Chapitre 12
Le vent bat mes oreilles, l'impression de chute ne dure que quelques secondes. Puis, la corde improvisée se tend, vidant l'air de mes poumons, me faisant ouvrir les yeux. Je n'avais pas vu que je les avais fermés.
Je mets quelques secondes à comprendre que je suis encore entière. J'éclate d'un rire bref.
Avant que je ne descende d'un coup sec. Je lève la tête pour voir qu'un T-shirt s'est déchiré et ne tient qu'à très peu de fils. J'essaye donc de me hisser sur le balcon d'à côté. Mes mouvements ne font qu'empirer les choses. C'est pas vrai. Je tends les mains et serre les dents. Pas si près du but.
Mes doigts effleurent les barreaux de métal, et je regrette soudain de ne pas être plus grande. Je me tends, essaye de me grandir. Ma main droite attrape enfin le barreau. Puis la corde lâche. Je me retrouve suspendue dans le vide, accrochée à un balcon. Et de la main droite uniquement. Je respire, avant l'effort et agrippe un deuxième barreau métallique de mon autre main. Les vêtements accrochés à ma taille, comme une traîne de mariée battent dans le vent, s'enroulent dans mes jambes. Je lève la tête vers la barre horizontale, au-dessus de moi. Il faut que je m'y hisse, avec la force de mes bras. Je raffermis ma prise sur le barreau droit et tends ma main gauche. Elle trouve la barre et s'y accroche fermement. Mon autre main la rejoint presque aussitôt.
Mon poids pèse sur les jointures de mes mains, qui blanchissent. Je suis à bout de souffle, à bout de forces. Je ferme les yeux et bande mes muscles, tentant de me hisser.
Au bout de trois tentatives épuisantes, j'y parviens enfin et me laisse tomber de l'autre côté, dans un bruit sourd. Essoufflée, je contemple le ciel un instant. Des larmes, suite à l'effort, et de soulagement sans doute, perlent au coin de mes yeux. La morsure de ma corde improvisée, sur mon abdomen, me brûle. Je tourne la tête sur le côté, les joues rougies. Devant moi, il y a un hibiscus, planté dans un pot de fleurs blanc. L'appartement est donc habité. Je découvre par la même occasion que j'ai des voisins. Peut-être que je les inviterais à prendre l'apéro, un jour.
Je ris. Cela ne me ressemble tellement pas. Puis je suis prise d'une quinte de toux. Je me recroqueville, en attendant qu'elle passe. Je me lève ensuite, pas de temps à perdre. Il ne faudrait pas que je manque mon rendez-vous. La baie vitrée est fermée. Je dénoue la serviette autour de ma taille et la laisse tomber du balcon. Puis, je frappe sur les carreaux, pour attirer l'attention.
Au bout de ce qui me semble de longues et interminables minutes, une vieille dame apparaît. Elle marche difficilement, à l'aide d'un déambulateur. Elle va d'abord ouvrir la porte.
C'est pas vrai !
Je frappe plus fort, gesticule dans tous les sens. Elle finit par se retourner et m'aperçoit. Son visage exprime la surprise. C'est vrai, que vais-je dire pour me justifier ? Bonjour, je suis votre voisine. Vous savez, l'associable qui vit ici depuis un an et qui ne s'est jamais présentée à ses voisins. Et bien, figurez-vous que j'effectuais du saut à l'élastique, depuis ma salle de bain, et magie ! J'ai atterri sur votre balcon. Franchement, pas crédible.
Elle atteint la porte vitrée, de sa lenteur d'escargot. Je bouillonne de l'intérieur. Elle parvient enfin à ouvrir la baie et je m'engouffre dans l'appartement. Ça sent comme dans les maisons de retraite. Un petit caniche me saute dessus en jappant joyeusement.
-Que faîtes-vous sur mon balcon ? fait-elle, d'une voix chevrotante.
Je devrais peut-être revoir ma proposition sur l'apéro. Elle me dévisage longuement. Je ne sais pas quoi dire. Puis, son visage s'élargit dans un sourire :
-Vous êtes un ange, c'est ça ?
Je traverse la petite pièce en trois enjambées et ouvre la porte en souriant.
-Oui, c'est ça. Je suis un ange.
Je referme la porte. La dernière image que j'ai est celle d'un visage souriant, mi-stupéfait, mi-heureux.
Je descends les escaliers au pas de course.
Je suis un ange. J'éclate de rire.
Je débouche dans la rue, le trottoir est mouillé de pluie. Et mes vêtements éparpillés sur le tarmac. Je les ramasse un à un, et les jette dans le hall de l'immeuble. Pas certaine de les retrouver, quand je serais de retour. Si je suis de retour.
Et il me reste à savoir comment je compte me rendre au bar. Parce que les clés de ma voiture sont restées en haut. Que je n'ai pas d'argent pour prendre le métro, ou un taxi. Je me mets en marche, peut-être qu'en courant, je serais à l'heure. Je regarde ma montre, il est vingt. Il me reste quarante minutes, donc, pour effectuer cinq kilomètres en courant. Même avec trois tonnes de bonne volonté, je ne pourrais pas tenir. Il faut donc que j'emprunte un transport. J'avise sur ma gauche un adolescent détachant son casque de moto, les clés sont toujours sur le contact. Et il n'y a personne dans la rue. Si je fais vite, il n'aura pas le temps de voir mon visage. Je détache mes cheveux, pour plus de sûreté. Et je bondis sur le véhicule.
-Eh !
L'adolescent agrippe mon t-shirt dans un geste désespéré, mais j'esquive facilement, et enjambe la selle, avant de tourner la poignée et démarrer en trombe.
La main du garçon essaye vainement de rattraper le deux-roues, tandis que les pneus crissent sur le bitume. Mais elles ne rencontrent que de l'air et de la fumée. Je lance par dessus mon épaule :
-T'inquiète, je te le rends dans deux heures.
Je m'engage dans la circulation, me retraçant mentalement le trajet. Aux feux, je tourne à droite, puis à gauche.
Au bout d'une dizaine de minutes, j'arrive enfin dans les quartiers mal-famés de la ville. Je tourne un peu en rond avant de trouver ce que je cherche. Je me gare devant le bar, retire les clés du contact - ça serait dommage de me faire voler le seul moyen que j'ai de rentrer chez moi. Et j'entre dans le bar. L'ambiance du dimanche soir est très différente de celle du lundi après-midi. Ça n'a même carrément rien avoir. Mais je ne m'attarde pas sur les détails. Il est cinquante. Je coule un regard à la salle, pour voir si Joe est déjà arrivé, mais non. Je me dirige donc vers les toilettes.
Quand je croise mon regard dans le miroir au-dessus des lavabos, je ne me reconnais pas. Je suis toute décoiffée, pas maquillée. Habillée comme un épouvantail. Bref, je ne peux pas y faire grand chose. J'essaye de me recoiffer, avec un chignon. C'est déjà mieux.
Je sors des toilettes, regarde encore si je vois la tignasse hirsute de Joe, mais il n'est pas encore arrivé. Je triture mes mains nerveusement, en choisissant la table la plus reculée de la pièce. Je regarde d'un œil vide l'agitation qui règne dans le bar, puis reporte mon attention sur la porte, qui ne tarde pas à s'ouvrir sur la silhouette massive et désormais familière de Joe. Il s'est rasé les cheveux mais je reconnais son tatouage. Et son allure, quand il balaye la salle de son regard implacable.
Je cesse de respirer quand ses yeux bleus se posent sur moi.
Pourquoi je suis ici, moi ?
Je me force à lui sourire. Mais je pense que ça ressemble plus à une grimace.
Il me sourit à son tour, et vient s'asseoir à ma table.
-Bonsoir, chérie.
C'est définitif, je ne peux plus reculer.
Je cale ma main sous mon menton, pour l'empêcher de trembler. A moins que ce soit mon menton qui tremble.
Je jette un coup d'œil à la table où Martin se trouvait, la dernière fois. Mais il n'y a personne.
Bien sûr, Chloé, tu es venue toute seule, comme une grande, sans prévenir personne. Comme une imbécile.
La voix de Joe me ramène à la raison.
-Alors, quoi de neuf, depuis la dernière fois ?
J'ai l'impression que mon estomac est dans des montagnes russes.
-Pas grand-chose, je bredouille.
Il eut un petit rire. J'allume l'enregistrement sur mon téléphone. C'est beaucoup moins discret qu'un micro minuscule caché dans les cheveux. Je me force à continuer, il faut que je lui soutire des informations, ça risque d'être facile.
-Bon, Joe. Je veux bien t'aider, mais j'aurais besoin d'informations...
-Et pourquoi tu m'aiderais, d'abord ? Même si je me sors de cette galère, je pourrai plus te vendre d'armes, me coupe t-il.
Ou pas. Un point pour lui. Je cherche désespérément une solution, une réponse à sa question. Je n'en vois aucune. Ou plutôt, je n'en vois qu'une. Et ce n'est pas une option qui me plaît.
-Pourquoi ? répète t-il.
J'hésite encore un peu et en désespoir de cause, me penche au-dessus de la table et colle mes lèvres aux siennes. Il ne bouge pas. Quand je me rassois, il dit simplement :
-Oh je vois.
Je lui souris timidement. Pas très fière de ce que je viens de faire. Puis je pense à Martin. Je ne veux pas qu'il attrape Joe. Je veux que ce soit moi qui le mette sous les verrous. Je vérifie du coin de l'œil que l'enregistrement tourne toujours. Et je repars à l'assaut :
-Donc ?
-Donc, fait-il. Je pense surtout que tu te fiche de moi.
Je fronce les sourcils. Qu'est-ce qui me trahit ? Je fais pourtant tout mon possible pour paraître naturelle. Je me défends :
-Bien sûr que non ! Ce serait jouer avec le feu !
Je souris et il me rend mon sourire.
-Oui, tu as raison. Personne ne serait assez débile pour faire ça !
Il rit. Moi, je me force. Personne ne serait assez débile, sauf... moi. Ma gorge se noue et je bois un peu de mon rosé pour faire passer. Joe me relance, en me taquinant :
-Alors, que veux-tu savoir ?
A la lumière tamisée son visage, son sourire a quelque chose de carnassier. Je frissonne.
-Déjà, ta planque.
Il lève un sourcil. Trop direct ? Je rectifie :
-Si tu veux que je te fournisse vêtements, passeport tout ça.
Une lueur s'allume dans les yeux noirs de Joe.
-Passeport ? Tu sais faire ça ?
Je hausse les épaules, avec désinvolture.
-Disons que je peux me débrouiller.
-Ce serait super, fait-il.
Je souris. J'ai regagné sa confiance en prononçant le mot magique. Je peux continuer mon interrogatoire, en douceur.
-De quoi as-tu besoin, sinon ?
Il réfléchit quelques instants.
-D'argent, je pense.
Je grimace.
-Je verrais ce que je peux faire, de ce côté-là.
Il hausse les sourcils, étonné.
-Quoi ? Tu étais prête à m'en donner dix mille pour les armes, et là, tu « vas voir » ?
Oui, parce qu'avant, j'avais l'argent de l'agence. Je reste silencieuse, le temps de trouver une excuse plausible.
-Tu te rappelles quand je t'ai dit que j'avais un frère ?
-Oui.
-C'est lui qui donnait l'argent pour les armes. Mais là... Je vais essayer de le convaincre de marcher, mais...
-Je vois, fait Joe d'une voix glaciale.
Je lui souris. Difficilement. La tête me tourne un peu et je m'aperçois que j'ai déjà sifflé tout mon verre. Je fronce les sourcils.
-Tu reprends un verre ? me demande Joe.
Je secoue la tête.
-Pas d'argent, je marmonne.
Joe sourit, avec un petit bruit bizarre, un peu comme s'il expulsait l'air de ses narines. Je tapote mes ongles sur le bois de la table.
-Tu es nerveuse ? questionne Joe.
Je me raidis. Cette fois, c'est lui qui mène la danse. Mais je ne peux pas cacher mon anxiété, c'est trop tard.
-Un peu, avouais-je alors.
-Pourquoi ? continue-t-il en fronçant les sourcils.
Je soupire, la réponse m'apparaît comme une évidence.
-Parce que si les flics te voient avec moi, je pense que je peux dire adieu à ma tranquillité.
Une étincelle de malice s'allume dans ses yeux. Cette fois, c'est à mon tour de froncer les sourcils.
-Quoi ?
-C'est plutôt s'ils te voient avec moi. Et pas l'inverse.
Il rit.
-C'est pas drôle. grommelé-je.
On tourne en rond. Il faut que je le ramène au sujet principal. Je me passe la main devant les yeux en soupirant.
-Et donc, où est ta plaque ?
Son sourire s'affaisse immédiatement. Puis il grimace.
-Tu sais que j'ai l'impression d'être à un interrogatoire de police, là ?
C'est pas vrai, il joue avec mes nerfs ou quoi ? Je perds patience.
-Joe, tu veux que je t'aide, oui ou non ?
Il lève les mains en signe de soumission.
-Je ne te dirais pas où elle est. Pour la simple et bonne raison que c'est une planque.
Tout ça pour ça. Joe finit son verre d'une traite. Ca me fait sursauter quand il le repose brusquement sur la table.
-Bon, fin de la discussion, je vais y aller.
Il se lève à demi. Je le retiens par le bras :
-Attends, une dernière question. Du coup, si je récupère l'argent et le faux passeport, j'en fais quoi ?
Il se rassoit.
-Tu les manges, quelle question, répond-il en levant les yeux au ciel, avant d'ajouter, plus sérieusement. Je te recontacte dans quelques jours, je vais changer de numéro. Fais vite pour avoir le matos, plus je reste en France, plus ça craint. Donc je te recontacte et on se fixe un rendez-vous. Ici, toujours le dimanche, toujours à vingt heures.
Puis, il se penche vers moi, plonge ses yeux dans les miens. En fait, ils sont d'un bleu sombre. Si sombre qu'on ne les voit vraiment bleus que dans la lumière. Et en cet instant, ils sont noirs. Noir comme un puits sans fond. Il sourit.
-Une dernière question... Pourquoi jettes-tu des coups d'œil fréquents à ton portable ?
J'ouvre la bouche, ne sachant quoi répondre. Mais il s'est déjà redressé et glisse un regard aux autres occupant de la pièce, les yeux plissés. Méfiant. Puis il ajoute en se levant :
-Si j'apprends qu'un seul d'entre eux nous ont écouté, je ne donne pas cher de sa peau.
Et il part, sans même m'accorder un dernier regard.
Ses paroles résonnent dans ma tête. Personne ne serait assez débile pour faire ça. Je le suis. Je ne donne pas cher de sa peau.
Un instant, j'ai l'impression qu'il voyait clair dans mon jeu. Qu'il s'amusait même à me faire perdre pied. Une voix me tire de ma torpeur :
-Souhaitez-vous boire autre chose, madame ?
Je lève les yeux vers le serveur.
-Non, je souffle. Non merci. Je... Vais y aller.
Je me lève, traverse la pièce. Le serveur est déjà passé à autre chose. Il ne m'a pas demandé si j'avais besoin d'aide. Je sors. Une petite bruine tombe, glacée, dans le col de mon T-shirt, mouille l'asphalte, diffusant partout l'odeur du béton. Je frissonne, grimpe sur la moto et démarre. J'accélère un peu, légèrement au-dessus de la limite autorisée et j'ai l'impression de glisser sur la route. Aux feux, je m'arrête et tourne la tête. La voiture stationnée à mes côtés est une voiture de fonction. Et, dans cette voiture, me fixant de ses yeux perçants se trouve... Le lieutenant Petit.
Je détourne vivement la tête, mais il m'a vu et j'entends soudain sa voix derrière mon dos.
-Comme on se retrouve, Mademoiselle Smith. Veuillez vous ranger sur le bas-côté.
J'obtempère, de mauvaise grâce. Même si se retrouver en face de Petit, avec une moto volée, c'est pas la meilleure chose à faire.
-Salut, Petit, je maugrée.
Il lève un sourcil et me fixe. Je soutiens son regard, et il finit par détacher les yeux et prendre son calepin.
-Donc, pas de casque ?
-Si, il est invisible, c'est pour ça, répliquais-je, hostile.
Il ignore royalement ma remarque, et se contente de griffonner sur son calepin et d'énumérer :
-Insulte à un agent.
Cette fois, j'explose :
-Quoi ? Depuis quand je vous ai insulté ?
Il ne lève pas les yeux vers moi et continue de noter.
-Tout de suite. Vous venez de le faire.
Je serre les poings. Je déteste ce type. Il commence maintenant à faire le tour du véhicule, regarde la plaque d'immatriculation. Je me raidis.
-Hum..
Il se redresse et note une nouvelle fois dans son calepin. Derrière nous, le feu repasse au vert et les voitures redémarrent. Certains me dévisagent. Je pince les lèvres quand Petit se retourne vers moi et demande :
-A qui appartient ce véhicule.
Je soupire. Inutile de le nier.
-J'allais le rendre, me défendis-je platement.
Petit arrache la feuille de son calepin, sans se préoccuper de moi et lu :
-Pas de casque, insulte à agent..
-Vous avez de la chance qu'il n'y a qu'insulte, le coupais-je.
Petit me dévisage.
-Vous commencez vraiment à me taper sur les nerfs, Chloé.
Je secoue les épaules, avec un petit rire.
-Dommage pour vous, je commence seulement.
Petit m'attrape par le col de ma veste. Ses yeux gris me transpercent, mais je soutiens son regard.
-Vous m'avez humilié devant mes hommes, la dernière fois, explose-t-il, le visage rouge de colère. Et je ne vous laisserais pas le faire une deuxième fois. Je sais que vous n'êtes pas en fonction aujourd'hui.
Il me relâche brutalement et je manque de trébucher. Je remets mon col comme il faut et je le toise.
-S'en prend à une civile, ça va vous coûtez cher, Petit, fais-je en le fusillant du regard.
Il pince les lèvres, agita les menottes qu'il tenait accrochée à sa ceinture avant de me rendre un sourire carnassier. Je crois que cette fois-ci, c'est cuit. A contre cœur, je lui tends mes deux mains auxquelles il m'accroche les menottes.
-Monte dans mon véhicule Chloé. Je crois qu'il est temps que je te présente à ton avocat.
Ne me laissant pas démonter, je le regarde et lui lance en m'installant sur la banquette arrière :
-Vous avez oublié de dire « Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit de garder le silence ».
Le lieutenant Petit semble une fois de plus contrarié, mais il n'ajoute rien. Il monte à son tour dans le véhicule de fonction, côté conducteur. Au loin, l'église sonne vingt-et-une heure.
_________________________NOTES_____________________________
Et voilà. Comme vous vous en doutiez sûrement, Chloé Smith ne s'est pas aplatie comme une crêpe en bas de son immeuble. On a donc encore quelques chapitres devant nous pour lire encore ses aventures (et moi, les écrire).
J'espère que vous avez aimé ce chapitre, si oui, n'oubliez pas la petite étoile, ça fait toujours plaisir.
Quant à moi, je vous dis à la semaine prochaine. :)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top