi matin. J'avais une dizaine de livres dans les bras et tu m'as tenu la porte pour que j'entre dans la bibliothèque avant toi. Tu m'as regardé et tu m'as souri. C'était un magnifique sourire. Celui que je préfère, tu sais celui qui fait ressortir tes fossettes. Je suis entré, je t'ai remercié timidement et tu m'a répondu "Y'a pas de quoi" puis tu t'es mis à marcher vers la table du fond, rejoignant tes amis. Je te fixais toujours, et, comme si tu m'avais vu, tu t'es retourné vers moi et tu m'as fait un clin d'oeil. J'étais tellement rouge à ce moment là, je préfère ne plus y penser. C'est la seule fois où j'ai réussi à te parler. Depuis ce jour je t'observe, j'observe chacun de tes fais et gestes. Je me souviens quand tu avais participé à ce concours de chant, il y a 6 mois. J'étais dans le public, au premier rang. Ta chanson était magnifique, j'étais tellement ému quand je t'ai entendu la chanter. A la fin de ta prestation je me suis levé du siège et je t'ai applaudi de toutes mes forces. Mais malheureusement, tu n'as pas gagné le premier prix. J'étais choqué, terriblement choqué, je pensais même qu'il y avait eu une erreur de vote mais non. Tu n'avais pas gagné ce stupide concours. Mais pour moi tu étais le premier, le grand gagnant.
J'espère que cette lettre ne t'effraie pas, que je ne t'effraie pas non plus. Ça briserait mon coeur en des milliers de morceaux si cela arrivait. J'ai enfin eu le courage de t'écrire cette lettre. Ne me demande pas comment j'ai fais car je ne sais pas moi même. C'est peut-être la magie de Noël, qui sait ? Peut-être que tu vas te moquer de moi ? Ou alors tu vas m'ignorer ? Je n'en sais rien, mais par pitié, si tu me réponds, ne gâche pas l'idée que je me suis fais de toi. Je t'ai toujours idéalisé. Je t'ai toujours imaginé tellement gentil et aimant avec les autres, aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. Alors pitié, ne m'enlève pas ça.
Dans mes rêves les plus fou, je m'imaginais que tu me répondais de belles choses. Que finalement tu me connaissais, que je n'étais pas un simple inconnu face à toi. Mais comme je l'ai dis précédemment, ce ne sont que de simples rêves.
-L, ton admirateur secret xx.
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