08h00 - Aéroport

Lola et Aude s'approchèrent du garde proche de la porte de la salle de contrôle.

Le garde tourna la tête voyant les jeunes avancer en sa direction. Les jeunes femmes lui demandèrent de l'aide pour trouver leur lieu d'embarcation.

- Vous partez pour où ?

- Rio, on part à Rio ! c'est... le carnaval.

- Je vois, je vois, dit l'agent regardant les panneaux. Vous voyez les panneaux en haut ? 

- Oui, répond Lola.

- Eh bien l'embarquement pour Rio c'est...

Louis et Adrien ouvrirent la porte derrière le garde.

- c'est celui qui est juste là-bas, vous voyez ?

- je vois bien. Merci beaucoup.

Aude, voyant les garçons qui n'étaient pas encore entré, combla le vide.

- J'ai un problème.

- Quoi ?! s'écria Lola.

- Je... Je... Je crois que j'ai perdu les billets.

- Quoi ?! Vous, vous ne les avez pas vu ? 

Le garde dévisagea la jeune.

- Non, pourquoi l'aurai-je vu ?

- Je... je sais pas, répond Lola.

- Tant pis...on va devoir attendre le prochaine embarquement.

Le garde leva la tête.

- Je crois que malheureusement pour vous, le prochaine embarquement est à 19h30 ce soir...

- Hein ?! mais nous, on ne peux pas y aller si tard !

- Il faudra prévenir vos compagnons.

- Nos compagnons ?

- Oui, enfin ! excusez-moi.

- Non non, on est seules, continu Aude afin de le charmer. Tant pis on risque d'attendre. 

- Vous n'avez personne en ville ?

- Non.

Les jeunes mirent fin à leur discussion avec le garde.

Quant à eux, Adrien et Louis entrèrent dans la salle des caméras et frappèrent à la tête le garde.

Louis appuya sur son oreillette :

- Aude, Lola, vous m'entendez.

Le jeune se tait laissant place à un long silence froid.

- Oui, marmonne Lola.

- On a le contrôle ! on attache le garde et on lance la mission, si vous n'avez pas de nouvelle d'ici 2 minutes partez.

- Mais que ce que tu me dis ?

- Tu discute pas ! s'exclame Louis.

Il s'installa sur le siège du garde et coupa quelques caméra, dérangeantes pour la mission.

- C'est bon, il est bien accroché, je le met dans le placard, lance Adrien.

- Bien. Je prévient les filles quelles peuvent poser ce que tu sais.

- Parfait.

- Parfait ? ne cri pas victoire trop vite.

Louis donna les ordres aux deux fille qui allaient poser des bombes.

A peines quelques minutes ce passèrent, puis les jeunes femmes recontacta Louis.

- Allô ? Louis ? ça va mon amour ?

- Qu'est-ce qu'elle raconte ? demande Adrien en souriant.

- Je... euh, je sais pas moi !

- Aude, Lola, vous avez poser les bombes ? demande Adrien.

- Oui oui mon bébé, ne t'inquiète pas, je suis bien à l'aéroport.

- Super ! On lance la vidéo et on coupe les caméra de surveillances.

Les images des caméras sont retranscrite en direct et enregistré dans des dossiers de la ville.

Louis inséra une clé USB dans l'ordinateur, une vidéo va être envoyé dans l'aéroport, les gens seront au courant de ce qu'il va se passer et surtout pourquoi.

La vidéo est lancé, on peut la voir sur un écran, on a même le son.

Le garde c'est réveillé, il tape contre la porte du placard et cris malgré le mouchoir placé dans sa bouche.

Adrien s'avança et ouvrit la porte, l'homme ce recula dans le placard. Adrien lui retira le mouchoir.

- Vous êtes qui ? vous voulez quoi ? s'écria-t-il, apeuré.

- C'est pas à toi qu'on veut du mal.

Louis tourna l'écran. Presque étonnamment, le garde n'ouvra pas la bouche, aucun mot ne sorti.

La vidéo défila jusqu'à la fin sans un mot du garde, sans un mot des deux jeunes.

Louis et Adrien se tournèrent vers lui. Le garde ne disais rien, il avait peur.

- Tu comprend mieux ?

- Alors Les attentats c'était vous depuis le début ?

- Oui. Mais on le fait intelligemment, on ne tue personne.

- Pourquoi ? pourquoi, vous ne tuez personne ?

- Comment ça ? tu préférerai que l'on tue des innocents ?! s'énerva Louis en se levant.

- Non non non !! dit-il sous la peur. Je voulais juste dire que... Normalement, enfin je pense, que lorsqu'on a la rage d'avoir vécu ce que vous avez vécu on veut tuer des gens.

- Eh bah non justement ! Répond Adrien. Justement nous on ne veut pas.

- Pourquoi tuer si cette chose nous tue déjà a petit feu ? continua Louis.

- Je comprend... Mais comment ça tuer a petit feu ? 

- Ouais comment ça Louis ? demanda Adrien. Tu sais quelque chose ?

- Je... Non.

Le jeune baissa la tête et renifla.

- On va tous mourir ? Tu sais quelque chose ?

- Tous je ne sais pas, mais... moi oui, répond le jeune.

- Quoi ? mais qu'est-ce que tu as ?

- Si j'ai été m'installé à côté de l'hôpital c'est par pur coïncidence mais il m'a aidé. Après la mort de Maxime j'ai été malade, j'ai retrouvé le médecin qui l'a soigné. Il m'a pronostiqué un cancer.

- Combien de temps il te reste ?

- Surement très peu, ça fait longtemps que je n'ai pas été voir le médecin.

- Et Aude ?

- Quoi Aude ?

- Elle t'aime !

- Elle ne m'aime pas, pas Aude.

- Je t'assure, si elle a fait croire qu'elle était avec son amant toute à l'heure c'est qu'elle t'aime vraiment, mais elle est plutôt timide, comme toi. Elle n'a jamais osé te le dire.

- Alors...

- Excusez-moi, je crois que les filles dont vous parlez essayent de vous contacter.

Adrien ce tourna.

- Lâche ça toi !

- Et pourquoi ? Je suis de votre côté.

- Si tu savais... tu ne peux pas être de notre côté, tu peux juste trouver ce que l'on a enduré horrible. Toi tu ne l'a pas vécu !

- Si tu savais... marmonna le garde.

- répète pas ce que je dis sinon c'est placard direct !

- Je répète ce que tu dis par ce que non moi je n'ai pas vécu ce que vous avez vécu, mais je connais quelqu'un qui était dans votre put*** de camp ! Et là je commence à en avoir mare de votre façon de me parler de haut !

- hein ?! euh... excuse-moi je... enfin. T'a dis que tu connaissais quelqu'un qui était avec nous dans le camp ?

- Ouais, Michael, un autre garde.

- Michael ? c'est qui lui ?! prit peur Louis.

- Dark ? demanda Adrien.

- Il t'en a parlé, dit Louis.

- Oui, je crois qu'il s'appelais.

La porte s'ouvrit coupant le garde dans sa parole.

- One ? Fall ? c'est vous ? Vous êtes là ?!

- C'est eux ! C'est eux ! cris le garde.

- La ferme ! cria Louis en donnant une claque au garde.

Un homme arriva.

- Seven ? C'est toi ?!

- C'est moi, ou plutôt c'etait moi. Maintenant c'est Michael.

- Si tu savais ce que... allez, vient là !
Louis, Adrien et le fameux Michael, aussi nommé maxime ou seven se seraient dans les bras, comme les bon vieux amis qu'ils sont.

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Comme prévu, l'histoire comprendra 14 ou 15 chapitre, j'espère que la fin vous plaira autant que ce que vous venez de lire, d'avance : merci beaucoup de votre lecture.