Mon étrange hôtesse n’avait pas l’air ravie du fait que j’eus découvert cette mystérieuse porte. Je la suivait à présent dans le dédale de couloir pour rejoindre le salon. Je me rassois à ma place et finit ma tasse de thé. Soudain, la jeune femme qui portais le doux de Christia me dit d’une voix douce:

- Je dois m’en aller quelques minutes pour faire une course mais je reviens vite. Vous pouvez vous resservir du thé et faites comme chez vous...

Avant que je ne puisse répondre elle prit un air froid et distant et ajouta d’un ton sec.

- Ou pas.

Quelques minutes après je me retrouvais seul dans cette immense et effrayante demeure. Profitant de l’absence de mon hôte, je décidais donc de retourner à la porte étrange de tout à l’heure. Je me levais et d’un pas décidé je traversais les différents couloirs jusqu’à arriver devant la porte. Afin de voir quel genre de clef pouvait ouvrir cette porte je décidais de prendre le cadenas et de l’examiner. Cependant, à peine avais-je effleuré cette belle pièce dorée que celle-ci se mit à briller d’une lumière si forte et blanche qu’elle m’aveugla. Quand je retrouvais enfin l’usage de la vue, la porte était grande ouverte et je m’avançais donc dans l’étrange pièce. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vit que cette étrange porte, aussi scellé que les portes renfermant les joyaux de la couronne, ne donnait que sur une pièce vide qui sentait le renfermé et la moisissure du planché craquelé.

    Après avoir examiné toute la pièce, je remarquais qu’une petite table trônait au centre de celle-ci. Sur cette table se trouvait un livre dont la couverture était en cuire marron dure et les gravures faisaient penser à des racines dorées. Je m’avançais donc afin de lire le contenu de ce livre que je n’avais encore jamais vue dans aucune des bibliothèques que je fréquentais, je l’ouvrais enfin et je restais bouche bée devant son contenu. Rien. Absolument rien. Il n’y avait rien d’écrit. Je tournais les pages frénétiquement mais ne trouvais rien. Une voix douce se propageait soudainement dans la pièce.

- Inutile, il ne reste plus rien de cette histoire.

Christia se tenait droite derrière moi. Le menton haut elle me fixait d’un regard qu’elle souhaitait sûrement fière mais qui me faisait penser à de la mélancolie. Elle reprenait d’une voix triste que je ne lui connaissais pas encore.

- Vous n’êtes donc pas l’élu. Je le pensais pourtant.

Elle se retournait et sortit de la pièce en prononçant quelques mot d’une voix solennel:

- Vous qui n’êtes pas l’élu. Il faut à présent que vous partiez, et ne revenez plus.

Sans un mot de plus elle partit. Pour ne pas attiser sa colère je partais à mon tour, quittant cet endroit étrange.

    Je marchais à présent dans le grand jardin et me retournais une dernière fois pour voir cette étrange demeure. Un frisson me parcourait l’échine en la voyant et j’eus mauvais pressentiment. Décidant de ne pas prendre en compte cela je marchais dans l’herbe, puis sur une petite route caillouteuse. Je gagnais une forêt que je pensais être celle que j’avais traversé au par avant. M’enfonçant dans la noirceur de cette forêt, je commençais à me demander si je n’étais pas perdu. Plus je marchais, plus tout devenait sombre autour de moi.

Finalement, j’atteignis ce que je croyais être le coeur de cette forêt. Un coeur glacé dans cette verdure chaude. En effet, au milieu d’une clairière verte, un arbre blanc sur lequel il neigeait de petit flocon trônait. Le plus impressionnant fut qu’il était recouvert de lavande qui sentaient un parfum envoûtant d’été. Je m’avançais afin d’observer cet étrange arbre et je remarquait une porte dissimulé. Attiré par une voix étrange et spectrale, je m’avançais et ouvrais la petite porte. C’était une voix enfantine qui me parlait, je la cherchais du regard ne sachant pas d’où elle provenait.

- Il était une fois, deux petites filles...deux petites filles...deux petites filles...

Cette voix raisonnait comme un écho.

- L’une était douce comme le printemps, l’autre froide comme l’hiver...comme l’hiver...comme l’hiver...

Je regardais autour de moi, j’étais entré dans l’arbre. Cependant, l’arbre d’apparence si petit de l’extérieur était immense de l'intérieur. La voix de cette fille raisonnait dans ma tête et me se propageait dans mon âme. Au centre de cette arbre, une sculpture en pierre grise et entourée de lierre était présente. Elle représentait deux femmes, main dans la main, l’une souriante, l’autre triste. Elles me fixaient, elles me tendaient la main. Je m’avançais vers cette sculpture. La voix raisonnait plus fortement encore dans ma tête.

- Il faut conjurer le sort...sort...sort...où sombrer dans l’abîme...abîme...abîme...Tu es…

Au moment où elle prononça ses mots j’effleurais le bout des doigts de la femme souriante. Soudain, un spectre de lumière bleu et translucide au visage effroyable sortit brusquement de la statue et cria:

- Maudit!

Je me réveillais en sursaut dans mon petit lit. Près de ma fenêtre que le vent avait grande ouverte. Les volets claquaient et le vent sifflait. Quant à moi, je ne savais quoi penser de cette aventure. Cela me paraissait tellement réelle. Je me redressais, passant la main dans mes cheveux brun. Christia...qui es-tu? Le sais tu toi même? Je prenais une grande respiration et remarquais un livre posé sur ma table de chevet, le même livre qui était derrière cette porte scellé, un livre que je ne possédais pas et qui étais soudainement apparut sur ma table de chevet. Un frisson me parcourrait d’un coup et je prenais brusquement ce livre. Je l’ouvrais pour découvrir à ma grande stupeur que les trois premières pages étaient à présent recouvertes d’écritures.

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Salut salut ^^

J'espère que ce chapitre vous a autant intrigué que plu ^^

Je suis assez contente du résultat en tout cas et j'espère que vous penserez la même chose :D

Si vous avez des questions ou si vous voulez partager votre avis, écrivez le dans les commentaires. N'hésitez pas à partager cette histoire :)

A la prochaine!!!

Prochainement:        Chapitre 6: La malédiction